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Économie

Le patron de Barclays quitte son poste suite à une enquête

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La banque avait révélé en février 2020 que Jes Staley, un Américain de 64 ans, était visé par cette enquête, ce qui n'avait pas empêché l'entreprise de lui renouveler sa confiance. (archives) (© KEYSTONE/AP/KIRSTY WIGGLESWORTH)

La banque britannique Barclays a annoncé lundi le départ immédiat de son patron Jes Staley, ce dernier souhaitant contester les conclusions préliminaires d'une enquête des régulateurs financiers britanniques sur ses liens avec Jeffrey Epstein.

L'enquête "ne fait aucune constatation selon laquelle M. Staley a vu, ou était au courant, de l'un des crimes présumés de M. Epstein", ce financier accusé de trafic de mineures et qui s'est depuis suicidé en prison, souligne toutefois un communiqué.

C.S. Venkatakrishnan, qui était jusqu'ici directeur mondial des marchés du groupe Barclays, remplace M. Staley dès lundi, a précisé la banque.

La banque avait révélé en février 2020 que Jes Staley, un Américain de 64 ans, était visé par cette enquête, ce qui n'avait pas empêché l'entreprise de lui renouveler sa confiance.

"Barclays et M. Jes Staley, directeur général du groupe, ont été informés vendredi soir des conclusions préliminaires" de cette enquête lancée par les deux principaux régulateurs financiers britanniques, la FCA et la PRA, sur la manière dont M. Staley a évoqué auprès de son groupe ses liens d'affaires passés avec Jeffrey Epstein.

"Au vu de ces conclusions et de l'intention de M. Staley de les contester, le Conseil d'administration et M. Staley ont convenu qu'il se retirerait de ses fonctions de directeur général du groupe et d'administrateur de Barclays", poursuit la banque britannique.

M. Staley avait développé cette relation d'affaires dans les années 2000 lorsqu'il dirigeait la branche de banque privée de JPMorgan qui comptait parmi ses clients le financier américain. Il avait précédemment déclaré que son dernier contact avec Epstein avait eu lieu en 2015.

Le conseil d'administration de la banque s'est dit "déçu" de cette issue alors que "M. Staley dirige le groupe Barclays avec succès depuis décembre 2015 avec un réel engagement et compétence", refusant de "commenter davantage les conclusions préliminaires" de l'enquête alors que la procédure "doit encore suivre son cours".

La FCA et la PRA ont annoncé dans un communiqué "ne pas commenter les enquêtes en cours ou les procédures réglementaires" au-delà de ce qui a déjà été annoncé par l'entreprise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Des votations et une élection complémentaire en septembre à Genève

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Les Genevois voteront le 28 septembre sur les initiatives "Pour un canton qui marche", "Pour plus de logements en coopérative" et pour protéger la police, ainsi que sur les lois pour maîtriser les charges et les engagements à l'Etat (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Genevois voteront le 28 septembre sur les initiatives "Pour un canton qui marche", "Pour plus de logements en coopérative" et pour protéger la police, ainsi que sur les lois pour maîtriser les charges et les engagements à l'Etat. S'y ajoutera l'élection complémentaire d'un membre du Conseil d'Etat.

Le souverain devra choisir entre l'initiative "piétonne" et son contreprojet, a indiqué mercredi le gouvernement. En revanche, aucun contreprojet n'a été élaboré par rapport aux initiatives populaires "Pour + de logements en coopérative" et "Oui, je protège la police qui me protège!", qui vise à limiter les poursuites pénales à l'encontre des membres des forces de l'ordre.

Les deux lois dites "corsets" seront aussi à l'ordre du jour. Applicables en cas de budgets déficitaires, elles visent à contenir les charges et les engagements afin de préserver les prestations publiques. Sur décision du Grand Conseil, l'une est soumise au référendum obligatoire, tandis que l'autre a été attaquée par voie référendaire par la gauche et les syndicats.

Deux scrutins fédéraux auront aussi lieu fin septembre, et le Conseil d'Etat pourrait encore ajouter des votations communales. D'entente avec la Ville de Genève, celle sur l'achat de la propriété de Zep n'aura lieu qu'en novembre.

Suite à la démission du conseiller d'Etat Antonio Hodgers, le premier tour de l'élection complémentaire d'un membre de l'exécutif aura aussi lieu le 28 septembre. Les listes de candidatures devront être déposées le 23 juin au plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les faîtières patronales dénoncent des chantiers pénalisants

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Le patronat genevois est agacé par la gabegie que causent les travaux menés par les SIG au centre-ville sur la circulation (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les travaux entamés il y a dix jours par les Services industriels de Genève (SIG) dans le quartier des Eaux-Vives et de Rive provoquent la grogne des organisations patronales genevoises. Mercredi, ces dernières ont dénoncé "la gabegie" que ces chantiers engendrent sur la circulation et ont réclamé des mesures urgentes.

La Fédération des entreprises romandes Genève (FER), la Nouvelle organisation des entrepreneurs (NODE), l'ASTAG Genève, Genève Commerces et le Groupement professionnel des restaurateurs et hôteliers (GPRH) estiment nécessaire d'assurer une meilleure coordination des travaux et de raccourcir leur durée.

Dans un communiqué, les cinq associations patronales indiquent qu'il "serait par exemple possible de mettre en place des horaires de travail élargis, en utilisant toute la souplesse de la législation sur le travail, qui permettrait de travailler de 06h00 à 23h00, en deux ou trois équipes".

Les faîtières rappellent que ces chantiers causent d'importants embouteillages au centre-ville. Les acteurs de transport professionnel ne peuvent plus assurer les livraisons à temps, les transports publics sont bloqués dans le trafic et même les cyclistes sont contraints de slalomer dangereusement entre les véhicules.

Les cinq organisations ne remettent pas en cause la nécessité de ces travaux qui ont pour finalité la construction par les SIG de réseaux thermiques structurants. Ceux-ci permettront notamment d'utiliser l'eau du lac Léman pour rafraîchir des bâtiments ou pour les chauffer en utilisant des pompes à chaleur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Banques: les cas d'escroqueries financières à la hausse en 2024

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Les clients ne peuvent pas s'attendre à ce que les établissements financiers interviennent lorsqu'ils sont lésés par des escrocs. C'est pourquoi la prévention est essentielle", a averti le médiateur des banques suisses Andreas Barfuss (archives). (© KEYSTONE/DPA/KARL-JOSEF HILDENBRAND)

Les cas d'escroquerie continuent d'augmenter en Suisse, selon l'Ombudsman des banques suisses. Les méthodes des escrocs deviennent de plus en plus sophistiquées et les clients ne peuvent pas attendre une intervention des instituts financiers lorsqu'ils sont lésés.

Selon le rapport 2024 de l'instance d'information et de médiation sans compétence juridictionnelle des clients des banques helvétiques publié mercredi, les cas d'escroquerie ont augmenté de 15,4% sur un an à 270 cas. "Les clients ne peuvent pas s'attendre à ce que les établissements financiers interviennent lorsqu'ils sont lésés par des escrocs. C'est pourquoi la prévention est essentielle", a averti le médiateur Andreas Barfuss lors d'une conférence de presse en ligne.

Le nombre de cas de fraude avec des cartes de débit et de crédit s'est stabilisé à un niveau élevé. Cependant, les cas dans lesquels des escrocs ont réussi à déclencher des paiements non autorisés par le client ou approuvés sous l'effet d'une supercherie ont augmenté. "Les méthodes de fraude sont diverses et deviennent de plus en plus sophistiquées", a souligné le médiateur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le peuple suisse se prononcera sur deux objets le 28 septembre

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Concernant l'e-ID, pas moins de trois groupements ont lancé un référendum contre la nouvelle loi (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Lors des prochaines votations fédérales le 28 septembre prochain, le peuple suisse se prononcera sur deux objets. Il devra décider s'il accepte la nouvelle mouture de l'identité électronique (e-ID) et s'il autorise les cantons à imposer les résidences secondaires.

Dans les Grisons, ce scrutin sera le premier où des bulletins de vote comporteront également les questions rédigées en romanche, indique mercredi le Conseil fédéral dans un communiqué. Cette demande émane du gouvernement du canton.

Concernant l'e-ID, pas moins de trois groupements ont lancé un référendum contre la nouvelle loi. Gratuite et facultative, la nouvelle e-ID doit permettre de demander sur Internet un extrait du casier judiciaire, un permis de conduire ou prouver son âge lors de l'achat d'alcool. En mains publiques, l'e-ID devrait entrer en vigueur au plus tôt en 2026.

Quant à l'impôt sur les résidences secondaires, le Parlement a décidé en décembre dernier de supprimer la valeur locative pour les résidences principales et pour les résidences secondaires. Mais pour les cantons touristiques, cela représente d'importantes pertes de recettes.

C'est pourquoi les Chambres ont approuvé cet impôt spécial sur les résidences secondaires à usage personnel. Les cantons seraient libres de le prélever ou non. Le changement nécessite une modification de la Constitution avec un référendum obligatoire et donc un oui du peuple et des cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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