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International

Les talibans nient les accusations d'"exécutions sommaires"

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Le retour des talibans aux commandes du pays est survenu 20 ans après qu'ils en ont été chassés par les forces américaines mettant fin à leur régime fondamentaliste, leur valant l'opprobre internationale en raison notamment du traitement brutal des femmes et de l'irrespect des droits humains. (© KEYSTONE/AP/Petros Giannakouris)

Les talibans ont rejeté dimanche les informations faisant état d'"exécutions sommaires" d'anciens membres des forces de sécurité afghanes. Informations qui "préoccupent profondément" les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux.

"Nous sommes profondément préoccupés par les informations faisant état d'exécutions sommaires et de disparitions forcées d'anciens membres des forces de sécurité afghanes, comme l'ont documenté Human Rights Watch et d'autres", assurent une vingtaine de pays, dont la Grande-Bretagne, le Japon et la Suisse, ainsi que l'UE dans un communiqué publié par le département d'Etat américain.

"Nous soulignons que les actions présumées constituent de graves violations des droits humains et contreviennent à l'amnistie annoncée par les talibans", a déclaré le groupe d'alliés, appelant par ailleurs les nouveaux dirigeants afghans à garantir que l'amnistie soit appliquée et "maintenue dans tout le pays et dans tous leurs rangs".

Meurtres et disparitions

Cette semaine, l'ONG Human Rights Watch avait publié un rapport qui, selon elle, documente "des meurtres ou des disparitions dont ont été victimes 47 anciens membres des Forces nationales de sécurité afghanes qui se sont rendus ou étaient détenus par les forces talibanes entre le 15 août et le 31 octobre".

"Parmi les victimes figurent des membres du personnel militaire, des policiers, des agents des services de renseignements et des miliciens", précisait HRW.

"Aucune preuve"

Les talibans ont rejeté ces accusations, jugées "injustes". "Ces informations ne sont fondées sur aucune preuve. Nous les rejetons", a déclaré le porte-parole du ministère taliban de l'Intérieur, Qari Sayed Khosti, dans un message vidéo envoyé à la presse.

"Il y a eu des cas de meurtres d'anciens membres des forces de sécurité" du gouvernement renversé l'été dernier, "mais à cause de rivalités ou inimitiés personnelles", a-t-il affirmé. "S'ils ont des documents et preuves, ils devraient nous les montrer", a-t-il ajouté à l'adresse des Occidentaux.

Enquêtes rapides nécessaires

Pour Washington et ses alliés, "les cas signalés doivent faire l'objet d'enquêtes rapides et transparentes, les responsables doivent pouvoir rendre des comptes et ces étapes doivent être clairement annoncées pour agir comme moyen de dissuasion immédiat de nouveaux meurtres et disparitions". "Nous continuerons de juger les talibans sur leurs actes", ont-ils aussi rappelé.

Le porte-parole du ministère taliban de l'Intérieur a lui rappelé que les talibans avaient, après leur retour au pouvoir, décrété une amnistie générale pour toutes les forces de sécurité de l'ancien régime. Et qu'en vertu de celle-ci, nombre d'entre eux "vivent tranquillement" dans le pays, alors qu'ils ont "tué des centaines de combattants (talibans) et de civils" au cours des deux dernières décennies de guerre.

Outre les Etats-Unis et l'UE, les signataires du communiqué sont l'Allemagne, l'Australie, la Belgique, la Bulgarie, le Canada, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, le Japon, la Macédoine du Nord, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse et l'Ukraine.

Listes de noms

Les talibans ont pris le pouvoir en Afghanistan en août, alors que le gouvernement soutenu par les Etats-Unis à Kaboul et l'armée du pays s'effondraient.

Leur retour aux commandes du pays est survenu 20 ans après qu'ils en ont été chassés par les forces américaines mettant fin à leur régime fondamentaliste, leur valant l'opprobre internationale en raison notamment du traitement brutal des femmes, de l'irrespect des droits humains et de l'interprétation rigoriste de l'islam.

Promesses non tenues

Les dirigeants talibans d'aujourd'hui, désireux d'acquérir une respectabilité internationale, ont promis que leur régime serait différent.

Mais, selon HRW, "les dirigeants talibans ont ordonné aux membres des unités de forces de sécurité s'étant rendues de venir s'inscrire pour obtenir une lettre garantissant leur sécurité. Cependant, les forces talibanes ont exploité ces listes de noms pour procéder à la détention et à l'exécution sommaire ou à la disparition forcée de ces personnes quelques jours après leur inscription".

Des responsables américains se sont entretenus avec les autorités afghanes plus tôt cette semaine, et ont exhorté le mouvement islamiste à donner accès à l'éducation aux femmes et aux filles à travers le pays. Les Etats-Unis ont également "exprimé leur profonde préoccupation concernant les allégations de violations des droits humains",

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Gaza : l'UE va réexaminer son accord d'association avec Israël

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L'exposition intitulée « Le cri de Gaza » présente plus de 300 toiles à l'huile et dessins humoristiques réalisés par des artistes yéménites en solidarité avec le peuple palestinien de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/YAHYA ARHAB)

L'union européenne va lancer un réexamen de son accord d'association avec Israël à la lumière des dernières événements à Gaza, a annoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

"Il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l'article 2 (sur le respect des droits humains) de notre accord d'association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice", a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'UE lève toutes les sanctions économiques contre la Syrie

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L'Union européenne lève les sanctions à l'encontre de la Syrie. (© KEYSTONE/AP/Omar Sanadiki)

L'Union européenne a annoncé mardi la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie qui avait été mises en place sous le régime du président Bachar al-Assad.

"Aujourd'hui, nous avons pris la décision de lever nos sanctions économiques contre la Syrie", a indiqué sur X la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27.

"Nous voulons aider le peuple syrien à reconstruire une nouvelle Syrie, inclusive et pacifique", a-t-elle ajouté.

Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque là interdit d'accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.

L'UE, après les USA

La décision européenne fait suite à celle de Washington la semaine dernière.

"La levée des sanctions exprime la volonté régionale et internationale de soutenir la Syrie", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani lors d'une conférence de presse à Damas. "Le peuple syrien a aujourd'hui une opportunité historique et très importante de reconstruire son pays", a-t-il ajouté.

Donald Trump avait créé la surprise mardi dernier en annonçant depuis Ryad qu'il levait les sanctions américaines contre la Syrie, à la veille d'une brève rencontre avec le président syrien Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite.

Les 27 n'excluent pas toutefois de nouvelles sanctions contre les responsables des violences conte la communauté alaouite en Syrie ces dernières semaines.

D'autres mesures visant le régime Assad et interdisant la vente d'armes ou d'équipements susceptibles d'être utilisés pour réprimer les populations civiles vont rester en place.

Cette levée de sanctions contre la Syrie fait suite à une première mesure prise en février, qui consistait à suspendre certaines sanctions imposées à des secteurs économiques clés de la Syrie. Selon des responsables européens, toutes ces mesures pourraient être réimposées si les nouveaux dirigeants syriens ne tenaient pas leur promesse de respecter les droits des minorités et de progresser sur le chemin de la démocratie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La coupe de la Ligue des Champions féminine volée... et récupérée

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La ville de Berne et la fédération suisse de football ont invité des influenceurs de toute l'Europe à une séance d'entraînement avec Pia Sundhage, entraîneure de l'équipe nationale suisse de football féminin (gauche), pour promouvoir l'Euro féminin de l'UEFA. A droite, l'influenceuse Melody Donchet (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des malfaiteurs ont dérobé samedi dans le garage du stade Alvalade de Lisbonne, en plein match de Première division portugaise, le trophée qui sera remis aux lauréates de la Ligue des Champions féminine de football, mais finalement récupéré rapidement par la police.

Le vol s'est produit pendant la rencontre entre le Sporting Portugal et le Vitoria Guimaraes (2-0), qui a permis aux Lisboètes de remporter leur 21e titre de champion du Portugal.

"Plusieurs individus cagoulés" ont "forcé une grille" dans le garage du stade qui accueillera samedi la finale de la Ligue des Champions féminine opposant Arsenal au FC Barcelone, précise mardi la police dans un communiqué.

Là, ils ont dérobé non seulement le trophée mais aussi d'autres éléments de matériel appartenant à l'UEFA, un vol dont la police n'a été mise au courant que le lendemain, dimanche 18 mai.

Ces objets, ainsi que le trophée, ont déjà été restitués à l'organisme chapeautant le football européen, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police.

Treize suspects ont été identifiés, selon un communiqué de la police, qui ne donne aucun détail sur l'opération qui lui a permis de récupérer les objets volés.

L'enquête se poursuit et la police prévoit de retrouver de nouveaux objets et l'interpellation de nouveaux suspects dans les prochains jours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Abbas discutera à Beyrouth des armes dans les camps palestiniens

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Le président palestinien Mahmoud Abbas va parler des armes dans les camps de réfugiés au Liban. (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, va discuter de la question des armes dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban lors de sa visite à Beyrouth à partir de mercredi, a indiqué mardi un membre de sa délégation.

"La question des armes palestiniennes dans les camps sera l'un des sujets de discussions entre le président Abbas" et les autorités libanaises, a déclaré à l'AFP Ahmad Majdalani, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui participera au déplacement.

Début mai, un responsable gouvernemental libanais avait affirmé à l'AFP que M. Abbas discuterait à Beyrouth de "l'extension de l'autorité" du pouvoir libanais aux camps de réfugiés palestiniens échappant à son contrôle.

Près de 250'000 réfugiés palestiniens au Liban

Quelque 250'000 réfugiés palestiniens vivent au Liban dans ces camps surpeuplés où sont présents le Fatah de Mahmoud Abbas mais également le mouvement islamiste Hamas et d'autres groupes armés palestiniens.

Fin avril, le président libanais Joseph Aoun a indiqué que les autorités oeuvraient "pour retirer les armes lourdes et moyennes de l'ensemble du territoire libanais" et qu'il devrait évoquer le désarmement des camps palestiniens avec M. Abbas.

En vertu d'un accord de longue date, la sécurité dans les camps palestiniens est assurée par des factions palestiniennes, et l'armée libanaise n'y pénètre pas.

Pour M. Majdalani, la visite de M. Abbas intervient à l'heure où le Liban "est entré dans une nouvelle ère marquée par le soutien arabe et américain".

Au début de la guerre à Gaza, déclenchée par l' attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, le Hezbollah libanais pro-iranien a ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban, frontalier du nord d'Israël, affirmant agir en soutien au mouvement islamiste palestinien.

Les hostilités ont dégénéré en guerre ouverte, Israël menant entre septembre et novembre 2024 de violents bombardements sur le Liban, principalement contre les bastions du Hezbollah. Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre dans ce conflit, dont le Hezbollah, un allié du Hamas, est sorti très affaibli.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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