Rejoignez-nous

Économie

Résultat semestriel en hausse, se réjouit la Poste

Publié

,

le

La Poste a enregistré une hausse du bénéfice de 217 millions au premier semestre. Elle s'explique par la croissance du volume des colis et par le fait que la pandémie de Covid-19 et le confinement avaient pesé en 2020. Le prix des lettres augmentera toutefois dès 2022. (photo d'illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Poste a clos le premier semestre 2021 avec un bénéfice consolidé de 247 millions de francs. Par rapport à l'exercice précédent, le bénéfice a progressé de 217 millions. Le prix des lettres augmentera dès 2022, celui des colis reste inchangé.

"La Poste se redresse", s'est réjoui jeudi son directeur général Roberto Cirillo lors d'une conférence de presse en ligne. Cette amélioration s’explique principalement par la croissance du volume des colis, mais aussi par le fait que la pandémie de Covid-19 et le confinement avaient lourdement pesé sur le résultat du premier semestre 2020.

Si le bénéfice consolidé a progressé de 217 millions entre 2020 et 2021, il est toutefois resté relativement stable par rapport au premier semestre 2019 - le dernier exercice avant la pandémie. Ce résultat semestriel réjouissant montre qu’après un exercice 2020 très exigeant, la Poste tient de nouveau le bon cap grâce à sa nouvelle stratégie qui vise l'autonomie financière.

Les produits d’exploitation ont atteint 3630 millions de francs, en hausse de 7,2%. Le résultat d’exploitation (EBIT) s’est élevé à 249 millions, soit une augmentation de 188 millions.

Boom du commerce en ligne

La nouvelle unité Services logistiques a réalisé un résultat d’exploitation de 265 millions de francs, en hausse de 58 millions par rapport à l’exercice précédent. Ce bon résultat s’explique principalement par la croissance continue du volume des colis, qui a atteint 15,8% par rapport à l’exercice précédent.

Cette croissance est due au boom persistant du commerce en ligne ainsi qu’au changement de comportement des clients, qui s’est encore accentué durant le confinement lié au coronavirus. Les gens se font de plus en plus livrer les marchandises à domicile par la Poste.

De janvier à fin juin 2021, la Poste a distribué 105 millions de colis, contre un peu plus de 90 millions durant la même période de l’exercice précédent. Quant au recul de 0,9% des lettres adressées, il est moins marqué que les années précédentes.

Depuis le début 2021, la Poste a regroupé le secteur des lettres et celui des colis, gagnant en efficacité. Elle continuera en outre à investir: d’ici à 2030, elle consacrera encore quelque 1,2 milliard de francs au développement de son infrastructure de tri et de distribution.

Quatre nouveaux centres colis régionaux (Ostermundigen, Vétroz, Cadenazzo et Untervaz) ont été mis en service en trois ans. D’ici 2030, le réseau devrait compter au moins quatre sites pour le tri des lettres et quinze dédiés aux colis, soit sept sites de plus qu’aujourd’hui. Quelque 1500 postes de travail seront créés dans le domaine de la logistique, a annoncé le directeur.

Hausse du prix des lettres

En accord avec le Surveillant des prix, la Poste augmentera le tarif des lettres du courrier A de 10 centimes (1,10 franc) et celui des lettres du courrier B de 5 centimes (90 centimes) à partir de janvier 2022. Il s'agit de la première augmentation du prix des lettres depuis 18 ans.

"Cette augmentation est modérée, environ le prix d'un café par année pour un ménage", a souligné Roberto Cirillo. Mais elle doit permettre à La Poste d'assurer la distribution des lettres dans toute la Suisse au même coût. Cette hausse correspond à la moitié de ce qu'a demandé l'entreprise.

Le prix des colis restera lui inchangé. Des facilités seront accordées aux PME: La Poste collectera gratuitement jusqu’à cinq colis par jour. Pour les entreprises ayant un volume d’expédition plus important, les frais relatifs à la prise en charge de leurs colis seront réduits d’un franc en moyenne et passeront à 50 centimes par colis.

D'autres adaptations des prix ont été convenues, entre autres pour les cases postales, les réexpéditions pour changement d’adresse, l’envoi international de lettres ou les colis affranchis sur internet par les clients privés.

CarPostal toujours en retrait

Pour les autres unités de La Poste, on peut encore citer le Réseau postal qui a amélioré son résultat d’exploitation de 28 millions de francs, le ramenant ainsi à -41 millions. Le trafic des paiements dans les filiales a en particulier reculé de 11,4%.

L'unité Services de mobilité - qui comprend CarPostal, PubliBike et Post Company Cars - a réalisé un résultat de 9 millions de francs (+34 millions). Le Covid-19 est passé par là. Si la demande est repartie, la fréquentation des cars postaux n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant-crise.

PostFinance enfin est parvenue à améliorer son résultat d’exploitation de 19 millions de francs, le portant à 79 millions. Les produits d’intérêts ont notamment reculé de 36 millions de francs, en raison des taux d’intérêt en partie négatifs. La pandémie a aussi entraîné une diminution des transactions en monnaies étrangères.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Droits de douane agricoles: "une recette à succès" pour Fenaco

Publié

le

Les droits de douane agricoles sont une recette à succès de longue date qui ne doit pas être facilement sacrifiée, pour le patron de Fenaco (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le patron de la coopérative de distribution agricole Fenaco, Martin Keller, met garde lundi contre des concessions aux Etats-Unis sur les droits de douane agricoles. C'est "une recette à succès de longue date qui ne doit pas être facilement sacrifiée", dit-il.

Les crises récentes, comme la pandémie de Covid-19 et l'irruption de la guerre en Ukraine, ont montré que le système a fait ses preuves, ajoute M. Keller dans un entretien diffusé lundi par les journaux alémaniques du groupe Tamedia. En comparaison avec d'autres pays, la Suisse n'a pas connu de grandes hausses de prix pour les denrées alimentaires et les magasins vides, affirme-t-il.

"Une des raisons importantes en est la politique agricole suisse avec son système douanier finement équilibré", assure M. Keller. Le système suisse vise un approvisionnement national de 50%, relève-t-il. "Si les droits de douane agricoles devaient être abandonnés, cet objectif serait mis sous pression".

Pas de problème pour Bio Suisse

Il pointe le marché du vin. La consommation de vin suisse a baissé de 16% l'année dernière, car la viticulture n'est pas protégée par des droits de douane, mais ouverte au marché mondial, note-t-il.

Autre son de cloche du côté des produits biologiques. Interrogé dans la Neue Zürcher Zeitung, le président de Bio Suisse, Urs Brändli, dit n'avoir "absolument aucune crainte" pour le secteur dans les négociations avec Washington. Le label Bourgeon de l'association est aussi attribué aux produits étrangers, mais il n'y a pas d'exploitation avec un tel label aux États-Unis, explique-t-il.

Le ministre suisse de l'économie Guy Parmelin avait annoncé que la Suisse n'entendait pas faire de grandes concessions aux Etats-Unis dans le domaine de l'agriculture. Les Etats-Unis ont compris qu'il était très important pour la Suisse de conserver une certaine autonomie en matière de production agricole, avait déclaré le conseiller fédéral au début mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Moody's prive la dette américaine de son triple A

Publié

le

Moody's appelle les Etats-Unis à mettre en place des réformes fiscales permettant de ralentir significativement et même d'inverser la détérioration de la dette et des déficits publics (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDREW GOMBERT)

Coup de massue pour la politique économique du président américain Donald Trump: l'agence Moody's a abaissé vendredi la note des Etats-Unis, alors que les tensions liées à sa guerre commerciale, notamment avec la Chine, commençaient tout juste à s'apaiser.

Pour la toute première fois, l'agence de notation a retiré à la dette américaine sa note maximale de AAA et l'a rétrogradée à AA1, en y ajoutant une perspective stable. Elle a justifié sa décision par la hausse de l'endettement des Etats-Unis et de son coût pour le budget fédéral.

La Maison-Blanche a immédiatement réagi au rapport sur le réseau social X, le directeur de la communication Steven Cheung critiquant Mark Zandi, économiste en chef chez Moody's Analytics. "Personne ne prend ses 'analyses' au sérieux. Il a été prouvé qu'il avait tort à maintes reprises", a écrit M. Cheung.

Réductions insuffisantes

"Les gouvernements et élus successifs n'ont pas su s'entendre pour prendre les mesures permettant d'inverser la tendance conduisant à un déficit annuel important. Nous ne pensons pas que des réductions des dépenses et du déficit puissent être réalisées avec la proposition de loi budgétaire actuellement en discussion", a justifié l'agence dans un communiqué.

Plusieurs élus républicains ont fait capoter vendredi au congrès un vote clé sur l'avancement d'un projet de loi, vu comme la pièce maîtresse du programme du président américain Donald Trump. Celui-ci doit notamment concrétiser la prolongation des crédits d'impôt accordés durant son premier mandat avant leur expiration, en fin d'année.

Le projet de loi prévoit également 880 milliards de dollars de coupes budgétaires sur une dizaine d'années, concernant principalement les programmes d'assurance santé de 70 millions d'Américains aux revenus modestes.

Le parti républicain est toutefois divisé sur la question, en fonction des priorités des différents élus, ce qui complique le processus et fait douter que ce grand projet puisse être examiné la semaine prochaine par la chambre des représentants.

Ainsi, malgré les exhortations de Donald Trump sur son réseau Truth Social, cinq élus républicains se sont alliés aux démocrates pour rejeter le texte devant la commission du budget de la chambre des représentants.

Economie toujours solide

Moody's vient apporter des arguments à ceux qui s'opposent au projet, en disant s'attendre, au cours de la prochaine décennie, à "des déficits encore plus importants, avec une hausse des dépenses alors que les revenus resteront stables. Cela renforcera le poids de la dette sur les finances publiques", en cas de validation du projet de loi.

Pour l'élu républicain French Hill, la décision de l'agence est "un rappel puissant que les choses ne sont pas dans l'ordre. Nous souhaitons réinstaurer la stabilité budgétaire et nous attaquer aux causes structurelles de notre dette".

L'abaissement de la note "est un avertissement direct: nos perspectives budgétaires se détériorent, et les républicains de la chambre des représentants sont déterminés à les aggraver", a déclaré dans un communiqué Brendan Boyle, élu démocrate à la chambre des représentants et membre de la commission du budget.

"La question est de savoir si les républicains sont prêts à se rendre compte des dégâts qu'ils sont en train de causer", a ajouté M. Boyle.

Economie "unique"

Néanmoins, l'économie américaine reste "unique" du fait de "sa profondeur, les revenus élevés qu'elle génère, la forte croissance potentielle et sa capacité à innover et renforcer sa productivité", ce qui incite l'agence à maintenir ses perspectives stables dans l'immédiat.

Elle appelle le gouvernement à "mettre en place les réformes fiscales permettant de ralentir significativement et même inverser la détérioration de la dette et des déficits publics, soit en augmentant les revenus soit en réduisant les dépenses".

Il s'agissait de la dernière des trois grandes agences de notation à ne pas avoir abaissé la dette américaine et à lui conserver la plus haute note. Sa concurrente Fitch l'avait dégradée d'un cran, à AA+, en 2023, estimant que les crises politiques à répétition sur le plafond de la dette risquaient d'éroder la gouvernance du pays.

Standard and Poor's Global Ratings avait été la première grande agence de notation à priver les Etats-Unis du "triple A" en 2011, et n'a depuis pas relevé la note, qui se trouve toujours à AA+.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Une initiative populaire fédérale veut contrer la hausse des loyers

Publié

le

La hausse des loyers pèse sur le budget des ménages et affaiblit le pouvoir d'achat, critique l'ASLOCA (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les ménages locataires paient tous les mois 360 francs en trop pour leur loyer, dénonce l'ASLOCA, l'Association suisse des locataires. Elle lance vendredi une initiative populaire fédérale visant à maîtriser la hausse des loyers.

L'initiative "Oui à la protection contre les loyers abusifs (initiative sur les loyers)" exige que les loyers se réfèrent aux coûts effectifs majorés d'un rendement limité. Elle demande aussi un contrôle automatique et régulier des loyers, qui doit également être possible sur demande du locataire.

Les loyers sont trop chers, fustige l'ASLOCA dans un communiqué. Depuis 20 ans, ils n'ont fait qu'augmenter alors qu'ils auraient dû baisser, selon la loi en vigueur et les taux d'intérêts hypothécaires historiquement bas, explique-t-elle. "Une situation inacceptable qui pèse sur le budget des ménages et affaiblit le pouvoir d'achat."

L'ASLOCA rappelle que plus de 60% des ménages suisses sont locataires. Elle devrait commencer à récolter les 100'000 signatures nécessaires le 3 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Italie: inflation en dessous des 2% sur un an en avril

Publié

le

L'inflation en Italie s'est portée à +1,9% sur un an en avril. (archive) (© KEYSTONE/EPA/TINO ROMANO)

L'inflation en Italie s'est portée à +1,9% sur un an en avril, en dessous de l'objectif européen de 2%, a annoncé vendredi l'Institut national des statistiques (Istat), et les exportations ont baissé sur le mois de mars.

Les prix de l'énergie ont légèrement décru sur un an, -0,8%, alors qu'ils augmentaient encore en mars (+2,6% sur un an).

Ceux de l'alimentaire ont continué d'augmenter en avril (+3,0% sur un an), après +2,4% en mars.

Dans une première estimation provisoire publiée fin avril l'Istat avait légèrement surévalué l'inflation en avril, à +2% sur un an.

La Banque d'Italie table sur une inflation annuelle de 1,6% en 2025, 1,5% en 2026 et 2% en 2027.

L'Italie a fait en avril mieux que la zone euro en général, dont l'inflation a été un peu au-dessus de l'objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE), un revers qui ne devrait toutefois pas remettre en cause le mouvement de baisse des taux d'intérêt.

La hausse des prix à la consommation a atteint 2,2% sur un an le mois dernier dans les 20 pays partageant la monnaie unique, exactement comme en mars, malgré une accélération de la baisse des prix de l'énergie, avait annoncé Eurostat début mai.

Entre mi-2022 et fin-2023, la BCE avait largement augmenté ses taux directeurs pour aider la zone euro à lutter contre l'inflation galopante qui s'était installée après la crise du Covid.

Mais depuis septembre 2023 et un retour à la normale de l'inflation, autour de l'objectif des 2%, la BCE a baissé progressivement ses taux directeurs.

En mars, les exportations de l'Italie ont décru de 1% par rapport à février, en prenant en compte les ajustements liés à la saisonnalité, a également rapporté vendredi l'Istat.

Les importations étaient elles presque stables (+0,2%).

L'Italie a toutefois dégagé un excédent commercial de 3,6 milliards d'euros sur le mois de mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

IT'S NOT RIGHT BUT IT'S OKAY

WHITNEY HOUSTON

22:35

Les 2 derniers titres

FEEL GOOD

CHARLOTTE CARDIN

22:33

LOGICAL SONG

SUPERTRAMP

22:29

Votre Horoscope

Capricorne

Vous décidez de changer de carrière afin de donner davantage de sens à votre travail et de vous aligner avec vos valeurs profondes.

Les Sujets à la Une