Vaud
L’ECA inaugure un centre à la pointe de la technologie à Lausanne

- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/10/inauguration8-1000x600.jpg&description=L’ECA inaugure un centre à la pointe de la technologie à Lausanne', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
À la Blécherette, le siège de l’Etablissement cantonal d’assurance regroupera tous les partenaires sécuritaires vaudois dans un même bâtiment.
Le complexe «moderne et high-tech» a coûté 125 millions de francs. Un investissement qui doit permettre à l’ECA de poursuivre ses missions de sécurité dans le domaine de l’incendie et des éléments naturels. Le tout en prenant le virage digital et organisationnel.
Nous avons demandé au président de son conseil d’administration Bruno de Siebenthal pourquoi cela était devenu nécessaire.
Plusieurs facteurs ont modifié la mission de l’Etablissement vaudois ces dernières années, à commencer par le fort développement démographique du canton. La population a grimpé de 200 000 habitants en 20 ans, rappelle Bruno de Siebenthal. Et la question climatique prend elle aussi une place prépondérante dans le quotidien de l'ECA.
L’Etablissement a également prévu un large espace pour les visiteurs. On y trouve un restaurant public ou encore une exposition consacrée aux missions de l’ECA.
C’est un bâtiment d’exception qu’a inauguré l’Etablissement cantonal d’assurance mercredi.
S’il n’est pas encore totalement terminé, le nouveau centre se veut à la pointe de la technologie. Il doit lui permettre d’assurer la sécurité dans les domaines de l'incendie et des éléments naturels pour les décennies à venir.
L’accueil du public est aussi à l’honneur dans ce nouvel écrin, avec notamment un restaurant et une vaste exposition consacrée aux missions de l’ECA. Mais est-ce vraiment la fonction d’un tel lieu? La réponse du directeur de l’ECA Serge Depallens.
Le pôle réunira toutes les centrales vaudoises de numéros d’urgence: 117,118 et 144. On y verra aussi le commandement de la protection civile et l’État-major cantonal de conduite.
Un travail main dans la main qui promet des synergies, selon Serge Depallens. Le directeur de l’ECA explique pourquoi ces partenariats ont toute leur raison d’être.
La forte croissance démographique et le réchauffement climatique poussent l’ECA à adapter ses missions. En dix ans, elle a augmenté la taille de ses effectifs de 35%. De quoi se sentir à l’étroit dans ses locaux actuels, qui vont de Pully à la Blécherette.
Une somme conséquente a été investie dans la construction de ce nouveau siège: 125 millions de francs.
Pour autant, le président du conseil d’administration de l’ECA Bruno de Siebenthal rejette vivement l’idée d’avoir cédé au luxe dans ce projet.
Les quelque 280 collaborateurs prendront possession de leurs locaux au cours de l’année 2022. Le temps de terminer un chantier qui a pris un peu de retard avec la pandémie.
Football
Christelle Luisier veut "tirer profit de l'élan" créé par l'Euro
La présidente du gouvernement vaudois Christelle Luisier, première femme avec Aline Trede à avoir été élue au comité central de l'ASF en 2024, se confie à un mois et demi de l'Euro féminin en Suisse.
La conseillère d'Etat s'engage pour que l'événement laisse une trace pérenne dans l'histoire du sport en Suisse, qui bénéficie au foot féminin et aux sportives en général. Il doit contribuer notamment à une prise de conscience sur la nécessité de développer les infrastructures, a-t-elle confié dans une interview à Keystone-ATS.
L’Euro féminin (2-27 juillet) frappe à la porte. Vous l'attendez avec impatience?
Christelle Luisier : "L’impatience est bien là. Il y a de l’enthousiasme pour notre équipe nationale, pour les clubs, l’Aassociation suisse de football (ASF), chez moi et pour toute la population. Cela fait vraiment très plaisir, ça se traduit dans les chiffres puisque plus de 500'000 billets ont déjà été écoulés. Il existe une vraie ferveur populaire autour de ce formidable événement. Ce serait fabuleux qu’il se joue à guichets fermés."
Le succès est-il garanti, ou y a-t-il encore du pain sur la planche dans les semaines à venir ?
"C'est très important de continuer à faire la promotion de l'événement. Par ailleurs, et je parle maintenant en ma qualité de conseillère d’Etat en charge du sport, il nous revient de mettre en oeuvre partout en Suisse des projets autour de cet Euro."
Il n'y aura que huit stades. Lausanne, et donc le canton de Vaud, n’accueillera pas l’Euro 2025. Avez-vous des gros regrets ?
"Forcément, il y a un petit regret. Mais il était clair dès le départ que nous n’aurions pas de match. Lausanne et notre canton dans son ensemble accueillent la Fête fédérale de gym, qui drainera des dizaines de milliers de personnes. Au niveau des infrastructures, il était impossible pour notre canton d’absorber encore un événement comme l'Euro."
Si aucun match n'est prévu dans le canton de Vaud, des activités y sont quand même organisées...
"Nous mettons tout en oeuvre pour susciter une émulation autour de projets qui touchent au sport féminin en général et au foot féminin de manière spécifique. Nous avons lancé plusieurs projets avec l’ambition de les inscrire dans la durée, pour que l’Euro féminin laisse un héritage. Un événement de ce type ne doit pas s’inscrire uniquement à un moment T et à un endroit X ou Y, il faut capitaliser sur l’énergie qu’il suscite pour promouvoir le sport. Il faut prolonger cette ferveur, cet élan, cette flamme."
Avez-vous des exemples ?
"Des cours J+S spécialement destinés aux entraîneuses de foot ont débuté au mois de mars. Nous avons également mis sur pied des formations pour les dirigeantes de clubs de sport et allons proposer une formation spécifique pour les dirigeantes de clubs de foot. Parallèlement, nous soutenons la mise en place de fan-zones par les communes intéressées. Par ailleurs, nous en avons profité pour dessiner un premier bilan de l'action Honeyball, lancée en mars 2024 par l’Association cantonale vaudoise de football et soutenue par le Canton et des sponsors à hauteur de 750'000 francs sur trois ans. Ce projet vise notamment à créer des équipes de toutes les catégories du football féminin de base, partout dans le canton de Vaud. Nous avons constaté une nette augmentation du nombre de juniors féminines sur les douze derniers mois. Le partenariat public-privé porte ses fruits."
Les Suissesses pourront-elles aller en quart de finale ?
"Oui, c’est l’objectif. Et pourquoi pas plus loin, plus haut ? Soyons optimistes ! Cependant l’équipe se trouve dans un groupe certainement compliqué. Mais tout est possible, d’autant plus si la ferveur du public pousse l'équipe à se surpasser."
Que faut-il pour que l'organisation de ce tournoi porte vraiment ses fruits pour la Suisse et pour l'ASF ?
"D’abord, ce sont les résultats qui comptent, ensuite il s’agit de tout mettre en oeuvre pour que l’événement laisse un héritage durable dans tout le pays. Il y a là une formidable occasion de promouvoir le foot féminin, et par extension le sport féminin dans son ensemble. L'ASF s’est donné les moyens financiers pour le perpétuer. En parallèle, les collectivités publiques saisissent également l'occasion pour promouvoir le sport féminin."
Il y a des défis à relever...
"Oui, ils sont nombreux. Un d'eux sera d’être en mesure de répondre aux attentes de toutes les filles qui aimeraient commencer le football. Un autre sera de bâtir des infrastructures qui répondront à cet engouement. Plus généralement, le défi consiste à ce que les femmes bénéficient du même respect que les hommes, de la même attention, de la même reconnaissance."
Quelles sont vos réflexions à ce sujet ?
"Cet Euro doit servir de catalyseur, de lancement de projets notamment au niveau des infrastructures. Aujourd'hui, et je crois que c'est un phénomène assez général, les cantons manquent justement d'infrastructures. Il s’agit là d’un défi important pour les autorités politiques. Quand vous avez des jeunes sur listes d’attente pour pouvoir pratiquer le sport qu’ils souhaitent, c’est un vrai problème. Nous avons fait des sondages auprès des clubs dans le canton de Vaud et il apparaît que le manque d’infrastructures est un des problèmes prioritaires pour les milieux associatifs. Le défi n’est pas que financier. Il relève aussi et pour beaucoup de la politique d’aménagement du territoire."
undefined
Il faut des places dans les communes et plus spécifiquement pour les filles...
"Justement. Il y a des listes d’attente là où on enregistre précisément une augmentation du nombre de pratiquantes, et cela dans différents sports, en hockey ou en foot par exemple. Et ces listes d’attente existent par manque d’infrastructures. A nous d’agir."
undefined
Vous, ainsi que la conseillère nationale Aline Trede, avez été élue au comité central de l’ASF il y a un an. Cet organe était auparavant exclusivement masculin. Comment avez-vous été accueillies ?
"Très bien. J’ai toujours été contre les quotas, je le serai toujours. C'est simplement un enjeu de représentation, de représentativité. Aline et moi avons des origines et des parcours différents. Je pense que c'est intéressant pour l’ASF d'avoir des personnes qui sont en lien avec les autorités, que ce soit au niveau fédéral ou cantonal. Cela permet de créer des ponts pour aborder les grands défis."
C’est même plus important que d'avoir des connaissances approfondies sur le foot ?
J'ai tout de suite dit à l’ASF que si l'idée était d’avoir une spécialiste du football, je n’étais pas la bonne personne. Ma conviction est qu’il faut de la complémentarité dans un comité, il faut une richesse de regards et de vécus. Le fait d'être en charge des sports dans mon canton est évidemment un plus parce qu'il y a un autre focus ou une autre vision dès lors qu’on est en charge de tous les sports."
Les femmes sont-elles à égalité avec les hommes dans le football suisse?
"Cela dépend de quoi on parle. Il est évident que l'historique n'est pas le même. Par contre, ce que je constate aujourd'hui, c'est l'enthousiasme et la volonté de faire bouger les lignes. Je pense qu'il y a eu aussi un changement de société vis-à-vis du football féminin. Il est fini le temps où on disait que le foot, c'est pour les garçons. Et cela se traduit sur les terrains. Il y a de plus en plus de joueuses. Cette meilleure représentativité permet d’apporter la légitimité qui, peut-être, manquait jusqu’ici."
Samedi auront lieu les réélections pour le comité central de l'ASF. On n'imagine pas que votre travail au sein de cet organe puisse se terminer après seulement un an...
"On verra bien, la décision ne dépend pas que de moi."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Les députés vaudois veulent être mieux informés
Les commissions de surveillance du Grand Conseil vaudois ne veulent plus que les médias soient informés avant elles sur certains sujets sensibles. Les députés ont renvoyé mardi une motion au Conseil d'Etat pour qu'il modifie la Loi sur l'information (LInfo).
Visant à garantir la transparence de l'administration, cette LInfo permet à tout un chacun, et notamment aux médias, de demander et obtenir des informations détenues par l'Etat.
La situation est toutefois "problématique" lorsque des informations sensibles sont transmises à la presse, "alors que ni les commissions de surveillance compétentes ni le Parlement n'y avaient eu accès auparavant", relève la motion portée par le Vert Kilian Duggan. Cela a été le cas récemment avec plusieurs révélations en lien avec la gestion de la fiscalité en terre vaudoise (affaire Dittli, bouclier fiscal, etc).
La motion demande ainsi de "rétablir une forme d'égalité de traitement" en modifiant la LInfo. Elle vise notamment à ce que les documents transmis dans le cadre de cette loi soient aussi automatiquement adressés aux commissions de surveillance compétentes.
"Cette modification vise à rétablir une cohérence entre le droit à l'information du public et les impératifs du contrôle parlementaire. Elle garantit que les commissions chargées de surveiller l’action de l'Etat disposent, au minimum, du même niveau d’information que le public", souligne la motion de Kilian Duggan.
Signée par des députés de tous bords politiques, la motion a été soutenue à l'unanimité mardi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne invite à tester ses machines et véhicules de nettoyage
La Ville de Lausanne invite la population à découvrir le quotidien des équipes oeuvrant à la propreté de l'espace public le mardi 3 juin. Elle proposera de se mettre aux commandes de neuf engins de nettoyage à la Place St-François et profitera de l'occasion pour sensibiliser les passants à la problématique du littering.
"Chaque engin a une utilité bien spécifique: effacer les tags sauvages, vidanger ou nettoyer les poubelles, retirer les chewing-gums et les taches tenaces, brosser les places piétonnes et trottoirs, aspirer les déchets sauvages, nettoyer les toilettes publiques, et plus encore", écrit la Municipalité lundi dans un communiqué.
Des panneaux explicatifs présenteront les spécificités de ces machines et véhicules. Enfants comme adultes seront invités à les prendre en main.
Pas moins de 140 personnes s'activent tous les jours pour le maintien de la propreté et de la convivialité sur les 263 kilomètres de route, 131 kilomètres d'aménagements cyclables et 217 kilomètres de trottoirs de l'espace public lausannois. Elles disposent d'une centaine de véhicules et de machines spécifiques pour les aider dans leur tâche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le projet de développement régional agricole du Gros-de-Vaud se dévoile
Le Conseil d'Etat vaudois va prochainement soumettre au Grand Conseil une demande de crédit de 6,2 millions pour financer la part cantonale du projet de développement régional agricole (PDRA) du Gros-de-Vaud. Initié en 2019, cet outil, issu de la Politique agricole, a pour objectif de créer de la valeur ajoutée autour de la filière céréales de la région, considérée comme le grenier du canton.
Jean-François Thuillard, président de l'Association du PDRA Gros-de-Vaud et actuel président du Grand Conseil s'est réjoui lundi à Montilier, sur le pâturage de Sugnens, de la présentation de ce projet de décret au Parlement. "Après six années de travail, cette étape valide le travail considérable effectué par les porteurs de projet", a-t-il déclaré.
Initié en 2019, le PDRA Gros-de-Vaud regroupe sept projets partiels et une mesure collective qui prévoit la mise en place d'un réseau d'acteurs. En 2023, une étape importante avait été franchie grâce aux préavis positifs de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) et de la Direction générale de l’agriculture, de la viticulture et des affaires vétérinaires (DGAV), a poursuivi M. Thuillard.
Et de rappeler les objectifs de l'outil: valoriser le patrimoine céréalier, fédérer les acteurs de la filière et améliorer les conditions de travail et les revenus des agriculteurs et de la région, grâce à la création de valeur ajoutée. Cette nouvelle étape marque la volonté de mettre en avant la profession auprès des consommateurs, notamment les plus jeunes.
Carte touristique
Parmi les éléments phares du PDRA, M. Thuillard a cité la création d'un nouveau lieu, l'Espace du blé au pain à Echallens. Il jouera un "rôle prépondérant" avec trois pôles: muséal, boulangerie, ainsi que produits locaux. "Ce sera la carte de visite touristique de toute une région", a décrit le président du Grand Conseil.
Le passage devant le Parlement, qui aura probablement lieu cet automne, constitue la dernière étape avant de pouvoir poser la première pierre des différents projets, a souligné M.Thuillard. Il sera suivi de la signature d'une convention tripartite qui réunira les représentants de la Confédération, du Canton de Vaud et de l’association PDRA Gros-de-Vaud. Les projets auront ensuite 6 ans pour être réalisés.
Côté novateur
Vincent Schmitt, collaborateur de l'OFAG en charge du suivi des PDRA en Suisse romande, s'est réjoui du futur financement du cinquième projet de développement régional du canton qui "concerne plusieurs centaines d'exploitations. Ce projet sera le 51e au niveau national", a-t-il relevé.
Le responsable a rappelé que cet instrument est né des discussions de la Politique agricole 2004-2007. "Il poursuit un objectif simple: rassembler, car l'union fait la force". Séduite par le "côté novateur du projet", la Confédération devrait y participer à hauteur de 6,2 millions de francs également.
Le point d'orgue du PDRA Gros-de-Vaud est, selon le responsable, la rénovation complète du centre collecteur d'Echallens. Celle-ci permettra le traitement rapide et le stockage d'environ 20'000 tonnes de graines par an, aussi bien des céréales, que des oléagineux et des légumineuses.
30 millions investis
L'ensemble des projets totalise un investissement global chiffré à près de 30 millions de francs. Le soutien financier cantonal demandé, associé à celui de la Confédération, permettra ainsi de valoriser le patrimoine régional à travers l’agriculture céréalière, l’art et l’artisanat, tout en renforçant la mise en valeur des produits locaux et le développement de l’agritourisme.
Outre la buvette à Sugnens, l’Espace du Blé au Pain et le Centre Collecteur à Echallens, les projets partiels proposent plusieurs mesures de diversification et d'amélioration touchant le Moulin d’Echallens, le Verger du Talent à Oulens-sous-Echallens, la Ferme Martin à Assens et le Pâturage de Denezy.
"Des projets collectifs innovants et durables, que rêver de mieux", a commenté Valérie Dittli, conseillère d'Etat en charge de l'agriculture, venue soutenir les porteurs du projet. "J'espère que ce PDRA aura autant de retombées positives que les cinq autres du canton", a-t-elle conclu.
Keystone ats avec Yann Rossier
-
VaudIl y a 3 jours
Un motard perd la vie dans un accident à l'Etivaz (VD)
-
InternationalIl y a 3 jours
Un voilier mexicain heurte un pont à New York: deux morts
-
VaudIl y a 3 jours
Yverdon veut un parking souterrain à la place d'Armes
-
CultureIl y a 3 jours
A Yverdon et sur la Riviera, les musées se mettent de nuit samedi
-
VaudIl y a 3 jours
Le village vaudois de Perroy révoque son syndic
-
CultureIl y a 3 jours
Le Musée romain de Lausanne-Vidy inaugure un nouvel espace
-
InternationalIl y a 2 jours
En Roumanie, le candidat pro-européen remporte la présidence
-
VaudIl y a 3 jours
Lucens et Curtilles fusionnent dans la Broye vaudoise