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Suisse

Les hôtels suisses fixeront librement leur prix sur Internet

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Le Conseil fédéral interdit aux plateformes en ligne type booking.com d'imposer des clauses tarifaires dans les contrats conclus avec les établissements d'hébergement. (Photo prétexte © KEYSTONE/Christian Beutler)

Les hôtels pourront fixer librement leur prix sur leur propre site Internet. Le Conseil fédéral interdit aux plateformes en ligne type booking.com d'imposer des clauses tarifaires dans les contrats conclus avec les établissements d'hébergement.

Le Conseil fédéral met ainsi en oeuvre une motion PDC datant de 2016. Le texte s'inquiétait du fait que les hôtels, selon leur contrat avec des plateformes en ligne, ne pouvaient pas offrir des tarifs plus avantageux aux clients qui passent par leurs sites.

Le gouvernement, qui était initialement opposé à la motion, a décidé d'introduire une nouvelle disposition dans la loi contre la concurrence déloyale. L'interdiction prévue permet aux hôtels de promouvoir la vente directe sur leur propre site Internet et de renforcer ainsi leur compétitivité, écrit-il mercredi dans un communiqué.

Le message et le projet du Conseil fédéral doivent encore être transmis au Parlement. Cette nouvelle disposition relève uniquement du droit civil et ne prévoit aucune sanction pénale, précise le gouvernement.

Les établissements d'hébergement, les concurrents et les associations professionnelles pourront exploiter les actions prévues par la loi sur la concurrence déloyale. La Confédération pourra aussi intenter une action lorsque les intérêts économiques de nombreuses personnes sont concernés, lit-on encore.

Le Conseil fédéral a pris aussi connaissance des résultats de la procédure de consultation. Son projet a été accueilli favorablement par la majorité des acteurs concernés, cantons et partis. Seuls le PLR, le PVL, economiesuisse et les plateformes booking.com et Expedia s'y sont opposés, au nom de la liberté économique et des opportunités représentées par la numérisation des offres d'hôtellerie.

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Économie

Nant de Drance a bouclé sa première année complète d'exploitation

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La centrale hydro-électrique de Nant de Drance se situe 600 mètres sous terre (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Nant de Drance, la centrale de pompage turbinage de Finhaut (VS), a bouclé sa première année complète d'exploitation. En 2023, les six machines ont fonctionné pendant près de 18'900 heures.

Pour l’exercice écoulé, "la production s’est élevée à 1010 GWh et la consommation pour le pompage à 1222 GWh, des valeurs qui correspondent à une cinquantaine de remplissages de la retenue supérieure du Vieux Emosson", a indiqué récemment Nant de Drance SA dans un communiqué.

Lors de sa séance du 26 avril 2024, le Conseil d'administration de Nant de Drance SA a par ailleurs approuvé les comptes de l’exercice 2023 à l’attention de l’Assemblée générale prévue le 28 mai. Les charges de l’exercice 2023, couvertes par les actionnaires de la société, se sont élevées à 119,3 millions de francs, et la part des fonds propres représente 22,37 % du total du bilan, note encore la société.

Société de partenaires

Nant de Drance SA est gérée comme une société de partenaires regroupant l'énergéticien vaudois Alpiq (39%), les CFF (36%), les services industriels de Bâle-Ville (15%) et les Forces motrices valaisannes (10%). Chaque actionnaire dispose de capacités de production et de pompage proportionnellement à sa participation au capital-actions. En contrepartie, chacun d'entre eux s’engage, dans les mêmes proportions, à couvrir les charges annuelles (maintenance, amortissements, redevances hydrauliques, intérêts, etc.).

"En conséquence, les résultats publiés ne reflètent pas la performance économique de Nant de Drance SA, la flexibilité de la centrale étant valorisée exclusivement par ses actionnaires sur les marchés de l’électricité", précise le communiqué.

La centrale hydro-électrique de Nant de Drance étant entrée en service en juillet 2022; 2023 constitue la première année complète d’exploitation des installations. Située 600 mètres sous terre, entre le barrage du Vieux-Emosson en amont et celui d'Emosson en aval, sur la commune de Finhaut, elle utilise la différence de 300 mètres environ entre les deux lacs artificiels pour produire de l'énergie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Suisse Tourisme se dote d'un nouveau logo après presque 30 ans

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Pour Suisse Tourisme, le nouveau logo "Switzerland" - exclusivement en anglais – "constitue la base logique pour la marque de la destination de vacances et de voyage qu’est la Suisse". (© ST)

Après presque 30 ans sous la bannière de la fleur dorée, Suisse Tourisme a présenté lundi à Genève son nouveau logo. Avec "Switzerland", Suisse Tourisme affirme se doter de plus qu'une image: un "univers de marque touristique complet".

Ainsi, l'organisme ne se contentera plus de promouvoir la destination, mais "accompagnera les touristes tout au long de leur parcours, de l'inspiration à la planification du voyage".

Le nouveau logo "Switzerland" - exclusivement en anglais – "constitue la base logique pour la marque de la destination de vacances et de voyage qu’est la Suisse", écrit Suisse Tourisme.

L'Office national suisse du tourisme (ONST) est devenu l'actuelle organisation nationale de marketing touristique Suisse Tourisme (ST) en 1995. L'image de la Suisse touristique connue aujourd’hui dans l’imaginaire collectif avait alors été créée sous l'égide d'un nouveau logo: la fleur dorée.

Pendant de nombreuses années, non seulement Suisse Tourisme, mais aussi un certain nombre d'organisations sectorielles et de destinations ont fait la promotion de leur offre touristique avec ce logo. La fleur dorée est ainsi aujourd'hui associée à la Suisse touristique par la population et de nombreux visiteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Banque Heritage augmente son bénéfice en 2023

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Le bénéfice net de Banque Heritage, qui a son siège à Genève, est passé de 2,9 millions en 2022 à 16,2 millions de francs en 2023. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Banque Heritage a vu son bénéfice net passer de 2,9 millions en 2022 à 16,2 millions de francs l'année dernière. L'établissement genevois souligne l'environnement favorable des taux d'intérêts couplé à la pertinence de sa gestion des coûts.

De janvier à décembre derniers, le chiffre d'affaires consolidé a atteint 73,9 millions, 26,7% de plus sur un an, rapporte un communiqué paru lundi. La masse sous gestion a augmenté de 0,5% à 4,08 milliards, bien que la performance a été "neutralisée par les effets de change négatifs dus à l'appréciation du franc", souligne la banque.

Les activités en Suisse et en Uruguay ont contribué aux afflux nets de capitaux à hauteur de 134 millions, après 59,1 millions en 2022. Illustration d'une banque "solidement capitalisée", le taux de fonds propres durs (Tier 1) est affiché à 20,8% et le ratio de liquidité (LCR) à 248%.

Pour 2024, Banque Heritage entend poursuivre sa croissance en termes de performance et d'actifs sous gestion "et les résultats du premier trimestre 2024 vont dans ce sens", assure le directeur général Marcos Esteve à l'agence AWP. Dans l'optique d'investissements continus, notamment en termes de numérisation, l'établissement envisage de renforcer ses équipes sur ses différents sites. Fin décembre, l'effectif était de 173 postes.

Concernant le contexte géopolitique sous tension de ce début d'année, "la place bancaire helvétique se démarque une fois de plus, offrant à sa clientèle suisse et internationale stabilité et savoir-faire en gestion patrimoniale", souligne M. Esteve. Au premier trimestre, la banque enregistre un apport net d'actifs. "Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive dans les prochains trimestres", ajoute-t-il.

Au sein du conseil d'administration, deux nouveaux membres ont fait leurs entrées lors de l'assemblée générale du 23 avril. Torsten Koster a été nommé président et Johannes Barth vice-président. M. Koster succède à Paul-André Sanglard qui quitte son siège après sept ans de service.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Caisse de prévoyance de l'Etat: un projet fâche les syndicats

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Ce projet sur la répartition des cotisations de prévoyance provoque la colère des syndicats de la fonction publique genevoise (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la volonté du gouvernement genevois de modifier, au détriment de l'employé, la répartition des cotisations de prévoyance du personnel de l'Etat, ne passe pas auprès des syndicats des fonctionnaires. Lundi, ils ont dit tout le mal qu'ils pensaient de ce projet.

"Nous sommes très en colère", a souligné Geneviève Preti, la présidente du Cartel intersyndical du personnel de l'Etat et du secteur subventionné, devant les médias. L'exécutif veut faire passer la part de cotisation de l'Etat à la CPEG de deux-tiers à 58%. Celle de l'employé, d'un tiers aujourd'hui, augmenterait à 42%.

La réforme, qui toucherait également les caisses de retraite de la police et des transports publics genevois, ne concernerait que les nouveaux arrivants à l'Etat. Les employés déjà en place garderaient les conditions actuelles. Pour Mme Preti, si le projet passe, cette distinction va causer une "fracture générationnelle".

Le Conseil d'Etat estime qu'avec la nouvelle clé de répartition il économisera 14 millions de francs d'ici à 2027. Aux yeux de Jean-Luc Ferrière, du syndicat SIT, l'exécutif se moque du monde avec son argument financier. Ces dernières années, les recettes de l'Etat ont crû plus vite que ses dépenses et la dette a diminué, a-t-il noté.

Un projet inutile

Par ailleurs, évoquer, comme le fait le gouvernement, que la réforme permettra de se rapprocher de la moyenne suisse, est "politiquement pathétique", a relevé le syndicaliste. "Il faudrait faire comme les autres" et ne pas se démarquer avec une approche "progressiste". Ce projet de loi est inutile et injuste, a conclu Mme Preti.

Pour les nouveaux employés de l'Etat ou des transports publics, la clé de répartition des cotisations voulue par le gouvernement aura des incidences sur le salaire net. La baisse attendue s'échelonne entre 1,7% et 3%. Une telle diminution réduirait à néant d'autres mesures qui ont été accordées comme l'indexation des salaires.

Les syndicats de la fonction publique craignent, en outre, que les attaques contre les conditions régissant la caisse de prévoyance de la fonction publique (CPEG) continuent. Un projet visant à passer de la primauté des prestations à la primauté des cotisations serait en "gestation" à droite de l'échiquier politique.

Les syndicats vont appeler à la mobilisation de leurs troupes contre ce projet. Ils envisagent déjà le lancement d'un référendum si la modification de la répartition des cotisations est acceptée par le Grand Conseil. "Nous espérons toutefois ne pas en arriver là", a souligné Mme Preti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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