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Suisse

Easyjet renonce aux licenciements en Suisse

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Le retrait de deux des douze appareils stationnés sur l'Euroairport de Bâle-Mulhouse-Fribourg menaçait directement près d'une septantaine d'emplois. (Archive © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Easyjet Switzerland assure mercredi avoir renoncé à prononcer des licenciements dans le cadre de la réduction de voilure à l'aéroport de Bâle-Mulhouse annoncée il y a huit mois.

Les effectifs ne s'en sont pas moins amenuisés d'une quarantaine d'équivalents plein temps (EPT), pour représenter encore près d'un millier de postes.

Le recours à des départs contraints a pu être évité au travers de l'aménagement des pourcentages de temps de travail et du transfert d'une poignée de membres d'équipages de Bâle vers Genève. "Les 23 positions de pilotes et 45 places de personnel de cabine qui étaient à risque ont été grâce à ces mesures intégralement préservées", a précisé par téléphone à AWP le directeur général, Jean-Marc Thévenaz.

La représentation helvétique du transporteur à bas coûts britannique avait en effet mis début octobre en consultation avec les représentants du personnel le sort d'une septantaine d'emplois, menacés par le retrait de deux de ses douze appareils stationnés sur le tarmac rhénan. La base de Genève et ses quinze avions n'étaient pas concernés.

La compagnie - qui continue par ailleurs à avoir recours au chômage partiel - se félicite de conserver à la fois la souplesse nécessaire en période de pandémie et la possibilité d'ajuster son niveau d'activité au fur et à mesure de la levée des restrictions de voyage.

Easyjet Switzerland emploie près de 1000 personnes, dont 560 en périphérie de la cité de Calvin et 420 à l'aéroport de Bâle-Mulhouse.

Le syndicat Easyjet Switzerland Pilot Association (ESPA) souligne que le mécanisme qui autorise l'employeur à réduire les taux d'activité des pilotes dans une mesure prédéterminée pour les faire remonter à leur niveau antérieur en cas de normalisation, en échange d'une absence de licenciements, illustre la large solidarité entre les pilotes.

Visibilité réduite

Le calendrier pour une telle normalisation du trafic européen dans le ciel du Vieux continent demeure toutefois nébuleux.

"Nous sommes pour l'instant toujours en phase de reconquête, mais disposons d'une visibilité réduite, du fait de l'énorme influence des restrictions aux voyages sur la demande et de l'appel d'air que génère le moindre allègement de ces mesures," a expliqué M. Thévenaz.

L'objectif à ce stade est de remonter progressivement en puissance au mois de juin, pour atteindre jusqu'à 90% de la production initiale sur les mois de juillet et d'août, sous réserve de l'évolution du dispositif politique et sanitaire.

"Nous attendons notamment de voir comment le certificat Covid helvétique va s'harmoniser avec le certificat européen, car il est très important que nous ayons une compatibilité sur cet instrument", a rappelé le responsable.

"Nous sommes très inquiets quant à l'impact sur notre activité de la taxe carbone si elle venait à passer", a ajouté M. Thévenaz.

Sur le front des capacités, le deuxième transporteur helvétique attend toujours la livraison entre l'automne et la fin de l'année de cinq Airbus A320neos. "Ces avions sont destinés au remplacement d'appareils plus anciens, mais nous conservons une grande flexibilité pour augmenter nos capacités en fonction de la demande", a expliqué M. Thévenaz.

Chemin à suivre

L'issue des négociations entre Easyjet Switzerland et les représentants de son personnel résonne comme un tintement d'espoir pour celui de Swiss. La compagnie à croix blanche négocie en effet en ce moment un douloureux plan de restructuration, prévoyant en l'état la suppression de 1700 équivalents plein temps, représentant 20% des effectifs recensés en 2019.

Pour 780 de ces collaborateurs, occupant 650 équivalents plein temps, la filiale de Lufthansa n'exclut pas de devoir se résoudre à prononcer des licenciements. La flotte de Swiss doit, elle, être réduite de 15% à 85 avions.

Ce nouveau volet de restructurations avait provoqué une levée de boucliers dans le monde syndical et politique, qui redoute notamment que la compagnie nationale se coupe les ailes à l'aube d'une reprise du trafic aérien.

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Football

Dernière chance pour Yverdon, très remonté après samedi dernier

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Yverdon a encaissé l'égalisation de Winterthour (2-2) à la 95e sur un penalty de Fabian Frei samedi dernier (photo). (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Le suspense sera au rendez-vous jeudi pour la dernière journée du tour de relégation de Super League, avec encore trois formations concernées par la lutte pour le maintien.

Avantage à Winterthour, tandis que GC et Yverdon sont plus que jamais au pied du mur. Les trois formations sont séparées par 1 point: Winterthour compte 37 unités, contre 36 à GC et Yverdon. Le FCW sera sauvé s'il s'impose à domicile contre un FC Sion probablement un peu démobilisé. L'équipe d'Uli Forte a le vent en poupe, elle qui comptait 12 points de retard sur Yverdon, alors antépénultième, à fin mars.

Depuis, les Zurichois ont accumulé 17 points en 8 matches, dont un nul presque inespéré sur un penalty très contesté le week-end dernier contre Yverdon (2-2), alors qu'ils étaient encore menés à la 95e.

Grasshopper, qui reçoit St-Gall, a son destin en main au moins pour l'obtention de la place de barragiste (celle de l'avant-dernier) grâce à une différence de buts nettement meilleure qu'Yverdon. L'arrivée comme directeur sportif de l'ex-international Alain Sutter au début du mois doit permettre d'éviter le pire, à savoir une nouvelle relégation après celle de 2019.

Yverdon, sur le papier, est "mal barré" au moment d'accueillir Zurich. Les Vaudois ont perdu leurs trois dernières rencontres contre le FCZ et n'ont gagné aucun de leurs neuf derniers matches (cinq nuls). Ils sont quasiment condamnés à briser cette série pour se sauver.

Sur son site, Yverdon-Sport manifeste sa colère après le penalty discutable accordé à la 95e à Winterthour samedi dernier, qui a entraîné l'égalisation (2-2) des Zurichois. Une décision incompréhensible aux yeux du club, de nature à "fausser l'équité sportive". Le club a déposé une réclamation officielle.

Au terme de l'ultime journée de jeudi, de dernier classé sera relégué en Challenge League et l'avant-dernier disputera un barrage aller-retour contre le 2e de Challenge League pour obtenir la dernière place dans l'élite la saison prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Nouvelle présidente de la Société pour les peuples menacés

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La conseillère nationale Christine Badertscher (Verts/BE) est la nouvelle présidente de la Société pour les peuples menacés. (photo d'archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La conseillère nationale écologiste Christine Badertscher a été élue mercredi par l'assemblée générale à la présidence de la Société pour les peuples menacés (SPM). Elle succède à Lisa Mazzone, présidente des Verts suisses, a indiqué la SPM.

La conseillère nationale bernoise Christine Badertscher défend des valeurs telles que les droits de l'homme, le droit international public, la démocratie et la durabilité, indique le communiqué de presse de mercredi soir à propos de la politicienne de 43 ans. Ingénieure environnementale et agronome de formation, elle a travaillé dans le domaine de la politique agricole et du développement.

Lisa Mazzone a présidé l'organisation pendant sept ans. La Genevoise a été conseillère nationale de 2015 à 2019 et a siégé au Conseil des Etats de 2019 à 2023. Elle a aidé la SPM à exiger de l'économie suisse qu'elle assume ses responsabilités en matière d'environnement et de droits humains, relève l'organisation.

La Société pour les peuples menacés se définit comme la voix indépendante des groupes minoritaires et des communautés indigènes. Elle soutient les efforts locaux visant à renforcer les droits humains. Elle travaille ainsi en réseau au niveau international et national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Primes maladie: Comparis prévoit une hausse moyenne de 4% en 2026

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La hausse annoncée chaque année à cette époque par Comparis se révèle généralement assez juste, dans une fourchette de plus ou moins un point de pourcentage (photo prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Comparis prévoit une hausse des primes de l'assurance maladie de 4% pour l'année prochaine. Selon l'institut, cette augmentation est à mettre en regard avec des coûts de la santé attendus en hausse de 3,7%.

La hausse des primes pour 2026 "serait un pas vers une vérité des coûts après les trois chocs des primes de 6,6 % en 2023, de 8,7 % en 2024 et de 6 % en 2025", estime Felix Schneuwly, expert en assurance maladie chez Comparis, cité dans un communiqué publié jeudi.

Selon lui, "sans les hausses de primes maintenues artificiellement à un bas niveau entre 2018 et 2022 par des réductions de réserves imposées par les décideurs politiques, les primes auraient déjà augmenté de près de 3% par an entre 2018 et 2025".

Désormais les caisses-maladie ont de nouveau suffisamment de réserves. "Espérons que la volatilité des primes causée par les décideurs politiques touche à présent à sa fin et que les assureurs maladie puissent utiliser leurs réserves de manière à ce que chaque fluctuation des coûts n’entraîne pas systématiquement une fluctuation des primes", poursuit l'expert.

Bien sûr, la croissance des coûts de la santé influencera les primes. Comparis et le centre de recherches conjoncturelles KOF tablent sur une hausse de 4,4% en 2024, de 3,7% cette année et de 3,4% l'année prochaine.

Trois causes

La hausse de la part des coûts déterminante pour les primes est à chaque fois un peu plus élevée, car le catalogue de prestations de l'assurance de base est de plus en plus étendu, constate Felix Schneuwly. L'exemple le plus récent est celui des injections amincissantes.

La deuxième des trois causes expliquant la hausse des primes, selon Comparis, réside dans le déficit de nombreux hôpitaux ces dernières années qui demandent des tarifs plus élevés pour les prestations ambulatoires et stationnaires. Enfin, la mise en ½uvre de l'initiative sur les soins entraînera des coûts, selon Comparis.

La pénurie de personnel qualifié conduira à un "assainissement structurel attendu depuis longtemps" dans le secteur hospitalier. Ce que la majorité des cantons a empêché jusqu'à présent en couvrant les déficits, d'après M. Schneuwly.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le Centre Jura lance cinq candidats pour le Gouvernement

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Les cinq candidats du Centre Jura au Gouvernement: Anne Froidevaux, Stéphane Theurillat, Amélie Brahier, Clément Piquerez et Martial Courtet (de gauche à droite). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le congrès du Centre Jura a plébiscité mercredi une liste de cinq candidats proposée par son comité en vue des élections d'octobre au Gouvernement. Les deux ministres sortants, Martial Courtet et Stéphane Theurillat, et un candidat de Moutier figurent sur ce ticket.

La liste des candidats compte trois hommes et deux femmes représentant les quatre districts du canton: les ministres Martial Courtet et Stéphane Theurillat, le conseiller municipal de Moutier Clément Piquerez ainsi que les députées au Parlement Anne Froidevaux et Amélie Brahier. Le parti souhaite ainsi maintenir ses deux sièges à l'exécutif cantonal.

Dans la tourmente après des témoignages, parfois anonymes, rapportés par des médias dénonçant son style de management, Martial Courtet a répété sa volonté de décrocher un nouveau mandat. Le Gouvernement a annoncé la semaine dernière le lancement d'un audit externe sur le fonctionnement du Département de la formation, de la culture et des sports (DFCS) qu'il dirige.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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