Lausanne
L'assassin de Marie reste détenu en haute sécurité
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Claude D., qui avait assassiné une jeune femme en mai 2013, reste détenu à Thorberg (BE), dans le quartier de sécurité renforcée. Le Tribunal fédéral rejette deux recours contre la prolongation de ce régime.
Détenu jusqu'à fin juillet 2019 à la Prison de la Croisée, à Orbe (VD), l'homme a été transféré à l'Etablissement pénitentiaire de Thorberg. Son séjour dans le quartier de sécurité renforcée ("Sicherheitsvollzug B") a été prolongé de six mois en six mois par l'Office d'exécution des peines vaudois (OEP).
Dans deux recours dirigés contre ces prolongations, le condamné a requis son transfert dans un secteur d'exécution normale ou de longue durée, à Thorberg ou dans une prison romande. Le Tribunal fédéral rejette ses demandes dans deux arrêts très détaillés publiés mercredi.
Réexamen tous les six mois
La Cour de droit pénal relève que le placement en quartier de sécurité renforcée - moins sévère que le quartier de sécurité maximale ("Sicherheitsvollzug A) - doit être réexaminé et motivé tous les six mois au moins, selon la législation bernoise. L'OEP peut, sans violer le droit, appliquer la loi bernoise dès lors que le détenu séjourne dans un établissement de ce canton.
Contrairement à l'argument de Claude B., sa détention en sécurité renforcée ne viole pas la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH). En effet, le condamné exécute actuellement la peine de prison à vie et non l'internement prononcés tous deux par la justice vaudoise. Dans ces conditions, le Code pénal fournit une base légale suffisante pour un isolement relatif.
Les juges de Mon Repos précisent que le recourant se trouve certes dans un quartier sécurisé, mais non à l'isolement complet. Ainsi, il côtoie d'autres détenus à l'atelier, lors de la promenade et des repas ou le soir et le week-end. Il dispose également d'un ordinateur et d'un téléphone dans sa cellule.
En observation
L'OEP a décidé de placer le recourant en sécurité renforcée afin d'observer ses interactions avec les intervenants et ses codétenus, tout en réduisant les risques pour le personnel féminin. En effet, les deux expertises réalisées en 2014 insistaient sur le risque très élevé de nouvel homicide, sur une amplification des capacités à tromper et à manipuler. L'expertise criminologique de 2020 a confirmé ces conclusions.
Le Tribunal fédéral a écarté le bon comportement invoqué par le recourant. D'une part, celui-ci a été sanctionné à deux reprises à la Croisée en raison d'insultes et de propos déplacés vis-à-vis d'une gardienne. D'autre part, l'encadrement mis en place à Thorberg vise justement à prévenir les dérapages.
La direction du pénitencier bernois a relevé que les restrictions en matière de travail et de loisirs dans le secteur sécurisé n'étaient pas bénéfiques à long terme. Pour la Cour de droit pénal et l'OEP, la sécurité publique l'emporte sur l'intérêt du condamné à bénéficier d'activités plus étendues.
Garder un espoir
Le grief d'incompatibilité de la condamnation à vie avec l'interdiction des traitements inhumains prévue par la CEDH est rejeté. La peine prononcée contre Claude D. n'est pas incompressible, relèvent les juges de Mon Repos. L'intéressé n'est pas privé de l'espoir d'une remise en liberté, s'il devait progresser suffisamment sur la voie de l'amendement.
Afin d'avancer, un Plan d'exécution de la sanction (PES) a été établi en décembre 2020. Le condamné a refusé de le signer en raison de sa durée limitée à la prochaine période de six mois en sécurité renforcée et de l'absence d'objectifs à moyen et long terme.
Vu que le recourant a été condamné à une très longue peine, qu'il se trouve encore en période d'observation et qu'il est jugé très dangereux, le Tribunal fédéral peut s'accommoder d'un PES qui ne prévoie pas encore toutes les étapes jusqu'à sa libération. L'OEP devra cependant mettre à jour ce document et prévoir des objectifs pour une éventuelle évolution du régime de détention.
En 2013, Claude D. avait enlevé Marie, 19 ans, dans une forêt près de Châtonnaye (FR). Il avait abusé de la jeune femme avant de l'étrangler. L'homme était en liberté conditionnelle après l'assassinat de sa femme en 1998. (arrêts 6B_1228/2020 et 6B_580/2021 du 22 septembre 2021)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Super League: Lausanne-Sport sèchement battu à domicile
Le Lausanne-Sport a fini 2025 sur une note négative. Lors de la 19e journée de Super League, il s'est incliné 4-0 à la Tuilière face à Lucerne, qui a marqué trois fois dans les dix dernières minutes.
Trois jours après un succès de prestige face à la Fiorentina en Conference League, l'équipe de Peter Zeidler s'est fait corriger par Lucerne en deuxième période. Le club de Suisse centrale a fini par trouver la faille par Kevin Spadanuda à la 61e sur corner.
À huit minutes du terme, Bryan Okoh est encore parvenu à percer le rideau défensif lucernois sans parvenir à cadrer, avant que Lucas Ferreira (89e) et Lars Villiger à deux reprises dans le temps additionnel n'assurent le succès de Lucerne. Il s'agit de la première défaite du LS depuis son élimination face à Yverdon en Coupe de Suisse le 3 décembre. Au classement, les Vaudois comptent 21 points, soit six de retard par rapport à la barre.
Lucerne gagne enfin
Déterminés à mettre fin à une série de six matches sans victoire en championnat, les Lucernois ont pris l'initiative dès le début de rencontre. Le portier Karlo Letica a dû se déployer dès la 4e pour éviter l'ouverture du score.
Le gardien croate a encore eu la main ferme à la 34e, bloquant à deux reprises les tirs de Julian von Moos. Privé de son atout offensif Gouassou Diakité, le LS n'a pas su faire douter les visiteurs durant la première mi-temps et a souffert, à l'image d'Hamza Abdallah, sorti sur blessure à la 26e.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Cathédrale à Lausanne: culte de Noël avec Elisabeth Baume-Schneider
La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a participé dimanche matin à un culte traditionnel de Noël à la cathédrale de Lausanne. Elle a d'abord échangé des propos avec la pasteure lors de la liturgie avant de répondre à quelques questions du public présent.
Pas de discours officiel ni de sujets politiques: la cheffe du Département fédéral de l'intérieur (DFI) s'est prêtée au jeu d'une prédication à deux voix. Il a été question de parole et d'écoute, des valeurs auxquelles s'adossent les actes, de la relation à autrui, des raisons d'espérer malgré une actualité et un environnement sombres.
La ministre socialiste s'est exprimée à titre personnel à partir de textes bibliques choisis et lus par la pasteure Line Dépraz et quelques questions ciblées. "Nous avons abordé les thèmes de l'altérité, de l'identité et de la lumière", a confié à Keystone-ATS la pasteure depuis 2019 de la cathédrale lausannoise.
Un temps d'échange entre Mme Baume-Schneider et le public assistant au culte de Noël avait également été prévu. "L'idée était d'avoir un échange spirituel sur des valeurs plus personnelles et non pas d'aborder son bilan politique", souligne Mme Dépraz. Les questions du public étaient modérées par le journaliste Cyril Dépraz. Ce format était une première. Le culte a duré un peu plus d'une heure.
Performance lumineuse
Le culte de la nuit de Noël, le 24 décembre à 23h00, verra, lui, la participation du journaliste Arnaud Robert. Son expérience relatée dans le podcast "Mon corps électrique", confrontée au récit de la nativité, ouvrira une discussion sur les thèmes du corps, de la légèreté, du handicap et du miracle.
"Ce programme de Noël s'inscrit dans l'esprit d'ouverture que nous développons depuis plusieurs années. Il s'agit de continuer à tisser des liens entre un dialogue spirituel et des questions de société", souligne Line Dépraz.
Elle a d'ailleurs déjà accueilli plusieurs personnalités lors de ses cultes. En 2023, l'écrivain de polar Marc Voltenauer avait notamment participé à celui de Noël. Pour la pasteure, ces échanges permettent de sortir du "patois de Canaan" et d'apporter un éclairage différent.
Pour cette fin d'année, entre les deux temps forts, du 22 au 24 décembre, un partenariat avec Lumen Créations et les TopoPhoniques va permettre de présenter une performance lumineuse et sonore dans la cathédrale, via un éclairage en vidéo-mapping. Intitulée "Corps à corps", elle aborde les thèmes du corps et de la naissance de manière contemporaine, "une référence à la naissance de Jésus, incarnation de Dieu sous forme de corps humain", selon la pasteure.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Protection des mineurs: Vaud veut consulter les cantons romands
Le Conseil d'Etat dit avoir pris acte vendredi de l'audit de la Cour des comptes sur la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ). Dans un processus d'amélioration continue, le service a déjà engagé plusieurs réformes internes afin de moderniser l'organisation et renforcer la qualité de son action, réagit-il. Le gouvernement appelle aussi à des discussions avec d'autres cantons romands.
"Le Conseil d'Etat constate qu'une grande majorité des recommandations du rapport de suivi porte sur la formalisation des processus internes, et non sur la qualité du travail effectué au quotidien par les professionnels de la protection des mineurs", écrit-il dans un communiqué.
"Dans son analyse, la Cour relève en effet que l'évolution de la DGEJ ces dix dernières années est importante et que les nombreuses mesures engagées pour mettre en oeuvre les recommandations de son premier audit de 2016 sont pertinentes. A ce jour, la Cour retient principalement que le travail des assistants sociaux en protection des mineurs (ASPM) doit être mieux documenté et que les objectifs des actions socioéducatives doivent être mieux définis", est-il noté.
"La DGEJ est consciente de l'importance de disposer d'une traçabilité irréprochable de ses interventions". Elle rappelle qu'elle a entamé en 2023 une modernisation complète du système d'information et développé de nombreux outils pour mieux guider l'appréciation des ASPM et améliorer les informations communiquées à la justice.
Le lancement de l'application de soutien aux placements (ASAP), au 1er janvier 2026, puis du dossier unique de l'enfant (DUNE) en janvier 2027, "constitue la dernière étape qui permettra de répondre aux différentes recommandations de la Cour des comptes".
Première rencontre intercantonale
S'agissant de l'évaluation régulière de la mise en danger des enfants ou de la charge de travail des professionnels, le Conseil d'Etat rejoint par ailleurs la Cour sur la nécessité d'agir et estime que la réponse ne saurait se limiter au renforcement des processus ou d'outils existants. "Ces enjeux dépassent le seul Canton de Vaud et appellent une discussion à plus large échelle".
A l'initiative du DJES, une première rencontre entre les responsables politiques romands et les directions de services aura lieu ce printemps afin d'échanger sur ces défis communs, annonce le gouvernement vaudois. Les enseignements tirés de ces échanges permettront de formuler des propositions concrètes afin de soutenir durablement les professionnels engagés au quotidien dans l'intérêt des enfants, souligne-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Protection de la jeunesse: réformes saluées, mais trop lentes
Dix ans après un premier audit, la Cour des comptes vaudoise constate qu'il reste encore quelques failles dans le système étatique de la protection de la jeunesse. Si les réformes au sein de l'ex-SPJ ont permis une meilleure gouvernance et un resserrement du suivi des dossiers des enfants, il reste encore plusieurs améliorations importantes à apporter au sein de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ).
La réorganisation recommandée en 2016 après un audit sévère de la Cour des comptes visait à renforcer la protection de l'enfant, garantir le respect systématique de son intérêt supérieur, mais aussi favoriser son droit à participer et à être entendu dans les décisions qui le concernent. Il s'agissait aussi de mieux démontrer systématiquement le bien-fondé des décisions et d'améliorer la communication avec les parents et autres intervenants.
Deux ans après, le rapport de l'ancien juge fédéral Claude Rouiller avait, lui, pointé du doigt les graves erreurs du Service de la protection de la jeunesse (SPJ) à la suite d'une affaire d'un père abuseur dans le canton. Ses 26 recommandations, dont certaines communes avec la Cour, avaient encore accéléré les réformes.
Depuis septembre 2020, c'est l'ex-directrice d'Amnesty International Suisse Manon Schick qui est à la tête de la rebaptisée DGEJ.
Lenteur critiquée
Dans son audit de suivi, la Cour s'est limitée à l'appréciation des mesures prises pour remédier aux faiblesses identifiées alors. Conclusion majeure: il y a clairement eu des améliorations, mais la DGEJ n'a pas complètement fini son travail de mue.
"Pour moitié des recommandations de l'époque, quelques petites améliorations sont à apporter, pour l'autre moitié des mesures plus importantes sont encore nécessaires", a résumé la magistrate de la Cour Nathalie Jaquerod lors d'une conférence de presse à Lausanne. "Nous regrettons par ailleurs la lenteur et le temps pris pour mettre en oeuvre nos recommandations", a-t-elle ajouté.
La protection de la jeunesse vaudoise, c'est plus de 8000 mineurs suivis chaque année, réparti sur cinq Offices régionaux de protection des mineurs (ORPM) disposant en moyenne de quelque 30 assistants sociaux (ASPM) chacun, eux-mêmes en charge d'une soixantaine de dossiers chacun. Depuis 2019, il y a eu une hausse de 30% des assistants et un doublement des postes d'encadrement.
Le budget de fonctionnement de la DGEJ se monte à 257 millions de francs en 2025, dont 200 millions pour la protection de la jeunesse.
Enfant mieux entendu
Selon la Cour, la DGEJ a renforcé "de manière significative" son processus d'appréciation des nouvelles situations qui lui sont adressées. Elle en rend "plus largement compte" à la justice de paix et aux parents. Au terme de l'appréciation, lorsqu'une action s'avère nécessaire pour l'enfant, des objectifs préliminaires sont désormais "systématiquement formulés", note le rapport d'audit.
"Ces objectifs ne sont néanmoins pas toujours suffisamment spécifiques et devraient être affinés et validés par la hiérarchie après le début de l'action socio-éducative", a expliqué Mme Jaquerod.
Des progrès importants ont aussi été accomplis pour garantir que l'enfant soit entendu sur sa situation de manière adéquate lors de l'appréciation, relève positivement la Cour. "Un effort similaire devrait être fait pour les bilans périodiques ainsi que pour garantir la prise en compte de l'avis de l'enfant sur l'intervention prévue", ajoute-elle néanmoins.
L'implication des parents dans la définition de l'action socio-éducative et le recueil de leur point de vue devraient être mieux documentés dans les différents rapports. "Il n'est par exemple pas toujours clair si les parents adhèrent aux décisions" de protection, précise la magistrate.
ASPM: privilégier le qualitatif
Un autre bémol subsiste: le fait de soumettre les situations à la limite de nécessiter un placement sous la responsabilité de la directrice générale de la DGEJ. La mission n'est pas remplie et la Cour estime que "ce point-charnière justifie une attention particulière". Elle reconnaît toutefois un nombre important de ces "cas limites", ne permettant pas une pleine application de sa recommandation.
S'agissant du nombre d'ASPM, dont "la charge de travail est très lourde", la Cour encourage la DGEJ à privilégier une approche qualitative - orientée sur le risque et la complexité des situations - plutôt qu'une gestion quantitative.
Enfin, la Cour prend acte avec satisfaction de la volonté exprimée par la DGEJ de finaliser la quasi-totalité des recommandations en s'appuyant sur son projet en cours de refonte de son système d'information (DUNE - Dossier unique de l'enfant), prévu pour 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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