Suisse Romande
Dimitri Bourqui, un gars des cimes dans la marine
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Dimitri Bourqui a réalisé son rêve d'enfant: devenir marin. Quand il ne vogue pas sur les mers, le Valaisan travaille dans les bureaux d'un armateur à Nyon (VD). Rencontre.
"Je suis au Nigéria, je rentre dans deux semaines. Nous pourrons nous rencontrer à ce moment-là". Au bout du fil, la voix de Dimitri Bourqui. Un Valaisan de 30 ans qui aime les montagnes et le ski, mais nourrit une passion bien plus profonde pour la mer.
Ce jeudi matin de juillet pluvieux et gris, il arrive pile à l'heure devant le débarcadère de Nyon. Impossible de le rater dans son bel uniforme marine orné de huit boutons dorés qu'il n'a plus endossé depuis sa sortie de l'académie maritime. Sous son veston, les galons de second capitaine garnissent sa chemise blanche.
Une année sabbatique
Tout a commencé l'été 1997: "J'ai pris un ferry pour aller en Grèce avec mes parents et mes frères et soeur. J'étais très impressionné...". Le garçonnet de six ans décide qu'il sera capitaine d'un porte-conteneurs.
En grandissant, l'idée s'estompe dans l'ombre d'autres aspirations: "Je pensais à l'astrophysique, aux relations internationales...". Mais le vent du large se lève au terme de son lycée collège à Sion. "J'ai décidé de prendre une année sabbatique pour bosser sur des bateaux."
L'armateur ABC Maritime à Nyon lui donne sa chance, séduit par le côté "franc, sincère et la grande volonté" du jeune homme. Il l'envoie deux semaines en Ukraine pour suivre un cours de base de sécurité sans lequel il est impossible de monter sur un bateau marchand.
En septembre, le Valaisan largue les amarres pour la République du Congo où il reste trois mois, et passe les trois suivants au Gabon. "J'étais cadet sur des bateaux de soutien qui assuraient notamment l'approvisionnement en nourriture entre les plates-formes pétrolières et le port". Conquis, le jeune homme rejoint l'académie maritime d'Anvers en Belgique où il décroche bachelor et master en sciences nautiques.
Du jazz à la radio
Convaincu par l'implication du jeune homme "qui conjugue bonne attitude et bonnes aptitudes", l'armateur ABC Maritime l'envoie sur les pétroliers qu'il affrète. Des navires battant pavillon suisse, maltais ou panaméen, voguant au large de l'Europe du Nord, de l'Afrique de l'ouest, du Canada ou encore de Singapour.
Sérieux et crocheur, Dimitri Bourqui gravit rapidement les échelons jusqu'à devenir second capitaine. Les pommettes légèrement rosies, il acquiesce: encore douze mois de navigation et il pourrait bien décrocher sa licence de capitaine au long cours.
Pour l'heure, bras droit du commandant sur des pétroliers de quelque 160 mètres de long, il supervise et coordonne les activités du navire (itinéraires, chargement et déchargement du brut, administration, entretien). Il vit tout cela au rythme des fameux quarts, tranches horaires durant lesquelles il prend les commandes du bateau, assurant manoeuvres, veille et sécurité, le tout secondé par un matelot.
Le marin se remémore cette nuit de mars entre Rotterdam et Le Havre, où le coup de vent annoncé en soirée s'est transformé en rafales et vagues rugissantes. La radio crachotait un air de jazz sur le bateau qui n'en finissait pas de tanguer, raconte-t-il, placide.
Solitude et huis clos
"La mer, c'est un autre monde", poursuit le trentenaire, le sourire noyé dans un océan de barbe et de moustache. Il faut aimer la solitude mais aussi la vie confinée avec un équipage, même si "chacun dispose de sa cabine et de ses toilettes".
Des gars au fort caractère, expérimentés, parfois bien plus âgés que le Valaisan mais qui sont sous ses ordres. "La hiérarchie est très forte à bord, mais il faut rester humble et savoir écouter et apprendre des autres", souligne-t-il.
Lorsqu'il est à terre, Dimitri Bourqui travaille dans les bureaux de son employeur, assurant en anglais l'interface entre l'armateur et les bateaux qu'il affrète. Entre deux, il revient à Sierre (VS) pour voir sa famille, ses amis et assouvir ses "envies de raclette et de chocolat". Après une semaine à terre, il a déjà envie de repartir en mer. "Je naviguerai tant que ma vie privée n'en souffrira pas trop".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La fermeture nocturne des petites douanes doit rester possible
A Genève, les nuisances liées au trafic de transit transfrontalier reviennent régulièrement dans les débats du Grand Conseil. Une motion UDC acceptée vendredi invite le Conseil d'Etat à inclure dans les feuilles de route existantes la possibilité de fermer les petites douanes pendant la nuit.
La motion a été acceptée par 54 voix contre 38. Ces fermetures à la circulation motorisée entre 18h00 et 8h00 peuvent être sollicitées par les communes frontalières genevoises. Le texte initial de l'UDC demandait des fermetures, sans mention des feuilles de route existante.
Stéphane Florey, député UDC a exprimé sa vive inquiétude quant à l'augmentation du trafic frontalier dans les villages qui n'ont pas pu obtenir des routes de contournement. Cette situation va s'aggraver à partir de 2029 quand le tronçon de l’autoroute A40 entre Annemasse et Saint-Julien sera payant, a-t-il souligné.
Pierre Maudet, chef du Département de la santé et des mobilités, a rappelé que les communes françaises et suisses travaillaient ensemble pour trouver des solutions. Mais fermer unilatéralement une douane a pour conséquence des reports immédiats du trafic sur les villages voisins. Il plaide pour des solutions globales et multimodales.
Genève compte 60 postes de douanes, 100 kilomètres de frontière et jusqu'à 670'000 passages de frontière par jour. L'approche concertée du canton est adéquate pour réduire le trafic, selon la députée socialiste Caroline Marti. Et d'insister sur les alternatives pour limiter le trafic motorisé, dont les transports publics ou le covoiturage.
Le ras-le-bol des habitants est compréhensible, selon le Vert Cédric Jeanneret, mais la fermeture des petites douanes est une solution simpliste. "On ne veut pas de décision unilatérale qui fâche nos voisins", a-t-il souligné. Au final, la motion amendée, qui intègre la possibilité de fermer des douanes dans les feuilles de route, privilégie la concertation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Plan d'action de plus de 4 millions pour les commerces
La Ville de Lausanne a présenté vendredi un plan d'action de plus de 4 millions de francs pour soutenir ses commerçants et renforcer l'attractivité du centre-ville. Celui-ci combine soutien financier direct et exonérations pour les commerces touchés par les chantiers.
A cela s'ajoute des activités de promotion - campagne pour les fêtes de fin d'année, gratuité des transports publics et des parkings P+R -, et des mises en valeur du centre-ville (Bô Noël, parcours lumineux, week-end "Les Vaudoiseries - comptoir des créatrices et créateurs"). Des projets d'optimisation ont aussi été annoncés: informations en temps réel sur les parkings et extension de la durée de stationnement.
Après les tensions entre la Municipalité et la Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL), les deux parties ont salué devant les médias "une volonté et une capacité à travailler ensemble sur les mesures sur lesquelles on peut se retrouver". "On n'est pas d'accord sur tout, mais on a réussi à trouver un terrain d'entente", a résumé le syndic de Lausanne Grégoire Junod.
Il a expliqué la multitude de paramètres qui mettent les commerces de proximité en difficulté: des enjeux d'accessibilité, structurels, d'évolution des modes de consommation, de hausse des loyers, de baisse du pouvoir d'achat, de géographie de la ville, et de diversités des enseignes, etc. "On ne peut pas agir sur tout, mais avoir une approche globale pour les aider", a souligné le syndic.
Indemnisations saluées
Du côté des commerçants, on a aussi joué l'apaisement. "Les annonces du jour ne sont pas une finalité, mais un bon début. Il s'agit de bonnes nouvelles importantes dans un contexte difficile", a dit Anne-Lise Noz, présidente de la Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL). "Jamais autant d'éléments ont été mis en place pour les commerçants ces 3 ou 4 dernières années", a-t-elle reconnu.
"Nous saluons en particulier l'entrée en matière de la Ville pour les indemnisations aux commerçants impactés par les travaux publics", a-t-elle dit. "Toutes nos demandes n'ont pas encore été prises en compte. Cela ne répond donc pas complètement à la réalité du terrain. Nous en aurons d'autres à venir", a relevé Mme Noz.
Elle a notamment cité la situation problématique de la place de la Riponne, en lien avec l'Espace de consommation sécurisé (ECS) de drogue et aussi le deal de rue, ou la question de l'accessibilité au centre-ville et le manque de place de parking en surface. Le municipal de la sécurité Pierre-Antoine Hildbrand et le syndic ont promis de prochaines annonces s'agissant du local d'injection et des soucis sociaux-sanitaires et sécuritaires inhérents.
Exonérations de taxes triplées
La mesure-phare annoncée vendredi est donc celle d'ouvrir la voie à des subventions et exonérations de taxes pour tous les travaux que la Ville conduit sur le domaine public. Les modalités de répartition de cette aide, qui pourra concerner les commerces et établissements publics affectés par les chantiers, seront définies en concertation avec les associations et acteurs économiques, selon M. Junod.
"Si le coût exact de ces mesures n'est pas encore connu, ce sont plusieurs millions par année qui seront engagés par la Ville de Lausanne sur ses budgets de travaux publics pour soutenir les commerces", a-t-il souligné.
Les exonérations de la taxe d'occupation du domaine public, notamment pour les terrasses, vont, elles, augmenter. Elles seront triplées, soit pour une durée équivalente à trois fois celle de la durée effective des travaux.
La Municipalité triplera également les exonérations des taxes relatives à la prolongation des heures d'ouverture nocturne pour les établissements de jour situés à proximité des chantiers. "Cela leur offrira plus de liberté pour organiser leurs événements festifs ou promotionnels et attirer la clientèle, sans frais supplémentaires".
Trois samedis gratuits
La municipale de la mobilité Florence Germond a annoncé la gratuité des transports publics (zone 11 et 12) via l'application FAIRTIQ durant les trois premiers samedis de décembre. Toujours s'agissant d'accessibilité au centre-ville, un système d'information sur le taux de remplissage d'une vingtaine de parkings, avec 23 panneaux qui renseignent en temps réel la disponibilité de quelque 10'000 places de stationnement, est actuellement déployé.
Autre nouveauté: la durée de stationnement de toutes les places payantes sur l'ensemble du territoire va être prolongée de 2 à 3 heures, dès le 10 novembre. La zone L, du centre-ville, était déjà passée à 3h maximum en automne 2024, à la suite de l'accord entre les milieux économiques et la Ville pour améliorer son attractivité.
Enfin, à l'initiative de la SCCL, le programme de fidélisation "Enjoy Lausanne" (plus de 300 enseignes) évolue pour devenir encore plus attractif. Grâce à un soutien financier de la Ville de 800'000 francs sur quatre ans, il proposera désormais des offres exclusives et intègrera de nouveaux partenaires tels que musées, hôtels, parkings et restaurants.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
L'Abbaye de Saint-Maurice tient son nouvel Abbé
Le chanoine et actuel recteur du Collège de Saint-Maurice (VS) Alexandre Ineichen prendra la tête de l'Abbaye en 2026. Son élection a été confirmée vendredi par le Pape Léon XIV. L'ecclésiastique succède à Mgr Jean Scarcella, qui a annoncé renoncer à ce rôle en juin.
"Depuis plusieurs semaines, les chanoines de l’Abbaye de Saint-Maurice s’étaient préparés par un temps de discernement à l’élection de leur nouvel abbé", écrit l'institution dans un communiqué vendredi. D'abord élu par ses confrères au mois de septembre, Alexandre Ineichen devait être approuvé par le Saint-Siège.
Son élection dorénavant officielle, le chanoine devient le 96e abbé de Saint-Maurice. "C’est avec humilité et confiance que j’accepte cette mission", déclare l'homme de 58 ans, cité dans le communiqué.
Le chanoine, originaire d’Inwil (LU), a grandi dans le Chablais. Il est entré à l'Abbaye de Saint-Maurice en 1988. Il a été recteur du Lycée-Collège de Saint-Maurice pendant 19 ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Vaud: bilan positif pour la plateforme Chek après un an d'existence
La plateforme numérique "Chek", destinée à intéresser les 17-25 ans à l'actualité locale et vérifiée, vient de souffler sa première bougie avec 12'000 abonnés sur Instagram et 30'000 "j'aime" sur Tik-Tok. Ses concepteurs et ses contributeurs s'en disent satisfaits. Son avenir dépendra toutefois des discussions sur le prochain paquet vaudois d'aide à la presse, dont elle fait partie.
Plus de 200 contenus vidéo de moins de trois minutes ont été produits depuis le lancement du projet-pilote en octobre 2024. Parmi ceux-ci, des portraits de la championne de BMX Zoe Claessens ou du "land-artiste" Saype, des décryptages d'objets de votations, un zoom sur l'endométriose, ainsi que de nombreux reportages dans les girons de jeunesses ou les festivals d'été. Chacun d'eux atteint en moyenne plusieurs milliers de vues sur les différentes plateformes, souligne Yoann Goy, chef de projet aide à la diversité des médias de l'Etat de Vaud.
"L'intérêt du public cible est manifeste: environ 90% de l'audience se situe en Suisse romande, avec une forte présence des 17-24 ans (40%) et des 25-34 ans (30%)", précise-t-il à Keystone-ATS. "Ces résultats laissent penser que la ligne éditoriale - contenu jeune, dynamique, local et positif- adoptée par les rédactions est pertinente, tant l'écho auprès des jeunes est réel", se réjouit-il.
En outre, Chek contribue à faire évoluer les médias traditionnels. "Grâce au projet (...), la majorité des rédactions ont désormais intégré la production audiovisuelle dans leur fonctionnement interne", fait encore remarquer Yoann Goy.
Editeurs satisfaits
Les éditeurs affichent, eux aussi, leur satisfaction. "A la base, certains d'entre nous avaient un problème avec la gratuité des contenus et le fait que notre créneau est la presse écrite et pas la vidéo. Mais au final, cela nous permet de proposer du contenu parallèle pour des médias parallèles, que nous n'aurions pas eu les moyens, ni les compétences de créer sans l'aide de l'Etat", résume Cédric Jotterand, rédacteur en chef du Journal de Morges et président de l'association Vaud Presse.
Actuellement, huit journaux locaux - L'Echo du-Gros-de-Vaud, La Feuille d'avis de la Vallée de Joux, le Journal de Morges, La Côte, Lausanne Cités, Le Courrier Lavaux-Oron, L'Omnibus (Orbe) et Riviera Chablais Hebdo - participent à l'aventure. Le Journal de Sainte-Croix, Le Journal de Cossonay et le Nord Vaudois Hebdo (successeur de feu "La Région") devraient les rejoindre prochainement.
Concrètement, chaque média peut produire jusqu'à 24 vidéos journalistiques chaque année, rémunérées 2000 francs la pièce. Pour le Journal de Morges, qui sous-traite le tournage et le montage des sujets, cela représente environ 28'000 francs par an.
Avenir incertain
"Cela nous amène de l'argent frais qui couvrira peut-être l'augmentation de la taxe postale et cela permet de créer de l'intérêt des jeunes pour leur territoire. Tout cela est positif. En revanche, il est illusoire de penser qu'on va vendre un abonnement à 100 francs à un jeune de 20 ans", pointe M. Jotterand.
En effet, en matière de journaux locaux, un "très jeune abonné" a 30 ans, et un "jeune" 35 à 40 ans, précise-t-il. On peut cependant imaginer que le public de Chek souscrive un abonnement en prenant de l'âge.
Malgré ces notes positives, l'avenir de la plateforme est encore incertain. Le premier paquet vaudois de soutien à la diversité des médias, dans lequel s'inscrit Chek, arrivera à son terme en mai 2026. L'éventuelle pérennisation du projet-pilote dépendra des discussions au niveau politique de la suite à donner à ces mesures.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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