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Vaud

Grand Conseil : pas de vote consultatif pour les 16 à 18 ans

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Le Grand Conseil vaudois ne veut pas d'un vote consultatif pour les 16 à 18 ans (Archives © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Grand Conseil vaudois ne veut pas d'un droit de vote consultatif dès 16 ans, ni d'une formation des jeunes pour chaque scrutin. Deux amendements issus de la gauche ont été refusés mardi dans le cadre de la révision de la loi sur l'exercice des droits politiques (LEDP).

Le vote consultatif de 16 à 18 ans vise à "impliquer davantage" les jeunes dans la vie politique et à "tester les connaissances acquises" durant leurs cours d'éducation à la citoyenneté, a expliqué Monique Ryf (PS), en défendant l'amendement de sa collègue de parti Jessica Jaccoud.

Cette proposition n'a pas été du goût de la droite. Elle a accusé la gauche de "revenir à la charge" après avoir échoué, en mai dernier face à ce même Grand Conseil, dans sa tentative de faire baisser le droit de vote à 16 ans. "C'est quand même fort de café !", s'est emporté Yvan Pahud (UDC), critiquant aussi le fait que cet amendement n'ait pas été discuté préalablement en commission.

Pour Nicolas Croci Torti (PLR), "cette fausse bonne idée" ne va pas atteindre son but, à savoir augmenter la participation des futurs électeurs. S'appuyant sur son expérience d'enseignant, il a affirmé "qu'à peine 20%" des jeunes de cet âge s'intéressaient à la vie politique. La benjamine du Parlement, Cloé Pointet (Vert'libéraux), s'est aussi opposée à ce "pseudo droit de vote", car uniquement consultatif.

De son côté, la conseillère d'Etat Christelle Luisier a rappelé que les adolescents avaient déjà plusieurs options pour s'engager, via par exemple le Conseil des jeunes. La ministre PLR a également souligné les difficultés que représenterait la mise en oeuvre d'un vote uniquement consultatif pour une certaine tranche d'âge.

Alors que le droit de vote à 16 ans avait été rejeté d'une seule voix en mai dernier, le droit de vote consultatif à 16 ans a nettement échoué mardi face aux députés. Ils ont été 50 à le soutenir, contre 76 refus et 6 abstentions.

Curatelles

Dans la foulée, et toujours dans le cadre de la révision de la LEDP, Didier Lohri (Verts) a proposé un autre amendement pour que les Vaudois dès 14 ans bénéficient d'une formation spécifique avant chaque scrutin. "Il faut donner une base solide aux citoyens de demain", a-t-il argumenté.

Pour Christelle Luisier toutefois, cette proposition va trop loin. Outre le fait que la question est "déjà réglée" dans le Plan d'études romand, il faut "laisser de l'autonomie aux enseignants", a-t-elle relevé. Et s'il est important de sensibiliser les jeunes, il est exagéré de le faire à chaque scrutin, a-t-elle ajouté. La conseillère d'Etat a été entendue et l'amendement a été refusé par 65 députés (52 pour, 16 abstentions).

Après les jeunes, les députés se sont penchés sur les personnes au bénéfice d'une curatelle de portée générale. Celles-ci ne doivent pas être privées de droits politiques, sauf en cas d'incapacité durable de discernement. Les députés ont validé cette disposition prévue dans la nouvelle loi, non sans avoir débattu sur sa mise en pratique.

Les parlementaires vaudois ont interrompu leurs travaux mardi à midi, l'après-midi étant consacrée à la réception de la nouvelle présidente du Grand Conseil Laurence Cretegny. Le vaste chantier de la LEDP se poursuivra lors des prochaines séances: les députés n'ont voté jusqu'ici en premier débat que sur 4 des 196 articles du projet de loi.

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Vaud

Le personnel de Vetropack se met en grève à St-Prex

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Les salariés de Vetropack se sont mis en grève vendredi à St-Prex. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'usine de Vetropack à St-Prex (VD) est en grève. Le personnel exige que la direction réponde à ses revendications sur le plan social.

Depuis l'annonce mi-mai de la fermeture de la verrerie, les employés, épaulés par les syndicats Unia et Syna, demandent que "de véritables négociations" soient menées au sujet du plan social.

Ils exigent aussi le gel des licenciements - environ 180 postes doivent être supprimés -, tant que ce plan social n'aura pas été négocié et signé. Ils réclament finalement le maintien d'emplois industriels à St-Prex en cas de reprise par une autre entreprise.

Estimant que la direction ne répond pas à ces trois revendications, les employés se sont réunis en assemblée et ont décidé de se mettre en grève vendredi en fin de matinée. Le mouvement est suivi par "une grosse majorité" des salariés, relève Nicole Vassalli, responsable du secteur industrie Unia Vaud, contactée par Keystone-ATS.

Elle précise que l'usine n'est pas totalement à l'arrêt, notamment son four, afin de ne pas endommager les installations. En revanche, plus aucune bouteille ne sort du site. Et cela se poursuivra tant que la direction n'entrera pas en matière sur les revendications du personnel, affirme Mme Vassalli.

Elle souligne que si Vetropack a bel et bien prévu un plan social, celui-ci est "totalement insuffisant et indigne". Parmi les autres griefs, la syndicaliste déplore que la direction refuse "toute consultation du personnel au cours de la procédure". Elle ajoute qu'une nouvelle réunion avec la direction pourrait avoir lieu lundi. "Nous voulons de vraies négociations, pas de simples discussions", affirme-t-elle.

Appel à reprendre le dialogue

La direction de Vetropack a réagi vendredi après-midi en "exhortant" les représentants des salariés et les syndicats à reprendre le dialogue "de manière responsable".

Selon le patron du groupe Johann Reiter, cité dans un communiqué, la direction a "réaffirmé" sa volonté de discuter du plan social en préparation. "Nous ne comprenons donc pas pourquoi les syndicats soutiennent maintenant unilatéralement une grève qui retardera considérablement la finalisation du plan social", ajoute-t-il.

Selon Vetropack, cette grève touche aussi bien la production que l'entrepôt de St-Prex. L'entreprise relève toutefois qu'elle n'a pas encore de conséquences sur l'approvisionnement des clients, "du moins dans les jours à venir." Si le mouvement devait perdurer, Vetropack explique qu'il cherchera "une solution" pour assurer l'approvisionnement des clients à partir d'autres usines du groupe.

Premiers licenciement imminents

Concernant les suppressions de postes, les premières lettres de licenciement doivent partir "dans les jours à venir", a aussi annoncé Vetropack. Environ la moitié des contrats de travail seront résiliés dans de cette première phase jusqu'au 31 août. Les autres postes seront supprimés progressivement jusqu'en 2026.

"Le démontage des machines et des installations après l'arrêt de la production nécessitera un certain temps, ce qui nous permettra d'employer certains employés plus longtemps", explique le groupe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Un nouvel espace de consommation sécurisé ouvre à la Riponne

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KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

À Lausanne, un nouvel espace de consommation sécurisé ouvrira lundi. Conçu avec les consommateurs et le voisinage, il s'agit pour l'instant d'un projet-pilote.

Il se trouve à la place de la Riponne. Il s'agit du deuxième centre du genre dans la Capitale vaudoise après celui du Vallon ouvert en 2018. Il sera également géré par la Fondation ABS. Cet espace vient compléter les mesures mises en place depuis l’été 2023 à la Riponne, comme la nouvelle équipe sociale de rue de la Ville de Lausanne, le renforcement des patrouilles de police, ainsi que l’augmentation du nombre de ramassages des déchets de consommation réalisés par l’association Systmd et la Fondation Mère Sofia, avec les personnes consommatrices.

Le projet a pris forme très rapidement, une année seulement. Pour répondre au mieux aux besoins, tant le voisinage que les consommateurs ont été sollicités. Matthieu Rouèche, directeur de la Fondation ABS.

Cet espace dispose de 17 places de consommation. Elles sont adaptées pour les trois manières les plus courantes de faire usage de drogues, à savoir l'injection, l'inhalation et le sniff. Deux salles pourront être utilisées seul ou maximum à deux. Matthieu Rouèche nous explique en quoi cela est important.

Ces salles pourront également constituer un espace plus sûr pour les femmes, minoritaires parmi les consommateurs.

Du côté des riverains, il ne s'agit pas de faire disparaître ces personnes marginalisées.

L'enjeu d'un tel espace, c'est aussi de proposer d'autres prestations.

Le but d'un tel espace n'est en effet pas de forcer les personnes à réduire leur consommation de drogue. Mais le personnel se tient à disposition si elles en manifestent l'envie et le besoin.

L’antenne de l’ECS sera ouverte le lundi et le mardi de 15h30 à 21h30 et du mercredi au samedi de 7h à 12h30 et de 15h30 à 21h30. Pour l'instant, il s'agit d'un projet-pilote. Il sera réévalué dans une année. Mais l'objectif est bien sûr de pérenniser ce lieu, comme c'est le cas au Vallon.

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Football

Coupe de Suisse: la demi-finale Sion - Lugano pas rejouée

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Christian Constantin: le TAS a rejeté l'appel du FC Sion (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La demi-finale de Coupe de Suisse entre Sion et Lugano ne sera pas rejouée. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté l'appel déposé par le club valaisan, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le TAS a refusé la demande de mesures provisionnelles urgentes, considérant que les conditions pour leur octroi n'étaient pas remplies dans le cas présent. L'instance arbitrale a précisé que les motifs de la décision seront communiqués ultérieurement aux parties concernées.

Le FC Sion était en désaccord avec l'Association suisse de football (ASF) sur l'absence de la VAR lors de cette demi-finale à Tourbillon, alors que le système était présent dans l'autre demi-finale entre Winterthour et Servette. Le club valaisan avait d'abord demandé à la commission de contrôle et de discipline de l'ASF de ne pas homologuer le résultat du match perdu 2-0 contre Lugano. La CCD avait rejeté cette demande, qui a ensuite fait l'objet d'un appel au TAS.

La procédure sur le fond se poursuivra selon les règles et délais prévus par le code de l'arbitrage en matière de sport. Le TAS n'a pas indiqué quel sera le calendrier de cette procédure.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le nouveau local d'injection de la Riponne ouvre lundi à Lausanne

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La salle pour les injections de drogues dans la toute nouvelle antenne de l'Espace de consommation sécurisé (ECS) de la Riponne à Lausanne, qui ouvre ses portes ce lundi. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le nouveau local d'injection de la Riponne, le deuxième à Lausanne destiné aux toxicomanes, ouvre lundi. Projet-pilote qui sera évalué après une année, cet espace est destiné aux personnes se trouvant dans l'urgence de consommer. Il dispose de 17 places.

Le local de la Riponne est, en effet, une antenne-pilote de l'Espace de consommation sécurisée (ECS) principal ouvert en 2018 et pérennisé, dans le quartier du Vallon. Encadré par une équipe professionnelle, il propose sur plus de 140 m2 un espace d'accueil, quatre salles pour l'injection et l'inhalation offrant de bonnes conditions d'hygiène ainsi que d'une salle de repos. Un emplacement est également prévu pour le sniff.

L'antenne de la Riponne sera ouverte le lundi et le mardi de 15h30 à 21h30 et du mercredi au samedi de 07h00 à 12h30 et de 15h30 à 21h30. Ses travaux ont coûté près de 500'000 francs, en grande partie financés par la Loterie romande, sinon par des dons particuliers et les réserves de la Fondation ABS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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