Rejoignez-nous

International

L'Autriche confine sa population et impose la vaccination

Publié

,

le

Confinement général en Autriche annoncé par le chancelier Alexander Schallenberg (ÖVP). (© KEYSTONE/APA/APA/GEORG HOCHMUTH)

L'Autriche va confiner lundi l'ensemble de sa population et a décidé de rendre la "vaccination obligatoire" à partir de février. Elle devient ainsi le premier pays de l'UE à prendre de telles mesures face à la résurgence des cas de Covid-19.

Il faut "regarder la réalité en face", a déclaré le chancelier conservateur Alexander Schallenberg lors d'une conférence de presse dans le Tyrol, après des discussions avec l'ensemble des gouverneurs de régions.

Une semaine après avoir sévi contre les non vaccinés, il a annoncé un confinement des 8,9 millions d'habitants jusqu'au 13 décembre, une décision qui n'a "pas été facile à prendre". Il a dit être conscient qu'on demandait "énormément" aux vaccinés "parce que trop de gens n'ont pas fait preuve de solidarité".

"Augmenter durablement le taux de vaccination est le seul moyen de sortir de ce cercle vicieux", a estimé M. Schallenberg, jugeant qu'il s'agissait du "ticket de sortie" de la pandémie. Si un nombre croissant de pays exigent un certificat pour certaines catégories, comme le personnel de santé, très peu dans le monde imposent la vaccination à toute leur population adulte.

La Bavière annule les marchés de Noël

En Europe, la pandémie s'emballe et plusieurs pays ont annoncé un durcissement des restrictions ces derniers jours.

En Allemagne, où le plan d'action n'est "plus suffisant" selon l'autorité sanitaire, la Bavière et la Saxe, les Länders les plus touchés, ont annulé vendredi les marchés de Noël, étendant pour la première la fermeture aux bars, clubs et discothèques tandis que la Grèce interdisait aux non vaccinés d'entrer dans les espaces fermés, à l'exception des lieux de restauration.

Depuis lundi déjà en Autriche, les deux millions de personnes non vaccinées n'avaient plus le droit de quitter leur domicile sauf pour faire leurs courses, du sport ou pour des soins médicaux.

Désormais, toute la population va être concernée par la mesure dans ce pays au taux de vaccination de 66%, soit légèrement en deçà de la moyenne européenne, malgré l'instauration d'un passeport sanitaire dès le printemps.

Les magasins non essentiels, restaurants, salles de concerts et cinémas seront fermés. Les écoles restent ouvertes pour l'instant, mais les parents sont encouragés à garder leurs enfants à la maison s'ils le peuvent. Le télétravail est fortement recommandé.

Extrême droite

Le gouvernement avait commencé à durcir le ton début novembre et les restrictions qui avaient alors été mises en place ont entraîné une nette hausse du nombre d'inscriptions dans les centres de vaccination.

Une manifestation soutenue par le parti d'extrême droite FPÖ est prévue samedi à Vienne et des milliers de personnes sont attendues. Son chef anti-vaccins, testé positif au coronavirus, ne pourra pas y assister. "L'Autriche est maintenant une dictature!", a lancé Herbert Kickl face aux nouvelles mesures.

A Vienne, les artisans exposant sur les marchés de Noël de la capitale se préparaient à remballer leur marchandise, une semaine à peine après l'ouverture. "C'est injuste que les 70% qui sont vaccinés doivent se confiner à cause de 30% non vaccinés", témoignait un vendeur, qui a peu d'espoir de rouvrir mi-décembre et s'attend à ce que le confinement soit "prolongé".

Vaccination

D'autres pays veulent étendre le nombre de bénéficiaires du vaccin. Ainsi les autorités sanitaires américaines ont annoncé avoir donné leur feu vert à une troisième dose de vaccin anti-Covid pour tous les adultes entièrement vaccinés il y a au moins six mois.

En Israël et au Canada, ce sont les enfants de 5 à 11 ans qui pourront se faire vacciner avec des doses Pfizer/BioNtech. Dès mardi en Israël. Et en France, les autorités sanitaires recommandent d'élargir aux 40 ans et plus le périmètre des populations éligibles à une dose de rappel.

Alors que l'Europe affronte une nouvelle vague de l'épidémie, le régulateur européen, l'EMA, a approuvé l'utilisation en cas d'urgence, soit avant son autorisation formelle au sein de l'UE, de la pilule anti-Covid de Merck. Un examen pour une autorisation similaire de la pilule anti-Covid de Pfizer a été entamée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Mandats d'arrêt turcs pour "génocide" contre Netanyahu et consorts

Publié

le

Le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu est visé parmi plus de 30 autres responsables israéliens par un mandat pour génocide émis par la Turquie (Archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

La justice turque a émis vendredi des mandats d'arrêt pour "génocide" contre le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et plusieurs responsables israéliens. Parmi ceux-ci: le ministre de la Défense Israël Katz et le ministre de la Sécurité nationale Ben Gvir.

Un total de 37 suspects sont visés par des mandats d'arrêt, a précisé le parquet général d'Istanbul dans un communiqué, sans toutefois fournir de liste complète.

Parmi eux figurent également le chef d'état-major israélien, Eyal Zamir, indique le parquet d'Istanbul qui dénonce le "génocide et les crimes contre l'humanité perpétrés de manière systématique par l'Etat israélien à Gaza".

La justice turque cite également le cas de l'"Hôpital de l'amitié turco-palestinienne" de la bande de Gaza - construit par la Turquie -, frappé en mars par l'armée israélienne qui affirme qu'il servait de base à des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Deux explosions font plus de 50 blessés dans un lycée de Jakarta

Publié

le

Des membres de l'équipe de déminage de la police indonésienne inspectent la mosquée où des explosions ont eu lieu dans l'enceinte d'un lycée à Jakarta. (© KEYSTONE/AP/Dita Alangkara)

Deux explosions vendredi dans un lycée de Jakarta ont fait au moins cinquante blessés, ont annoncé la police et des responsables du gouvernement indonésien, sans fournir d'éléments sur l'origine de ce drame.

Les déflagrations se sont produites vers 12h15 heure locale (06h15 en Suisse), respectivement près la porte et à l'arrière d'une mosquée située à l'intérieur de cet établissement scolaire du nord de la capitale indonésienne, a précisé Lodewijk Friedrich Paulus, le ministre chargé de coordonner les politiques suivies et la sécurité.

Celui-ci a dans le même temps exhorté ses compatriotes à ne pas tirer de conclusions hâtives sur l'origine de ces explosions, une enquête étant en cours. "Ne concluez pas trop vite qu'il s'agit d'un acte terroriste", a-t-il insisté, cité par l'agence de presse étatique Antara.

Le chef de la police nationale, Listyo Sigit Prabowo, a par la suite révélé qu'il y avait un "suspect", un élève blessé qui subissait une intervention chirurgicale.

Avant la prière

"Concernant le mobile, nous enquêtons actuellement sur diverses pistes", a-t-il poursuivi au cours d'une conférence de presse.

"La situation a immédiatement dégénéré en chaos à l'école, tout le monde s'est précipité dehors, sur le terrain de sport", a de son côté raconté à l'AFP Muhammad Rizky Muzaffar, l'un des lycéens.

"De nombreux élèves ont été blessés et beaucoup ont été directement emmenés à l'hôpital", a ajouté cet adolescent de seize ans, assurant qu'une explosion s'était produite au moment où les fidèles s'apprêtaient à participer à la prière du vendredi dans la mosquée du lycée.

Environ 54 personnes ont été blessées, dont 33 "reçoivent toujours des soins médicaux", a annoncé Budi Hermanto, le porte-parole de la police de Jakarta.

Confusion

Un journaliste de l'AFP a constaté la présence d'enquêteurs sur les lieux, avec des sacs en plastique contenant divers objets sur des tapis de prière.

Interrogé par l'AFP, Kinza Ghaisan Rayyan, un élève de 17 ans, a témoigné du fait que la confusion régnait quant aux circonstances dans lesquelles l'une des explosions s'est produite.

"On a d'abord cru que ça venait d'un appareil électronique, peut-être de la sono ou de quelque chose de cassé, mais, en fait, l'explosion s'est produite sous le tapis de prière", a-t-il déclaré dans un hôpital de la capitale.

Le chef de la police de Jakarta, Asep Edi Suheri, a fait savoir que les enquêteurs avaient mobilisé une équipe de déminage pour déterminer la cause des déflagrations.

Il a affirmé que les autorités avaient mis en place des permanences dans deux hôpitaux pour aider les familles à retrouver les blessés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Transition énergétique au 2e jour du sommet précédant la COP30

Publié

le

Le président brésilien Lula, dont le pays accueille à Bélem le sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30, salue ici Netumbo Nandi-Ndaitwah, la présidente de la Namibie, au côté du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem.

Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne.

Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.

"La Terre ne peut plus supporter le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles qui a prévalu au cours des 200 dernières années", a lancé Luiz Inacio Lula da Silva en ouvrant une session consacrée à la transition énergétique, au deuxième et dernier jour du sommet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'ONU alerte sur la menace de violences massives au Kordofan

Publié

le

Le Haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU Volker Türk redoute de nouveaux massacres au Soudan (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ONU lance "un fort avertissement" sur la menace de violences massives au Kordofan, après les massacres à El-Facher au Darfour. Vendredi à Genève, le Haut commissaire aux droits de l'homme s'est dit inquiet face aux "préparations pour des hostilités intensifiées".

"Depuis la prise d'El-Facher, les victimes civiles, la destruction et les déplacements de masse augmentent" au Kordofan, région voisine du Darfour, affirme Volker Türk. "Il n'y a pas de signe de désescalade", a-t-il déploré.

Il demande à nouveau aux Etats influents auprès des parties au conflit d'oeuvrer. Dans le cas contraire, "il y aura davantage de carnage et d'atrocités", insiste l'Autrichien. Il a rappelé que le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé la fin des acheminements d'armements vers le Soudan.

Khartoum accuse les Emirats arabes unis de livrer ce matériel aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), responsables de crimes contre l'humanité selon la Mission internationale d'établissement des faits. M. Türk redoute aussi que les exécutions sommaires, les viols et les violences ethniques se poursuivent à El-Facher, alors que de nombreux civils restent bloqués dans la ville.

Depuis le début de la guerre, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées. Le conflit a fait près de 13 millions de déplacés, dont quatre millions de réfugiés. Selon les estimations, plus de 21 millions de personnes font face à une importante insécurité alimentaire. Plus de 206'000 sont confrontées à une situation de famine. Des dizaines de millions d'individus doivent être aidés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

SHE DOESN'T KNOW WHAT SHE WANTS

MARCO BUONO

03:10

Les 2 derniers titres

KNOCK, KNOCK

ANDREW MAZE

03:01

ALWAYS THERE

INCOGNITO

02:57

Votre Horoscope

Poissons

Les Planètes touchent des secteurs liés à vos objectifs de carrière. Une certaine rigueur va être exigée pour atteindre vos buts.

Les Sujets à la Une