Rejoignez-nous

Économie

La pandémie a augmenté de 35% la bande passante Internet en 2020

Publié

,

le

L'ONU veut une nouvelle entité internationale sur le numérique et les données pour éviter une différence trop importante entre les pays (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La pandémie a considérablement fait augmenter le trafic sur Internet. La bande passante s'est étendue de 35% l'année dernière, selon un rapport de l'ONU publié mercredi à Genève. Celle-ci appelle à un nouvel organe onusien sur le numérique et les données.

Avant la pandémie, la progression de la bande passante ne s'était établie en 2019 qu'à un peu plus de 25%. Le volume en termes de protocole Internet (IP) va plus que tripler l'année prochaine par rapport à 2017. Une part grandissante des flux de données est liée aux réseaux mobiles, fait remarquer la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

"Il est plus important que jamais de s'engager sur une nouvelle voie pour la gouvernance du numérique et des données", déclare le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres dans le rapport. "La pandémie a démontré entre autres l'importance cruciale du partage des données de santé au niveau mondial", affirme la secrétaire générale de la CNUCED Rebeca Grynspan.

En 2026, le trafic de données par le haut débit mobile devrait constituer près d'un tiers du volume total. Problème, "une fracture additionnelle liée aux données vient aggraver la fracture numérique" entre pays riches et en développement, affirme la directrice de la division technologie à la CNUCED, Shamika N. Sirimanne.

Seuls 20% des habitants des pays les moins avancés (PMA) utilisent Internet. La vitesse moyenne du haut débit mobile est environ trois fois moins élevée par rapport aux Etats riches. Jusqu'à huit internautes sur dix font des achats en ligne dans de nombreux pays aisés, alors qu'ils sont moins d'un sur dix dans un grand nombre de PMA.

Chine, Etats-Unis et UE divisés

Selon le rapport, les plus grandes plateformes numériques, dont l'importance s'est étendue encore avec la pandémie, investissent de plus en plus tout au long de la chaîne de valeur mondiale des données. Notamment dans les câbles sous-marins, les satellites ou l'intelligence artificielle (IA). L'année prochaine, la part des dépenses publicitaires en ligne au niveau mondial de cinq des plus grandes plateformes numériques devrait dépasser 73%.

La CNUCED appelle à une approche innovante. "Un nouveau système international de régulation des flux de données est primordial", a déclaré Mme Sirimanne. De nombreux pays en développement auront besoin d'un soutien international face aux limites de leurs ressources. L'agence onusienne souhaite aussi des "biens publics numériques" mondiaux.

Elle propose un nouvel organe de l'ONU pour cette question. Ce dispositif devrait notamment améliorer la participation des pays en développement dans les initiatives mondiales et régionales en matière de gouvernance des données. Autre problème, les trois acteurs les plus importants, la Chine, les Etats-Unis et l'UE, divergent.

L'approche américaine est établie sur le contrôle des données par le secteur privé, alors que le modèle chinois met l'accent sur le gouvernement. L'UE privilégie elle les individus eux-mêmes. Le nouvel organe devrait améliorer la protection des données privées, ajoute l'agence onusienne. Selon le rapport, les cadres réglementaires régionaux et internationaux actuels sont limités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Des votations et une élection complémentaire en septembre à Genève

Publié

le

Les Genevois voteront le 28 septembre sur les initiatives "Pour un canton qui marche", "Pour plus de logements en coopérative" et pour protéger la police, ainsi que sur les lois pour maîtriser les charges et les engagements à l'Etat (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Genevois voteront le 28 septembre sur les initiatives "Pour un canton qui marche", "Pour plus de logements en coopérative" et pour protéger la police, ainsi que sur les lois pour maîtriser les charges et les engagements à l'Etat. S'y ajoutera l'élection complémentaire d'un membre du Conseil d'Etat.

Le souverain devra choisir entre l'initiative "piétonne" et son contreprojet, a indiqué mercredi le gouvernement. En revanche, aucun contreprojet n'a été élaboré par rapport aux initiatives populaires "Pour + de logements en coopérative" et "Oui, je protège la police qui me protège!", qui vise à limiter les poursuites pénales à l'encontre des membres des forces de l'ordre.

Les deux lois dites "corsets" seront aussi à l'ordre du jour. Applicables en cas de budgets déficitaires, elles visent à contenir les charges et les engagements afin de préserver les prestations publiques. Sur décision du Grand Conseil, l'une est soumise au référendum obligatoire, tandis que l'autre a été attaquée par voie référendaire par la gauche et les syndicats.

Deux scrutins fédéraux auront aussi lieu fin septembre, et le Conseil d'Etat pourrait encore ajouter des votations communales. D'entente avec la Ville de Genève, celle sur l'achat de la propriété de Zep n'aura lieu qu'en novembre.

Suite à la démission du conseiller d'Etat Antonio Hodgers, le premier tour de l'élection complémentaire d'un membre de l'exécutif aura aussi lieu le 28 septembre. Les listes de candidatures devront être déposées le 23 juin au plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Les faîtières patronales dénoncent des chantiers pénalisants

Publié

le

Le patronat genevois est agacé par la gabegie que causent les travaux menés par les SIG au centre-ville sur la circulation (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les travaux entamés il y a dix jours par les Services industriels de Genève (SIG) dans le quartier des Eaux-Vives et de Rive provoquent la grogne des organisations patronales genevoises. Mercredi, ces dernières ont dénoncé "la gabegie" que ces chantiers engendrent sur la circulation et ont réclamé des mesures urgentes.

La Fédération des entreprises romandes Genève (FER), la Nouvelle organisation des entrepreneurs (NODE), l'ASTAG Genève, Genève Commerces et le Groupement professionnel des restaurateurs et hôteliers (GPRH) estiment nécessaire d'assurer une meilleure coordination des travaux et de raccourcir leur durée.

Dans un communiqué, les cinq associations patronales indiquent qu'il "serait par exemple possible de mettre en place des horaires de travail élargis, en utilisant toute la souplesse de la législation sur le travail, qui permettrait de travailler de 06h00 à 23h00, en deux ou trois équipes".

Les faîtières rappellent que ces chantiers causent d'importants embouteillages au centre-ville. Les acteurs de transport professionnel ne peuvent plus assurer les livraisons à temps, les transports publics sont bloqués dans le trafic et même les cyclistes sont contraints de slalomer dangereusement entre les véhicules.

Les cinq organisations ne remettent pas en cause la nécessité de ces travaux qui ont pour finalité la construction par les SIG de réseaux thermiques structurants. Ceux-ci permettront notamment d'utiliser l'eau du lac Léman pour rafraîchir des bâtiments ou pour les chauffer en utilisant des pompes à chaleur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Banques: les cas d'escroqueries financières à la hausse en 2024

Publié

le

Les clients ne peuvent pas s'attendre à ce que les établissements financiers interviennent lorsqu'ils sont lésés par des escrocs. C'est pourquoi la prévention est essentielle", a averti le médiateur des banques suisses Andreas Barfuss (archives). (© KEYSTONE/DPA/KARL-JOSEF HILDENBRAND)

Les cas d'escroquerie continuent d'augmenter en Suisse, selon l'Ombudsman des banques suisses. Les méthodes des escrocs deviennent de plus en plus sophistiquées et les clients ne peuvent pas attendre une intervention des instituts financiers lorsqu'ils sont lésés.

Selon le rapport 2024 de l'instance d'information et de médiation sans compétence juridictionnelle des clients des banques helvétiques publié mercredi, les cas d'escroquerie ont augmenté de 15,4% sur un an à 270 cas. "Les clients ne peuvent pas s'attendre à ce que les établissements financiers interviennent lorsqu'ils sont lésés par des escrocs. C'est pourquoi la prévention est essentielle", a averti le médiateur Andreas Barfuss lors d'une conférence de presse en ligne.

Le nombre de cas de fraude avec des cartes de débit et de crédit s'est stabilisé à un niveau élevé. Cependant, les cas dans lesquels des escrocs ont réussi à déclencher des paiements non autorisés par le client ou approuvés sous l'effet d'une supercherie ont augmenté. "Les méthodes de fraude sont diverses et deviennent de plus en plus sophistiquées", a souligné le médiateur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Le peuple suisse se prononcera sur deux objets le 28 septembre

Publié

le

Concernant l'e-ID, pas moins de trois groupements ont lancé un référendum contre la nouvelle loi (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Lors des prochaines votations fédérales le 28 septembre prochain, le peuple suisse se prononcera sur deux objets. Il devra décider s'il accepte la nouvelle mouture de l'identité électronique (e-ID) et s'il autorise les cantons à imposer les résidences secondaires.

Dans les Grisons, ce scrutin sera le premier où des bulletins de vote comporteront également les questions rédigées en romanche, indique mercredi le Conseil fédéral dans un communiqué. Cette demande émane du gouvernement du canton.

Concernant l'e-ID, pas moins de trois groupements ont lancé un référendum contre la nouvelle loi. Gratuite et facultative, la nouvelle e-ID doit permettre de demander sur Internet un extrait du casier judiciaire, un permis de conduire ou prouver son âge lors de l'achat d'alcool. En mains publiques, l'e-ID devrait entrer en vigueur au plus tôt en 2026.

Quant à l'impôt sur les résidences secondaires, le Parlement a décidé en décembre dernier de supprimer la valeur locative pour les résidences principales et pour les résidences secondaires. Mais pour les cantons touristiques, cela représente d'importantes pertes de recettes.

C'est pourquoi les Chambres ont approuvé cet impôt spécial sur les résidences secondaires à usage personnel. Les cantons seraient libres de le prélever ou non. Le changement nécessite une modification de la Constitution avec un référendum obligatoire et donc un oui du peuple et des cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

FEEL GOOD

CHARLOTTE CARDIN

19:45

Les 2 derniers titres

ANDY

RITA MITSOUKO

19:41

DIAMONDS

SAM SMITH

19:37

Votre Horoscope

Cancer

Explorer les mystères de votre subconscient en ajoutant une pincée de confiance en vous, et vous voici prêt à conquérir le monde !

Les Sujets à la Une