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Économie

Paytm lance la plus grosse introduction en Bourse de l'Inde

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Dans le cadre de cette entrée à la Bourse de Bombay, Paytm émettra pour 83 milliards de roupies (1,0 milliard de francs) d'actions nouvelles. Et les actionnaires actuels vendront pour 100 milliards de roupies de titres, selon le prospectus déposé auprès des régulateurs indiens (archives). (© KEYSTONE/AP/Gautam Singh)

Paytm, pionnier du paiement en ligne en Inde, cherche à partir de lundi à lever 2,46 milliards de dollars pour son introduction en Bourse qui s'annonce comme la plus importante de l'histoire du pays.

Dans le cadre de cette entrée à la Bourse de Bombay, Paytm émettra pour 83 milliards de roupies (1,0 milliard de francs) d'actions nouvelles. Et les actionnaires actuels vendront pour 100 milliards de roupies de titres, selon le prospectus déposé auprès des régulateurs indiens.

Paytm émettra de nouveaux titres dans une fourchette de prix comprise entre 2.080 et 2.150 roupies par titre dans le cadre de l'offre, qui débute lundi pour s'achever mercredi.

Cela devrait faire de Paytm l'entreprise technologique la plus valorisée d'Inde à 20 milliards de dollars, en forte hausse par rapport aux 16 milliards de dollars de sa dernière valorisation en novembre 2019.

Coal India détient le record

En atteignant l'objectif de 2,46 milliards de dollars, Paytm battrait le record de 2 milliards de dollars détenu par Coal India en 2010, soit la plus grosse introduction en Bourse de l'Inde, toutes périodes confondues.

Paytm a déjà levé la semaine dernière 82,35 milliards de roupies auprès de 74 investisseurs clés, dont le fonds Blackrock et l'Office d'investissement du régime de pensions du Canada.

Le géant de la livraison de repas Zomato, autre start-up technologique, a réalisé la plus grosse introduction boursière cette année en Inde pour l'instant, avec une émission de 1,3 milliard de dollars de titres en juillet.

Paytm est soutenu par les groupes Ant et Alibaba du magnat chinois Jack Ma, qui détiennent ensemble près de 35% des parts de l'entreprise.

De son côté, le Japonais Masayoshi Son en détient 18,3% par le biais de son fonds Softbank Vision. Elevation Capital et Berkshire Hathaway de Warren Buffett sont également au nombre des grands investisseurs au sein de Paytm.

Le milliardaire autodidacte Vijay Shekhar Sharma, fondateur et directeur général de l'entreprise qu'il a fondé à l'âge de 32 ans, dont la fortune nette s'élève à 2,4 milliards de dollars selon Forbes, détient près de 14% de parts.

Dès son lancement en 2010, Paytm est rapidement devenue synonyme de paiements numériques dans un pays traditionnellement dominé par les transactions en espèces.

L'entreprise a bénéficié des efforts du gouvernement pour freiner les transactions en espèces -- notamment la démonétisation de presque tous les billets de banque en 2016 -- mais aussi, de la pandémie de coronavirus.

"J'ai commencé à utiliser Paytm juste avant le confinement", explique à l'AFP Naina Thakur, propriétaire d'une épicerie.

"Je ne savais pas que le coronavirus allait arriver mais Paytm m'a été très utile pendant la pandémie".

Mme Thakur a déclaré que plus de 30% de ses clients lui achètent ses produits d'épicerie via Paytm.

"C'est beaucoup plus facile qu'un virement bancaire car ils n'ont besoin que de mon numéro de portable pour payer et j'obtiens le règlement dans les sept heures", dit-elle.

337 millions de clients

Mme Thakur est parmi les quelque 22 millions de commerçants, chauffeurs de taxi et de rickshaw et autres vendeurs indiens qui acceptent des paiements allant de 10 roupies à plusieurs milliers de roupies via Paytm.

Fin juin, Paytm comptait 337 millions de clients, selon les documents réglementaires déposés auprès des autorités boursières.

Les transactions, d'une valeur de plus de 54 milliards de dollars en 2020-21 déclarées par l'entreprise, en font la plus grande plateforme de paiement de l'Inde.

Les paiements numériques en Inde ont été multipliés par 16 au cours des quatre dernières années, passant de 1,6 milliard de transactions en 2017 à 26 milliards pour l'exercice 2020-21.

Le cabinet d'analyse financière Motilal Oswal, basé à Bombay, estime que les paiements numériques dans le pays franchiront 3.100 milliards de dollars en valeur d'ici 2026.

Mais Paytm a accusé une perte nette de 17 milliards de roupies l'an dernier, pour un chiffre d'affaires de 31,86 milliards de roupies et reste pessimiste.

"Nous prévoyons de continuer à subir des pertes nettes" prévient l'entreprise dans son prospectus, "nous pourrions ne pas atteindre la rentabilité à l'avenir".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Martin Pfister ouvert à acheter plus d'armement aux Etats-Unis

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Le Conseiller fédéral Martin Pfister se dit ouvert à acheter davantage d'armement aux Etats-Unis. (© KEYSTONE/GABRIEL MONNET)

Martin Pfister est "ouvert" à passer de nouvelles commandes d'armement aux Etats-Unis pour tenter de réduire les droits de douane de 39% décidés par Donald Trump. Il l'a dit à Keystone-ATS dimanche en marge de la Fête fédérale de tir des jeunes à Saint-Triphon (VD).

"Les achats militaires sont importants pour les relations avec les Etats-Unis", a souligné le ministre de la défense. "Il faut cependant d'abord trouver un chemin de discussion avec les Américains" afin de faire avancer globalement le dossier.

Le Zougois a également rappelé que le Conseil fédéral "a choisi de ne pas remettre en question le contrat en cours pour l'achat d'avions F-35. "Reste à régler la question du prix fixe", a conclu le chef du Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

"Discussions" entre Berne et la pharma, qui retient son souffle

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Roche et son président du conseil d'administration Severin Schwan (à gauche) sont en contact avec la Confédération (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Confédération mène des "discussions" avec les entreprises pharmaceutiques, dans le contexte des menaces que fait peser sur la branche la volonté de Donald Trump de réduire les prix des médicaments. Novartis et Roche multiplient les investissements aux Etats-Unis.

"Les départements concernés ont régulièrement des échanges avec toutes les branches économiques, la pharma également. Des discussions sont prévues en l'état actuel aussi", a indiqué dimanche à Keystone-ATS le Département fédéral de l'Intérieur, en réponse à l'annonce par le SonntagsBlick d'une réunion "au sommet" qui serait agendée à la rentrée entre le secteur de la pharma et la Confédération.

Lors de leur récent voyage à Washington, où ils ont tenté en vain d'éviter que Donald Trump n'impose une surtaxe douanière de 39% aux exportations suisses vers les Etats-Unis, Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin ont souligné les contacts étroits entre Berne et les milieux économiques. Le président de Roche Severin Schwan faisait partie des dirigeants rencontrés aux Etats-Unis par les ministres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Echanges "très étroits" entre Berne et le monde économique

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Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin ont rencontré plusieurs dirigeants d'entreprise avant leur rencontre mercredi avec le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

La délégation suisse qui avait fait le voyage à Washington est de retour après ses entretiens sur les droits de douane aux Etats-Unis. Les négociations sont désormais menées sous l'égide du gouvernement et de l'administration fédérale, indique le Seco.

"L'administration fédérale a des échanges très étroits et réguliers à tous les niveaux avec l'économie suisse. Une telle collaboration a toujours été la marque de la Suisse et vaut dans ce cas également", a écrit le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) à Keystone-ATS, en référence aux négociations sur les surtaxes douanières de 39% imposées par les Etats-Unis à la Confédération.

En plus de la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, du ministre de l'Economie Guy Parmelin et de la secrétaire d'Etat aux questions financières internationales Daniela Stoffel, partis mardi à Washington et rentrés en Suisse jeudi après une visite express, la Suisse avait délégué dans la capitale américaine une délégation du Seco emmenée par sa cheffe Helene Budliger Artieda.

Hauts dirigeants économiques

Plusieurs très hauts dirigeants du monde économiques suisses étaient aussi de la partie. Avant sa rencontre mercredi avec le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, Mme Keller-Sutter et sa délégation avaient rencontré des chefs d'entreprise suisses, dont Severin Schwan, président de Roche, ainsi qu'Alfred Gantner et Marcel Erni, fondateurs du fonds d'investissement Partners Group.

Le groupe, qui comptait également Daniel Jaeggi, président du négociant mondial en énergie et matières premières Mercuria, a discuté de la situation tarifaire, selon une source gouvernementale citée durant la semaine par Reuters. D'autres rendez-vous avec des dirigeants d'entreprises suisses implantées aux États-Unis avaient aussi été prévus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le président de Pilatus demande une exemption des droits de douane

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Le fabricant d'avions Pilatus, dans le canton de Nidwald, se fait du souci. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le fabricant d'avions nidwaldien Pilatus demande aux politiciens d'obtenir rapidement une exemption des droits de douane américains pour l'industrie suisse de l'aviation civile. Il fait valoir les exceptions qui auraient été accordées à l'UE et à la Grande-Bretagne.

Dans une interview à la Schweiz am Wochenende de samedi, le président du conseil d'administration de Pilatus Hansueli Loosli estime qu'une exemption pour l'avionneur devrait partie d'un éventuel accord entre la Suisse et les Etats-Unis. Cela remettrait l'entreprise à égalité avec ses concurrents.

L'entrée en vigueur des droits de douane de 39% qui frappent les exportations suisses vers les Etats-Unis depuis jeudi touchent très durement Pilatus, selon son président. Il n'est pas possible de reporter les droits entièrement sur les clients ni de les compenser avec des augmentations de productivité.

C'est pourquoi Pilatus a décidé vendredi de ne plus exporter provisoirement vers les Etats-Unis et va discuter avec commerçants et clients de la répartition des coûts supplémentaires.

M. Loosli ne songe pas à demander une aide de l'Etat. Pilatus gagnera provisoirement moins mais fera tout son possible pour s'adapter aux nouvelles données sans avoir à réclamer l'aide de l'Etat. A court terme, aucune mesure n'est prévue au siège de Stans.

Sur le plus long terme, il se pourrait qu'il soit nécessaire d'avoir recours au chômage partiel ou à des réductions de personnel via les fluctuations naturelles. M. Loosli espère que les politiciens obtiendront le plus rapidement que possible une réduction des droits de douane américains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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