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Économie

La Suisse reste première pour l'innovation selon l'ONU

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Le président de la Confédération Guy Parmelin en charge de l'économie peut s'appuyer sur le maintien de la Suisse comme pays le plus innovant selon l'ONU (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Suisse est toujours première en termes d'innovation et reste suivie par la Suède et les Etats-Unis. Les investissements dans de nombreuses régions du monde ont augmenté sur cette question pour tenter de mettre un terme à la pandémie, a dit lundi l'ONU à Genève.

Depuis trois ans, les mêmes Etats se retrouvent aux trois premières places de l'Indice mondial de l'innovation de l'Organsiation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), sur plus de 130 pays. La Suisse est même première pour la onzième année consécutive. Parmi les indicateurs, elle est notamment devant sur des questions comme le savoir-faire et les technologies, les familles de brevets et la complexité de la production et de l'exportation.

En revanche, la Corée du Sud avance largement pour s'établir au 5e rang, juste derrière la Grande-Bretagne. Désormais première pour les demandes de brevets internationaux, la Chine progresse elle aussi mais elle n'est pour le moment que 12e, seul pays émergent à cette place. L'Asie est devenue la région où l'innovation s'accélère le plus rapidement.

Malgré la crise liée à la pandémie, les données scientifiques, la recherche, les demandes de propriété intellectuelle et les dispositifs de capital-risque ont continué à progresser l'année dernière dans le monde. Ils dépassent les volumes d'avant la pandémie. Les financements privés et publics sont restés très importants pour les entreprises innovantes.

Mais cette extension n'a pas porté sur toutes les branches. Sans surprise, la recherche a été considérable pour les entreprises pharmaceutiques et les biotechnologies, de même que dans les nouvelles technologies. Et les transports ou le tourisme, très affectés par les restrictions, ont vu leurs dépenses diminuer. Les branches qui ont investi largement dans les technologies et l'innovation ont mieux fait face aux difficultés, a notamment dit le directeur général de l'OMPI Daren Tang.

Chiffres aussi en augmentation depuis janvier

"Nous savons que l'innovation est indispensable pour surmonter les difficultés auxquelles nous sommes tous confrontés", a-t-il ajouté, relevant que les pays commencent à utiliser l'indice de l'OMPI pour améliorer leur action. Avant la pandémie, les investissements dans l'innovation avaient observé une croissance record de 8,5%.

Au total, 60% des entreprises très actives dans la recherche ont augmenté leurs dépenses sur cette question, pour une extension de l'ordre de 10%. L'année dernière, les données scientifiques ont été plus de 7% plus nombreuses.

Le nombre d'interventions de capital-risque s'est étendu de 5,8%, une moyenne supérieure à celle des dix dernières années. L'Asie/Pacifique a compensé les baisses observées dans le continent américain et en Europe.

L'Afrique et l'Amérique latine ont de leur côté progressé de plus de 10%. Sur les trois premiers mois de cette année, les chiffres semblent montrer que les avancées mondiales sur cette question vont se poursuivre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Julius Bär: nouveau correctif de valeur sur des crédits privés

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Julius Bär explique le correctif par des défauts sur crédits privés et des positions sur des crédits hypothécaires (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La banque privée zurichoise Julius Bär a dû inscrire de nouveaux correctifs sur son portefeuille. Il en résulte une charge nette de 130 millions de francs, a indiqué l'établissement mardi soir.

Cette annonce est intervenue de manière surprenante, deux jours avant la publication annoncée du rapport intermédiaire après quatre mois en 2025 et juste après la publication par l'agence Bloomberg d'une dépêche à propos de ces correctifs de valeur.

La banque explique le correctif par des défauts sur crédits privés et des positions sur des crédits hypothécaires. en conséquence, le bénéfice au 1er semestre de l'exercice en cours sera inférieur à celui de la même période de l'an dernier, lorsque l'institut avait affiché un bénéfice de 452 millions de francs.

Ce correctif de valeur n'a rien à voir avec les suite de la déconfiture de l'investisseur autrichien René Benko, a déclaré un porte-parole de la banque à AWP. En 2023, Julius Bär avait dû inscrire un amortissement de 606 millions sur des prêts consentis au groupe en faillite Signa de M. Benko. Dans la foulée, le directeur général Philipp Rickenbacher avait pris la porte.

Le nouveau correctif de valeur a été décidé sur la base d'un examen approfondi du reste du portefeuille de crédits du groupe. Ce dernier a appliqué des critères prudents pour évaluer la qualité de crédit et d'adaptation ou le volume des relations de gestion de fortune.

"L'examen de nos livres de crédit est toujours en cours," a indiqué en téléconférence mercredi le directeur général (CEO) Stefan Bollinger, assurant n'anticiper aucune nouvelle mauvaise surprise.

Julius Bär avait auparavant déjà annoncé son intention de se retirer complètement des affaires de crédits privés. Des progrès significatifs ont été réalisés en la matière et la valeur du portefeuille de crédits privés a été abaissée nettement sous les 200 millions de francs, ce qui représente une diminution de moitié depuis fin 2024. Le montant restant des crédits privés en portefeuille ne représente plus que 0,4% de l'ensemble des crédits.

Nouveau directeur risques

La banque a aussi pris des mesures de personnel: le directeur risques Oliver Bartholet prendra sa retraite à la fin de l'année. Ivan Ivanic a été désigné pour lui succéder et il entrera en fonction au 1er juillet prochain et sera membre de la direction générale. M. Bartholet restera à disposition jusqu'à son départ à la retraite.

Des changements interviendront au 1er juillet au niveau de l'organisation de la surveillance des risques. La division juridique et l'office pour le respect des prescriptions (compliance). Cela améliorera la direction d'entreprise (Governance) et la gestion des risques.

Toutes les fonctions juridiques et, provisoirement, celles de compliance seront placées sous la direction de Christoph Hiestand, conseiller général du groupe. Une fonction séparée de compliance sera créée et soumise au directeur général. Le directeur Compliance sera un membre de la direction et son nom sera connu en temps opportun.

Marche des affaires un peu inférieure aux attentes

Les affaires opérationnelles sont restées stables lors des quatre premiers mois de l'année, marqués par les turbulences sur le marché et pour l'économie mondiale. L'afflux net d'argent frais a été solide selon la banque. Il se monte à 4,2 milliards de francs, alors que les analystes du consensus AWP attendaient 4,9 milliards.

A l'issue des quatre premiers mois, la masse sous gestion s'élevait à 467 milliards de francs, après 497 milliards fin 2024. Ce montant inclut un effet de 28 milliards de francs lié aux cours de change. Le chiffre est légèrement inférieur aux attentes des analystes.

Cet afflux provient essentiellement des marchés clés en Asie, en particulier à Hong Kong et à Singapour et en Europe de l'ouest (en particulier en Allemagne et en Grande-Bretagne). L'afflux a permis de compenser en partie la valorisation du franc, surtout face au dollar.

La masse sous gestion a diminué à 467 de 497 milliards de francs à fin 2024. L'effet des cours de change a pesé à hauteur de 28 milliards. Les attentes des analystes ont été légèrement déçues.

La banque indique être sur la voie pour réaliser les baisses de coûts supplémentaires de 110 milliards de francs annoncées en février dernier. Cela devrait avoir un effet positif sur la rentabilité vers la fin de l'année. Les coûts prévus pour ces baisses se montent à environ 55 millions et 19 millions ont déjà été comptabilisés.

Les correctifs de valeur ont détérioré le rapport coûts/rentabilité à 72% contre 71% au second semestre 2024. Sans l'amortissement, le rapport se serait amélioré à 66%.

Pour l'avenir, la direction n'est pas optimiste. Au vu des événements sur les marché globaux, les perspectives restent incertaines. Le bénéfice du 1er semestre 2025 sera inférieur à celui du 1er semestre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Gaza : l'UE va réexaminer son accord d'association avec Israël

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L'exposition intitulée « Le cri de Gaza » présente plus de 300 toiles à l'huile et dessins humoristiques réalisés par des artistes yéménites en solidarité avec le peuple palestinien de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/YAHYA ARHAB)

L'union européenne va lancer un réexamen de son accord d'association avec Israël à la lumière des derniers événements à Gaza, a annoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

"Il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l'article 2 (sur le respect des droits humains) de notre accord d'association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice", a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

Dix-sept pays, dont la France, se sont prononcés en faveur de cette révision, a annoncé de son côté le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, devant l'Assemblée nationale à Paris.

La Commission européenne va entamer ce processus de révision, pour vérifier si Israël respecte bien les droits humains et les principes démocratiques, conformément à l'article 2 de cet accord.

"Les relations entre les parties, ainsi que toutes les dispositions de l'accord lui-même, sont fondées sur le respect des droits de l'homme", indique cet article.

Les Pays-Bas et plusieurs autres pays européens ont adressé une lettre à Mme Kallas réclamant cette révision de l'accord d'association UE-Israël, en vigueur depuis 2000 et censé faciliter le dialogue politique et les échanges commerciaux entre les deux parties.

Plusieurs pays de l'UE dénoncent l'escalade

Plusieurs pays de l'UE ont dénoncé l'escalade en cours à Gaza où la situation est catastrophique après plus de deux mois de blocage de l'aide vitale pour la population. Israël a autorisé l'entrée lundi à Gaza de moins de dix camions d'aide de l'ONU transportant entre autres de la nourriture pour bébés.

"J'ai le sentiment personnel que la violation des droits humains ne fait aucun doute", a déclaré le chef de la diplomatie belge Maxime Prévot, ajoutant néanmoins qu'il ne voulait pas "préempter la décision" de la Commission européenne.

Si celle-ci devait conclure à un manquement d'Israël dans le respect de l'article 2 de l'accord d'association, une suspension de ce dernier pourrait être alors décidée, selon M. Prévot.

Vingt-deux pays, dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon et l'Australie, ont exigé lundi d'Israël une "reprise complète de l'aide à la bande de Gaza, immédiatement", demandant qu'elle soit organisée par les Nations unies et les ONG.

"Les pressions extérieures ne détourneront pas Israël de sa voie, qui est de défendre son existence et sa sécurité contre des ennemis qui cherchent à le détruire", ont indiqué mardi les autorités israéliennes dans un communiqué.

Le Royaume-Uni a annoncé de son côté suspendre ses négociations pour un accord de libre-échange avec Israël et convoquer l'ambassadrice de ce pays au Royaume-Uni, Tzipi Hotovely, en réponse à l'intensification de l'offensive israélienne à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'UE lève toutes les sanctions économiques contre la Syrie

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L'Union européenne lève les sanctions à l'encontre de la Syrie. (© KEYSTONE/AP/Omar Sanadiki)

L'Union européenne a annoncé mardi la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie qui avait été mises en place sous le régime du président Bachar al-Assad.

"Aujourd'hui, nous avons pris la décision de lever nos sanctions économiques contre la Syrie", a indiqué sur X la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27.

"Nous voulons aider le peuple syrien à reconstruire une nouvelle Syrie, inclusive et pacifique", a-t-elle ajouté.

Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque là interdit d'accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.

L'UE, après les USA

La décision européenne fait suite à celle de Washington la semaine dernière.

"La levée des sanctions exprime la volonté régionale et internationale de soutenir la Syrie", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani lors d'une conférence de presse à Damas. "Le peuple syrien a aujourd'hui une opportunité historique et très importante de reconstruire son pays", a-t-il ajouté.

Donald Trump avait créé la surprise mardi dernier en annonçant depuis Ryad qu'il levait les sanctions américaines contre la Syrie, à la veille d'une brève rencontre avec le président syrien Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite.

Les 27 n'excluent pas toutefois de nouvelles sanctions contre les responsables des violences conte la communauté alaouite en Syrie ces dernières semaines.

D'autres mesures visant le régime Assad et interdisant la vente d'armes ou d'équipements susceptibles d'être utilisés pour réprimer les populations civiles vont rester en place.

Cette levée de sanctions contre la Syrie fait suite à une première mesure prise en février, qui consistait à suspendre certaines sanctions imposées à des secteurs économiques clés de la Syrie. Selon des responsables européens, toutes ces mesures pourraient être réimposées si les nouveaux dirigeants syriens ne tenaient pas leur promesse de respecter les droits des minorités et de progresser sur le chemin de la démocratie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les contours du futur Centre des sciences révélés au public

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Le projet lauréat du futur Centre des sciences physiques et mathématiques de l'UNIGE est exposé jusqu'au vendredi 30 mail à Uni Mail (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le projet lauréat du futur Centre des sciences physiques et mathématiques de l'Université de Genève (UNIGE) a été révélé jeudi. Ce nouveau bâtiment, qui sera érigé sur le quai Ernest-Ansermet au bord de l'Arve, devrait voir le jour à l'horizon 2033. Le Grand Conseil devra se prononcer sur une demande de crédit.

Le jury du concours d'architecture a retenu le groupement piloté par Burckhardt Architecture SA pour son projet "Le théorème de Marguerite". Avec une entrée principale du côté du quai, ce projet comprend un axe central nommé "Parc des sciences", qui relie l'Arve à la ville. Une tour hébergera les unités de recherche alors que le sous-sol sera destiné aux laboratoires techniques.

Le corps du bâtiment situé côté boulevard d'Yvoy sera dédié à l'enseignement. Il regroupera des auditoires, des salles de séminaires et des espaces pour les travaux pratiques. Le Centre sera construit à la place de bâtiments provisoires, qui se situent entre l'actuel institut de physique et les locaux de Sciences III et de Sciences II.

Ce projet a fait l'objet d'un processus participatif, notamment sous la forme d'ateliers. Le coût de réalisation du bâtiment n'est pas encore déterminé à ce stade, indiquent dans un communiqué conjoint l'UNIGE et le canton. Mais une première estimation évoquait 280 millions de francs, dont une partie serait cofinancée par une fondation genevoise et la Confédération.

Des sites dispersés

Un projet de loi sera présenté par le Conseil d'Etat, puis examiné par le Grand Conseil. Le parlement a déjà voté à une large majorité en mars 2023 un crédit d'études de 17,6 millions de francs pour la construction de ce Centre. Ce futur pôle est considéré comme indispensable pour la renommée scientifique de l'UNIGE.

Actuellement, les activités de recherche et d'enseignement sont éparpillées sur plusieurs sites. De nombreux locaux ne correspondent plus aux exigences et aux besoins actuels de l'enseignement et de la recherche. Les projets lauréats pour ce nouveau Centre sont exposés jusqu'au vendredi 30 mai à Uni Mail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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