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Suisse

Près de 11'500 Suisses entament leur école de recrues

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Quelque 11'500 jeunes Suisses ont commencé lundi l'école de recrues. (©KEYSTONE/ARNO BALZARINI).

Quelque 11'500 jeunes Suisses, dont 390 femmes, ont commencé lundi l'école de recrues, annonce l'armée dans un communiqué lundi. Les mesures de protection contre le coronavirus y restent de mise, et les recrues pourront se faire vacciner.

Près de 8800 recrues et 2700 cadres entrent à l’école de recrues. Outre la visite sanitaire d’entrée obligatoire, ils auront la possibilité de se faire tester au Covid-19 et de se faire vacciner.

Les recrues souhaitant se faire vacciner recevront leur première dose au cours de la deuxième semaine de leur formation et la seconde lors de la sixième semaine. Celles qui ne le souhaitent pas devront se soumettre à des tests hebdomadaires et seront mises en quarantaine en cas de contact étroit avec des personnes infectées.

Le nombre de femmes continue d'augmenter parmi les recrues. Elles seront 243 cette année qui se sont portée volontaires. Début janvier, elles étaient 213 à s'être déjà annoncées, contre 130 à la même date en 2019 et 184 en 2020.

En revanche, l'armée fait face à une forte pénurie de cuisiniers de troupe. Elle a dû engager des entreprises civiles de restauration sur huit sites. Cette pénurie s'explique notamment par le fait que la branche compte par exemple moins de cuisiniers fraîchement diplômés qu’auparavant, que la part des femmes y a augmenté et que la formation dans de nombreux restaurants a dû s'interrompre à cause du coronavirus.

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Suisse

Simulation d'attaque de drone à Hinterrhein dans les Grisons

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Onze drones produits par sept entreprises suisses ont été testés aux Grisons. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'armée souhaite augmenter le nombre de drones fabriqués en Suisse afin de réduire sa dépendance vis-à-vis de l'étranger. Ces derniers jours, la Task force drones (TFD) a effectué des tests avec des mini-drones et des systèmes de défense fabriqués à Hinterrhein (GR).

Le champ de tir de Hinterrhein, qui se situe à plus de 1600 mètres d'altitude, est l'endroit idéal pour tester les capacités technologiques des mini-drones et des systèmes de défense anti-drones. Les parois étroites de la vallée permettent des vols complexes, tout en empêchant une perte de contrôle des drones.

Au cours des deux dernières semaines, la TFD a testé onze drones produits par sept entreprises suisses. Une entreprise du canton de Zoug, ENS Dynamics, a montré mercredi à la presse aux journalistes ses prototypes lors un scénario d'interception. "

C'est une grande opportunité pour nous de pouvoir faire des tests ici. Nous pouvons ainsi accumuler des données et poursuivre le développement de nos produits", a déclaré le fondateur de l'entreprise Alexander Ens. Il a également ajouté que si tout se passe comme prévu, ses drones devraient arriver sur le marché l'année prochaine.

Adaptés aux scénarios militaires

"Pour nous, il s'agit de savoir dans quelle mesure certains fabricants, principalement suisses, sont adaptés ou non aux scénarios militaires", a déclaré à Keystone-ATS Kai Holtmann, directeur général de la task force. L'accent est mis sur les aspects technologiques et techniques des petits drones.

Les tests sont utilisés par la TFD, en coopération avec l'armée suisse et des partenaires externes, pour collecter des données sur la maniabilité, la robustesse, le temps de réaction et l'efficacité des drones d'attaque et de défense.

Développement à suivre de près

Les drones ont complètement modifié le champ de bataille", a déclaré Andrea Marazzo, directeur du Centre suisse pour les drones et la robotique du Département fédéral de la défense. Pour lui, il est désormais important de suivre de près les développements technologiques et industriels.

Ce dynamisme aura également une influence sur l'achat futur de drones : "Nous n'allons pas en acheter 100'000 d'un coup et rester tranquilles pendant les dix prochaines années, mais nous allons procéder par tranches", a poursuivi M. Marazzo, ajoutant que la flexibilité est nécessaire dans l'industrie des drones.

La TFD a été créée l'été dernier par l'Office fédéral de l'armement (armasuisse). La Suisse souhaite pouvoir développer soi-même des drones de petite et moyenne taille et les utiliser dans l'armée. Cette dernière veut d'ailleurs développer d'ici 2027 une expertise dans le domaine de la défense par drone.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Les moyens dévolus à l'entretien des routes cantonales pas amputés

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Les moyens dévolus à l'entretien des routes cantonales valaisannes n'ont pas été amputés par le Grand Conseil. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le budget destiné à l'entretien des routes cantonales valaisannes ne sera pas amputé de 3 millions de francs, comme souhaité par le Conseil d'Etat pour 2026. Le Parlement ne l'a pas suivi dans sa démarche, préférant le garder identique à celui de 2025.

Le budget 2026 du Département de la mobilité, du territoire et de l'environnement (DMTE) a été passé au crible fin par le Grand Conseil mercredi.

Concernant le service de la mobilité, les deux groupes du Centre et de l'UDC (Haut-Valais et Valais romand), ainsi que le PLR, ont tous plaidé pour que le budget dévolu à l'entretien des routes cantonales ne soit pas abaissé de 3 millions de francs, comme proposé par le gouvernement. Ils n'ont pas eu gain de cause.

Le Centre du Valais romand suivi

Par contre, la proposition du Centre du Valais romand de doter le Service de la mobilité de ressources identiques à celles de 2025 a été acceptée par 100 voix contre 27. Le budget prévisionnel 2026 du Canton réaugmente ainsi de 3,5 millions de francs. Une démarche similaire, mais à hauteur de 5 millions de francs de l’UDC du Haut-Valais, a, elle, été refusée.

Les Vert-e-s ont proposé d’attribuer un mandat externe de 150'000 francs pour la planification des voies cyclables selon le plan cantonal de mobilité douce 2040. Ce mandat visait à tenir les échéances de la Confédération, qui exige une planification des réseaux de voies cyclables interconnectées d'ici fin 2027.

Ni en bloc ni individuellement

La commission de l’équipement et des transports (ET) a plaidé pour quatre engagements supplémentaires en faveur du Service des dangers naturels (SDANA) pour un montant annuel de 480'000 francs. La majeure partie des groupes politiques a préféré suivre l'avis de la commission des finances (COFI) en votant contre la proposition (73 non, 54 oui). La démarche de Grégory Logean (UDC du Valais romand) d’engager quatre collaborateurs pour le SDANA, pour des tâches prédéfinies, n'a pas connu plus de succès.

Le Parti socialiste s’est battu pour rendre 2 EPT au service administratif et juridique, afin de pouvoir gérer les demandes d'autorisation pour les grandes installations photovoltaïques. Les Vert-e-s ont eu plaidé pour la suppression de ces postes et pour leur remplacement par la création de 2 EPT à durée déterminée en lien avec la révision de la loi sur les mines et carrières. Leurs deux amendements n'ont pas convaincu la majorité du Grand Conseil. Idem pour la création d'un EPT pour le Service du développement territorial, demandé par le Vert-e-s.

Service des forêts: pas plus de moyens

L’idée de renforcer l’entretien des forêts émanant de l’UDC du Haut-Valais, pour 1 million de francs, n’a pas convaincu. Malgré un avis contraire de la commission ATE (agriculture, tourisme et environnement), le Service des forêts, de la nature et du paysage ne sera pas non plus doté d’un poste supplémentaire, l’an prochain.

Au niveau du Service de l’environnement, les Vert-e-s ont soutenu l’idée de deux postes supplémentaires pour la protection des eaux de surface. En vain. L’internalisation de certains mandats externes (2 EPT) par le PS a connu le même sort.

3e correction du Rhône: on sert la vis

Parmi les amendements acceptés tacitement, le Parlement a validé deux propositions du Centre du Valais romand. Celui-ci a plaidé pour une mise à jour pour fin 2026 et non fin 2027, comme proposé par le Conseil d’Etat, de la planification de la 3e correction du Rhône conformément à la loi et à la décision de réviser le projet. Le Centre a également défendu l’idée d’une planification du 100% des mesures escomptées pour fin 2026 et non du 80% de celles-ci comme soutenu par le gouvernement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le National rejette l'initiative sur l'alimentation

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Les conseillères et conseillers nationaux ont entamé les débats sur l'initiative sur l'alimentation mercredi passé (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Suisse n'a pas besoin de prendre plus de mesures pour assurer sa sécurité alimentaire. Le National a tacitement rejeté mercredi l'initiative sur l'alimentation, jugée trop extrême. L'idée d'un contre-projet a aussi fait chou blanc.

L'initiative sur l'alimentation, déposée par un comité citoyen, demande d'encourager la production et la consommation de denrées alimentaires végétales plutôt qu'animales. Elle veut également augmenter le degré d'autosuffisance de la Suisse, pour le faire passer de 46% à au moins 70%. Ces exigences doivent être atteintes dans un délai de dix ans.

Tout le monde s'est accordé pour dire que le délai de dix ans était irréaliste. Le taux d'auto-suffisance de 70% a aussi été critiqué.

Il faudrait transformer drastiquement la production agricole et la chaîne agro-alimentaire. Pour ce faire, l'Etat devrait injecter massivement des moyens financiers pour amortir les investissements, ont relevé plusieurs orateurs. Les habitudes de consommation devraient aussi être revues.

Le Conseil fédéral était aussi opposé à l'initiative. Le dossier part au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le Parlement met sous toit le projet de flexibilisation de l'armée

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Le projet vise d'une part à assurer les effectifs de l'armée et d'autre part à répondre au besoin de conciliation entre service militaire et vie professionnelle et privée des astreints (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'armée suisse sera plus flexible pour répondre aux besoins des militaires. Les Chambres fédérales ont accepté mercredi la proposition de conciliation sur le projet de modification de la loi sur l'armée.

Le projet vise à assurer les effectifs de l'armée et à répondre au besoin de conciliation entre service militaire et vie professionnelle et privée des astreints.

Les Chambres étaient divisées sur un dernier point. Le projet habilitait le Conseil fédéral à convoquer, sans demander l'approbation du Parlement, au maximum 18 militaires armés pour des engagements d'une durée supérieure à trois semaines, contre 10 actuellement pour la même durée.

La Chambre des cantons souhaitait d'abord enlever la limite du nombre de militaires, avant de proposer un seuil à 50 militaires. La Chambre du peuple voulait en rester à 18.

En conférence de conciliation, la limite a été fixée à 36 militaires. Le Conseil des Etats a accepté la proposition sans opposition, le National par 138 voix contre 2.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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