Économie
Les caisses de pension face au casse-tête des placements durables
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Les caisses de pension suisses accordent de plus en plus d'intérêt aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour placer leur fortune, selon une étude de Credit Suisse.
Toutefois, elles sont confrontées à un manque de transparence des données et à la difficulté de comparer les critères ESG, précise la banque mardi.
"La part des caisses de pension investissant de manière durable plus de 60% de leurs actifs gérés est, de fait, passée de 10,8% il y a trois ans à 28% actuellement", selon une enquête menée par Credit Suisse auprès des établissements suisses. De l'avis des auteurs de l'étude, cette part devrait être proche de la moitié d'ici trois ans.
A noter toutefois, un peu moins de 15% des caisses de pension interrogées ne prévoyaient pas de placements durables dans leur stratégie d'investissement au moment de l'enquête. Pour elles et celles où une telle introduction n'était pas non plus discutée, "l'étude estime que la part des actifs gérés selon les critères ESG sera encore de 0% dans trois ans", note la banque.
Celles qui réalisent des placements durables le font en premier lieu en Suisse, en Europe et en Amérique du Nord. Certaines se tournent également vers les pays émergents, incluant la Chine, afin d'exploiter "de nouvelles sources de rendement" et de réduire le risque d'investissement. Mais "le manque de transparence des notations ESG et le risque d'écoblanchiment sont perçus comme de véritables défis" lorsque les caisses de pension optent pour des placements durables dans les pays émergents.
Les placements durables se font en tour premier lieu dans les actions: ainsi 90% des sondés ont "mis en oeuvre de manière durable au moins un quart de l'allocation aux actions dans les pays industrialisés".
Nombreux défis à relever
Parmi les raisons motivant les placements durables, les caisses de pension évoquent la conviction, les risques de réputation et les évolutions de la réglementation. Les répercussions "peu claires" sur la performance, leurs coûts, mais aussi le manque de ressources sont par contre cités comme obstacles à réaliser des placements durables. Une grande majorité fait ainsi appel aux services de conseillers externes pour s'engager dans des placements durables et 61% requièrent leurs recommandations pour les droits de vote.
Au niveau de la performance, les indices MSCI ESG génèrent des rendements excédentaires, selon l'analyse de Credit Suisse comparant les réussites boursières des indices correspondants, et ceux-ci "sont plus élevés dans les pays émergents que dans les pays industrialisés". "Les caractéristiques ESG semblent ainsi pouvoir être associées à une meilleure protection des entreprises en temps de crise et en cas d'ondes de choc négatives" conclut la grande banque.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
UBS cloue au pilori la hausse "extrême" des fonds propres exigée
UBS a vivement critiqué vendredi la future règlementation concernant les banques d'importance systémique et qui exigerait qu'elle lève, selon ses calculs, au total jusqu'à 42 milliards de dollars supplémentaires de fonds propres de première catégorie (CET1).
L'établissement zurichois "soutient en principe la plupart des propositions régulatoires du Conseil fédéral publiées ce jour", mais "se trouve fortement en désaccord avec l'augmentation extrême des besoins en fonds propres" annoncée par la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué.
"Ces changements résulteraient dans des exigences en fonds propres qui ne sont pas proportionnelles ou alignées au niveau international", a poursuivi UBS, qui s'était ces derniers mois vivement opposée à de nouvelles mesures en matière de capitaux additionnels.
Selon les calculs de la banque, et au vu de la cible d'un ratio de fonds propres durs (CET1) entre 12,5% et 13%, cette dernière aurait besoin de 24 milliards de dollars (19,7 milliards de francs) de fonds propres CET1. Ce montant viendrait s'ajouter aux 18 milliards dont UBS a besoin suite à l'acquisition de Credit Suisse.
Reversements aux actionnaires maintenus
Dans l'immédiat, et comme ces mesures ne doivent pas commencer à entrer en vigueur avant 2027, la direction a maintenu son objectif d'un rendement des fonds propres CET1 sous-jacents d'environ 15% et un rapport sous-jacent entre les charges et les recettes inférieur à 70% d'ici fin 2026.
UBS a également réitéré ses objectifs de reversement aux actionnaires cette année, avec une augmentation de 10% du dividende et des rachats d'actions de jusqu'à 2 milliards au second semestre.
Malgré ces critiques, le groupe veut "s'engager de manière constructive dans le processus de consultation" et "évaluer des alternatives", ainsi que des "mesures appropriées" pour répondre aux "effets négatifs" de cette régulation.
La banque compte aussi terminer "avec succès" l'intégration de Credit Suisse, qu'elle avait racheté en 2023 alors que la banque aux deux voiles se trouvait au bord de la faillite.
Les trois autres banques systémiques ont également réagi aux annonces du Conseil fédéral. Raiffeisen a demandé une prise en compte "proportionnelle et mesurée" lors de l'application de la future réglementation bancaire. La banque coopérative st-galloise estime que la régulation doit prendre en compte "la taille, le modèle d'affaires, les risques et les liens internationaux des banques".
La Banque cantonale de Zurich (ZKB) a dit "prendre connaissance" de propositions. La banque systémique va "analyser les propositions du Conseil fédéral" et contribuer "de manière constructive" aux discussions sur la réglementation bancaire.
Postfinance a pour sa part indiqué, dans une brève prise de position, "prendre connaissance des propositions de réforme du Conseil fédéral" qu'elle va "évaluer".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Ralentissement des créations d'emploi en mai aux Etats-Unis
Les Etats-Unis sont restés proches du plein-emploi en mai, avec un taux de chômage à 4,2%, même si le marché du travail s'est montré un peu moins vigoureux, selon des données officielles publiées vendredi.
La première économie mondiale a créé 139'000 emplois le mois dernier, moins qu'en avril (147'000, chiffre nettement révisé à la baisse), mais plus que ce qui était envisagé par les acteurs de la finance (autour de 125'000, selon le consensus publié par MarketWatch).
"L'emploi a continué à progresser dans les domaines de la santé, des loisirs et de l'hôtellerie-restauration, ainsi que dans les services sociaux. L'Etat fédéral a continué à perdre des emplois", a rapporté le ministère du Travail.
Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président Donald Trump s'emploie à réduire la taille de l'administration.
Celle-ci compte 22'000 emplois en moins en mai et 59'000 depuis janvier, sur une masse salariale de près de 3 millions incluant les services postaux.
Les analystes s'attendent à voir le marché du travail continuer à ralentir avec les nouveaux droits de douane de l'exécutif américain, qui déstabilisent des pans de l'économie.
"Nous n'avons pas encore vu tout l'impact des droits de douane. Et nous ne le verrons probablement pas avant plusieurs mois", a déclaré à l'AFP, avant la publication, Dan North, économiste chez Allianz Trade North America.
Il estime que l'effet est d'autant moins linéaire que la politique douanière est "erratique".
Mercredi, un essoufflement des créations d'emploi dans le secteur privé, rapporté par l'indicateur ADP, avait fait sortir de ses gonds Donald Trump, qui avait une nouvelle fois appelé la Réserve fédérale (Fed) à baisser les taux d'intérêt "maintenant" pour donner un coup de fouet à l'économie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le réassureur Munich Re quitte plusieurs alliances climatiques
Le géant allemand de la réassurance Munich Re a annoncé vendredi son retrait de plusieurs grandes alliances climatiques, dont la "Net-Zero Asset Owner Alliance" initiée par l'ONU, nouvelle illustration des difficultés rencontrées par la finance dite durable.
Outre la Net Zero Asset Owner Alliance, le munichois s'est retiré de la "Net Zero Asset Managers Initiative" (NZAMI), regroupant des gestionnaires d'actifs comme Amundi, de la "Climate Action 100+", dont les membres sont des investisseurs institutionnels agissant sur des entreprises émettrices de gaz à effet de serre, et enfin de l'"Institutional Investors Group on Climate Change", qui compte des centaines de membres en Europe, selon un communiqué.
Le réassureur invoque une "insécurité juridique" et des "exigences contradictoires" pouvant découler de "cadres juridiques et réglementaires" hétérogènes dans le monde, ce qui rend difficile l'évaluation des initiatives privées d'investisseurs pour le climat.
Il déplore également des "obligations de transparence" climatiques devenues trop complexes pour un impact jugé insuffisant sur la protection du climat.
Contacté par l'AFP, Munich Re n'a pas souhaité expliquer davantage sa décision.
Munich Re ne renonce pas à la protection du climat, toujours perçue comme une "priorité urgente", et poursuit son engagement en faveur des objectifs de l'Accord de Paris de 2015, visant à limiter le réchauffement à moins de 2°C.
Mais la société "est convaincue qu'elle pourra poursuivre ses objectifs climatiques de manière plus ciblée et efficace en agissant seule, tout en évitant des obligations de reporting non imposées par la réglementation ainsi que les incertitudes juridiques", énonce le communiqué.
Elle affirme avoir déjà atteint ou dépassé ses objectifs intermédiaires sur le climat fixés pour 2025, et promet de nouveaux engagements d'ici la fin de l'année.
La finance durable traverse une zone de turbulences, entre désintérêt croissant, accusations d'écoblanchiment et pressions politiques qui ont augmenté depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
Symbole du repli, le géant BlackRock a quitté début janvier l'alliance NZAMI, qui a aussitôt gelé ses activités.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le Conseil fédéral veut imposer plus de mesures à UBS
L'UBS, banque d'importance systémique mondiale, se voit imposer des contraintes. Elle devra notamment détenir plus de fonds propres pour ses filiales à l'étranger. Le Conseil fédéral veut ainsi réduire les risques pour la Confédération, les contribuables et l'économie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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