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Économie

Véritable bond de la rentabilité de la BCGE au 1er semestre

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Ce bond de la rentabilité s'explique principalement par une forte augmentation des recettes (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Banque cantonale de Genève (BCGE) a signé une très bonne performance au premier semestre. Grâce à un bénéfice net intermédiaire qualifié de "record", l'établissement annonce un relèvement du dividende au titre de 2021.

Le résultat net s'est inscrit à 64,3 millions de francs, ce qui représente une hausse de 16,3% sur un an, indique mardi la BCGE. Le bénéfice opérationnel s'est envolé de plus de moitié (+53%) à 77,3 millions.

Ce bond de la rentabilité s'explique principalement par une forte augmentation des recettes, en hausse de 12,1% à 205,3 millions de francs. La dissolution de provisions et autres corrections de valeurs pour 5,5 millions de francs - à comparer à la constitution d'une provision de 7,7 millions au 1er semestre 2020 - a également contribué à la performance.

Les opérations d'intérêt ont permis de réaliser un résultat brut de 126,4 millions de francs, soit +3,4%. La banque a dû cependant constituer de nouvelles réserves pour risque de défaillance de client à hauteur de 22,5 millions, bien davantage que les 10,7 millions du 1er semestre 2020. Cela a conduit à un résultat net raboté de 6,9% à 103,9 millions.

En hausse de 11,4%, les revenus tirés des commissions ont atteint 65,8 millions de francs. En termes de volumes, la masse sous gestion de la BCGE a passé le seuil de 33 milliards à fin juin.

Les opérations de négoce ont permis de réaliser un produit de 17,0 millions de francs (+10,6%), tandis que les autres résultats ordinaires ont atteint 18,7 millions, contre -2,9 million il y a un an.

Les charges d'exploitation ont pris 6,5% à 125,4 millions de francs. L'établissement affirme que celles-ci demeurent bien maîtrisées, anticipant les investissements pour la numérisation, la transition énergétique des bâtiments et le recrutement, précise le communiqué.

Par rapport à fin décembre, la somme au bilan s'est étoffée de 1,4% à 27,91 milliards de francs, dont 12,38 milliards de créances hypothécaires (+3,1%) et 17,54 milliards de dépôts clientèle (+3,9%).

Pour l'exercice 2021 dans son ensemble, la direction table désormais sur un "résultat global en progression", alors qu'elle attendait jusqu'ici une "légère progression". Cette progression permettra la "croissance des fonds propres et du dividende", note la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Allemagne: la croissance au premier trimestre révisée en hausse

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La bonne performance de l'économie allemande est liée aux "effets d'entraînement du conflit commercial avec les Etats-Unis", les entreprises ayant anticipé une future augmentation des prix liée à la guerre commerciale initiée par Donald Trump. (archives) (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

L'Allemagne a connu un rebond plus important qu'initialement annoncé de sa croissance au premier trimestre 2025, selon des chiffres définitifs publiés vendredi, en raison d'un effet d'anticipation des droits de douane américains.

Entre janvier et mars, le PIB allemand a progressé de 0,4% par rapport au dernier trimestre 2024, contre une première estimation à 0,2%, selon l'office national des statistiques, une bonne nouvelle pour la première économie européenne toujours fragilisée par une crise industrielle.

Cette révision à la hausse s'explique par une évolution conjoncturelle "étonnamment bonne pendant le mois de mars", explique Ruth Brand, la présidente de Destatis.

La production industrielle et les exportations, piliers de l'économie allemande, ont mieux évolué que prévu initialement, ajout-elle.

Cette bonne performance, après deux années de récession, est lié aux "effets d'entraînement du conflit commercial avec les Etats-Unis", d'après le communiqué, le monde économique ayant anticipé une future augmentation des prix liée à la guerre commerciale initiée par Donald Trump.

Le président américain a imposé des droits de douane supplémentaires sur l'acier et l'aluminium à partir du 12 mars, puis sur les voitures le 3 avril, menaçant d'affecter l'industrie allemande, déjà en proie à une grave crise de compétitivité.

Les perspectives de croissance pour le reste de l'année sont cependant moroses, selon les experts.

Donald Trump a également annoncé une hausse de 10% des droits de douane sur toutes les importations mais a suspendu les droits supplémentaires plus élevés pour certains pays.

Cette guerre commerciale devrait coûter cher à l'Allemagne, très dépendante des exportations vers son premier partenaire commercial.

Selon l'institut économique Ifo, celle-ci entraînera une contraction du PIB pendant l'été.

Sur l'ensemble de l'année 2025, l'économie allemande devrait connaître une stagnation selon le gouvernement allemand, qui a récemment abaissé ses prévisions.

La crise de l'industrie allemande, entre prix de l'énergie élevé et perte de terrain face aux concurrents chinois est un défi majeur pour le nouveau gouvernement du conservateur Friedrich Merz, entré en fonction au début du mois.

"Crise la plus grave"

Pour la ministre de l'Economie, Katherina Reich, "c'est la crise économique la plus grave que la République fédérale d'Allemagne ait connue dans l'histoire", a-t-elle déclaré au quotidien d'affaires Handelsblatt la semaine dernière.

Friedrich Merz compte sur un effort budgétaire conséquent avec une enveloppe de plusieurs centaines de milliards d'euros programmée pour relancer la croissance, moderniser la défense et les infrastructures du pays.

Il a pour cela brisé un tabou en assouplissant les règles nationales strictes encadrant les déficits publics.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Japon: l'inflation accélère encore en avril à 3,5%

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Les prix du riz au Japon ont presque doublé en un an, la hausse atteignant 98,4%, contre 92,5% le mois précédent. (archives) (© KEYSTONE/AP/SHUJI KAJIYAMA)

La hausse des prix à la consommation au Japon (hors produits frais) a progressé à 3,5% sur un an en avril, accélérant une nouvelle fois après s'être établie à 3,2% en mars, selon des chiffres gouvernementaux publiés vendredi.

Ce chiffre, légèrement au-dessus des prévisions des économistes sondés par Bloomberg (+3,4%), confirme une inflation persistante dans l'archipel, bien au-delà de la cible de 2% fixée par la Banque du Japon (BoJ).

L'inflation n'avait pas atteint ce niveau dans l'archipel depuis janvier 2023 (+4,2%).

L'indice des prix à la consommation - excluant à la fois l'énergie et les produits alimentaires frais - a lui aussi progressé de 3,0% (contre 2,9% en mars), signalant que les tensions inflationnistes ne sont pas seulement liées aux matières premières ou à des facteurs ponctuels.

Le prix du riz s'envole

Les prix du riz ont presque doublé en un an, selon des données officielles publiées vendredi, la hausse atteignant 98,4%, contre 92,5% le mois précédent.

Ce niveau élevé d'inflation pourrait raviver les spéculations autour d'un prochain resserrement monétaire de la BoJ, après une pause en avril.

Pour tenter d'atténuer l'impact sur les ménages, le gouvernement a récemment étendu ses aides au logement et prolongé les subventions à l'énergie, dans le cadre du plan de relance de 21'800 milliards de yens (environ 125,6 milliards de francs) annoncé fin 2024.

L'archipel, longtemps englué dans une inflation nulle voire négative, est confronté à un changement de paradigme. Depuis avril 2022, l'indice des prix à la consommation hors produits frais reste systématiquement au-dessus de 2% sur un an.

Sur fond de tensions commerciales mondiales, la trajectoire de l'inflation dans les mois à venir sera déterminante pour les orientations futures de la politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ).

Globalement, le Japon a vu son économie se contracter de 0,2% au premier trimestre 2025, dans un environnement marqué par cette inflation persistante et les vives incertitudes pesant sur ses exportations en raison des droits de douane américains.

La guerre commerciale engagée par Donald Trump pourrait pénaliser à la fois les exportations nippones (automobile, acier...) et plomber davantage la consommation en entretenant l'inflation, fragilisant deux piliers de la quatrième économie mondiale.

Proche allié de Washington, le Japon est visé depuis début avril par des surtaxes douanières américaines de 25% sur l'automobile et l'acier. Or, l'automobile a représenté l'an dernier environ 28% des exportations japonaises à destination des Etats-Unis, et représente un emploi sur huit dans le pays.

Le Japon est par ailleurs menacé d'une surtaxe "réciproque" de 24% sur toutes ses exportations, mise en pause jusqu'à début juillet, et à laquelle Tokyo tente d'échapper via ses négociations avec l'administration Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Nouveau sommet pour le bitcoin, tandis que l'euro glisse

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Image d'illustration du Bitcoin. (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Le bitcoin a atteint un nouveau plus haut jeudi, porté par la probabilité d'une régulation sur les cryptomonnaies aux Etats-Unis. Pour sa part, l'Euro souffre d'une activité économique en recul dans la zone euro.

La plus capitalisée des cryptomonnaies a atteint un nouveau prix historique jeudi, à 111'978,69 dollars, après avoir dépassé la veille son sommet atteint le 20 janvier, jour de l'investiture de Donald Trump.

Vers 20h30 en Suisse, le bitcoin grimpait de 3,27% à 111.825,56 dollars. La monnaie numérique profite de l'avancée sur la réglementation aux Etats-Unis des "stablecoins", des actifs numériques considérés comme plus sûrs que les jetons plus spéculatifs (tels que le bitcoin) car adossés à des monnaies traditionnelles.

Le texte a été "adopté cette semaine par le Sénat américain avec un large soutien bipartisan", soulignent les analystes de CoinShares, et "ces avancées réglementaires ont ravivé la confiance des investisseurs, qui voient dans ce texte une réponse concrète à l'incertitude juridique qui pèse depuis longtemps sur le secteur des actifs numériques".

Les cryptomonnaies bénéficient aussi d'un contexte général d'apaisement de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump qui ravive l'intérêt pour les actifs considérés comme plus risqués et volatils sur les marchés.

De son côté, l'euro "ne reçoit aucun soutien des informations selon lesquelles l'UE cherche à proposer son propre accord commercial avec les États-Unis", écrivent les analystes de Monex USA. La monnaie européenne perdait 0,52% face au billet vert, à 1,1274 dollar, et 0,51% face à la livre britannique, à 83,99 pence pour un euro.

Au contraire, la monnaie unique est lestée par le recul de l'activité économique du secteur privé dans la zone euro en mai.

Celle-ci s'est contractée sur cette période pour la première fois depuis cinq mois, plombée par la faiblesse du secteur des services, selon l'indice PMI Flash publié jeudi par S&P Global.

Depuis le début de l'année, l'indice PMI indiquait une croissance très faible au sein des 20 pays partageant la monnaie unique européenne.

Ces données "soutiennent la probabilité d'un nouvel assouplissement monétaire de la part de la Banque centrale européenne", "lors des réunions de juin et de juillet", en conclut Ankita Amajuri, analyste chez Capital Economics.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le nouveau quartier Cour de Gare à Sion officiellement inauguré

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Le nouveau quartier Cour de Gare a été officiellement inauguré jeudi à Sion. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le quartier Cour de Gare à Sion a été officiellement été inauguré jeudi après-midi. Se déclinant sur 16'000 m2, il compte près de 300 appartements, un hôtel, des bureaux et un parking collectifs.

Cour de Gare est un projet de réaménagement urbain situé entre la gare de Sion et le centre-ville. Ce nouveau quartier propose "une synergie entre espaces résidentiels, professionnels, commerciaux et culturels", indiquent jeudi les porteurs du projet dans un communiqué.

Ce projet a officiellement démarré en octobre 2021. Il aura fallu excaver 100'000 m3 de matériaux et évacuer 12'000 tonnes de gravats par le train pour qu'il devienne progressivement réalité.

Un hôtel de 122 chambres

Cour de Gare comprend 302 appartements - tous loués -, allant de studios à des 4,5 pièces. En parallèle, 10'372 m2 de bureaux modulables sont disponibles à la location, permettant aux entreprises de bénéficier d'espaces flexibles.

Ce projet inclut également 5759 m2 de surfaces commerciales, intégrant des commerces de proximité, plusieurs restaurants et diverses enseignes. Un hôtel de 122 chambres ainsi qu'une salle de concerts et de congrès de 600 places complètent ce nouveau quartier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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