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Suisse Romande

Grippe aviaire - Des mesures préventives autour du Léman pour éviter une propagation

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Des mesures de prévention pour éviter la propagation de la grippe aviaire dans la population de volailles domestiques ont été ordonnées au bord du Lac Léman (Archives © KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Des mesures de prévention pour éviter la propagation de la grippe aviaire dans la population de volailles domestiques ont été ordonnées au bord du Lac Léman. Cette décision fait suite à la découverte mardi d'un foyer dans une basse-cour à Messery en France voisine, tout près du lac.

La grippe aviaire H5N8 ne présente pas de danger pour l'homme et le dernier cas observé à Genève remonte à janvier 2017, indique jeudi le Département de la sécurité, de l'emploi et de la santé (DSES) dans un communiqué. Toutefois, une transmission aux oiseaux aquatique sauvages ne peut pas être exclue.

Les mesures de prévention ont été prises par les autorités cantonales genevoises et vaudoises en collaboration avec l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). Ces mesures entrent en vigueur vendredi jusqu'au 15 mai et peuvent adaptées en fonction de l'évolution de la situation.

Contrôle

Une zone de contrôle est imposée à Genève sur les rives du lac, de Hermance à Céligny dans un périmètre d'un kilomètre bordant le lac. Dans le canton de Vaud, cette zone de contrôle concerne les communes de Commugny, Coppet, Crans, Founex, Gland, Mies, Nyon, Prangins et Tannay.

Dans cette zone de contrôle, les volailles domestiques doivent être alimentées et abreuvées dans des locaux inaccessibles aux oiseaux sauvages. Les aires de sorties à ciel ouvert doivent être protégées par des filets. Si ce n'est pas possible, les volailles doivent être détenues dans des systèmes d'élevage clos. Des mesures d'hygiène renforcées sont aussi exigées.

Observation

A Genève, le reste du canton passe en zone d'observation. Dans le canton de Vaud, les communes d'Arnex-sur-Nyon, Bogis-Bossey, Coinsins, Duillier, Eysins, Signy-Avenex et Vich sont concernées. Dans ces régions, les détenteurs de plus de 100 gallinacés doivent consigner les animaux trouvés morts ainsi que les signes particuliers de la maladie.

Dans un communiqué, l'Etat de Vaud rappelle que les personnes qui trouvent des cadavres d'oiseaux sauvages sont invitées à informer la police cantonale, les surveillants de la faune ou les garde-pêche. Il ne faut pas toucher ces cadavres.

L'OSAV a imposé des mesures similaires dans certaines communes des cantons de Schaffhouse, Argovie et Bâle-Campagne situées à proximité de la frontière. Depuis octobre dernier, l'Europe fait face à une augmentation des cas de grippes aviaires chez les oiseaux sauvages et la volaille domestique. Le virus s’est répandu dans plusieurs Länder allemands proches de la Suisse.

A noter les numéros en cas de découverte d'oiseaux morts: - 022 388 55 00 à Genève - 021 316 38 70 dans le canton de Vaud

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Suisse Romande

En Valais, les antennes SIDA intègrent les centres SIPE

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En Valais, les antennes SIDA vont intégrer les centres SIPE, chargés des thématiques liées à l’éducation et au conseil en santé sexuelle, à l’aide à la grossesse et à la consultation de couple (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/ULISES RODRIGUEZ)

Les centres SIPE (Sexualité, Information, Prévention, Education) présents dans tout le Valais vont intégrer dès juillet 2024 les deux antennes SIDA actives dans le canton. Un processus "logique, tant leurs buts et activités se rejoignent".

Les centres SIPE regrouperont ainsi "l’entier des activités de prévention et de promotion de la santé sexuelle et reproductive sous le même toit", indique jeudi à Keystone-ATS sa directrice Florence Carron Darbellay. Sur le fond, les SIPE et les antennes SIDA travaillaient déjà ensemble, quant aux budgets et mandats, "chacun emmène les siens".

Concrètement, un cinquième secteur provisoirement intitulé "Antennes SIDA" s’ajoutera aux quatre secteurs du SIPE. L'intégration se fera petit à petit pour que les collaboratrices et collaborateurs de chaque entité se sentent bien mais aussi pour que la population qui fréquente ou fréquentait ces deux antennes conserve sa confiance, explique-t-elle. "Cette confiance, gagnée par des décennies de travail, ne doit pas être perdue. C'est essentiel", insiste Florence Carron Darbellay.

Une fusion qui "a du sens"

Sur la base d’un rapport préliminaire rendu par Promotion santé Valais (PSV), le Département de la Santé des affaires sociales et de la culture a décidé, à l'automne 2022, de transférer les activités du secteur IST-SIDA aux centres SIPE. "Nous sommes très heureux de cette fusion, car elle a du sens", note Florence Carron Darbellay.

Mais comme pour chaque fusion, il y a des défis organisationnels, complète la directrice. Les locaux de la Fédération des centres SIPE ont ainsi été réaménagés. Le personnel de l’Antenne Sida Valais romand et d’Aidshilfe Oberwallis seront intégrés à celui du SIPE dès le 1er juillet 2024.

Les centres SIPE, regroupés en Fédération, ont été créés en 1976. Celle-ci chapeaute et coordonne les activités des 5 centres répartis dans les 2 parties linguistiques du canton. Avec cette fusion, elle comptera une cinquantaine de collaboratrices et collaborateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un père et son fils condamnés pour traite d'êtres humains

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Pour le tribunal correctionnel de Genève, les deux prévenus ont commis une faute très grave en exploitant de pauvres gens (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un père et son fils ont été condamnés jeudi à 7 ans et 3 ans et demi de prison par le Tribunal correctionnel de Genève. Ils ont été reconnus coupables de traite d'êtres humains aggravée. Ils faisaient venir des personnes en Suisse pour les faire mendier.

Les deux prévenus, qui appartiennent à la communauté rom de Bulgarie, ont porté atteinte à la liberté d'êtres humains en profitant de leur vulnérabilité dans un but commercial, a relevé la Cour. Les personnes, très fragiles, ne parlant pas la langue, se retrouvaient coincées en Suisse, sans possibilité de repartir dans leur pays.

Le père, âgé de 52 ans, a fait venir sur les bords du Léman des membres de sa famille pour les faire mendier, mais aussi des personnes sans lien de parenté avec lui. Il récupérait tout ou partie de l'argent récolté par ses "employés". Il les menaçait et les insultait quand les résultats n'étaient pas à la hauteur.

Le fils de 34 ans a suivi les traces de son père, adoptant le même comportement qui lui, ont souligné les juges.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Banque Cramer dopée en 2023 par la hausse des taux d'intérêt

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La hausse des taux d'intérêt a dopé les résultats 2023 de Banque Cramer & Cie à Genève (photo prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'augmentation des volumes de gestion et l'amélioration de la marge d'intérêts ont permis à Banque Cramer & Cie de soigner sa rentabilité en 2023. Le bénéfice net a bondi de 59,7% à 9,1 millions de francs.

Le résultat opérationnel s'est lui envolé de 72% à 14,8 millions de francs, indique jeudi l'établissement genevois, actif dans la gestion de patrimoine et les services financiers aux entrepreneurs et clients fortunés. Un montant de 4,5 millions a été attribué à la réserve pour risques bancaires généraux.

Les recettes ont gonflé de 15,3% à 50 millions de francs, grâce principalement à la progression enregistrée dans les opérations d'intérêt. Les hausses de taux décidées par la Banque nationale suisse (BNS) ont eu une influence positive sur la marge d'intérêt, comme pour l'ensemble du secteur bancaire helvétique. Les charges ont pris 5% à 34,2 millions. Le rapport entre les dépenses et les revenus a été amélioré de 4,9 points de pourcentage à 82%.

La masse sous gestion s'est enrobée de 7,3% à 3,2 milliards de francs, grâce notamment à des entrées nettes d'argent de 398 millions, davantage que les 333 millions de l'exercice précédent.

Depuis mars, l'établissement est dirigé par Thomas Müller, dans l'optique de sa prochaine entrée au capital de Norinvest Holding, actionnaire unique de Banque Cramer & Cie. Le nouveau patron a été "appelé pour franchir une nouvelle étape dans le développement de la banque", précise le communiqué.

Autre changement dans les instances dirigeantes, le conseil d'administration est désormais présidé par Alain Sierro, qui a dirigé l'établissement de 2005 à 2008 et qui siège à l'organe de surveillance depuis 2019. Le président sortant Massimo Esposito continuera à oeuvrer en qualité d'administrateur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les HUG "sur de bons rails", selon Bertrand Levrat

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Bertrand Levrat a quitté la direction des HUG à fin avril (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont sur de bons rails. "Ils sont au sommet sur leurs trois missions essentielles: soins, enseignement et recherche", affirme leur ex- directeur général Bertrand Levrat, qui a terminé son mandat fin avril.

"Durant ces onze ans, je n’ai cessé de me demander si j’enverrais les membres de ma famille dans n’importe quel service. En cas de doute, j’intervenais", relève Bertrand Levrat dans une interview de bilan publiée jeudi par le quotidien Le Temps. "Je rends les clés d’un hôpital d’excellence avec des professionnels très engagés", poursuit-il.

L'ancien directeur a le sentiment de laisser un hôpital en meilleur état au moment de partir qu’à son arrivée. "Notamment parce que j’ai donné le goût et l’envie d’entreprendre durant mon mandat. J’ai introduit une culture de l’entrepreneuriat dans l’hôpital: chacun peut réaliser des projets s’il a une bonne idée", raconte-t-il.

Engagement extraordinaire

La crise du Covid a évidemment marqué son ère. "Personne, de l’extérieur, ne peut comprendre ce qu’on a vécu, les décisions qu’il a fallu prendre. A un moment, il ne restait que trois jours d’anesthésiants pour toute la Suisse romande", illustre-t-il.

"Tout le monde s’est engagé de manière extraordinaire: les médecins et les soignants, mais aussi les nettoyeurs, les transporteurs et les cuisiniers. Et cela dans la durée. Il y a eu sept vagues et on a accueilli près de 12'000 patients covid. Comme en Italie, on a été au bord de la rupture. Une telle expérience marque autant qu’elle soude", souligne-t-il.

Et de relever que le "soutien des autorités politiques a été très fort. Nous avons subi des déficits importants, parce qu’on a dû entièrement se mobiliser pour les patients covid au détriment d’autres activités, chirurgicales notamment. C’est ce qui explique l’écart avec le budget. L’Etat a compensé nos pertes, à hauteur de plusieurs centaines de millions de francs".

Des erreurs

Parmi les autres événements marquants, Bertrand Levrat cite la mort d'Adeline, qui l’a profondément marqué et affecté. "J’étais à la tête des HUG depuis trois mois lorsqu’elle a été assassinée (...).. Je n’ai pas le sentiment d’avoir fait des erreurs, mais je me suis impliqué personnellement. J’ai beaucoup réfléchi à la situation, à ce qu’on aurait pu faire mieux ou différemment".

Dans un contexte moins dramatique, Bertrand Levrat avoue s'être "planté" en voulant changer les badges. "Une autre fois, j’ai aussi été la risée de tous les employés: les salaires des quelque 13'000 collaborateurs ont été versés deux fois. On parle de 120 millions de francs! (...). Nous avons récupéré tout l’argent. Je n’y étais pour rien, mais, en tant que directeur, j’étais responsable de tout".

Transition assurée

Quant à la transition avec son successeur Robert Mardini qui entrera en fonction en septembre, elle est assurée par l’ensemble de la direction qui est "solide", certifie-t-il. "De plus, le directeur médical, Arnaud Perrier, reste précisément pour cela jusqu’à la fin de l’année (...) avant de partir à la retraite. Pour ma part, la décision n’a pas été prise sur un coup de tête. Après plus de dix ans passés dans l’institution, j’avais envie de mener d’autres projets".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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