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2000 hamsters seront tués après la découverte de cas de Covid

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Près de 2000 hamsters seront tués à Hong Kong après que certains ont été testés positifs au coronavirus dans une animalerie (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/JOERG SARBACH)

Hong Kong va éliminer près de 2000 hamsters après que certains d'entre eux ont été testés positifs au coronavirus, ont annoncé les autorités mardi. La ville s'en tient à une stratégie stricte de "zéro Covid".

Cet abattage a été ordonné après l'apparition de cas de Covid-19 dans une animalerie. La ministre hongkongaise de la Santé Sophia Chan a dit protéger ainsi la santé de la population après qu'une employée et une cliente ayant manipulé des hamsters ont été testées positives. L'employée a été infectée au variant Delta, qui est rare dans les chaînes locales de transmissions à Hong Kong.

"Au plan international, il n'y a aujourd'hui aucune preuve montrant que des animaux transmettent le coronavirus aux humains, mais nous allons prendre des mesures de précaution contre tout vecteur de transmission", a expliqué Mme Chan lors d'une conférence de presse.

Un dépistage au sein de l'animalerie Little Boss dans un quartier très fréquenté de la ville a révélé 11 résultats positifs préliminaires parmi les hamsters. Les autorités pensent que les animaux ont été importés des Pays-Bas et ont demandé à tout acheteur de hamster après le 22 décembre de les rapporter afin de les éliminer.

Près de 1000 bêtes de Little Boss, qui a été fermé mardi, et de son entrepôt seront aussi saisies et abattues, auxquelles s'ajoutent un millier d'hamsters venant d'une dizaine d'animaleries de Hong Kong.

Les 150 personnes ayant fréquenté la boutique Little Boss et 20 employés de l'entrepôt sont envoyés en centre de quarantaine. L'importation de petits animaux est aussi suspendue, ont ajouté les autorités.

Colère des amateurs de hamsters

"La population doit éviter d'embrasser ses animaux de compagnie et garder son domicile propre", a exhorté le directeur des services agricoles Leung Siu-fai. "Ils ne doivent en aucun cas abandonner leurs animaux de compagnie dans la rue".

La décision a rapidement soulevé la colère des amateurs de hamsters. "Y a-t-il quelqu'un pouvant sauver les hamsters et les autres petits animaux?", s'est interrogé un internaute sur un groupe Facebook appelé Hamster Blog HK et comptant plus de 10'000 membres.

La stratégie "zéro Covid" de Hong Kong consiste en des restrictions draconiennes d'entrée sur le territoire, un traçage des cas et des dépistages massifs. Cette approche a permis de maintenir un très faible niveau de contaminations, mais a largement coupé ce centre financier du reste du monde.

Risque faible

Interrogée sur cette affaire, la responsable de la gestion du Covid-19 à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Maria Van Kerkhove, a évoqué la possibilité "de ce que nous appelons une zoonose inversée, où cela va des humains aux animaux et il est ensuite possible que les animaux réinfectent les humains".

"Ce risque reste faible mais c'est quelque chose que nous surveillons constamment, parce que ce que nous voulons éviter, c'est que ce virus circule et qu'il ait l'opportunité d'infecter les gens et les animaux", a-t-elle souligné, lors d'un point de presse à Genève mardi.

Elle a profité de l'occasion pour appeler à procéder à plus de séquençage du génome du virus et de ses variants. Selon elle, sur sept millions de séquences, seulement 1500 proviennent d'animaux.

"Ce qui serait vraiment utile (...) c'est de bien comprendre l'étendue de l'infection chez les animaux et bien sûr les gens, pour que nous puissions tracer le phénomène et comprendre quels risques cela pourrait poser", a souligné la docteure Van Kerkhove.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

YouTube critique l'interdiction des réseaux sociaux aux mineurs

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Youtube a qualifié de "précipitée" l'interdiction des réseaux sociaux prévue pour les mineurs australiens (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Patrick Semansky)

Le géant du streaming vidéo YouTube a qualifié de "précipitée" mercredi l'interdiction imminente des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans en Australie. Cette première est défendue par le gouvernement qui y voit un bouclier contre les algorithmes "prédateurs".

L'Australie va interdire aux moins de 16 ans, à partir du 10 décembre, l'accès à une série des plateformes et sites web les plus populaires au monde, notamment Facebook, Instagram, TikTok et YouTube.

Une mesure inédite dont l'application sera scrutée dans le monde, les différents organismes de régulation nationales faisant face partout aux potentiels effets néfastes des réseaux sociaux sur la jeunesse.

"Surtout, cette loi ne tiendra pas sa promesse de mettre les enfants plus en sécurité en ligne et, en fait, rendra les enfants australiens moins en sécurité sur YouTube", a déclaré la société américaine dans un communiqué.

"Nous l'avons entendu de parents et d'éducateurs qui partagent ces inquiétudes", assure le géant du streaming vidéo.

Pas d'exemption

Le site, l'un des plus consultés au monde, aurait pu être exempté, afin de permettre aux enfants d'y visionner des vidéos éducatives. Mais le gouvernement a abandonné l'idée en juillet, estimant que les jeunes devaient absolument être protégés des "algorithmes prédateurs".

YouTube a assuré que tous ses utilisateurs âgés de moins de 16 ans seraient automatiquement exclus le 10 décembre. L'entreprise déterminera qui est concerné en se basant sur les âges renseignés par les internautes sur leurs comptes Google, servant à se connecter à YouTube.

Néanmoins, les mineurs pourront toujours aller sur le site sans compte, mais ils n'auront plus accès à des fonctionnalités telles que les "paramètres de bien-être", relatifs au confort notamment, et les "filtres de sécurité" conçus, par exemple, pour empêcher des vidéos non-destinées à certains publics d'apparaître.

"Franchement étrange"

Selon Rachel Lord, responsable de la politique publique de YouTube, cette "réglementation précipitée comprend mal (la) plateforme et la façon dont les jeunes Australiens l'utilisent". La plateforme ne supprimera pas les comptes et donnera la possibilité aux détenteurs de les réactiver quand ils auront atteint l'âge légal.

En réponse, la ministre des Communications Anika Wells a qualifié la position de l'entreprise de "franchement étrange". "Si YouTube nous rappelle à tous qu'il n'est pas sûr et qu'il contient des contenus inappropriés pour les utilisateurs soumis à une restriction d'âge, c'est un problème que YouTube doit résoudre", a-t-elle déclaré.

"Avec une seule loi, nous pouvons protéger la génération Alpha d'être aspirée dans le purgatoire par les algorithmes prédateurs", a-t-elle ajouté.

Des centaines de milliers d'adolescents seront concernés, Instagram à lui seul comptant environ 350'000 usagers australiens entre de 13 à 15 ans. D'autres applications et sites comme Roblox, Pinterest et WhatsApp sont actuellement exemptées, mais la liste pourrait évoluer.

"Loin d'être parfaite"

Pour Mme Wells, "cette loi en particulier ne résoudra pas tous les problèmes liés à Internet, mais elle permettra aux enfants de devenir plus facilement une meilleure version d'eux-mêmes".

Le gouvernement australien a reconnu que l'interdiction serait loin d'être parfaite au début et que certains utilisateurs mineurs passeraient entre les mailles du filet avant que le système ne soit amélioré.

Les opérateurs en infraction s'exposeront à des amendes de 32 millions de dollars s'ils ne réalisent pas des "avancées raisonnables" pour se conformer. Cependant, ce concept n'a pas été clairement expliqué par les autorités.

Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a qualifié les réseaux sociaux de "plateforme de pression sociale, vectrice d'anxiété, un outil pour les arnaqueurs et, pire que tout, pour les prédateurs en ligne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Plusieurs centaines de cigognes retrouvées mortes près de Madrid

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Près de 400 cigognes, victimes de la grippe aviaires, ont été retrouvées mortes près de Madrid (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Quelque 400 cigognes ont été retrouvées mortes, victimes de la grippe aviaire, le long d'un fleuve dans la région de Madrid, ont annoncé mardi les autorités locales. Ces dernières vont mener des analyses complémentaires afin de déterminer la gravité du virus.

"La Communauté de Madrid effectue de nouvelles analyses après la découverte d'un grand nombre de cigognes retrouvées mortes sur [les rives du] fleuve Manzanares" dans la municipalité de Getafe, dans la grande banlieue de Madrid, indique la région dans un communiqué.

Si les autorités avaient détecté il y a quelques jours un foyer d'influenza aviaire faiblement pathogène (IAFP), elles soupçonnent désormais, "face à l'apparition d'un grand nombre d'individus décédé", la présence d'un foyer hautement pathogène (IAHP).

La région de Madrid explique attendre "à présent les résultats des échantillons envoyés au laboratoire (...) dépendant du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation". "Dans l'hypothèse où les résultats de haute pathogénicité seraient confirmés", les mesures de surveillance seraient renforcées, précise le communiqué.

Transmissible pour les humains

Sont d'ores et déjà appliquées "les mesures pour les foyers d'influenza aviaire de haute pathogénicité", comme "l'interdiction de l'élevage de canards et d'oies avec d'autres espèces de volailles, l'élevage de volailles en plein air, la limitation des visites aux installations d'élevage ou le contrôle de l'approvisionnement en eau pour garantir qu'elle n'a pas été contaminée".

Le communiqué précise enfin que "cette grippe pourrait se transmettre aux humains par les muqueuses, avec un effet similaire à celui de la grippe saisonnière, bien qu'en Europe aucun cas de transfert par contact direct n'ait été constaté. Elle ne peut pas être contractée par la consommation de produits dérivés des volailles".

Au total, plus de 200 foyers de grippe aviaire ont déjà été identifiés dans les élevages de volailles en Europe cette saison, un niveau plus élevé que les années précédentes, même s'il reste loin des milliers d'élevages frappés lors du dernier pic épizootique en 2022 avec des dizaines de millions de volailles abattues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

IA: Microsoft va investir 17,5 milliards de dollars en Inde

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Microsoft va investir 17,5 milliards de dollars (14,1 milliards de francs) en Inde. (archive) (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

Le géant technologique américain Microsoft va investir 17,5 milliards de dollars (14,1 milliards de francs) en Inde, son "plus gros investissement jamais réalisé en Asie", a annoncé mardi son patron Satya Nadella sur X.

"Afin de soutenir les ambitions du pays, Microsoft s'engage à investir 17,5 milliards de dollars américains --soit notre plus gros investissement à ce jour en Asie-- pour contribuer à la mise en place de l'infrastructure, des compétences et des capacités souveraines nécessaires à un avenir où l'IA sera la priorité de l'Inde", a déclaré Satya Nadella dans un message sur X, sans donner plus de précisions.

Le patron de Microsoft a fait cette annonce après une rencontre avec le Premier ministre Narendra Modi à New Delhi. Il l'a remercié d'avoir eu "une conversation enrichissante sur les opportunités offertes par l'IA en Inde".

Dans un communiqué distinct, Microsoft précise que l'investissement sera étalé sur quatre ans.

Narendra Modi s'est dit pour sa part "heureux" que le géant technologique ait choisi l'Inde pour son plus important investissement en Asie. "La jeunesse indienne saura saisir cette opportunité pour innover et exploiter la puissance de l'IA au service d'un monde meilleur", a déclaré le Premier ministre sur X.

Microsoft avait déjà annoncé cette année un plan d'investissement dans le pays, d'un montant de 3 milliards de dollars, dans l'IA et les infrastructures pour le cloud (informatique à distance) au cours des deux prochaines années.

Les géants mondiaux de la technologie courtisent activement de nouveaux utilisateurs en Inde, pays le plus peuplé du monde et cinquième économie mondiale.

L'intelligence artificielle fait l'objet d'une attention particulière, la start-up américaine Anthropic a dévoilé en octobre son projet d'ouvrir un bureau en Inde. Son patron Dario Amodei a également rencontré Narendra Modi.

Google a de son côté annoncé, en octobre aussi, un investissement de 15 milliards de dollars sur les cinq prochaines années, ainsi que la construction d'un immense centre de données et d'un pôle d'intelligence artificielle dans le pays.

OpenAI a annoncé l'ouverture prochaine d'un bureau en Inde. Son patron Sam Altman a souligné que l'utilisation de ChatGPT dans le pays avait quadruplé au cours de l'année écoulée.

La société d'IA Perplexity a pour sa part annoncé en juillet un partenariat majeur avec le géant indien des télécommunications Airtel, offrant à ses 360 millions de clients un abonnement gratuit d'un an à Perplexity Pro.

Mais la volonté de l'Inde de devenir un pôle mondial des technologies et de l'intelligence artificielle se heurte à un durcissement constant de la réglementation numérique.

Selon de récentes informations rapportées par les médias, les autorités indiennes envisagent d'imposer aux fabricants l'activation du suivi par satellite sur les smartphones, un système que les utilisateurs ne pourront pas désactiver, une proposition qui inquiète fortement les organisations de défense des droits humains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Trump étrille certains leaders européens sur l'immigration

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Le président américain Donald Trump a jugé mardi que certains dirigeants européens étaient "stupides" (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump a de nouveau étrillé mardi les dirigeants européens, dont certains qu'il trouve "stupides". Le président américain dénonce la politique migratoire du continent, qualifiée de "désastre".

"Je les aime tous. Je n'ai pas de véritable ennemi", a assuré le président américain en parlant des dirigeants de l'Union européenne, dont les relations avec Washington se sont sensiblement tendues ces derniers mois.

"Certains sont des amis (...). Je connais les mauvais dirigeants, je connais les intelligents, je connais les stupides. Il y en a de vraiment stupides aussi", a-t-il ajouté. "Ce qu'ils font avec l'immigration est un désastre", a-t-il expliqué au site Politico dans une interview, évoquant l'une des obsessions de son second mandat.

"J'adorais Paris. C'est un endroit très différent de ce qu'il était. Si vous regardez Londres, vous avez un maire nommé Khan. C'est un maire horrible, vicieux, dégoûtant", a-t-il ajouté.

Le maire de Londres Sadiq Khan avait qualifié Donald Trump en septembre de "raciste, sexiste, misogyne et islamophobe", après avoir été attaqué par le républicain à la tribune de l'ONU. "J'aime Londres. Et je déteste voir cela arriver. Mes racines sont en Europe, comme vous le savez", a insisté mardi le milliardaire américain.

La Suède épinglée

Evoquant les immigrés en Europe, Donald Trump a regretté qu'ils "arrivent de tous les endroits du monde. Pas seulement du Moyen-Orient, ils arrivent du Congo (....). Et pire encore, ils viennent des prisons du Congo et de nombreux autres pays".

Selon lui, les dirigeants "veulent être politiquement corrects, et ils ne veulent pas les renvoyer d'où ils viennent".

Le président a aussi jugé que Stockholm, récemment admis au sein de l'Otan, était aux prises avec de grands problèmes de sécurité. "La Suède était connue comme le pays le plus sûr d'Europe, l'un des pays les plus sûrs au monde", a-t-il estimé. Maintenant, elle est connue comme un pays très peu sûr (...). C'est même incroyable. C'est un pays totalement différent".

Interrogé sur sa volonté d'intervenir dans les processus électoraux en Europe, il a admis avoir "soutenu Viktor Orban", le Premier ministre hongrois, qui "fait un très bon travail, d'une façon différente, en matière d'immigration".

"J'ai soutenu des gens que beaucoup d'Européens n'aiment pas", a-t-il ajouté. L'administration Trump a publié vendredi un document présentant une "Stratégie de sécurité nationale" résolument nationaliste, anticipant notamment l'"effacement civilisationnel" de l'Europe, et prônant la lutte contre les "migrations de masse".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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