International
Le Boeing 737 MAX a décollé aux Etats-Unis après 20 mois au sol
Le Boeing 737 MAX a repris du service mardi aux Etats-Unis sous les couleurs d'American Airlines. Il effectuait son premier vol depuis mars 2019 et deux accidents mortels qui avaient entraîné l'immobilisation au sol de cet aéronef vedette.
L'avion a décollé de Miami peu après 10h40 (16h40 en Suisse), avec une centaine de passagers à son bord, pour rejoindre New York où l'arrivée est prévue un peu moins de trois heures plus tard.
Le tapis rouge a été déployé à l'aéroport de Miami, où des écrans avaient affiché le retour dans le ciel américain du 737 MAX, dont la levée de l'interdiction de vol était intervenue mi-novembre. Cet avion est reconnaissable à ses ailes pointues et permet des économies de carburant plus importantes que son prédécesseur, le 737 NG.
L'appareil doit ensuite revenir à Miami, avec la quasi-totalité de ses 172 sièges occupés, a dit à l'AFP une porte-parole d'American Airlines. La même rotation sera effectuée mercredi 30 décembre et jeudi 31 décembre.
Le 737 MAX "est un avion qui a été plus scruté que tout autre, jamais auparavant. Nous sommes convaincus que cet avion est le plus sûr dans le ciel", a déclaré à l'aéroport de Miami le numéro 2 d'American Airlines, Robert Isom.
Un peu plus d'un mois après le feu vert des autorités américaines, l'avion star de Boeing effectue donc son premier vol commercial dans le ciel américain depuis le 10 mars 2019. C'est toutefois la compagnie brésilienne low cost Gol qui avait été la première dans le monde à faire revoler l'avion star de Boeing, le 9 décembre entre Sao Paulo et Porto Alegre.
Doutes des familles de victimes
Ce premier vol commercial aux Etats-Unis, pays de Boeing, marque une éclaircie dans le ciel du constructeur aéronautique. Il est en effet confronté à une crise sans précédent depuis que cet avion, qui était sa vache à lait, est cloué au sol après deux accidents qui avaient fait 346 morts, Lion Air en octobre 2018 (189 morts) et Ethiopian Airlines en mars 2019 (157 morts).
Les doutes sur la fiabilité de l'avion avaient conduit de nombreuses compagnies aériennes, partout dans le monde, à annuler leurs commandes. Puis la crise du Covid-19, qui pénalise lourdement le secteur aérien, est venue enfoncer le clou.
Les autorités américaines ont autorisé le 18 novembre le 737 MAX à revoler après des mois d'inspection et de révélations sur le développement et la certification chaotiques de cet aéronef, qui représentait le gros des bénéfices de Boeing avant les accidents.
Mais sa remise en service effective prend du temps car il faut de nouveau former les pilotes, et vérifier les appareils qui ont passé 20 mois au sol. Pour les familles de victimes, l'appareil n'aurait toutefois jamais dû être autorisé à voler de nouveau.
"Evitez-le, n'achetez pas un billet qui pourrait être un aller simple", ont dénoncé dans un communiqué des proches de personnes décédés dans l'accident du 737 MAX d'Ethiopian Airlines. Le 25 décembre, un 737 MAX d'Air Canada, qui effectuait un vol d'essai entre l'Arizona (Etats-Unis) et Montréal avec trois membres d'équipage à bord, a connu un problème de réacteur qui l'a forcé à atterrir peu après son décollage.
United Airlines et Southwest, plus grosse cliente du 737 MAX avant les accidents, ne prévoient pas de reprendre les vols avant 2021. La première prévoit le premier vol commercial sur le sol américain le 11 février, tandis que l'autre parle du deuxième trimestre 2021.
S'il a obtenu le feu vert des Etats-Unis et du Brésil, le MAX attend encore la décision des autres autorités de l'aviation civile à travers le globe.
L'Union européenne et le Canada devraient se prononcer l'année prochaine et penchent vers une remise en service de l'avion. Une inconnue demeure sur la décision de la Chine, un des plus importants marchés aéronautiques au monde.
Économie
Inflation: la BCE consciente de la "souffrance" des ménages
La Banque centrale européenne (BCE) a conscience que les taux d'intérêt élevés provoquent leur lot de "souffrances" pour les ménages emprunteurs et combat l'inflation pour écourter autant que possible ces effets, a déclaré Christine Lagarde lundi.
La présidente de la BCE a réaffirmé, devant le Parlement européen, que les taux d'intérêt vont rester élevés aussi longtemps que nécessaire pour calmer les prix à la consommation.
L'institution de Francfort a relevé ses taux d'intérêt à dix reprises depuis juillet 2022, y compris lors de sa réunion de rentrée, il y a une dizaine de jours.
"Avons-nous aussi dans notre esprit quelle douleur cela inflige, quelle souffrance il y a? Oui, c'est dans nos pensées", a observé Mme Lagarde.
La banquière centrale a cité en exemple le fait que 30% des ménages dans la zone euro ont des encours de prêts hypothécaires à taux d'intérêt variables.
La hausse des taux directeurs de la BCE augmente mécaniquement leurs mensualités de remboursements, "et c'est dur", a poursuivi la présidente de la BCE.
De même, les prix des carburants et ceux de l'énergie en général "pèsent durement sur les ménages à faibles revenus", a-t-elle ajouté.
Aussi, "notre devoir est de ramener l'inflation à son objectif en temps opportun", a-t-elle martelé.
"Plus vite les prix seront stables, moins cela sera douloureux à la fois pour ceux qui investissent, mais aussi pour ceux qui ont emprunté", a-t-elle conclu.
La BCE a relevé à la mi-septembre son taux d'intérêt de référence à son plus haut niveau depuis 1999, défiant ceux qui appelaient à une trêve pour ne pas aggraver le ralentissement de l'activité économique en zone euro.
La hausse cumulée des taux au cours des quatorze derniers mois atteint désormais 4,50 points de pourcentage, un choc inédit pour la zone euro.
Si l'inflation poursuit son recul en septembre, comme attendu, la BCE aura moins de raison de poursuivre le cycle de hausse des taux.
Le gouverneur de la Banque de France (BdF) a quant à lui souhaité lundi un maintien des taux de la BCE à leur niveau actuel pour une période étendue, préférable selon lui à de nouvelles hausses qui mettraient l'économie en péril.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Austrian Airlines condamnée pour écoblanchiment
"Avec nous, volez sans émission carbone": la compagnie autrichienne Austrian Airlines a été condamnée pour publicité trompeuse, selon un jugement inédit publié lundi sur son compte Twitter.
Le tribunal de Korneuburg, situé dans les environs de Vienne, a estimé que la filiale du groupe Lufthansa avait véhiculé "une impression fausse" en faisant miroiter à ses clients la possibilité de se rendre à la Biennale de Venise sans polluer la planète.
Cette décision, qui ne prévoit aucune sanction financière, a été rendue en juin, mais elle vient d'être rendue publique en vertu d'une obligation d'affichage.
Elle s'inscrit dans un contexte de multiplication dans le monde des procédures pour écoblanchiment (ou "greenwashing") visant la communication des grandes entreprises ou organisations.
Avec l'utilisation de "carburants aériens durables" (SAF, sustainable aviation fuel), "les vols neutres en carbone sont déjà possibles", assurait Austrian Airlines dans sa campagne publicitaire datant de 2022.
Or ces carburants émettent du CO2 lors de leur combustion, la réduction des émissions de gaz à effet de serre ayant lieu surtout pendant la phase de production. Ils sont en outre actuellement mélangés avec du kérosène d'origine fossile.
L'association de consommateurs à l'origine de la plainte (VKI) a salué la décision, évoquant une "première en Autriche", selon l'experte juridique Barbara Bauer, interrogée par l'AFP.
Dans une déclaration, Austrian Airlines a dit "prendre acte du jugement" et promis d'informer "plus clairement" à l'avenir sur l'utilisation des carburants dits durables.
L'entreprise autrichienne avait déjà été épinglée en juin pour écoblanchiment par des associations européennes de consommateurs, aux côtés de 16 autres compagnies aériennes.
Il leur était reproché de "sous-entendre que le transport aérien pouvait être +durable+, +écoresponsable+ et +vert+".
Le secteur aérien, responsable de 2 à 3% des émissions mondiales de CO2, est mis sous pression pour réduire son empreinte carbone.
Produits à partir d'huiles usagées, résidus de bois ou algues, les SAF sont utilisables en complément du kérosène dans les avions actuels. Ils sont considérés comme le principal levier de décarbonation pour les décennies à venir, mais leur production reste balbutiante.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Culture
Le témoignage de Ginette Kolinka, rescapée d'Auschwitz, en BD
Le témoignage de Ginette Kolinka, 98 ans et rescapée du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau paraît mardi en bande dessinée. L'album raconte ce qui était prévu comme son dernier voyage dans le camp, en octobre 2020.
"Adieu Birkenau" est publié par les éditions Albin Michel, avec JDMorvan et Victor Matet pour le scénario, et trois Espagnols pour le dessin, Ricard Efa, Cesc F. Dalmases et Roger Surroca Sole.
L'album raconte ce qui était prévu comme le dernier voyage de Ginette Kolinka dans le camp, en octobre 2020.
Après avoir fui Paris en 1942, elle est arrêtée à Avignon (sud) en mars 1944, à l'âge de 19 ans, transférée vers Marseille, puis le camp de Drancy, en région parisienne, et enfin déportée vers Birkenau en avril.
Dans le camp, Ginette Kolinka a connu l'ex-ministre française et ancienne présidente du Parlement européen Simone Veil ainsi que la réalisatrice Marceline Loridan-Ivens, toutes trois étant restées proches jusqu'à la mort des deux autres. Elle passera par Bergen-Belsen puis Theresienstadt, avant de pouvoir rentrer à Paris en juin 1945. Ginette a alors perdu 40 kg, pour n'en peser que 26.
"Ne plus réfléchir, c'est peut-être ce qui m'a sauvé la vie", dit-elle dans l'album, à propos de sa captivité dans les camps nazis.
Devoir de transmission
Après le récit, deux historiens spécialistes de la Shoah, Tal Brutmann et Caroline François, éclairent le contexte historique du parcours de Ginette Kolinka, avec des documents, photos et dessins d'époque.
L'album est né de sa rencontre avec Victor Matet, journaliste qui faisait des recherches sur sa propre famille et qui a longuement relayé le témoignage de cette survivante.
Dans des propos rapportés par les éditions Albin Michel, Ginette Kolinka affirme avoir eu des réticences face au projet, parce qu'elle associait la bande dessinée à l'humour.
"Au début, je n'étais pas tellement d'accord (...) C'est une histoire triste. Mais j'ai changé d'avis", explique-t-elle.
Le récit de la visite du camp laisse voir la force de caractère de ce témoin qui, depuis qu'elle a décidé de transmettre son histoire aux jeunes générations il y a une vingtaine d'années, ne refuse aucune sollicitation pour parler aux collégiens ou lycéens.
"Quand je suis avec eux, j'ai leur âge. Moi, je ne me sens pas vieille", affirme-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Droits des Arméniens du Nagorny Karabakh "garantis" (Aliev)
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a assuré lundi au cours d'une rencontre avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan que les droits des Arméniens du Nagorny Karabakh seraient "garantis".
"Les habitants du Nagorny Karabakh, quelle que soit leur ethnie, sont des citoyens de l'Azerbaïdjan. Leurs droits seront garantis par l'Etat azerbaïdjanais", a-t-il déclaré pendant une conférence de presse commune avec M. Erdogan au Nakhitchevan, une bande de terre nichée entre l'Arménie et l'Iran et rattachée à l'Azerbaïdjan en 1923.
"J'ai confiance dans le succès du processus de réintégration des Arméniens du Karabakh à la société azerbaïdjanaise", a-t-il ajouté, évoquant l'"intérêt commun" de la Turquie et de l'Azerbaïdjan à ce que "la paix" règne dans le Caucase.
L'armée azerbaïdjanaise a remporté la semaine dernière une victoire militaire éclair contre la "république" autoproclamée du Nagorny Karabakh, une région en majorité peuplée d'Arméniens rattachée en 1921 à l'Azerbaïdjan par le pouvoir soviétique.
Depuis, des milliers d'habitants du Nagorny Karabakh se sont réfugiés en Arménie.
Cette enclave montagneuse a été par le passé le théâtre de deux guerres entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan: l'une de 1988 à 1994 (30'000 morts) et l'autre à l'automne 2020 (6500 morts).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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