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Suisse - UE: Rupture des négociations sur l'accord-cadre
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La Suisse ne signera finalement pas l'accord-cadre avec l'Union européenne. Le Conseil fédéral a mis mercredi un terme aux négociations. Il estime toutefois important de préserver la coopération bilatérale.
"Les conditions nécessaires à la conclusion de l'accord ne sont pas réunies", écrit le gouvernement dans un communiqué. Les discussions avec l’Union européenne (UE) n’ont pas permis d’aboutir aux solutions dont la Suisse a besoin. Des divergences substantielles demeurent en particulier sur la protection des salaires et la directive relative au droit des citoyens de l’UE.
Les accords existants doivent toutefois être maintenus, estime le Conseil fédéral. C'est dans l'intérêt des deux parties. Le gouvernement part également du principe que la coopération entre la Suisse et l’UE se poursuivra, notamment dans les domaines de la santé et de l’électricité. Berne souhaite donc engager un dialogue politique avec Bruxelles sur la suite de la coopération.
Mesures d'atténuation
Pour limiter les conséquences négatives de la fin des négociations sur l'accord institutionnel, le Conseil fédéral a déjà commencé à planifier et à mettre en oeuvre des mesures d’atténuation. En juin 2019, il a activé la mesure visant à protéger l’infrastructure boursière suisse, en réaction à la décision de l’UE de ne plus accorder l’équivalence boursière à la Suisse.
Pour anticiper la non-actualisation du chapitre de l’accord sur la suppression des obstacles techniques au commerce consacré aux dispositifs médicaux, le Conseil fédéral a décidé de mesures unilatérales visant à garantir la sécurité de l’approvisionnement ainsi que la surveillance du marché.
Le gouvernement souligne encore que la Suisse reste un partenaire fiable et engagé pour Bruxelles. Le Conseil fédéral s’engagera pour un déblocage rapide des crédits nécessaires à la deuxième contribution de la Suisse au Parlement, et cherchera à finaliser au plus vite le protocole d’entente avec l’UE.
Longues négociations
Le sort de l'accord-cadre semblait toujours plus incertain depuis quelques temps. L'Union européenne estimait avoir mis un point final au texte en 2018. Mais pas le Conseil fédéral. Trois points achoppaient: les aides d'Etat, les mesures d'accompagnement et la directive relative aux droits des citoyens de l'UE.
Les négociations, qui se sont toujours vu refuser cette appellation, ont repris et se sont étendues sur la longueur. Elles ont même épuisé un quatrième secrétaire d'Etat: Roberto Balzaretti a dû laisser sa place à Livia Leu. Les résultats n'ont pas été satisfaisants pour Berne.
Porteuse d'espoir, la rencontre au sommet entre le président de la Confédération Guy Parmelin et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Lyen en avril n'a au final pas fait bouger les lignes. Chaque partie a réitéré sa position, attendant que l'autre fasse le premier pas.
Depuis, les voix se sont multipliées pour ne pas abandonner les relations avec l'Union européenne, principal partenaire économique de la Suisse. L'accord institutionnel ne semblait toutefois plus être l'unique solution. Mercredi, le Conseil fédéral a finalement tranché après plus de deux ans d'attente.
Vaud
Les transports publics séduisent de plus en plus les pendulaires
Les pendulaires vaudois sont de plus en plus nombreux à recourir aux transports publics pour se rendre sur leur lieu de travail. A la fin 2023, ils étaient 35% à utiliser ce mode de transport, en hausse de 8,8% par rapport à 2019. La voiture était privilégiée par 51% d'entre eux, en baisse de 3,3% par rapport à la même période. Enfin, 10% des pendulaires se rendaient au travail à pied et 4% à vélo.
"La période post Covid-19 se caractérise par une hausse du recours au transport public et un engouement marqué pour le vélo électrique", fait remarquer mardi la dernière édition Numerus de Statistique Vaud.
A la fin 2023, 317'000 personnes actives rejoignaient leur lieu de travail en partant d'une commune vaudoise. Elles effectuaient en moyenne un trajet (aller) de 16,4 kilomètres. Quelque 14% d'entre elles parcouraient deux kilomètres ou moins, 36% entre deux et dix kilomètres, 20% entre dix et vingt kilomètres et 25% entre 20 et 50 kilomètres. Seuls 6% des pendulaires se déplaçaient sur plus de 50 kilomètres.
La marche est le mode de déplacement privilégié pour les trajets de moins de 2 kilomètres (58%), devant la voiture (15%) et les transports publics (14%). C'est également sur cette distance que le recours au vélo (traditionnel ou électrique) est le plus fréquent (12%), relève Statistique Vaud.
Le train pour les longs trajets
L'usage de la voiture est le plus élevé pour les trajets entre 10 et 20 kilomètres (68%). En revanche, lorsque le trajet dépasse 50 kilomètres, l'utilisation du train est privilégiée (63%). Quant aux transports publics routiers - bus, tram, métro -, ils recueillent leur part maximale de pendulaires (38%) lorsque le trajet est compris entre deux et cinq kilomètres.
Si les pendulaires à vélo sont près de deux fois plus nombreux en Suisse alémanique (9,6%) qu'en Suisse romande (5,4%), les déplacements pendulaires à vélo, essentiellement ceux à vélo électrique, ont connu un "véritable essor" en Suisse romande après la pandémie de Covid 19. Le canton de Vaud ne fait pas exception: alors que 3000 personnes utilisaient un vélo électrique pour se rendre au travail en 2020, ils étaient 4900 (+62%) à avoir adopté ce moyen de transport en 2023.
Par ailleurs, toujours à la fin 2023, 82'500 personnes de quinze ans et plus pendulaient vers leur lieu de formation au départ d'une commune vaudoise. Elles étaient 74% à le faire en transports publics, 14% à utiliser un véhicule privé motorisé et 12% à privilégier la marche ou le vélo.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Un chauffeur de taxi genevois pourra renouveler son autorisation
Un chauffeur de taxi genevois peut demander le renouvellement de son autorisation d'usage du domaine public qui est échue depuis octobre 2023. Le Tribunal fédéral considère comme plausible qu'il n'ait pas reçu le courrier de l'administration fixant un délai impératif pour cette démarche.
A fin mars 2023, le Service de police de commerce du canton de Genève a envoyé un courrier pour informer le recourant que son autorisation expirait le 18 octobre 2023. La demande de renouvellement devait parvenir au service entre le 1er et le 30 juin.
A fin août, le chauffeur a contacté la police du commerce afin de se renseigner sur son autorisation. Le service lui a répondu que, faute de démarche dans les délais, la caducité de son autorisation allait être constatée. Devant la Cour de justice du canton, l'intéressé a produit en vain des lettres de sa gérance établissant que de nombreux vols et actes de vandalisme des boîtes à lettres étaient commis dans son immeuble.
Vols et vandalisme
Dans un arrêt publié mardi, le Tribunal fédéral estime que la Cour de justice a fait preuve d'arbitraire en déboutant le chauffeur. En effet, les juges genevois ont considéré comme acquis que des vols étaient commis dans son immeuble et que certaines lettres ne parvenaient pas aux destinataires. Cependant, rien ne permettait de retenir que ces faits étaient récurrents car le recourant n'avait invoqué qu'un seul cas le concernant.
Pour le Tribunal fédéral, le raisonnement de la Cour de justice est "insoutenable". Celle-ci ne peut pas qualifier les problèmes de distribution dans l'immeuble en question de "non récurrents" tout en admettant que des erreurs ont touché d'autres locataires. Le fait que ceux-ci se chargent de remettre les lettres aux bons destinataires ne répare pas les problèmes de distribution, mais les confirme bien au contraire.
Le Tribunal fédéral relève enfin qu'il est "pour le moins incongru" qu'un grand nombre de chauffeurs genevois aient omis de donner suite au courrier de mars 2023. Ce d'autant plus que les conséquences étaient très graves puisqu'il en allait de l'exercice de leur profession. (arrêt 2C_566/2024 du 10 avril 2025)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
L'Empa développe un matériau vivant à partir de champignons
Des scientifiques de l'Empa ont développé un nouveau matériau vivant à partir de champignons. Comestible, il pourrait servir à fabriquer des films compostables, des capteurs d'humidité ou des additifs pour les aliments et les cosmétiques.
Le secret de ce nouveau matériau réside dans le fait qu'il est vivant, a indiqué mardi le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa). Il est non seulement entièrement biodégradable, mais aussi résistant à la déchirure et possède de multiples propriétés fonctionnelles. Tout cela avec un minimum d'étapes de transformation et sans aucun produit chimique. On peut même le manger.
La base de ce nouveau matériau est le mycélium du Schizophylle commun, un champignon comestible très répandu qui pousse sur le bois mort. Normalement, les fibres de mycélium - appelées hyphes - sont nettoyées et éventuellement traitées chimiquement, ce qui implique un compromis entre performance et durabilité.
Les scientifiques de l'Empa ont choisi une autre approche. Au lieu de préparer le mycélium à grands frais, ils l'utilisent dans son intégralité. En effet, en poussant, le champignon ne forme pas seulement les hyphes, mais aussi une matrice extracellulaire: un réseau de différentes macromolécules fibreuses, de protéines et d'autres substances biologiques sécrétées par les cellules vivantes.
"Le champignon utilise cette matrice extracellulaire pour se doter d'une structure et d'autres propriétés fonctionnelles. Pourquoi ne ferions-nous pas de même?", note Ashutosh Sinha, chercheur à l'Empa, cité dans le communiqué.
Réoptimisation ciblée
En procédant à un peu de réoptimisation ciblée, les auteurs ont donné un coup de pouce à la nature. Parmi l'énorme diversité génétique du Schizophylle commun, ils ont choisi une souche qui produit une grande quantité de deux macromolécules spécifiques: le schizophyllane, un polysaccharide à longue chaîne, et l'hydrophobine, une protéine ressemblant à du savon.
Ensemble, ces deux biomolécules confèrent au mycélium vivant des propriétés qui lui permettent d'être utilisé dans les domaines les plus divers. Dans la revue Advanced Materials, les auteurs présentent deux applications possibles: un film semblable à du plastique et une émulsion.
Les scientifiques ont ainsi fabriqué de fines feuilles à partir de leur mycélium. La matrice extracellulaire avec les longues fibres de schizophyllane confère au matériau une très bonne résistance à la déchirure, qui peut encore être renforcée par un alignement ciblé des fibres de champignons et de polysaccharides.
Electronique durable
Autre application: les fibres de schizophyllane et les hydrophobes agissent comme des émulsifiants. Et le champignon vivant libère en permanence davantage de ces molécules. "C'est probablement le seul type d'émulsion qui devient plus stable avec le temps", explique Ashutosh Sinha.
Tant les filaments du champignon que ses molécules auxiliaires sont totalement non toxiques, biologiquement compatibles et même comestibles. Son utilisation comme émulsifiant dans l'industrie cosmétique et alimentaire est donc particulièrement intéressante.
Il existe également d'autres applications prometteuses dans le domaine de l'électronique durable, pour des capteurs d'humidité ou les électrodes de batteries biodégradables, conclut l'Empa.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Valais: un plaidoyer du Canton pour la formation continue
L'Etat du Valais veut renforcer les conditions cadres nécessaires au développement de la formation continue. L'ambition est de créer une véritable culture du développement des compétences tout au long de la vie professionnelle.
Pour la 8e année, l'Etat du Valais a présenté mardi son rapport annuel sur les hautes écoles. Pour 2025, le canton a choisi de mettre l'accent sur la formation continue.
"L'Etat du Valais ne souhaite pas se substituer aux entreprises. Nous ne sommes pas des communistes ou des étatistes forcenés, nous visons davantage à convaincre les personnes (ndlr: salariés, patrons) du bienfondé de la formation continue", a souligné devant la presse le ministre l'économie et de la formation Christophe Darbellay. "Dans ce domaine, on en fait toujours trop peu. Problème: si on ne se forme pas (ndlr: régulièrement), on est vite largué et on finit par être largué."
"Un pilier stratégique"
Selon une extrapolation en lien avec des chiffres au niveau suisse, près de 70'000 adultes ne possèdent pas toutes les compétences de base (lecture, écrire, calcul) et/ou au niveau du numérique en Valais. Une situation qui ne laisse pas de marbre Christophe Darbellay.
En janvier, l'Etat du Valais a annoncé sa volonté d'accélérer le développement des compétences numériques des 60'000 élèves du canton, et ce dès la 1H jusqu'au terme du secondaire II, y compris en matière d'enseignement professionnel.
Pour le canton, "la formation continue n'est plus un choix secondaire. Elle est un pilier stratégique pour permettre à chacun d'évoluer, de se voir offrir une vraie chance de se former, de rester compétitif et de contribuer pleinement au développement du Valais."
Bilinguisme à valoriser
Concrètement, l'Etat du Valais oeuvre à la création des conditions cadres en matière de formation continue, en respectant le principe de subsidiarité et à être coresponsable du système avec d'autres acteurs publics et privés.
Le canton vise à créer des espaces d'échanges et de coordination, à renforcer la visibilité des cours à disposition, à valoriser le bilinguisme et à structurer l'organisation et l'accès au financement.
L'idée du canton est de proposer des formations en lien avec les métiers d'aujourd'hui et de demain; de construire un système de formation ouvert à tous; à flexibiliser et à personnaliser les formations et à accompagner la culture du développement des compétences dans les entreprises.
Budget de 900'000 francs par an
En 2022, un fonds cantonal pour la formation continue a été créé. Il bénéficie d'un montant annuel de 900'000 francs, dont 500'000 francs à la charge du canton. En 2023, ce fut au tour de l'Association valaisanne formation continue de voir le jour.
Dès août 2025, des cours d'allemand ou de français selon la région seront mis sur pied pour le personnel de la construction. En 2026, des chèques de formation pour soutenir les personnes dans le besoin verront le jour. En Valais, le tiers des coûts de la formation professionnelle continue est pris en charge par les salariés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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