Suisse Romande
Le lac Léman pollué par les déchets plastiques
Environ 50 tonnes de déchets plastiques sont rejetées dans le lac Léman chaque année. Sur cette quantité, seul un dixième est évacué par le Rhône, en aval. Ces chiffres proviennent d'une étude commandée par l'Association pour la sauvegarde du Léman (ASL).
Une grande partie de ces plastiques de toutes sortes semble s'accumuler dans les sédiments. Dans son dernier bulletin publié mardi, l'Association pour la sauvegarde du Léman souligne que le plastique se dégrade mal dans l'eau, même en surface. L'organisme transfrontalier en appelle à une prise de conscience du problème.
Selon l'étude menée par le docteur Julien Boucher en partenariat avec une équipe de l'EPFL, plus de la moitié de la quantité de plastique qui se retrouve chaque année dans le Léman a pour origine la poussière provenant de l'usure des pneus. Elle arrive dans le lac avec le ruissellement des eaux.
Détritus plastiques
Les détritus et les emballages jetés inconsidérément dans la nature constituent l'autre grande source de pollution au plastique du lac, soit environ 10 tonnes par année. On retrouve aussi dans l'eau des plastiques provenant de déchets de construction ou des particules liés aux rejets textiles, aux cosmétiques et aux peintures.
Il semble que la plupart des plastiques s'accumulent dans les sédiments, selon l'étude. Des prélèvements effectués à différentes profondeurs du Léman accréditent cette thèse. Des quantités non négligeables de plastique sont également absorbées par la faune, surtout les poissons et les oiseaux.
Appel aux distributeurs
L'Association pour la sauvegarde du Léman évoque quelques pistes pour améliorer la situation. Elle estime que les grandes enseignes peuvent jouer un rôle important dans la lutte contre le plastique, en limitant le recours à des emballages à usage unique. Les consommateurs, eux, doivent privilégier les contenants réutilisables.
L'ASL rappelle aussi la contribution dans ce combat apportée par des opérations bénévoles de nettoyage des rives du Léman. Ces actions permettent d'enlever les plus gros déchets plastiques et ainsi éviter qu'avec le temps, ils ne deviennent des micros ou des nano déchets beaucoup plus difficile à ramasser.
Vaud
Le canton de Vaud a besoin de nouveaux gymnases
Le gouvernement vaudois prévoit la construction de trois nouveaux gymnases d'ici 2040, en plus des trois projets déjà en cours à Crissier, Aigle et Echallens. Trois régions ont été retenues: la Côte, le Nord vaudois et la région lausannoise.
La localisation précise des futurs établissements n'est pas encore connue. "Nous avons plusieurs solutions, mais il est trop tôt pour en dire davantage", a relevé le conseiller d'Etat Frédéric Borloz.
Le ministre de l'éducation était présent lundi au gymnase d'Yverdon pour présenter avec sa collègue Isabelle Moret, en charge des bâtiments de l'Etat, la stratégie 2040 du Conseil d'Etat sur les lieux de formation du postobligatoire.
Ce besoin de nouveaux locaux s'explique par l'évolution démographique, l'attrait et le prolongement des études gymnasiales. On rappellera en effet que la maturité se fera à l'avenir en quatre ans au lieu de trois jusqu'ici.
Le canton compte aujourd'hui 14 gymnases. Crissier ouvrira pour la rentrée scolaire 2025, Aigle et Echallens devraient suivre en 2027. Avec encore trois nouveaux gymnases, mais aussi deux fermetures prévues à Lausanne (Provence et Sévelin), le nombre de sites devrait atteindre 18 à l'horizon 2040.
"Il s'agit bien d'une planification, la première que nous faisons à si long terme. Elle pourrait être modifiée et réajustée au cours des années à venir", a précisé Frédéric Borloz.
Travaux et déménagements
Outre ces nouvelles constructions, divers travaux de rénovation et d'extension sont programmés. Les gymnases lausannois de la Cité et du Bugnon (site de l'Ours) devront notamment subir d'importants travaux, ce qui entraînera leur fermeture durant plusieurs années.
Les étudiants de la Cité seront temporairement relocalisés au gymnase d'Echallens, ceux du Bugnon sur le nouveau site prévu dans la région lausannoise vers 2040.
A plus court terme, une extension est prévue au gymnase de Bussigny. Sa capacité sera augmentée de 800 à 1200 élèves dès la rentrée 2026 et une nouvelle salle de sport sera construite.
Le total de 1200 élèves constitue justement "la grandeur idéale" d'une école du postobligatoire. "C'est la taille que l'on vise", a affirmé Frédéric Borloz. Le nombre d'étudiants par classe reste, lui, fixé à un maximum de 24 personnes.
Ecoles professionnelles
Le canton de Vaud a aussi besoin de plus de places dans ses écoles professionnelles, même si les besoins sont moindres que pour les gymnases, a poursuivi Frédéric Borloz. Il a mentionné plusieurs projets de nouvelles constructions, à l'image de l'Ecole professionnelle de Payerne, de l'Ecole professionnelle sociale d'Yverdon ou du Centre d'orientation et de formation professionnelles à Lausanne.
Des écoles existantes devront aussi être agrandies, à l'instar des Ecoles professionnelles de Montreux et Lausanne, de l'Ecole technique de la Vallée de Joux ou de l'Ecole supérieure de la santé à Lausanne.
Pour répondre aux exigences en matière de sport, le Conseil d'Etat prévoit aussi divers travaux, comme par exemple la création d'un complexe sportif à Lausanne qui pourrait servir à quatre écoles (EPCL, Eracom, EPSIC et ES Santé).
Etre propriétaire et exemplaire
Egalement présente lundi devant la presse, Isabelle Moret a rappelé la politique du Conseil d'Etat en matière de bâtiments. Et notamment le fait que le canton préfère être propriétaire que locataire, afin de pouvoir facilement "adapter" un site à ses besoins et de "mieux maîtriser les coûts", a-t-elle expliqué.
Actuellement, l'Etat de Vaud est ainsi propriétaire de tous ses gymnases, sauf ceux de Provence à Lausanne, Bussigny et Crissier.
"L'exemplarité de l'Etat" en matière de climat et de durabilité constitue un autre pilier de la stratégie immobilière du canton, a ajouté la ministre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Moutons: Le Valais intensifie sa lutte contre le piétin
Le Valais intensifie son engagement contre le piétin, une maladie bactérienne douloureuse touchant les moutons, qui entraîne une inflammation purulente des onglons. Sur les cinq prochaines années, le Valais va investir plus d'un million de francs dans cette lutte, coordonnée au niveau national, mais dont l'exécution est confiée aux cantons.
Actuellement, cette maladie touche environ un mouton sur cinq. L'objectif est de réduire la prévalence de la maladie à 1% d'ici 2029, explique lundi le canton dans un communiqué.
Concrètement, pendant les cinq ans à venir, tous les troupeaux d’ovins, dont l’enregistrement est obligatoire auprès de la banque de données sur le trafic d’animaux (BDTA), feront chaque année l’objet d’un prélèvement d’échantillons. Celui-ci aura lieu entre le 1er octobre et le 31 mars.
Si le test se révèle positif, les troupeaux doivent être assainis aux frais de leur exploitant. Cela consiste d'abord à veiller aux soins corrects (parage) des onglons des animaux; chaque bête du troupeau doit ensuite passer dix minutes dans un pédiluve, un bassin contenant un produit désinfectant; enfin les exploitants doivent prendre toutes les mesures d'hygiène nécessaire pour éviter une réinfection, détaille le vétérinaire cantonal Eric Kirchmeier, conscient que cela représente un "certain défi".
C'est aussi un défi pour le canton et ses partenaires qui doivent vérifier tous les troupeaux en six mois, ajoute-t-il. Si un troupeau n'a pas été contrôlé, il sera considéré comme potentiellement contaminé et mis sous séquestre, c'est-à-dire qu'il ne pourra pas être mis en alpage communautaire par exemple, explique Eric Kirchmeier.
Plus de 35'000 têtes
Si l'assainissement est à la charge de l'exploitant, le canton paie tout ce qui concerne les contrôles, les tests et les aspects administratifs. Les détenteurs d'ovins participent, eux, avec une somme allant de 30 à 90 francs par troupeau selon la taille de celui-ci.
"Cette participation a été décidée au niveau fédéral, parce que cette lutte était voulue par les associations d'élevages d'ovins de Suisse", précise le vétérinaire cantonal. Le canton du Valais figure parmi les quatre cantons suisses les plus importants en matière d’élevage ovin. Il compte plus de 35’000 têtes de bétail. Le piétin des moutons n'est pas dangereux pour l'homme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Ensemble hospitalier de La Côte: formule spéciale pour les assurés CSS
L’ensemble hospitalier de la Côte s’associe à la CSS. Ensemble, ils proposeront une nouvelle formule dès le 1er janvier. L’idée : proposer aux clients de l’assureur-maladie CSS une offre spéciale.
Un traitement spécial pour les assurés CSS. L’ensemble hospitalier de la Côte a annoncé aujourd’hui le lancement d’une nouvelle offre, en collaboration avec l’assureur-maladie. L’idée est d’offrir un accompagnement personnalisé aux patients CSS. Ils pourront notamment profiter de soins intégrés pour organiser leur parcours médical, de d’avantage de prévention et d’un dossier électronique du patient. L’offre sera active dès le 1er janvier prochain.
Cela va-t-il représenter une économie pour l’ensemble hospitalier ? Réponse de Mikael de Rham, directeur général de l’Ensemble hospitalier de la Côte.
La CSS, de son côté, assure que cette nouvelle offre ne rimera pas avec une augmentation des primes. Philomena Colatrella, CEO de la CSS.
Cette nouvelle offre ne risque-t-elle pas de complexifier le paysage médical, notamment pour les personnes âgées ? Mikael de Rham, directeur général de l’Ensemble hospitalier de la Côte.
Lausanne
Le "J1" détrône le Crêt de la Neige pour le titre de toit du Jura
Le Crêt de la Neige (1718 m) a perdu son titre de plus haut sommet du Jura. Un pic jusqu'ici anonyme, culminant à 1720,83 m d'altitude dans le Jura français et désormais baptisé "J1", a été identifié en juillet par une équipe de l'Université de Lausanne (UNIL).
"Le J1 n’avait pas attiré l’attention jusqu’ici, probablement parce qu’il n’est pas très apparent, entouré d’arbres, et que les méthodes traditionnelles de calcul par triangulation se basent sur l’intervisibilité des pics", a déclaré György Hetényi, professeur à l’Institut des sciences de la Terre (ISTE), lundi dans un communiqué.
Jusqu'à présent, deux sommets situés dans la partie française du Jura, le Crêt de la Neige et le Reculet, se disputaient le titre de point culminant de ce massif de plus de 360 kilomètres de long, le long de la frontière franco-suisse. Les cartes topographiques divergent encore sur ce point à l'heure actuelle, poursuit l'UNIL.
Une équipe de l'ISTE décide d'en avoir le coeur net. "J’avais aperçu une courbe de niveau sur une des cartes qui était intrigante et pas très lisible ", explique György Hetényi.
Bouleversements au sommet
Une campagne de mesures dites de "GPS différentiel" - consistant à placer pendant quelques heures une antenne sur les sommets afin d'obtenir leur altitude avec une précision de l’ordre du centimètre à l'aide de satellites et du réseau GPS permanent - est alors lancée avec l'autorisation de la préfecture de l'Ain (F).
Les résultats viennent bouleverser la hiérarchie du toit du Jura. Non seulement le "J1", situé lui aussi dans la partie française du massif, s'impose comme nouveau roi, dominant le Crêt de la Neige de 2,75 m, mais un autre pic nouvellement mesuré, le "J2" vient égaler le Crêt de la Neige "à 1718 mètres et quelques centimètres". Le Reculet et ses 1717,14 m se voit donc relégué à la quatrième place.
Les mesures ont été effectuées aux pointes de rocher fixes les plus hautes de chaque sommet, et les calculs présentent une marge d’erreur de 5 centimètres maximum, précise l'UNIL. «"Nous nous attendions à une différence, mais pas à ce qu’elle soit si prononcée ", commente György Hetényi.
Localisation secrète
Comme le Crêt de la Neige, le "J1" - baptisé en clin d'oeil au K2 dans le Karakorum au Pakistan - se situe dans la Réserve naturelle nationale de la Haute Chaîne du Jura. Celle-ci abrite des espèces rares comme le grand tétras et le lynx, dont l'équilibre est "très sensible aux pérégrinations humaines, et en particulier hors sentier". Pour cette raison, la localisation exacte du "J1" n’a pas été rendue publique.
Les résultats de la campagne de mesure ont été publiés dans les Mémoires de Géologie (Lausanne).
Le plus haut sommet du Jura suisse demeure quant à lui inchangé. Il s'agit du Mont Tendre, qui pointe à 1679 m d'altitude dans le Jura vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
SuisseIl y a 1 jour
Incendie dans un dépôt de ferraille au Mont-sur-Lausanne
-
InternationalIl y a 2 jours
Crash au Brésil: l'équipage a rapporté un problème de dégivrage
-
SuisseIl y a 3 jours
La cagnotte de 139,7 millions est tombée à l’Euro Millions
-
HockeyIl y a 3 jours
Champions Hockey League: entrée en lice mitigée pour le LHC
-
GenèveIl y a 2 jours
Russin s'apprête à fêter les vendanges
-
InternationalIl y a 3 jours
Sabalenka contre Pegula et tout un stade... encore
-
ClimatIl y a 2 jours
Le super typhon dévastateur Yagi fait des morts au Vietnam
-
InternationalIl y a 2 jours
Une 5e défaite pour Alinghi, dominé par Britannia