Suisse
Easyjet renonce aux licenciements en Suisse
Easyjet Switzerland assure mercredi avoir renoncé à prononcer des licenciements dans le cadre de la réduction de voilure à l'aéroport de Bâle-Mulhouse annoncée il y a huit mois.
Les effectifs ne s'en sont pas moins amenuisés d'une quarantaine d'équivalents plein temps (EPT), pour représenter encore près d'un millier de postes.
Le recours à des départs contraints a pu être évité au travers de l'aménagement des pourcentages de temps de travail et du transfert d'une poignée de membres d'équipages de Bâle vers Genève. "Les 23 positions de pilotes et 45 places de personnel de cabine qui étaient à risque ont été grâce à ces mesures intégralement préservées", a précisé par téléphone à AWP le directeur général, Jean-Marc Thévenaz.
La représentation helvétique du transporteur à bas coûts britannique avait en effet mis début octobre en consultation avec les représentants du personnel le sort d'une septantaine d'emplois, menacés par le retrait de deux de ses douze appareils stationnés sur le tarmac rhénan. La base de Genève et ses quinze avions n'étaient pas concernés.
La compagnie - qui continue par ailleurs à avoir recours au chômage partiel - se félicite de conserver à la fois la souplesse nécessaire en période de pandémie et la possibilité d'ajuster son niveau d'activité au fur et à mesure de la levée des restrictions de voyage.
Easyjet Switzerland emploie près de 1000 personnes, dont 560 en périphérie de la cité de Calvin et 420 à l'aéroport de Bâle-Mulhouse.
Le syndicat Easyjet Switzerland Pilot Association (ESPA) souligne que le mécanisme qui autorise l'employeur à réduire les taux d'activité des pilotes dans une mesure prédéterminée pour les faire remonter à leur niveau antérieur en cas de normalisation, en échange d'une absence de licenciements, illustre la large solidarité entre les pilotes.
Visibilité réduite
Le calendrier pour une telle normalisation du trafic européen dans le ciel du Vieux continent demeure toutefois nébuleux.
"Nous sommes pour l'instant toujours en phase de reconquête, mais disposons d'une visibilité réduite, du fait de l'énorme influence des restrictions aux voyages sur la demande et de l'appel d'air que génère le moindre allègement de ces mesures," a expliqué M. Thévenaz.
L'objectif à ce stade est de remonter progressivement en puissance au mois de juin, pour atteindre jusqu'à 90% de la production initiale sur les mois de juillet et d'août, sous réserve de l'évolution du dispositif politique et sanitaire.
"Nous attendons notamment de voir comment le certificat Covid helvétique va s'harmoniser avec le certificat européen, car il est très important que nous ayons une compatibilité sur cet instrument", a rappelé le responsable.
"Nous sommes très inquiets quant à l'impact sur notre activité de la taxe carbone si elle venait à passer", a ajouté M. Thévenaz.
Sur le front des capacités, le deuxième transporteur helvétique attend toujours la livraison entre l'automne et la fin de l'année de cinq Airbus A320neos. "Ces avions sont destinés au remplacement d'appareils plus anciens, mais nous conservons une grande flexibilité pour augmenter nos capacités en fonction de la demande", a expliqué M. Thévenaz.
Chemin à suivre
L'issue des négociations entre Easyjet Switzerland et les représentants de son personnel résonne comme un tintement d'espoir pour celui de Swiss. La compagnie à croix blanche négocie en effet en ce moment un douloureux plan de restructuration, prévoyant en l'état la suppression de 1700 équivalents plein temps, représentant 20% des effectifs recensés en 2019.
Pour 780 de ces collaborateurs, occupant 650 équivalents plein temps, la filiale de Lufthansa n'exclut pas de devoir se résoudre à prononcer des licenciements. La flotte de Swiss doit, elle, être réduite de 15% à 85 avions.
Ce nouveau volet de restructurations avait provoqué une levée de boucliers dans le monde syndical et politique, qui redoute notamment que la compagnie nationale se coupe les ailes à l'aube d'une reprise du trafic aérien.
Genève
Véronique Athané Ryser nommée directrice générale des SIG
Véronique Athané Ryser est nommée directrice générale des Services industriels de Genève (SIG). Agée de 48 ans, elle dirige actuellement l'entité chargée de la gestion des réseaux de distribution aux SIG. Elle prendra ses nouvelles fonctions le 11 novembre.
Depuis le début du mois de mai, la direction générale des SIG est occupée de façon intérimaire par Alain Zbinden. Ce dernier avait succédé à Christian Brunier, qui était parti en retraite anticipée, après dix ans à la tête de l'entreprise, éclaboussé par une affaire de népotisme présumé.
Véronique Athané Ryser est une personne proche du terrain qui va miser sur l'expertise des collaborateurs des SIG pour accélérer la transition énergétique, tout en se préparant à un renouvellement important des compétences en raison des nombreux départs à la retraite à venir, écrivent mercredi les SIG dans un communiqué.
Electrification et renouvelable
La nouvelle directrice entend notamment réussir la décarbonation du canton en déployant rapidement les réseaux thermiques structurants, en accélérant l'électrification des SIG et en augmentant les moyens de production d'énergie d'origine renouvelable. "Il est important de focaliser nos efforts sur nos missions essentielles", relève-t-elle.
Véronique Athané Ryser a une formation d'ingénieure mécanique. Elle est diplômée de l'Institut national des sciences appliquées de Lyon et de l'EPFL. Avant d'entrer aux SIG, la Franco-Suisse, mère de deux enfants, a travaillé chez McKinsey à Zurich, à Baxter, à Neuchâtel et à MPS Micro Precision Systems à Bienne.
Audit externe commandé
L'affaire de népotisme présumé qui avait poussé Christian Brunier à démissionner et à prendre sa retraite anticipée n'est pas restée sans suite. L'entreprise a notamment commandé un audit externe sur les procédures de recrutement au SIG.
Au printemps dernier, plusieurs médias avaient révélé que les deux beaux-fils de Christian Brunier travaillaient pour les SIG, ainsi qu'un de ses neveux. Affecté par les attaques dont il faisait l'objet, Christian Brunier avait décidé de donner sa démission, après avoir passé 45 ans aux SIG.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Pour une utilisation "à l'amiable" de la Place fédérale
Le Parlement, le Conseil fédéral, la Ville de Berne et le canton de Berne devraient trouver un accord à l'amiable pour l'utilisation de la Place fédérale et de la "Bundesmeile". Le Conseil des Etats a tacitement adopté mercredi une motion du bureau du National.
Le Palais fédéral et son périmètre forment le centre politique du pays. Ils abritent le Parlement, le Conseil fédéral, la Chancellerie fédérale et les départements fédéraux. Ils sont facilement accessibles depuis les rues adjacentes ou la terrasse fédérale. Cette contiguïté n’est pas problématique en soi, mais elle peut présenter un risque lors de manifestations ou de rassemblements.
Les travaux du Parlement ou du Conseil fédéral peuvent être perturbés par des événements sportifs ou des manifestations, a rappelé Andrea Caroni (PLR/AR) au nom du bureau. A cela s’ajoutent des actes répétés de vandalisme et des déprédations.
Assouplissement
Le Conseil national a refusé à plusieurs reprises la levée de l’interdiction de manifester pendant les sessions. Mais la Ville de Berne a assoupli son règlement et autorisé les manifestations d’un maximum de 50 personnes durant ces semaines.
De l'avis du Parlement, la situation actuelle qui laisse à la Ville de Berne la compétence de décider pratiquement seule de l’utilisation du domaine public environnant le Palais fédéral n’est pas satisfaisante. Elle va à l’encontre de la collaboration pragmatique qui avait prévalu jusqu’alors en particulier avec le protocole d’entente, signé en 2016 entre l’Assemblée fédérale et la Ville de Berne.
La situation actuelle complique aussi la tâche de la Confédération et du Canton de Berne en matière de protection des personnes et des bâtiments relevant de la compétence fédérale.
Le Conseil fédéral est donc appelé à entamer des négociations avec la Ville et le Canton de Berne dans le but de créer une structure de collaboration tripartite Parlement / Conseil fédéral – Ville de Berne – Canton de Berne. Les besoins spécifiques du Parlement, du Conseil fédéral et de l'administration fédérale, entre autres en matière de sécurité, doivent être pris en compte.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Sion: Rénovée, l'Ancienne Chancellerie accueille deux expositions
A Sion, l'Ancienne Chancellerie accueille deux expositions que les artistes contemporains Lang/Baumann et Raphael Stucky ont conçues en travaillant avec le bâtiment tout juste rénové et dont l'inauguration est prévue ce samedi. A voir jusqu'au 30 mars 2025.
D'énormes ballons gonflables en plastique transparent ou encore des modules colorés surdimensionnés: sur les trois premiers étages, le duo d’artistes bernois Sabina Lang et Daniel Baumann joue avec les espaces et les limites du site qui fut transformé en prison au début du XIXe siècle.
De son côté, Raphael Stucky, lauréat du Prix Culturel Manor 2024 Valais, a investi le sous-sol avec le projet Troposonic. L'artiste valaisan s'est inspiré du passé historique du bâtiment carcéral et de sa proximité géographique avec la Basilique de Valère.
La rénovation de l'Ancienne Chancellerie s'inscrit dans le cadre du projet du Pôle muséal et culturel des Collines de Sion qui doit voir le jour à l'horizon 2030. L'inauguration officielle de cette étape aura lieu samedi toute la journée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Condamnation définitive pour le viol d'une fillette
La condamnation d'un ressortissant bosniaque pour le viol d'une fille de 11 ans est définitive. L'homme a écopé de 7 ans de prison et de l'expulsion pour 15 ans devant la justice vaudoise. Le Tribunal fédéral rejette son recours.
Les faits s'étaient déroulés en octobre 2016 au domicile de la mère de l'enfant, qui était aussi la compagne du condamné. Celui-ci avait abusé de la fillette alors que la mère s'était absentée pour faire des courses.
Dans un arrêt publié mercredi, la 1ère Cour de droit pénal écarte les objections du recourant. La crédibilité de la victime repose sur son récit détaillé, qui a été répété devant les instances judiciaires et scolaires ainsi que dans le cadre de la dénonciation de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse.
La détérioration de l'état psychique de la fillette - échec scolaire, réminiscences, anxiété, troubles du sommeil, phobie du contact, notamment - sont autant d'indices confirmant l'authenticité de sa dénonciation.
Posture défensive
Ces éléments contrastent avec la posture défensive du recourant qui a exclu toute possibilité qu'il se soit trouvé seul avec la fille de sa compagne. Sur ce point, la justice vaudoise a estimé que, s'il n'avait rien à se reprocher, il aurait admis cette éventualité.
Pour le Tribunal fédéral également, la difficulté de la victime à situer les évènements dans le temps ne porte pas atteinte à sa crédibilité. Il est notoire en effet que les notions de chronologie ne sont pas maîtrisées durant l'enfance. En outre, plusieurs années se sont écoulées entre les faits et la dénonciation.
Pour justifier la lourde sanction prononcée, l'instance précédente a relevé que le condamné avait violé une enfant de 11 ans, qui plus est la fille de sa compagne. En outre, il "s'était enferré dans le déni", préférant accuser la victime de menteuse. Cette motivation ne prête pas le flanc à la critique, selon le Tribunal fédéral. (arrêt 6B_358/2024 du 12 août 2024)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
HockeyIl y a 1 jour
Buteur patenté du LHC, Damien Riat en veut encore plus
-
FootballIl y a 3 jours
“Même dans les contes imaginaires ça n’existe pas"
-
Jeux olympiquesIl y a 2 jours
Champion olympique de poursuite en 1980, Robert Dill-Bundi est mort
-
Bons Plans LFMIl y a 2 jours
Cap sur l'Ouest revient à Lausanne pour une nouvelle édition
-
CultureIl y a 2 jours
Décès du guitariste Tito Jackson, membre des Jackson 5
-
ClimatIl y a 2 jours
Dans le sillage de la tempête Boris, un paysage de désolation
-
InternationalIl y a 3 jours
Automobile: la marque DS pourrait faire revivre la Citroën DS
-
Le 16/19 LFMIl y a 1 jour
Remportez vos places pour aller voir Anthony Kavanagh et "Happy"