Rejoignez-nous

Économie

5G: AT&T et Verizon refusent le délai exigé par les autorités

Publié

,

le

Les autorités américaines se fondaient sur les inquiétudes du secteur aérien pour demander aux opérateurs téléphoniques Verizon et AT&T de repousser encore la mise en service de leurs bandes de fréquence 5G (image symbolique). (© Keystone/PETER KLAUNZER)

Les opérateurs téléphoniques Verizon et AT&T ont envoyé dimanche une fin de non-recevoir aux autorités américaines. Elles leur demandaient de repousser encore la mise en service de leurs nouvelles bandes de fréquence 5G, au vu d'inquiétudes du secteur aérien.

La date de mise en service, initialement prévue le 5 décembre, avait été repoussée une première fois au 5 janvier. Mais vendredi, le ministre américain des Transports, Pete Buttigieg, et le patron du régulateur américain de l'aviation (FAA), Steve Dickson, ont demandé à ces opérateurs une nouvelle suspension, de deux semaines maximum.

AT&T et Verizon ont refusé de répondre favorablement à cette demande. "Accepter votre proposition serait un contournement sans précédent et injustifié de la procédure régulière", déplorent John Stankey, directeur général d'AT&T, et Hans Vestberg, PDG de Verizon, dans un courrier que l'AFP a pu consulter.

Tous deux estiment qu'il s'agirait aussi d'"une abdication irresponsable du contrôle opérationnel requis pour déployer des réseaux de communication (...) qui sont tout aussi essentiels à la vitalité économique, à la sécurité publique et aux intérêts nationaux de notre pays que l'industrie du transport aérien".

Ils dénoncent l'"inaction" du secteur aéronautique à étudier l'impact de la 5G sur leurs appareils, ce qui a conduit à ces demandes de dernière minute. Les bandes de fréquence 3,7-3,8 GHz leur ont pourtant été attribuées en février, à l'issue d'un appel d'offres de plusieurs dizaines de milliards de dollars.

"Nous nous engageons toutefois à poursuivre notre coopération avec votre ministère et toutes les parties intéressées, à condition que la FAA et l'industrie de l'aviation s'engagent à faire de même", assurent les deux patrons.

Craintes dans l'aviation

Les avionneurs européen Airbus et américain Boeing ont récemment exprimé leur "inquiétude" au sujet de possibles interférences de la 5G avec les radioaltimètres des avions. Les deux opérateurs téléphoniques relèvent aussi qu'"actuellement, des avions américains entrent et sortent de France chaque jour avec des milliers de passagers américains et avec l'entière approbation de la FAA".

Le Direction générale de l'aviation civile française a toutefois recommandé, en février dernier, d'éteindre les mobiles 5G à bord des appareils, en raison d'un risque de "brouillage de signal". Celui-ci pourrait provoquer des erreurs "particulièrement critiques lors des phases d'atterrissage aux instruments".

Elle avait aussi imposé une limitation de puissance des antennes 5G situées à proximité de certains aéroports.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Microsoft investit 2,05 mds EUR dans l'IA et le cloud en Malaisie

Publié

le

Microsoft va aider au dévelopement de l'IA en Malaisie. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Microsoft annonce investir 2,05 mds EUR dans l'IA et le cloud en Malaisie, selon un communiqué du géant de la tech.

Microsoft s'est engagé jeudi à investir pour aider à développer l'infrastructure en IA du pays, a annoncé le géant de la tech dans un communiqué.

"Aujourd'hui, Microsoft a annoncé qu'il investira 2,2 milliards de dollars (2,05 milliards d'euros, ndlr) pendant les quatre prochaines années pour soutenir la transformation numérique de la Malaisie - l'investissement le plus important de ses 32 années d'histoire dans le pays", indique le communiqué, publié alors que le directeur général de Microsoft, Satya Nadella, prononçait un discours à Kuala Lumpur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

La Fed maintient ses taux, '"absence de progrès" sur l'inflation

Publié

le

Le président de la Fed, Jerome Powell, a prévenu qu'il faudrait sans doute "plus de temps que prévu" avant d'avoir confiance dans la baisse de l'inflation. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

La Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu mercredi ses taux d'intérêt inchangés. Elle fait état de l'"absence de progrès" récents sur le front de l'inflation, mais annonce qu'elle dégonflera moins vite le volume d'actifs à son bilan à partir de juin.

La banque centrale américaine a laissé ses taux au plus haut depuis plus de vingt ans, entre 5,25 et 5,50%, fourchette au sein de laquelle ils évoluent depuis juillet, a-t-elle annoncé dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion.

Cela a pour effet de maintenir à un niveau élevé les taux d'intérêts des prêts immobiliers, des cartes de crédit, des prêts automobiles ... afin d'empêcher les prix de continuer à flamber.

Et le président de la Fed, Jerome Powell, a prévenu lors d'une conférence de presse qu'il faudrait sans doute "plus de temps que prévu" avant d'avoir confiance dans la baisse de l'inflation. Comprendre que les taux resteront élevés plus longtemps.

Il s'est gardé de toute prédiction sur le moment où les taux entameront leur recul, entre crainte de voir les prix flamber de nouveau, et inquiétudes, à l'inverse, que cela ne pèse trop fort sur l'activité économique.

Jerome Powell a toutefois jugé "peu probable que le prochain mouvement sur les taux soit une hausse", la politique monétaire étant selon lui et ses collègues "suffisamment restrictive" sur la durée.

Sur le moment, cela a fait bondir Wall Street.

"Repoussées, pas annulées"

Les marchés, qui étaient pleins d'espoir de voir les taux commencer à baisser en juin, misent désormais plutôt sur septembre ou novembre, selon l'estimation de CME Group.

"Le moment de la première baisse des taux dépendra d'une modération durable de l'inflation", note Nancy Vanden Houten, économiste pour Oxford Economics.

Mais le message est que "les baisses de taux sont repoussées, pas annulées", souligne Krishna Guha, économiste pour Evercore, société de conseil en investissements.

Le Comité de politique monétaire (FOMC) a, dans son communiqué, fait état de l'"absence de progrès supplémentaires" au cours des derniers mois sur le front de l'inflation, pour la voir rejoindre l'objectif de 2%.

La courbe des prix semblait pourtant sur la bonne trajectoire. Mais depuis janvier, elle est repartie à la hausse, à 2,7% sur un an en mars, selon l'indice PCE privilégié par la Fed - celui qu'elle souhaite ramener à 2% -, et à 3,5% selon l'indice CPI.

Dégonfler moins vite le bilan

Malgré ce rebond, la Réserve fédérale marque un début d'assouplissement de politique monétaire: elle a en effet annoncé mercredi qu'elle réduira moins vite à partir de juin, le volume d'actifs à son bilan.

Elle réduira ses actifs en bons du Trésor de 25 milliards de dollars par mois, quand elle sabre actuellement 60 milliards chaque mois.

Le portefeuille de la Fed avait grossi pendant la pandémie, lorsqu'elle massivement acheté des titres, inondant le marché de liquidités pour maintenir le fonctionnement du système financier.

Puis, parallèlement aux hausses de taux destinées à lutter contre l'inflation, elle avait cédé des titres, réduisant son portefeuille de 1500 milliards de dollars.

Le marché de l'emploi américain aussi reste trop tendu au goût de la Fed. Les chiffres officiels d'avril seront publiés vendredi, mais les entreprises du seul secteur privé ont créé 192.000 emplois en avril, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi.

Pour enfoncer le clou, l'indice du coût de l'emploi s'est montré au premier trimestre bien plus élevé qu'attendu, "suggérant que la décélération des salaires s'est arrêtée, au moins temporairement", indique Krishna Guha.

Le rebond de l'inflation aux Etats-Unis contraste avec l'Europe, où le net ralentissement de l'inflation conduit la Banque centrale européenne (BCE) à envisager une baisse des taux dès juin.

Jerome Powell a par ailleurs rappelé que la Fed est indépendante du pouvoir politique, à six mois de l'élection présidentielle. Le scrutin, qui verra s'affronter le président démocrate Joe Biden, et son prédécesseur républicain Donald Trump, se tiendra la veille d'une réunion du comité de politique monétaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Changement climatique: les géants pétroliers savaient

Publié

le

les géants du pétrole savaient depuis les années 60 (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation. selon un rapport.

"Pendant plus d'un demi-siècle, les 'Big Oil' ont trompé le public américain au sujet de leur rôle dans la crise climatique, en faisant tout ce qui était en leur pouvoir pour que les Etats-Unis et le monde entier restent dépendants de leurs produits polluants", dénonce le rapport d'une commission d'enquête d'élus démocrates de la Chambre des représentants, publié mardi.

Les "Big Oil" sont les six géants et organismes passés au crible pendant cette enquête lancée en septembre 2021: ExxonMobil, Chevron, BP America, Shell, l'American Petroleum Institute (API) - représentant du secteur pétrolier - et la Chambre de commerce.

"Tous les six (...) ont fait obstruction et retardé" cette enquête en refusant de se soumettre "malgré des assignations", souligne le rapport de 65 pages intitulé "Dénégation, désinformation, et double langage: évolution des efforts des 'Big Oil' pour esquiver la responsabilité du changement climatique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Le directeur général des SIG part à la retraite anticipée

Publié

le

Christian Brunier prend avec effet immédiat une retraite anticipée (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Christian Brunier quitte avec effet immédiat les Services industriels de Genève (SIG). Le directeur général de l'entreprise, empêtré dans une affaire de népotisme présumé, a annoncé mardi faire valoir ses droits à la retraite anticipée.

"Christian Brunier est extrêmement affecté par les attaques dont il fait l'objet. Il a jugé préférable de partir le plus rapidement possible", a indiqué devant les médias le président des SIG Robert Cramer. En temps normal, Christian Brunier avait prévu de prendre sa retraite anticipée le 31 mars 2025.

Christian Brunier a passé 45 ans aux SIG, dont dix ans en tant que directeur.

Des soupçons de népotisme pèsent sur Christian Brunier depuis que la Tribune de Genève et la télévision Léman Bleu ont révélé que ses deux beaux-fils travaillaient aux SIG, ainsi que l'épouse de l'un d'eux. Vendredi dernier, c'est la RTS qui informait l'engagement par l'entreprise d'un neveu du directeur général.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Vous faites encore face à des défis, mais soyez assuré que votre vie est sur le chemin d'une transformation positive. Ne vous découragez pas !

Les Sujets à la Une

X