Suisse
Tous les couples doivent avoir les mêmes droits, plaide un comité
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/08/kathrin-bertschy-a-defendu-jeudi-lacces-au-mariage-pour-tous-aux-cotes-de-politiciens-de-tous-bords-archives-1000x600.jpg&description=Tous les couples doivent avoir les mêmes droits, plaide un comité', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les couples homosexuels doivent avoir les mêmes droits et obligations que les couples hétérosexuels. Un comité interpartis a plaidé jeudi pour mettre fin aux discriminations les concernant, en acceptant le projet de mariage pour tous soumis au peuple le 26 septembre.
"Les homosexuels ne bénéficient pas des mêmes droits que les hétérosexuels. Ils ne peuvent pas se marier. Ils peuvent seulement contracter un partenariat enregistré, un mariage de deuxième classe", a dénoncé Kathrin Bertschy (PVL/BE), accompagnée de politiciens de tous bords, y compris de l'UDC, devant les médias.
Pour mettre fin à cette discrimination, son groupe a déposé en 2013 une initiative parlementaire. Les travaux ont duré sept ans sous la Coupole. Un processus extrêmement long aux yeux de la Bernoise. "Nous sommes l'avant-dernier pays d'Europe occidentale à introduire le mariage pour tous. Seule l'Italie ne l'a pas encore fait."
"Il est grand temps d'ouvrir le mariage à tous les couples", a abondé Andrea Caroni (PLR/AI). Avec le projet, "personne ne perd quoi que ce soit. Mais beaucoup y gagnent." Pour Hans-Ueli Vogt (UDC/ZH), le mariage est avant tout une question de liberté et de responsabilité individuelle. "L'Etat n'a pas à intervenir." Des arguments libéraux aussi partagés par Martin Landolt (Centre/GL).
Meilleure protection des enfants
Sans surprise, l'opposition est venue des milieux conservateurs. Ils ont saisi le référendum, estimant que le "mariage pour tous" "reviendrait à ouvrir une brèche sociale et politique qui évacue la définition historique du mariage, compris comme l'union durable d'un homme et d'une femme". Les opposants s'inquiètent également du bien-être des enfants qui vivront avec des couples homosexuels.
Outre l'ouverture du mariage à tous, le projet prévoit l'accès à la procréation médicalement assistée pour les lesbiennes et l'adoption conjointe. Les dons de sperme anonymes et d'ovules, ainsi que la gestion pour autrui, resteront interdits, et ce pour les couples homosexuels comme hétérosexuels.
"Les enfants arc-en-ciel ne sont pas une question théorique, mais bien une réalité", a pointé Min Li Marti (PS/ZH). La Suisse en compte environ 30'000. Le projet permettra de mieux les protéger. Les lesbiennes n'auront plus à se rendre à l'étranger pour se faire inséminer. Elles auront accès aux banques de sperme suisses. Leurs enfants pourront donc connaître leurs origines.
L'autre parent sera en outre automatiquement reconnu, a-t-elle rappelé. Plus besoin de passer par une longue et fastidieuse procédure d'adoption. Actuellement, si la mère biologique meurt durant cette période, l'enfant risque d'être placé.
Sortir d'une vision hétéronormée
"Le projet n'est pas un plaidoyer pour le mariage ou la PMA, mais pour le droit au mariage et l'accès à la PMA. C'est l'occasion de se mettre plus en conformité avec la Constitution et de mettre fin à une discrimination qui touche plus de 10% de la population", a argumenté quant à lui Nicolas Walder (Verts/GE).
Et de s'en prendre aux "arguments naturalistes fallacieux" des opposants. L'homosexualité n'est pas moins "naturelle" que l'hétérosexualité. "Elle existe depuis la nuit des temps et au sein de toutes les espèces. Rien ne justifie de rester dans une vision hétéronormée et patriarcale de la société."
Pacs pour tous envisagé
Si le projet est accepté, les couples homosexuels pourront soit conserver leur partenariat enregistré, soit le convertir en mariage. Les mariages entre une femme et un homme ne sont pas concernés. Pas plus que les unions religieuses. De nouveaux partenariats ne pourront en outre plus être conclus.
L'idée d'un pacte de solidarité à la française fait toutefois son chemin dans l'administration. Accessibles à tous les couples, quelle que soit leur orientation sexuelle, il aurait des conséquences juridiques moins étendues que le régime matrimonial. Un rapport sur le sujet est attendu pour la fin de l'année.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le budget 2026 de Montreux dans le rouge pour 4,5 millions
Le budget 2026 de la commune de Montreux (VD) affiche un déficit de 4,5 millions sur une enveloppe globale de plus de 200 millions de francs. Des changements structurels au sein de l'administration et la nouvelle péréquation financière cantonale justifient une augmentation des charges de fonctionnement tout en maintenant un déficit constant, indique vendredi sa Municipalité.
Le déficit du budget 2025 était de 4,2 millions de francs. Les charges de fonctionnement atteignent 204 millions (+18,3% par rapport à 2025), principalement en raison de la réorganisation de la péréquation et des contributions intercommunales. Les recettes, elles, s’élèvent à près de 200 millions (+18,6 %), portées notamment par des revenus exceptionnels, dont un legs de 3,8 millions destiné à un fonds spécifique, précise la Ville dans son communiqué.
Les recettes fiscales demeurent stables à environ 103 millions de francs, tandis que le revenu du patrimoine progresse à 11,6 millions, "reflet d’une optimisation de la gestion des biens communaux", selon la Municipalité.
Malgré le résultat négatif, le budget 2026 conserve une marge d'autofinancement positive de 1,2 million, "signe d'une gestion prudente et responsable", selon la Municipalité.
Sur le plan économique, la Ville maintient ses investissements essentiels et "poursuit une politique budgétaire équilibrée, centrée sur la qualité des prestations à la population et la maîtrise des coûts". La fin prochaine du projet de rénovation du Centre de congrès (2m2c) marquera une étape-clé, en offrant un outil modernisé au service du développement économique et culturel de Montreux, soulignent encore les autorités communales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Amiante: les CFF font analyser leur matériel roulant
Les CFF vont passer à la loupe plus de 400 trains afin de détecter la présence d'amiante et d'autres substances nocives. La compagnie ferroviaire a prévu près de 5 millions de francs pour ces analyses et les éventuels travaux d'assainissement.
L'entreprise devrait consacrer durant les cinq prochaines années 1,4 million pour les analyses réalisées par une entreprise spécialisée et 3,5 millions pour l'assainissement et l'élimination des substances, a déclaré une porte-parole des CFF à Keystone-ATS. Elle confirmait une information des journaux alémaniques CH Media.
Les analyses de substances nocives pour les usagers sont une pratique courante depuis des années, a précisé la porte-parole. Interrogé vendredi en marge d'une conférence de presse sur les RER, le directeur Vincent Ducrot a affirmé qu'il "n'est pas question d'une contamination à l'amiante. Il s'agit d'un contrôle de routine. Il n'y a aucun soupçon concret."
Pas de danger pour les passagers
Selon les CFF, il n'y a pour l'instant aucun danger pour les voyageurs et les employés. Tant que les parties contenant de l'amiante ne sont pas détériorées, aucune substance nocive n'est libérée. Les prélèvements sont en outre effectués dans des zones auxquelles les passagers n'ont pas accès.
L'utilisation de l'amiante comme matériau de construction est interdite en Suisse depuis 1990. Il présente un danger pour la santé lorsque ses fibres sont libérées et inhalées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Baukultur Festival: célébrer la transformation du bâti à Lausanne
A l'occasion de ses 150 ans, la revue Tracés - espazium lance un nouveau festival tout public dédié à la culture du bâti. Intitulé Baukultur Festival - "Tout se transforme!", l'événement investira Plateforme 10 à Lausanne du 12 au 16 novembre. Sept installations et sept expositions y exploreront la transformation de la matière et du patrimoine avec des techniques innovantes ou traditionnelles.
En Suisse, environ 5000 bâtiments sont démolis chaque année et 80% des déchets proviennent du secteur de la construction. Face à ce constat et en partenariat avec le Mudac, le Baukultur Festival met en lumière des pistes concrètes pour construire autrement et transformer l'existant au lieu de démolir et reconstruire.
Le 12 novembre, le public pourra assister à des démonstrations de construction utilisant des techniques anciennes (pisé, chaux) et innovantes (terre compactée, mycélium). Il pourra observer et participer à certaines étapes, telles qu'extinction de la chaux vive, pisé, pressage de blocs de terre crue.
Un pavillon en dalles de béton recomposées, conçu par le laboratoire SXL de l’EPFL, sera monté en direct. Le 15 novembre dans l'après-midi, place sera faite aux visites guidées et démonstrations.
Transformations et reconversions
Dans la galerie Signal-L, sept expositions présenteront des projets de transformation développés par des architectes, chercheurs et étudiants de la HES Fribourg et de l'EPFL: rivières remises à ciel ouvert, bureaux convertis en logements, infrastructures routières devenues parcs urbains.
La revue Tracés elle présentera une dizaine de reconversions exemplaires récemment réalisées en Suisse: une usine transformée en crèche, un silo en hôtel ou encore un entrepôt de vin en logements. "La preuve que rien ne se perd, tout se transforme", concluent les organisateurs.
Issu de la Déclaration de Davos (2018), le concept de Baukultur/Culture du bâti réunit l'ensemble des acteurs de l'environnement construit: architectes, ingénieurs, urbanistes, paysagistes, entreprises, chercheurs et spécialistes du patrimoine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Gunvor retire sa proposition de rachat d'actifs de Lukoil
Le négociant Gunvor, enregistré à Chypre et installé à Genève, retire sa proposition de reprise des actifs internationaux du groupe pétrolier russe Lukoil qui compte parmi ses filiales le négociant genevois Litasco.
"Gunvor retire sa proposition concernant les actifs internationaux de Lukoil", a déclaré un porte-parole à l'agence AWP. Dans communiqué de l'entreprise russe paru fin de semaine dernière, Lukoil avait indiqué accepter l'offre de Gunvor et s'être engagée à ne pas négocier avec d'autres acheteurs.
Washington s'était opposé à cet accord. Le Trésor américain a publié jeudi soir sur son réseau social X une citation de Donald Trump qualifiant Gunvor de "marionnette" de la Russie qui "n'obtiendra jamais de permis d'agir et de faire des profits."
Le porte-parole de l'entreprise a assuré à AWP que cette déclaration est "fondamentalement erronée et mensongère. Gunvor a toujours fait preuve d'ouverture et de transparence quant à sa propriété et ses activités, et s'est activement distanciée de la Russie depuis plus d'une décennie", ajoute le porte-parole en citant la fin des activités commerciales et la vente d'actifs russes.
Gunvor emploie 2000 collaborateurs et affichait l'an dernier des recettes de 136 milliards de dollars.
Fin 2024, Lukoil opérait un réseau 2450 stations-services dans 20 pays, hors Russie. A travers Litasco, Lukoil compte deux raffineries, Petrotel Lukoil en Roumanie et Lukoil Neftochim Burgas en Bulgarie, ainsi qu'une participation de 45% dans la raffinerie Zeeland aux Pays-Bas.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
VaudIl y a 1 jour
La Municipalité d'Yverdon veut un nouvel hôpital à Y-Parc
-
SuisseIl y a 2 jours
Le dossier électronique du patient prend un nouveau départ
-
SuisseIl y a 1 jour
Un médecin ne peut plus pratiquer seul dans le canton de Schwyz
-
LausanneIl y a 3 jours
Gros-de-Vaud: oui au projet de développement régional agricole
-
SuisseIl y a 2 jours
Le dossier électronique du patient prend un nouveau départ
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Six grands patrons suisses à Washington pour parler avec Trump
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Alain Berset docteur honoris causa de l'Université de Fribourg
-
SuisseIl y a 2 jours
Télétravail: un grand retour au bureau tout relatif




