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International

Le bilan du séisme de Lombok s’alourdit encore

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Le séisme qui a frappé le 5 août dernier l'île indonésienne de Lombok a fait plus de 430 morts. Les dégâts matériels sont évalués à quelque 350 millions de dollars.

Le bilan du séisme sur l'île indonésienne de Lombok s'est alourdi à 430 morts et quelque 13'000 blessés. Des centaines de milliers de personnes déplacées manquaient encore d'eau courante, de nourriture et de médicaments.

Intensification des recherches

Le président indonésien Joko Widodo s'est rendu sur place lundi. Il a réclamé une intensification des opérations de recherches et de secours, avec une priorité mise sur la localisation des disparus.

Près de 390'000 personnes, soit 10% de la population de Lombok, ont dû fuir leur foyer. Environ 68'000 maisons ont été endommagées ou détruites.

"Les dégâts et les pertes sont énormes", a dit Sutopo Nugroho, porte-parole de l'Agence indonésienne de prévention des catastrophes (BNPB). Des dizaines de milliers de maisons, mosquées et entreprises ont été détruites dimanche dernier par le tremblement de terre d'une magnitude de 6,9.

 

(KEYSTONE-ATS / PHOTO : AP - FIRDIA LISNAWATI)

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International

Deuil national et recherches après la mort d'un policier

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Check-point près du du village de Banjska, au Kosovo. (© KEYSTONE/EPA/STR)

Les drapeaux sont en berne et l'enquête en cours lundi au Kosovo, 24 heures après la mort d'un policier kosovar près de la frontière serbe et la traque de dizaines d'hommes armés. Ces événements ont ravivé les tensions entre Pristina et Belgrade.

"Nos recherches continuent, nous avons beaucoup d'officiers sur le terrain", a dit à la presse le ministre de l'Intérieur du Kosovo, Xhelal Sveçla, précisant qu'un arsenal "d'armes lourdes, d'explosifs, de nourriture..." avait été découvert à plusieurs endroits.

"On peut clairement dire que cet arsenal était destiné à des centaines d'autres assaillants", a-t-il ajouté.

Il s'agit maintenant de retrouver les membres du commando lourdement armé qui ont passé plusieurs heures dimanche retranchés dans le monastère de Banjska, et qui sont soupçonnés d'avoir tué le policier près de la frontière serbe.

En fin d'après-midi dimanche, trois d'entre eux avaient été tués selon les autorités du Kosovo. Interrogé sur le sort des 27 autres, Xhelal Sveçla s'est contenté de répondre qu'une "opération" était en cours pour les retrouver.

Belgrade réfute

Lundi midi, les abords du monastère de Banjska étaient fermés, a constaté une journaliste de l'AFP, et des véhicules de police et de la force de maintien de la paix de l'OTAN (KFOR) étaient visibles.

A Pristina, les drapeaux sont en berne, la présidente ayant décrété lundi journée de deuil national en hommage au policier tué.

Le Kosovo a dès dimanche matin accusé la Serbie d'être derrière l'attaque - ce que Belgrade s'est empressée de nier, accusant à son tour le Premier ministre kosovar, Albin Kurti, d'avoir poussé à bout les Serbes du Kosovo avec ses "provocations".

Ce regain de tension, parmi les plus violents depuis la déclaration d'indépendance du Kosovo en 2008, pourrait être un énième obstacle sur la route de la "normalisation" des relations entre la Serbie et le Kosovo.

"Désescalade"

"Le plus important, maintenant, c'est d'entamer la désescalade, et d'empêcher de nouveaux incidents", explique à l'AFP Bojan Elek, directeur adjoint du Belgrade Centre for Security Policy. "La communauté internationale, la KFOR... doivent aider. Il existe un risque de nouveaux incidents - surtout si, comme les informations le disent, la police kosovare fouille les maisons à la recherche des assaillants. Cela pourrait déclencher de nouveaux incidents".

L'attaque de dimanche "va, évidemment, influencer les relations entre Belgrade et Pristina qui, déjà, sont dysfonctionnelles. S'il n'y avait pas de médiation par l'Union européenne, il n'y aurait aucun contact (...) Cela étant, après les événements du weekend-end, les deux parties vont devoir se parler pour trouver des voies de désescalade", ajoute-t-il.

Le président serbe Aleksandar Vucic a martelé dimanche soir que la Serbie "ne reconnaîtra jamais l'indépendance du Kosovo, même si vous nous tuez tous".

Pristina a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008, près de dix ans après que l'Otan a contribué à repousser les forces serbes hors de l'ancienne province au cours d'une guerre sanglante qui a fait environ 13.000 morts, pour la plupart d'origine albanaise.

La Serbie, soutenue notamment par ses alliés russe et chinois, refuse depuis de reconnaître l'indépendance du Kosovo, où vit une communauté serbe d'environ 120.000 personnes. Installée essentiellement dans le nord, certains de ses membres refusent toute allégeance à Pristina.

La région est, depuis, le théâtre de violences récurrentes, les dernières remontant au printemps, lorsque les autorités kosovares ont décidé de nommer des maires albanais dans quatre municipalités à majorité serbe. Cette mesure a déclenché d'importantes manifestations, l'arrestation de trois policiers kosovars par la Serbie et une émeute de manifestants serbes qui a fait plus de 30 blessés parmi les soldats de la KFOR.

La communauté internationale enjoint les deux parties à la désescalade. Mais les dernières tentatives de discussions entre Albin Kurti et Aleksandar Vucic ont échoué mi-septembre après à peine quelques heures.

La Serbie souhaite en préalable à toute discussion obtenir une forme d'association des communautés serbes, tandis que la partie kosovare a comme pré-requis la reconnaissance par Belgrade de l'indépendance du Kosovo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Kiev dit avoir tué le commandant de la flotte russe en mer Noire

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La mer Noire autour de Sébastopol est le théâtre de grandes batailles. (© KEYSTONE/AP)

L'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir tué le commandant de la flotte russe de la mer Noire en frappant vendredi son quartier général à Sébastopol, en Crimée annexée.

"Trente-quatre officiers dont le commandant de la flotte russe de la mer Noire sont morts" à la suite de la frappe, ont affirmé les forces spéciales ukrainiennes sur Telegram, sans pour autant en avancer la preuve.

"Cent cinq autres occupants ont été blessés. Le bâtiment du quartier général est irréparable", a assuré la même source.

L'AFP n'est pas en mesure de vérifier ces affirmations, tandis que Moscou ne fait presque jamais état de ses pertes en Ukraine, même lorsqu'il s'agit de hauts responsables.

La Russie avait fait état vendredi de seulement un militaire porté disparu après l'attaque qui a fortement endommagé le siège de la flotte russe de la mer Noire.

Cette attaque illustre les difficultés de la défense antiaérienne russe à contrer les frappes régulières sur cette péninsule ukrainienne, annexée en 2014 par la Russie et qui est un important noeud logistique pour les troupes de Moscou.

L'Ukraine s'est jurée de reprendre la totalité des territoires occupés par Moscou, y compris la Crimée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Le gouvernement veut des "sanctions" après les chants homophobes

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Le gouvernement veut des sanctions après les chants homophobes entonnés lors d'OM-PSG (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Le gouvernement veut des "sanctions" après les chants homophobes entonnés dimanche lors du match OM-PSG. La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a quant à elle appelé le PSG à "porter plainte".

"Très choqué par les insupportables chants homophobes entendus au Parc des Princes lors du #PSGOM", écrit Olivier Klein, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), sur son compte "X" (ex-Twitter) au lendemain de la rencontre entre le PSG et l'OM au Parc des Princes.

"Avec la DILCRAH, je vais saisir le club PSG et la igue de football professionnel (LFP) afin que des sanctions soient prises. Nous étudierons aussi les possibilités de saisir la justice", ajoute Olivier Klein, qui a pris la tête en septembre de la Dilcrah, organisme rattaché à Matignon.

Son message s'accompagne d'une vidéo d'une trentaine de secondes dans laquelle on peut entendre des supporters du PSG entonner des chants homophobes à l'encontre des joueurs de l'équipe marseillaise.

La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a elle aussi condamné ces chants. "Il est impensable de rester sourd à de tels chants haineux et homophobes dans nos tribunes", a-t-elle commenté sur "X" (ex-Twitter). "Il est urgent de les éradiquer de nos stades", a-t-elle ajouté, précisant que la commission de la LFP était "désormais saisie" et appelant le PSG "à déposer plainte pour identifier les auteurs et les traduire devant la justice, pour qu'ils soient sortis des stades".

Selon une journaliste de l'AFP présente au stade pour suivre la rencontre, ces chants ont duré près d'un quart d'heure.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Enquêteurs onusiens inquiets d'une possible incitation au génocide

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Le président de la Commission d'enquête indépendante sur l'Ukraine Erik Møse et ses collègues se sont rendus à de nombreuses reprises dans ce pays (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les enquêteurs onusiens ont relayé lundi à Genève face aux Etats membres de l'ONU leur inquiétude sur de possibles incitations au génocide par les médias public et privés russes. Devant le Conseil des droits de l'homme, ils ont dit poursuivre leurs investigations.

Lors d'une discussion devant l'instance, les trois membres de la Commission d'enquête internationale, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, ont fait état du rapport détaillé qu'ils ont publié fin août en toute discrétion. Ils sont "préoccupés par les preuves continues de crimes de guerre perpétrés par l'armée russe en Ukraine, a dit leur président Erik Møse.

Dans son rapport principal en mars dernier, la Commission avait parlé de possibles crimes contre l'humanité. Elle n'a pour le moment pas conclu à un génocide, contrairement à plusieurs gouvernements. Mais elle se dit "inquiète" de possibles incitations à détruire toute la population ukrainienne.

Ses membres se sont rendus plus d'une dizaine de fois en Ukraine. Leur nouveau rapport au Conseil est attendu dans six mois à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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