Rejoignez-nous

Suisse Romande

L'HFR anticipe un déficit de près de 16 millions de francs en 2022

Publié

,

le

Toujours influencé par la crise sanitaire, le budget de l'Hôpital fribourgeois (HFR) prévoit d'inscrire une perte minimale de 15,7 millions de francs cette année (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L’Hôpital fribourgeois (HFR) prévoit d'essuyer cette année une perte de 15,7 millions de francs, pour un chiffre d’affaires de 515,2 millions. Le budget a été validé par le conseil d’administration, sous condition de l’élaboration d’un plan de retour à l’équilibre.

L'exercice 2022 est le troisième marqué du sceau de la pandémie de Covid-19. La perte prévue apparaît plus élevée de 3,7 millions de francs qu’en 2019, année de référence compte tenu du caractère exceptionnel de 2020 et 2021. La situation financière restreint fortement la capacité d’investissement, a indiqué mercredi l'HFR.

Les projets seront limités au strict nécessaire cette année: remplacement de matériel médical indispensable, entretien des bâtiments et développement des centres de santé. S’il veut pouvoir se développer et investir pour le futur, l’HFR se doit sortir des chiffres rouges à moyen terme, écrit-il dans un communiqué.

Etranglement financier

Le conseil d’administration a adopté le budget 2022, mais il ne se satisfait toutefois pas de l'ampleur de la perte esquissée. C’est pourquoi il prévoit de préparer ces prochains mois avec la direction de l'HFR un plan financier pluriannuel, en vue de définir les étapes de l'assainissement de la situation financière de l'institution. Ce plan sera présenté au Conseil d’Etat, explique l'HFR.

"Etranglement financier: ce sont les mots qui viennent à l’esprit quand on prend connaissance du budget de l’HFR, a réagi le Syndicat des services publics (SSP). Outre le déficit "minimal" de 15 millions, le SSP retient que celui-ci pourrait croître jusqu’à plus de 80 millions, en cas de poursuite prolongée de la pandémie.

60 postes à la trappe

En novembre, le SSP avait alerté sur un projet de suppression de 100 postes en équivalent temps plein (EPT), au sein de l’HFR, comme mesure d’économie dans le cadre du budget 2022. Au final, ce sont 60 postes qui seront tracés, a relevé le syndicat, soit 2% de l'effectif global. "A contre-courant des besoins", constate-t-il.

Au-delà du plan financier pluriannuel, l'HFR veut encore lancer un programme d’amélioration de l’efficience. Dans le détail du budget, l’exercice 2022 prévoit une hausse des recettes et contributions de 10,5 millions de francs par rapport à 2019, hausse qui résulte notamment de la hausse de l’activité ambulatoire.

L'évolution anticipe aussi la diminution des revenus des prestations stationnaires, due surtout à la négociation à la baisse des tarifs d’hospitalisation privés et demi-privés. Les charges du personnel fixe, hors personnel temporaire engagé pour le Covid-19, sont budgétisées à 367 millions, soit près de 70% des charges totales.

Grosses incertitudes

La pandémie fait peser des incertitudes sur les hôpitaux depuis deux ans. C’est pourquoi deux scénarios alternatifs ont été élaborés en plus du budget de base. Ils intègrent l’impact potentiel de la crise sanitaire sur l’activité clinique (hausse des coûts du personnel et baisse des revenus causée par le report des interventions électives).

Le premier scénario, basé sur l’hypothèse que la pandémie impacte négativement l’HFR pendant trois mois cette année, prévoit une perte de 38,4 millions de francs. Le deuxième scénario, fondé sur l’hypothèse que la pandémie pèse sur l'institution pendant neuf mois, anticipe pour sa part une perte de 87,6 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lausanne

Région nyonnaise: fusion entre la NStCM et les TPN

Publié

le

Le chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez exploite une ligne de chemin de fer longue de 27 km, reliant la gare de Nyon à La Cure en France (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans la région nyonnaise, sur la Côte, les transports publics s'associent. La fusion entre les Transports publics de la région nyonnaise (TPN) et la Compagnie du chemin de fer Nyon–St-Cergue–Morez (NStCM) a été formellement validée lors d'une assemblée générale des actionnaires à Genolier.

"Cette décision officialise la création d'une entité unique sur les plans juridique et comptable, tout en préservant l'identité visuelle de chacune des marques", écrivent mercredi les deux parties dans un communiqué commun. "Cette unification vise à optimiser la gouvernance, le financement et les processus internes".

Elle n'entraîne aucune suppression de poste, ni de modification des services pour la clientèle, assure-t-on. Les marques "NStCM" et "TPN" continueront d'exister avec leurs couleurs et leurs logos.

Mêmes lignes et horaires

"Pour le public, rien ne change. Les lignes, les horaires et les interlocuteurs restent les mêmes. Mais en interne, cette fusion nous permet de gagner en efficacité et en clarté administrative", explique Emmanuel Laurent, directeur de l'entreprise, cité dans le communiqué.

Depuis 1996, les TPN formaient une filiale du NStCM. Les deux entreprises partageaient déjà une direction commune ainsi que plusieurs services (finances, RH, IT, commercial). En revanche, elles conservaient jusqu'ici une gestion juridique, comptable et contractuelle distincte, rappellent leurs responsables.

Le processus de fusion a été validé par les deux conseils d'administration le 1er mai 2025. L'inscription au registre du commerce a suivi le 9 mai, sous le nom juridique unique de "Compagnie du chemin de fer Nyon-St-Cergue-Morez SA.". Lors de l'assemblée générale du 27 mai dernier, les nouveaux statuts ont été adoptés et le conseil d'administration renouvelé, avec à sa tête Regula Zellweger, syndique de Givrins et députée au Grand Conseil.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Valais: nouveau chef pour le Service des dangers naturels

Publié

le

Le Conseil d'Etat valaisan a trouvé un successeur à Raphaël Mayoraz (archives). (© KEYSTONE/EPA/CYRIL ZINGARO)

Guillaume Favre-Bulle est le nouveau chef du Service valaisan des dangers naturels (SDANA). Actuellement responsable de la section dangers géologiques et ressources du sous-sol, il prendra ses fonctions le 1er octobre prochain à la place de Raphaël Mayoraz qui a fait valoir son droit à la retraite.

Formé à l'Université de Lausanne, Guillaume Favre-Bulle travaille comme géologue pour l'Etat du Valais depuis 2017. "Il jouit d'une expérience de plus de 15 ans dans la gestion des risques naturels, également acquise au sein de bureaux de géologie et d'ingénierie", indique mercredi l'Etat du Valais.

"Sa parfaite connaissance du secteur et sa maîtrise du fonctionnement étatique lui permettront de relever les défis inhérents à la conduite du SDANA ainsi que ceux découlant de la gestion intégrée et coordonnée des dangers naturels", poursuit le communiqué.

Raphaël Mayoraz avait annoncé en début d'année son intention de partir à la retraite cet automne. Arrivé en 2014 à l'Etat du Valais, il a notamment été responsable de la Section dangers naturels au sein du Service des forêts, des cours d'eau et du paysage. Puis, lorsque le SDANA a été créé, il en est devenu le chef en 2022.

Ces derniers mois, Raphaël Mayoraz a été particulièrement au front, par exemple lors des intempéries de l'été dernier ou tout récemment avec l'éboulement à Blatten.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Personnalités et ONG lancent un "Appel" contre les renvois forcés

Publié

le

Les signataires appellent le Conseil d'Etat à "faire preuve d'humanité en renonçant à exécuter les renvois forcés des familles avec enfants, des personnes dont la santé est menacée par le renvoi et d'autres personnes exilées en situation de vulnérabilité" (photo symbolique). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Plus de 130 personnalités vaudoises et une quarantaine d'ONG ont signé un "Appel" contre les renvois forcés de migrants. Elles demandent au Canton de Vaud de mieux protéger les plus vulnérables et les droits humains. Cette revendication a été officiellement lancée mercredi à Lausanne.

"Depuis plusieurs années, les associations alertent sur la situation de plus en plus critique des renvois Dublin en matière d'asile. Plusieurs événements récents ces derniers mois ont, une fois de plus, mis en lumière les conditions de ces renvois dans notre canton. C'est sur cette base qu'une quarantaine d'organisations et plus de 130 personnalités vaudoises lancent cet appel", ont-elles expliqué devant les médias.

"Nous, signataires de cet appel, appelons le Conseil d'Etat à faire preuve d'humanité en renonçant à exécuter les renvois forcés des familles avec enfants, des personnes dont la santé est menacée par le renvoi et d'autres personnes exilées en situation de vulnérabilité", déclarent-ils.

"Nous demandons au gouvernement vaudois qu'il utilise toutes les marges de manoeuvre possibles dans sa loi d'application des renvois des demandeurs d'asile, par rapport au droit fédéral qui ne règle pas tout, notamment en regard de la Convention des droits de l'enfant de l'ONU et aussi de critères de santé", a déclaré Julien Eggenberger, député socialiste et un des instigateurs de l'appel.

Trouver un autre chemin

"L'idée de cet appel est d'ouvrir une nouvelle manière de faire, d'interpeller, de créer de nouvelles opportunités, car les leviers actuels ne fonctionnent pas et les chemins législatifs sont difficiles au parlement cantonal", a pour sa part affirmé Joëlle Minacci, députée d'Ensemble à Gauche et également à l'origine de l'appel. "Nous comptons sur la mobilisation de la société civile pour faire bouger les choses, les lignes", a-t-elle ajouté.

A ce stade, les signataires viennent de différents bords politiques, des milieux sportifs, culturels, universitaires, scientifiques, de la santé, associatifs, syndicaux et des Eglises. L'objectif est d'en rassembler le plus possible et de lancer ensuite "la balle aux autorités".

Parmi les personnalités qui ont signé l'appel, on retrouve par exemple le prix Nobel Jacques Dubochet, le musicien Pascal Auberson l'écrivain Blaise Hofmann, le président du Paléo Daniel Rossellat, l'humoriste Thomas Wiesel, l'astronaute Claude Nicollier, l'ancien président du Conseil national Yves Christen ou encore l'ex-conseiller aux Etats Luc Recordon.

Moret critiquée

Mercredi, une dizaine de signataires étaient présents à la conférence de presse. Tous ont dénoncé une situation sur le front des renvois de migrants qui s'est durcie. Il y a une intensification des renvois forcés ces derniers mois et une détérioration des conditions de ces renvois, se sont inquiétés plusieurs interlocuteurs, évoquant "une violence systémique de la procédure".

La problématique des enfants a été plusieurs fois abordée. "Le 40% des migrants sont des mineurs et le droit des enfants n'est pas pris en compte. D'un point de vue administratif, ce ne sont que des cas rapportés", a dénoncé Bernard Borel, responsable de l'ONG Médecins Action Santé Migrants (MASM). "Il y a des questions éthiques et de dignité à se poser", a-t-il insisté.

"Cette journée du 4 juin se veut une journée forte pour dire que ça ne peut plus continuer comme ça, que le Conseil d'Etat doit changer sa manière de faire", a encore dit M. Eggenberger. La manière de mettre en oeuvre les renvois (conditions dures, arrestations brusques, présence policière parfois nombreuse, etc) est une décision politique, ont aussi rappelé les intervenants.

La conseillère d'Etat Isabelle Moret, en charge de ce dossier, a également essuyé des critiques. "Il y a un durcissement depuis qu'elle est en place. Elle fait le sale boulot que ses prédécesseurs n'ont pas fait pour se montrer bonne élève par rapport à la Confédération", a estimé Jean-Marc Béguin, conseiller communal lausannois vert'libéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

Conseil d'Etat valaisan: 10 millions pour les habitants de Blatten

Publié

le

Réuni au complet mercredi à Sion, le Conseil d'Etat valaisan a annoncé plusieurs mesures de soutien aux habitants de Blatten. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d'Etat valaisan libère avec effet immédiat un montant initial de 10 millions de francs pour les habitants de Blatten. Il annonce aussi la création d'un groupe stratégique qui sera chargé de coordonner la reconstruction du village du Lötschental.

"Le village de Blatten a un avenir et ses habitants ne sont pas seuls", a indiqué mercredi Mathias Reynard, président du gouvernement valaisan, lors d'une conférence de presse à Sion en compagnie de ses quatre collègues du Conseil d'Etat.

Les modalités pour les aides financières ne sont pas encore connues, tout comme le calendrier pour envisager la reconstruction du village. "Mais il est important aujourd'hui de donner des perspectives et de montrer le soutien du Conseil d'Etat", a continué Mathias Reynard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

AZIZAM

ED SHEERAN

18:16

Les 2 derniers titres

SENSUALITE

AXELLE RED

18:07

MEDUSA

CAMERON WHITCOMB

17:57

Votre Horoscope

Lion

Vous pouvez avancer avec confiance, Mars enflamme votre volonté et vous fait rester authentique en toutes circonstances.

Les Sujets à la Une