Économie
BCE : les attentes d'inflation, bien dirigées, selon Lagarde
La présidente de la BCE voit les attentes d'inflation sur le moyen terme se rapprocher de l'objectif visé de 2%, mettant entre parenthèse la poussée des prix dans le contexte pandémique, qu'elle qualifie toujours de temporaire, a-t-elle indiqué vendredi.
"Les mesures de l'inflation sous-jacente", c'est à dire hors des prix volatils de l'énergie et de matières premières, "évoluent dans la bonne direction", a affirmé Christine Lagarde lors d'un congrès sur la finance à Francfort.
La croissance des salaires, un élément clé de cette inflation sous-jacente, "devrait commencer à se renforcer progressivement" l'an prochain, a-t-elle ajouté, se basant sur les contacts pris par l'institut "avec de grandes entreprises européennes".
La Banque centrale européenne définit sa politique monétaire en fonction d'une inflation qui doit se stabiliser à 2 % à moyen terme.
Or l'inflation du moment en zone euro, supérieure à 4%, au plus haut depuis l'introduction de la monnaie unique en 1999, est "largement poussée à la hausse par les circonstances exceptionnelles créées par la pandémie", a martelé la Française.
Sa nature, entre flambée des prix de l'énergie et tensions liées aux pénuries de nombreuses marchandises, devrait même ralentir le rythme de la reprise à court terme.
"Nous ne prenons pas cette phase de hausse de l'inflation à la légère", a insisté Mme Lagarde, car elle "comprime les revenus réels des gens, en particulier ceux qui se trouvent au bas de l'échelle des revenus".
Mais l'institution doit rester "patiente et persistante", en clair ne pas durcir trop vite la vis monétaire en espérant que cela atténuera la hausse des prix.
"A l'heure où le pouvoir d'achat est déjà comprimé par la hausse des factures d'énergie et de carburant, un resserrement injustifié représenterait un vent contraire injustifié pour la reprise", a-t-elle affirmé.
Aussi, il est "très peu probable" que les taux directeurs de l'institut, à leur plus bas historique, remontent "l'année prochaine", a-t-elle répété.
Et même après la fin attendue de l'urgence pandémique, l'arsenal monétaire comprenant des achats d'actifs devra encore "soutenir la reprise et le retour durable de l'inflation à notre objectif de 2%".
Dans quelle mesure? Cela sera annoncé au terme de la dernière réunion du conseil des gouverneurs de la BCE en décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
UBS reprend le flambeau de CS comme sponsor du foot suisse (ASF)
Le géant bancaire UBS devient le partenaire principal de l'Association suisse de football (ASF) jusqu'en juin 2028 au moins, prenant la suite du parrainage de son ancienne rivale Credit Suisse, rachetée au printemps dernier.
La banque aux trois clés reprendra à partir de juillet 2024 le contrat de partenariat de Credit Suisse pour les quatre prochaines années, selon le communiqué de l'ASF publié mardi. UBS "poursuit ainsi sans interruption l'histoire à succès de trente ans que l'ASF et le Credit Suisse ont commencée en 1993."
Comme jusqu'à présent, la moitié de toutes les contributions est directement versée à la relève et les équipes nationales féminines et masculines reçoivent les mêmes primes en cas de succès. UBS continue de "soutenir fortement le football féminin junior et actif par des initiatives ciblées".
"Nous sommes reconnaissants et heureux d'avoir UBS comme partenaire solide à nos côtés et de continuer à avancer vers l'avenir sur des bases solides", relève Dominique Blanc, président de l'ASF.
C'est seulement à l'été prochain que la marque UBS apparaîtra pour la première fois de manière visible comme sponsor des équipes nationales A. D'ici là, le logo du Credit Suisse sera encore en place.
Sergio Ermotti, qui a repris les manettes d'UBS dans la foulée du rachat de la banque aux deux voiles, a souligné que son établissement veut "poursuivre et soutenir ce qui se construit et se vit depuis trente ans sur les terrains de football de notre pays".
Aucun montant n'a été dévoilé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Changement à la direction de la BC de Bâle-Ville
La Banque cantonale de Bâle-Ville (BKB) a annoncé mardi le départ d'Andreas Ruesch, en charge de la distribution pour la clientèle privée et directeur général (CEO) adjoint, avec effet immédiat pour poursuivre ailleurs son parcours professionnel.
Ses fonctions à la tête de l'unité opérationnelle dont il avait la charge sont reprises à titre intérimaire par René Bürgisser, alors que la fonction de CEO adjoint a été confiée à Regula Berger, en charge de la clientèle commerciale.
"Nous remercions Andreas Ruesch pour son grand engagement et sa précieuse contribution au succès du groupe BKB et lui adressons nos meilleurs voeux pour son avenir professionnel et privé", a déclaré le CEO Basil Heeb, cité dans le communiqué.
Le sortant avait rejoint la direction générale de l'établissement cantonal il y a cinq ans, dont les deux derniers comme CEO adjoint.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Postfinance se donne du temps pour recruter son nouveau patron
Le directeur financier de Postfinance, Kurt Fuchs, va temporairement succéder au directeur général sortant Hansruedi Köng qui lâchera les rênes de l'établissement financier fin février prochain.
L'entreprise espère pouvoir présenter au premier trimestre 2024 son futur patron.
Le bras financier de La Poste a expliqué mardi avoir "besoin de plus de temps que prévu initialement" pour trouver un nouveau dirigeant. "Nous cherchons la personne la mieux adaptée pour occuper ce poste et prenons le temps nécessaire à cet effet", a expliqué le président Marcel Bührer, cité dans un communiqué.
Postfinance avait annoncé début mars le départ de M. Köng, qui aura passé 21 ans au sein de la société, dont 12 ans en tant que directeur général. "Après deux décennies passées dans l'entreprise, il est temps pour moi de laisser place à la nouveauté", avait alors assuré le patron.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'inflation ralentit à 1,4% en novembre
L'inflation a ralenti à 1,4% sur un an en novembre, après s'être inscrite à 1,7% le mois dernier, grâce notamment à la poursuite de la baisse des prix du pétrole. Les loyers ont cependant augmenté, signale lundi l'Office fédérale de la statistique (OFS).
Par rapport au mois d'octobre, l'indice des prix à la consommation (IPC) s'est replié de 0,2% pour s'inscrire à 106,2 points, précise le communiqué. Cette contraction mensuelle s'explique notamment par la diminution des prix dans les hôtels et les voyages à forfait internationaux.
Les tarifs des produits importés ont baissé de 1,1% sur un mois en novembre, précise le communiqué.
Les économistes interrogés par l'agence AWP anticipaient pour le mois de novembre un taux d'inflation compris entre 1,5% et 2,1% en glissement annuel.
L'indice des loyers a pour sa part augmenté de 1,1% par rapport au trimestre précédent pour s'établir à 105,3 points (décembre 2020 = 100). Il a augmenté de 2,2% par rapport au même trimestre de l'année précédente.
"La hausse des loyers en novembre était la principale contributrice à l'inflation", fait remarquer Arthur Jurus, le directeur des investissements auprès de la banque privée Oddo BHF Suisse.
Malgré la décélération de l'inflation en novembre, nombre de produits ont enregistré des hausses plus importantes que la moyenne.
Les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées se sont enrobés de 3,2% sur un an, tout comme la catégorie logement et énergie.
Les habits et les chaussures ont pris 1,7%. Même si les restaurants et hôtels ont vu leurs prix diminuer par rapport à octobre, il faut payer davantage (+2,7%) qu'en novembre 2022.
A 1,4% en novembre, l'inflation se situe dans l'objectif défini par la Banque nationale suisse, soit entre 0% et 2%, et qu'elle assimile à la stabilité des prix. Mais les coûts pourraient encore remonter, notamment en raison des loyers qui ont commencé à augmenter.
Selon Oddo BHF, la progression des loyers devrait s'accélérer en décembre, suite à la hausse du taux de référence d'intérêt hypothécaire de juin, et se prolonger au 1er trimestre 2024, après le nouveau relèvement de ce taux vendredi dernier.
"Malgré la tendance désinflationniste en cours, l'inflation suisse pourrait donc rapidement reconverger vers les 2%", avertit M. Jurus.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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