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Économie

La BRI s'interroge sur une bulle dans les investissements durables

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Pour les entreprises liées aux énergies propres, les ratios cours-bénéfices se situent encore "bien au-delà" des prix que déboursent les investisseurs pour les valeurs de croissance, selon la BRI (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La banque des règlements internationaux (BRI), une institution considérée comme la banque centrale des banques centrales, s'est interrogée sur une possible bulle verte dans son rapport trimestriel publié lundi, face à l'envolée des investissements dits "durables".

Alors que les marchés financiers ont envoyé des "signaux contrastés" au cours des derniers mois, traduisant "un certain malaise" quant aux perspectives de reprise, cette institution sise à Bâle, en Suisse, s'est penchée sur ce segment de marché qui a connu, avec les valeurs technologiques, une très forte demande.

Les produits d'investissement qui apportent un bénéfice environnemental, social ou au niveau de la gouvernance d'entreprise (ESG) sont en plein boom, a constaté la BRI dans son rapport trimestriel. Mais compte tenu de la rapidité avec laquelle se développe cette nouvelle classe d'actifs, la question se pose de savoir si une bulle ne risque pas de se former.

"Un développement fondamentalement bienvenu - aider à financer la transition vers un monde à faible empreinte carbone - pourrait-il générer des déséquilibres financiers significatifs?", s'est-elle interrogée.

Historiquement, les investissements qui accompagnent des grands changements économiques et sociaux tendent après une phase initiales d'essor à subir de large corrections, a rappelé la BRI, qui a pris en exemple l'envolée des placements dans les compagnies de chemin de fer avec l'essor du rail au XIXe siècle ou la bulle technologique avec les placements dans les "dot-com" au tournant des années 2000.

Or la BRI a relevé "des signes" qui semblent indiquer que les valorisations de ces actifs dits ESG étaient tendues.

Pour les entreprises liées aux énergies propres, les ratios cours-bénéfices, un indicateur de base utilisé par les investisseurs pour évaluer la cherté des actions, se situent encore "bien au-delà" des prix que déboursent les investisseurs pour les valeurs de croissance, elles-mêmes déjà tendues, et cela même après un reflux depuis leur pic de janvier 2021, a illustré la BRI.

Chiffrer l'expansion de ces valeurs dites ESG reste cependant une tâche complexe compte tenu du flou sur les critères pour les définir. Selon une définition large, le poids des actifs ESG aurait grossi d'un tiers entre 2016 et 2020 pour se monter à 35'000 milliards de dollars (29'892 milliards d'euros), soit pas moins de 36% des actifs gérés par des investisseurs professionnels.

Dans une définition plus étroite, incluant uniquement les fonds communs de placement et fonds négociés en Bourse (ETF), ce type d'actifs pèserait plutôt 2000 milliards de dollars, avec une croissance toutefois multipliée par dix au cours des cinq dernières années. A cette aune, ces actifs représentent environ 3% des placements en actions des fonds communs de placement et ETF et 1% de leur placements en obligations.

La BRI a appelé à suivre étroitement le développement de ce marché ainsi que sa croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le moral des patrons allemands au plus haut depuis un an

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L'indicateur est publié le jour où le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz présente un ambitieux plan financier sur cinq ans, en rupture avec la rigueur budgétaire. (archive) (© )

Le moral des entrepreneurs allemands a progressé pour le sixième mois consécutif en juin malgré la menace des droits de douane américains, dans l'espoir que le nouveau gouvernement parvienne à relancer une économie enlisée, a indiqué mardi l'institut IFO.

L'indicateur principal du climat des affaires a atteint 88,4 points, son niveau le plus élevé depuis juin dernier, enregistrant une hausse de 0,9 point par rapport à mai.

L'économie allemande, qui sort de deux années de récession, "commence lentement à retrouver confiance", souligne Clemens Fuest, président de l'institut IFO.

Les patrons ont évalué leur situation actuelle un peu plus favorablement, mais ce sont surtout les anticipations à six mois qui se sont redressées, portées par les secteurs des services et du commerce de gros.

Dans l'industrie manufacturière plongée dans la crise, les perspectives s'éclaircissent, malgré des niveaux d'activité faibles et un carnet de commandes jugé insatisfaisant.

Le commerce de détail reste en retrait, et la prudence domine encore dans le bâtiment.

"Après l'incertitude liée aux droits de douane américains, les entreprises semblent désormais préférer voir le potentiel positif du nouveau gouvernement plutôt que de se focaliser sur les tensions commerciales et l'instabilité persistante", note Carsten Brzeski, chez ING.

L'indicateur est publié au jour où le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz présente un ambitieux plan financier sur cinq ans, en rupture avec la rigueur budgétaire, prévoyant une forte hausse des dépenses et un recours massif à l'endettement - 847 milliards d'euros - pour relancer l'économie allemande et son appareil militaire.

M. Merz a par ailleurs critiqué lundi l'approche de l'Union européenne dans les négociations commerciales avec les États-Unis, la qualifiant de "beaucoup trop compliquée".

Après avoir menacé d'imposer des droits de douane de 50% aux importations européennes à partir du 1er juin, Donald Trump avait accepté fin mai de reporter leur entrée en vigueur jusqu'au 9 juillet. Mais un accord entre les Etats-Unis et l'Union Européenne ne se dessine toujours pas.

"Le principal risque pour la conjoncture demeure la politique commerciale américaine. Si de mauvaises nouvelles venaient à surgir de ce côté, les anticipations corrigeraient probablement à la baisse de manière marquée", selon Jens-Oliver Niklasch, économiste chez LBBW.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le marché du logement toujours sous tension en Suisse

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Dans les douze villes passées en revue dans l'enquête, la situation s'aggrave pour celles qui sont déjà confrontées à une pénurie, comme à Genève. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le marché du logement reste sous tension. Pour la première fois depuis trois ans, le nombre d'objets à louer publiés sur les principaux portails immobiliers suisses a augmenté, mais peine à satisfaire la forte demande.

Entre avril 2024 et mars 2025, quelque 70'000 logements supplémentaires ont été proposés à la location par rapport à la même période de l'an dernier, ce qui correspond à un bond de 21% sur un an. C'est ce qui ressort de l'indice OWI des logements publié mardi par l'Association suisse des professionnels de l'immobilier (SVIT), le HEV Suisse, la plateforme newhome, et le Swiss Real Estate Institute.

Dans le même temps, la durée d'annonce s'est quant à elle raccourcie de quatre jours, passant à 23 jours, indiquant que la demande dépasse toujours nettement l'offre. "Pour que tous les souhaits de déménagement puissent être comblés, l'offre devrait avoisiner 10-15% du parc de logements par an".

Seuls les cantons de Neuchâtel et du Jura présentent une surabondance de logements à louer, avec des durées d'annonces de respectivement 38 et 49 jours, elles aussi toutefois en recul. A l'inverse, les cantons de Zoug (12 jours), Schwyz (15 jours), Genève (17 jours) et Zurich (17 jours) présentent des durées très courtes, inférieures à 20 jours.

Dans les douze villes passées en revue dans l'enquête, la situation s'aggrave pour celles qui sont déjà confrontées à une pénurie, en particulier à Coire, ou la durée d'annonce tombe à 10 jours. Mais aussi à Winterthour (13 jours), Genève (14 jours) et Lucerne (15 jours). Contre toute attente, Zurich montre des signes de légère détente, avec une durée passant à 18 jours, contre 14 jours précédemment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Travail.Suisse propose 19 mesures pour réformer le temps partiel

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Plus de la moitié des femmes travaillent à temps partiel (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Travail.Suisse veut moderniser le travail à temps partiel en Suisse. La faîtière a présenté mardi 19 revendications visant notamment à garantir de meilleures perspectives de carrière et faciliter l'accès à la formation continue pour les personnes à temps partiel.

Travail.Suisse souhaite aussi accorder une reconnaissance réelle et une valeur indirecte au travail non rémunéré. Ces conclusions découlent d'une analyse, présentée mardi à Berne, laquelle montre que le travail à temps partiel répond aux besoins des employés, mais nécessite des ajustements pour en atténuer les effets négatifs.

"Le travail à temps partiel présente des inconvénients tels qu'une couverture sociale amoindrie, de moins bonnes perspectives de promotion, moins de formation continue et des retraites moins élevées", constate le président de Travail.Suisse Adrian Wüthrich.

Plus d'un tiers (37%) des salariés étaient à temps partiel en 2022 en Suisse. Ils étaient 32% en 2002. Le temps partiel concerne une majorité de femmes (56%) et une minorité d'hommes (16%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La BCGE nomme un responsable de l'investissement

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La BCGE a nommé un nouveau responsable des investissements à compter du 1er août. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La direction générale de la Banque cantonale de Genève (BCGE) a nommé Nicolas Mougeot à la tête des investissements (CIO). Il rejoindra l'établissement du bout du lac le 1er août.

M. Mougeot intègre la division de gestion de fortune et d'actifs, qui regroupe l'ensemble des activités de gestion de fortune avec une offre dédiée à la clientèle institutionnelle et privée, ainsi qu'aux gérants de fortune indépendants.

"L'arrivée de notre nouveau CIO s'inscrit dans la volonté stratégique de la banque de développer activement ses activités de 'Wealth Management'", a assuré Katia Coudray, cheffe de la division de gestion de fortune et d'actifs, pour qui "ce renforcement de nos expertises d'investissement nous permet d'élargir la gamme de nos solutions de placement.

Nicolas Mougeot a été stratégiste auprès de Lehman Brothers et BNP Paribas, avant de rejoindre Deutsche Bank. Après trois ans à la Caisse de dépôt et placement du Québec, il a assumé la fonction de responsable des investissements et de la durabilité au sein d'Indosuez Wealth Management à Genève. Il a également été professeur invité d'ingénierie financière à l'Université de Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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