Suisse
Swisscom: baisse des résultats au 1er semestre
L'opérateur Swisscom a enregistré des résultats en repli au 1er semestre mais supérieurs aux attentes des analystes. Le géant bleu a revu à la baisse ses attentes au niveau des recettes pour 2020, vu le coronavirus.
Le chiffre d'affaires a diminué de 3,9% sur un an à 5,44 milliards de francs, en baisse de 2,7% à base comparable et taux de change constants, indique jeudi un communiqué.
Le résultat brut opérationnel (Ebitda) a pour sa part cédé 1,4% à 2,21 milliards de francs, tandis que le bénéfice net a perdu 5,6% à 736 millions de francs.
Les résultats dans leur ensemble sont supérieurs au consensus AWP. Les analystes interrogés attendaient en moyenne des ventes de 5,37 milliards et un Ebitda de 2,19 milliards de francs.
Pour l'ensemble de l'année, Swisscom continue de miser sur un Ebitda de 4,3 milliard et des investissements de 2,3 milliards. En raison notamment du Covid-19, le groupe de télécommunications anticipe désormais un chiffre d'affaires de 11 milliards contre 11,1 milliards auparavant.
Suisse
Tous les trains sont supprimés entre Genève et Lausanne
Le trafic est perturbé entre Genève et Lausanne, ont annoncé mercredi les CFF sur Twitter. Tous les trains sont supprimés.
La durée de la perturbation n'est pas encore connue, précise l'ex-régie fédérale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Sondage SSR: tous les partis stables, sauf les Vert-e-s, en recul
Si les élections fédérales avaient eu lieu début mars, les Vert-e-s auraient été les grands perdants avec un recul de 2,5 points de pourcentage par rapport aux élections de 2019. Tous les autres partis seraient restés stables, selon le baromètre électoral de la SSR.
Les Vert-e-s obtiennent 10,7% des voix. Le recul s'est accentué par rapport au dernier baromètre qui date d'octobre dernier mais le résultat de la formation écologiste reste bien meilleur que lors des élections de 2015 (7,1%), notent les auteurs du sondage réalisé par l'Institut Sotomo et publié mercredi.
Les Vert'libéraux gagnent eux 0,5 point de pourcentage, avec 8,3% des votes. Ne pouvant plus progresser de manière significative, ils ne pourront pas compenser les pertes attendues chez les Vert-e-s, estiment les auteurs. Le camp écologiste perd donc 2 points de pourcentage nets.
Stabilité
A l'exception de ce recul vert, le paysage politique suisse reste remarquablement stable, soulignent les sondeurs. Parmi les autres partis, aucun n'enregistre de progression significative. L'UDC, toujours le premier parti de Suisse avec 26,6% des votes, gagne 1 point de pourcentage.
De l'autre côté de l'échiquier politique, le PS, avec 17,8% des votes, gagne aussi 1 point de pourcentage, alors qu'en octobre dernier, il en perdait encore 0,5. Une partie de l'électorat passé chez les Vert-e-s en 2019 semble revenir chez les socialistes, relèvent les auteurs, qui ajoutent toutefois que cette progression n'est pas marquante.
Pas de tendance marquée vers le mieux pour le PLR non plus, bien qu'il gagne 0,5 point de pourcentage, pour s'établir à 15,6%. Ce parti perd de la vitesse par rapport au PS pour défendre la 2e place derrière l'UDC.
Le Centre perd lui 0,5 point de pourcentage. Avec 13,3% des votes, il crée cependant l'écart avec les Vert-e-s.
En termes de camps politiques, la droite se renforce. Par rapport à 2019, le PS et les Vert-e-s perdent 1,5 point de pourcentage. C'est exactement ce que gagnent conjointement le PLR et l'UDC.
Le climat toujours important
Comme le Conseil fédéral n'est pas directement élu par le peuple, l'électorat ne peut pas vraiment juger le programme gouvernemental. A ses yeux, le changement climatique et la transition énergétique restent les plus grands défis politiques, ce en dépit de la tendance à la baisse pour le camp écologiste.
A gauche, cette thématique est moins exclusivement liée aux Vert-e-s. A droite, elle ne joue qu'un rôle secondaire voire négligeable. Plus globalement, les femmes y accordent plus d'importance, de même que les jeunes.
Le thème de l'immigration revient sur le devant de la scène pour la première fois depuis 2018. En cause: le débat sur les réfugiés, les centres d'hébergement et les chiffres nets élevés de l'immigration.
On peut penser que l'UDC a tendance à gagner lorsque la migration est considérée comme un défi majeur pour la Suisse, écrivent les auteurs. Mais cela ne devrait pas conduire à un nouveau résultat record du parti, comme cela avait été le cas en 2015 en raison des attaques terroristes islamistes et de la crise des réfugiés syriens.
Primes maladies: pas de solution
Les questions liées au porte-monnaie viennent en troisième position, comme le coût de la vie ou les primes maladies. Ce dernier thème ne satisfait aucun sondé, tous électorats confondus. Les auteurs de l'étude en concluent qu'aucun parti n'arrive à proposer de solutions fiables en la matière.
Suivent la sécurité de l'approvisionnement, les relations avec l'UE et la réforme de la prévoyance vieillesse. Ces thématiques ont perdu de leur importance et n'apparaissent plus dans le top 3 des préoccupations des participants au sondage. Le thème de la pandémie est aussi relégué au bas du classement.
Seuls 10% des sondés ont estimé que la question de la neutralité, liée au sujet de l'indépendance et de la souveraineté, est pertinente pour leur choix électoral. Dans la même veine, le thème de la défense du pays ne recueille que 5%. Les Suisses considèrent que la guerre en Ukraine a plutôt des effets indirects pour le pays, notent les auteurs.
Le thème de l'égalité des sexes ne recueille également que 5%. Malgré une nouvelle grève des femmes annoncée pour le 14 juin, les auteurs de l'étude ne pensent pas que ce taux va beaucoup augmenter. En 2019, les vagues verte et violette s'étaient faites en parallèle grâce à la forte mobilisation de jeunes femmes de gauche.
Marge d'erreur de +/- 1,2 point
Le sondage a été effectué entre le 20 février et le 5 mars sur la base d'un panel de Sotomo et via les canaux en ligne de la SSR. En tout, 27'058 personnes y ont pris part (4816 en Suisse romande, 21'366 outre-Sarine et 876 en Suisse italienne).
Les résultats ont été pondérés avec des critères géographiques, socio-démographiques et politiques afin d'être représentatifs statistiquement. La marge d'erreur est de +/- 1,2 point de pourcentage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Une femme à la tête de l'association AgriGenève
Pour la première fois, une femme va présider AgriGenève. Patricia Bidaux a été élue mercredi matin lors de l'assemblée générale de l'association faîtière de l'agriculture genevoise. La paysanne, par ailleurs députée PDC, succède à Marc Favre.
Active dans une exploitation diversifiée familiale à Troinex-Veyrier, Patricia Bidaux est ainsi la deuxième femme à présider une chambre d'agriculture en Suisse, indique AgriGenève. Elle a présidé l'Union des paysannes et femmes rurales genevoises pendant huit ans et l'association MA-Terre de 2019 à 2022.
De plus, Patricia Bidaux préside la commission technique de Genève Région-Terre Avenir et est membre invitée de la commission consultative pour l'agriculture. Candidate à un nouveau mandat au Grand Conseil, "elle a prouvé à maintes reprises son attachement au développement d'une agriculture productrice et durable à Genève", relève AgriGenève.
L'assemblée générale a permis de faire le bilan de l'année 2022, qualifiée de "très difficile" pour l'agriculture genevoise en raison de la sécheresse et des températures extrêmement élevées. Et la guerre en Ukraine a eu pour effet une très forte hausse des prix des engrais, de l'énergie et des emballages, alors que l'agriculture genevoise subit déjà les frais de production les plus élevés de Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Garantie publique pour UBS-CS: l'UDC pose ses conditions
Le groupe UDC exige que la garantie publique de 109 milliards de francs accordée pour la "fusion" d'UBS et Credit suisse soit soumise à l'aval du Parlement. Le parti soumet en outre son soutien à trois conditions, dont la prise de mesures pour garantir la concurrence.
"Sans conditions claires, il ne doit pas y avoir des milliards d'argent public pour les grandes banques", exige mercredi l'UDC au terme d'une séance extraordinaire de son groupe parlementaire.
Le Conseil fédéral doit s'engager devant le Parlement, demande l'UDC, à améliorer la réglementation sur le "too big to fail", qui a failli en l'espèce. Si cela ne devait pas être possible, les banques concernées devraient s'engager à vendre leurs activités à l'étranger ou à cesser des pans importants de leurs affaires.
Le Conseil fédéral doit examiner les agissements, la responsabilité et en particulier les bonus des responsables de Credit Suisse (conseil d'administration et direction) et dire comment ceux-ci peuvent être amenés à rendre des comptes et reverser leurs primes injustifiées.
Le groupe UDC ne soutiendra la garantie publique que si ces conditions sont remplies, prévient-il. Il appelle aussi de ses voeux la tenue d'une session extraordinaire des Chambres fédérales sur le sujet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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