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Coronavirus

Le nombre de morts dus au Covid-19 dépasse les 2000 aux Etats-Unis

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EPA/JUSTIN LANE
Le nombre des décès aux Etats-Unis provoqués par la pandémie due au coronavirus a dépassé les 2000 samedi, tandis que le nombre des cas bondissait à plus de 120'000, selon l'université Johns-Hopkins. Un enfant de moins d'un an a succombé à la maladie dans l'Illinois.

Avec 121'117 cas confirmés de maladie à coronavirus 2019 (Covid-19), les Etats-Unis sont le pays au monde en ayant enregistré le plus grand nombre. Le nombre des morts (2010) a doublé depuis mercredi, lorsqu'il avait franchi la barre des 1000.

Ces chiffres de mortalité liée au coronavirus restent très inférieurs à ceux de l'Italie (plus de 10'000 décès), de l'Espagne (près de 6000) qui sont les pays où ils progressent le plus en ce moment.

Alors que la maladie est réputée épargner relativement les enfants, un bébé de moins d'un an est mort dans l'Etat de l'Illinois. "Aujourd'hui, j'ai des informations terriblement tristes à annoncer. Parmi les décès des 24 dernières heures, il y avait un employé de l'Etat [...] et un très jeune enfant", a déclaré le gouverner J.B. Pritzker.

New York pas en quarantaine

Alors que l'Etat de New York est de loin le plus touché par le coronavirus aux Etats-Unis, avec 52'318 cas et 728 décès, le président américain Donald Trump a renoncé finalement à placer en quarantaine les Etats de New York, du New Jersey et du Connecticut, après avoir évoqué cette possibilité plus tôt dans la journée et causé l'émoi dans la région.

Le chef de l'Etat a indiqué qu'il avait demandé au centre de contrôle des maladies (CDC), autorité de santé nationale, de diffuser un avis "ferme" dissuadant les déplacements pour entrer ou sortir de ces Etats, sans pour autant fermer leurs frontières.

En milieu de journée, il avait évoqué la possibilité de placer en quarantaine l'Etat de New York, tout en restant évasif sur la portée exacte de cette mesure. "Certains aimeraient que [l'Etat de, ndlr] New York soit placé en quarantaine, parce que c'est un point chaud", avait déclaré M. Trump au moment de quitter la Maison-Blanche.

"Aucun impact" économique

"New York, New Jersey, peut-être un ou deux autres endroits, certaines parties du Connecticut. J'y réfléchis", avait-il ajouté, alors que nombre de juristes s'interrogeaient sur la possibilité même pour le président américain d'imposer une telle mesure.

L'objectif, selon lui, était de "limiter les déplacements". "Ils ont des problèmes en Floride. Beaucoup de New-Yorkais se déplacent vers le sud. Nous ne voulons pas cela".

Un peu plus tard, le milliardaire républicain avait assuré qu'une telle mesure n'aurait "aucun impact" sur les échanges commerciaux entre les Etats concernés et le reste du pays. "Cela serait pour une courte période", avait-il encore dit, assurant qu'il entretenait un très bon dialogue avec le gouverneur de l'Etat de New York, Andrew Cuomo.

Ces annonces avaient suscité une vive émotion dans la région de New York, dont les dirigeants politiques avaient été pris par surprise.

Décision "illégale"

Interrogé sur l'éventualité d'une fermeture des frontières de l'Etat décidée par Washington, le gouverneur Cuomo avait prévenu, sur CNN, qu'il s'agirait d'une décision "illégale", s'apparentant à "une déclaration de guerre contre les Etats" de l'union.

"Je pense que cela paralyserait l'économie", a-t-il expliqué. "Cela provoquerait un choc pour les marchés d'une ampleur inédite. En tant que gouverneur. Je ne fermerai pas mes frontières".

Andrew Cuomo a rappelé que les Etats de New York, du New Jersey et du Connecticut avaient déjà mis à l'arrêt toutes les activités non essentielles et appelé la population à rester chez elle.

"New York, le New Jersey et le sud du Connecticut sont la capitale mondiale du commerce et de la finance", a prévenu le gouverneur du Connecticut, Ned Lamont. "Si vous tenez autant que le président à voir l'économie redémarrer", a-t-il poursuivi, "il faut faire très attention à ce que vous dites et à ce que vous ne dites pas".

Signe que l'atmosphère se tend peu à peu, des policiers locaux et des soldats de la garde nationale ont fait du porte-à-porte samedi dans le Rhode Island, pour aller prévenir les propriétaires de véhicules immatriculés à New York qu'ils devaient s'auto-confiner durant deux semaines après leur arrivée dans cet Etat côtier au nord du Connecticut.

En Floride, le gouverneur Ron De Santis a annoncé des mesures similaires à celles prises dans le Rhode Island et des points de contrôle policier ont été installés à l'entrée de l'Etat au nord.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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