Suisse
Légalisation du cannabis bien accueillie moyennant des garde-fous
Deux tiers des Suisses sont favorables à la légalisation du cannabis, selon un sondage. Mais des mesures réglementaires sont largement réclamées, notamment en matière de protection de la jeunesse. Des projets pilotes vont être lancés.
Près de deux tiers des personnes interrogées demandent notamment que l'âge minimum pour consommer soit fixé à 18 ans, selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) lors d'un point-presse jeudi à Berne. Deux tiers encore de sondés soutiennent les futurs essais pilotes de distribution contrôlée de cannabis à des fins récréatives.
Environ 70% jugent important de réviser la loi sur le cannabis en Suisse, selon le sondage de l'institut Sotomo. Selon eux, limiter le marché noir et améliorer la sécurité des consommateurs sont des raisons importantes qui plaident en faveur d'une légalisation. Les opposants mettent surtout en avant les effets de ce stupéfiant sur le cerveau des jeunes, selon l'OFSP.
Hormis une protection stricte des mineurs, une interdiction de publicité et une taxation élevée des produits de cannabis devraient contribuer à une protection efficace de la santé en cas de légalisation.
Le sondage visait à évaluer l'acceptation de la population aux essais pilotes de distribution de cannabis, quelles mesures concrètes sont demandées en cas de légalisation et l'avis général sur la légalisation elle-même. Le sondage s'est déroulé de fin janvier à début avril auprès de 3166 personnes majeures domiciliées en Suisse.
Le Groupement romand d'études des addictions se félicite de ce sondage. "Après des décennies de débat, la population suit les recommandations de longue date des professionnels des addictions", écrit-il dans un communiqué.
Voie intermédiaire
Ainsi, des projets pilotes seront lancés au cours des prochaines années. L'idée est de trouver une voie intermédiaire entre l'interdiction et la légalisation totale.
Le cannabis est classé comme un stupéfiant interdit depuis 1951. Il ne peut en principe pas être cultivé, produit ou vendu. Depuis 1975, sa consommation est aussi punissable.
Cette approche n'est plus la bonne, selon Adrian Gschwend, chef de la section Bases politiques et exécution de l'OFSP. "La consommation de cannabis est trop répandue en Suisse pour qu'une interdiction continue de faire sens", a-t-il déclaré lors du point-presse. Et d'ajouter que 750'000 joints sont fumés chaque jour et que des estimations chiffrent à 220'000 le nombre de consommateurs réguliers.
La Confédération dépense 120 millions de francs par an pour faire respecter cette interdiction, sans toutefois être capable de faire arrêter la consommation de cannabis, a poursuivi M. Gschwend. Cette prohibition a ouvert la porte à un marché noir "dangereux", qui génère chaque année en Suisse 582 millions de francs de chiffre d'affaires, a-t-il précisé, citant une étude encore non publiée de l'Université de Genève.
Autorisés par le Parlement
Les projets pilotes devront notamment permettre de se faire une idée de l'impact de certaines étapes de légalisation et de réglementation aux niveaux de la santé, de la sécurité, socio-économique et économique. Ils sont autorisés via un article expérimental inséré l'automne dernier par le Parlement dans la loi sur les stupéfiants. L'ordonnance en question est en vigueur depuis mars.
Peuvent participer aux projets pilotes seulement les personnes majeures qui consomment déjà du cannabis, et maximum 5000 résidents d'un même canton. Ces essais peuvent être menés par différentes entités, comme des communes, des villes ou des universités, pour une durée maximale de cinq ans. Ils peuvent couvrir tous les domaines, de la culture à la consommation, en passant par la production et le conditionnement.
En outre, les produits proposés ne peuvent dépasser une teneur en THC de 20% et doivent être issus de l'agriculture biologique. L'OFSP demande un rapport d'activité annuel de ces projets pilotes, afin de pouvoir informer le public et le gouvernement.
Aucune demande n'a encore été reçue, a précisé Adrian Gschwend, qui s'attend toutefois à recevoir les premières demandes au cours de l'été. L'OFSP souhaite voir un maximum de projets différents afin d'obtenir une vue d'ensemble. Les essais devraient pouvoir commencer début 2022, avec de premiers résultats intermédiaires vers 2024.
Suisse
Une finale Massagno-Olympic qui promet
Difficile de ne pas faire de Fribourg Olympic le favori de la finale des play-off de SBL, qui l'oppose à Massagno dès samedi au meilleur des cinq matches.
Le quadruple tenant du titre n'a certes pas l'avantage du terrain, mais sa confiance semble à toute épreuve.
Olympic n'a pas perdu le moindre match depuis le 21 janvier et la réception de... Massagno lors de la 16e journée (69-81). Le capitaine Boris Mbala et ses équipiers ont enchaîné depuis 23 succès d'affilée, 21 en championnat et 2 en Coupe de Suisse.
Massagno a pour sa part concédé trois défaites depuis cet affrontement du 21 janvier, dont deux face à Fribourg. Les Tessinois ont notamment perdu leur duel le plus important jusqu'ici, la finale de la Coupe de Suisse le 1er avril à St-Léonard (86-76).
Kovac d'un camp à l'autre
L'emblématique coach Robbi Gubitosa (50 ans) a, aussi, perdu un joueur majeur depuis: Roberto Kovac a en effet disputé son dernier match sous le maillot tessinois en ce 21 janvier, soit huit jours avant que le club décroche (enfin) son premier trophée en s'adjugeant la SBL Cup.
Le contrat du "sniper" de 33 ans a été rompu un mois plus tard. Et l'arrière international suisse n'a pas tardé à s'en trouver un nouveau: il s'est engagé avec Olympic, où il avait déjà évolué entre 2011 et 2016 avant de rejoindre Genève.
L'arrivée de Roberto Kovac fut une aubaine pour Fribourg et son coach Petar Aleksic, qui venaient d'apprendre que Jonathan Kazadi était contraint de se faire opérer à la hanche et de mettre fin à sa saison. Le Tessinois a très vite repris ses marques à St-Léonard.
Avide de revanche face à Massagno, Roberto Kovac était resté plutôt discret face à son ancienne équipe en finale de Coupe (9 points). Il a en revanche brillé lors du face-à-face suivant, inscrivant 21 points à Fribourg dans le cadre de la dernière journée de la phase préliminaire.
Intensité
Ce duel du 29 avril ne constitue certes pas un match référence. Assuré de terminer en tête grâce à ses deux succès obtenus dans les deux précédentes confrontations directes, Massagno n'avait pas jeté toutes ses forces dans la bataille. Son meilleur marqueur Dusan Mladjan n'était pas du voyage, tout comme le précieux Juwann James.
La finale de Coupe peut en revanche servir de référence. Marko Mladjan y avait alors souligné un élément-clé dans la rivalité entre les deux équipes: la profondeur du banc. Celle-ci permet non seulement de faire souffler ses cadres durant un match, mais aussi d'avoir une plus grande intensité dans les duels à l'entraînement.
Et de l'intensité, Olympic peut en mettre à chaque instant avec des joueurs suisses dominants (Kovac, Mbala, Natan Jurkovitz, Arnaud Cotture, Paul Gravet ou encore Yuri Solca) et des renforts étrangers prêts à se fondre dans un collectif (Antonio Ballard, Matthew Milon, Davonta Jordan et Milos Jankovic).
Dusan vs Roberto?
En face, on est "Mladjan-dépendant". Les frères Dusan (17,3 points par match en play-off) et Marko Mladjan (13) sont les seuls Suisses ayant joué plus de 17' par match depuis le début des séries. Et du côté des importés, seul Shannon Bogues (16,3 points par match) semble capable d'assumer aussi un rôle de leader offensif.
A Fribourg, c'est Roberto Kovac qui mène l'attaque avec 18,7 points par match en play-off, Boris Mbala n'étant pas en reste (16,3). Le Tessinois monte en puissance et sa soif de revanche, combinée à la volonté qu'a Olympic d'offrir un sixième titre de champion à son futur ex-coach Petar Aleksic, pourrait bien faire pencher la balance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Une meilleure image de la Suisse avec l'imposition minimale
Si la Suisse devait adopter le 18 juin l'imposition minimale des entreprises, son image à l'international devrait être "un peu moins connotée", estime Pascal Saint-Amans, qui a dirigé la réforme de l'OCDE. Mais c'est "très difficile de se débarrasser d'une image".
"Cela prend beaucoup de temps", ajoute l'ancien directeur du centre de politique et d'administration fiscales de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un entretien diffusé samedi par La Liberté, ArcInfo et Le Nouvelliste. Mais "pour les décideurs, je pense que la Suisse est déjà considérée comme plus coopérative que par le passé".
Après une phase de déni et de résistance en 2009, lors de la fin annoncée du secret bancaire, la Suisse comprend aujourd'hui "ce qui se passe, participe activement, est un acteur reconnu", remarque Pascal Saint-Amans. "Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si elle est désormais invitée à toutes les réunions du G20".
Un sondage Gfs publié le 12 mai donnait le "oui" gagnant à 84% pour l'imposition minimale. Le projet vise à fixer un impôt minimal de 15% pour les entreprises dont le bénéfice dépasse 750 millions d'euros. La Confédération percevra la différence entre la charge fiscale actuelle et l'impôt de 15%. Les cantons recevront 75% des recettes de cette manne supplémentaire, la Confédération 25%.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
2% de plus pour la formation: pas assez, estime Swissuniversities
La hausse de 2% de l'enveloppe prévue par le Conseil fédéral pour la formation, la recherche et l'innovation pour 2025-2028 ne rassure pas les universités. "Le renchérissement attendu ces prochaines années annulera probablement cette croissance", dit leur présidente.
"Les hautes écoles risquent de vivre avec une stagnation, voire une diminution de leurs moyens réels durant cette période", ajoute dans un entretien diffusé samedi par Le Temps Luciana Vaccaro, présidente de Swissuniversities, l'organisation faîtière des recteurs des universités et des hautes écoles suisses.
Elle rappelle que les universités tablent sur une augmentation du nombre d'étudiants ces prochaines années. "Le financement proposé par le Conseil fédéral mettra inévitablement en péril la qualité des prestations, tant dans le domaine de l'enseignement que de la recherche".
Le Conseil fédéral prévoit une enveloppe dédiée à la formation, la recherche et l'innovation de 29,7 milliards de francs pour la période de 2025-2028. Il a lancé vendredi la consultation. Le délai court jusqu'au 24 septembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
SL/ChL: Une double confrontation indécise
Le nom de la quatrième équipe romande appelée à disputer le prochain championnat de Super League sera connu mardi soir. Entre le FC Sion et le Stade Lausanne-Ouchy, tout pronostic semble bien ardu.
Il y aura, en effet, bien match entre la pire défense de la Super League et la meilleure attaque de la Challenge League. Battue à 73 reprises cette saison, l'arrière-garde du FC Sion pourra-t-elle contenir une équipe qui a trouvé 70 fois le chemin des filets ?
L'impression cataclysmique laissée lundi à St-Gall n'incite guère à l'optimisme dans les rangs du FC Sion. L'indisponibilité de Heinz Lindner, qui a si souvent sauvé son équipe, a détruit le fragile équilibre qui subsistait jusqu'au 16 avril. Sans son gardien autrichien, le FC Sion n'a cueilli qu'un point en huit matches...
Super Mario en disgrâce
Samedi à Tourbillon où l'entrée sera libre, le FC Sion, sans Mario Balotelli qui semble être tombé en disgrâce après que l'un des trois entraîneurs en place cette saison avait eu la lumineuse idée de lui confier le brassard de capitaine, jouera donc sa survie lors de l'acte I de ce barrage.
On a pu penser un instant que ce barrage puisse être annulé en raison du refus des autorités valaisannes d'accueillir Yverdon-Sport le temps que les travaux d'aménagement de son stade soient réalisés. La solution de repli vers Bienne proposée par les dirigeants vaudois replace heureusement le débat sur le terrain et empêchera les esprits chagrins d'affirmer que la notion de fair-play s'arrête dans le passage du tunnel de St-Maurice.
A la Pontaise, on se déclare prêt pour ce barrage. Sans une égalisation concédée au bout du temps additionnel le 23 mai à Vaduz, les Stadistes auraient sans doute été promus directement en Super League. "Nous avons su rebondir après ce match, se félicite le directeur sportif Yagan Hirac. Une saison est très longue et ce but encaissé à Vaduz fut l'une de ses péripéties. Nous sommes maintenant concentrés sur ce barrage. Nous l'abordons sans aucun complexe."
Et sans grande pression à l'entendre. "Nous ne songeons pas encore à la Super League, poursuit l'ancien joueur du Servette FC. Nous verrons mardi soir. Mais bien sûr, le club a préparé un plan A et un plan B !"
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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