Suisse Romande
Budget 2022 à nouveau dans le rouge pour la Ville de Fribourg
La Ville de Fribourg prévoit pour l'an prochain un budget à nouveau déficitaire, à hauteur de 3,1 millions de francs. La faute en revient à la pandémie de coronavirus et à l'augmentation des charges liées aux effets de la crise sanitaire.
C'est la deuxième fois consécutive depuis 2014 que le budget présente un résultat négatif, a indiqué mercredi la Ville de Fribourg. "L'ensemble des prestations de la commune seront toutefois maintenues et le soutien financier aux personnes les plus touchées par la crise se poursuivra", précise le communiqué.
L'exercice 2022 affiche donc un excédent des charges de 3,1 millions de francs, soit le 1,2% d'un total qui se monte à 252,6 millions, déduction faite de 32,6 millions d'imputations internes. Les prévisions constituent une détérioration de 0,2 million environ par rapport au budget précédent.
Revenus
Si la pandémie porte une part de responsabilité dans l'évolution, c'est surtout la hausse importante des charges liées qui l'explique. Parmi les éléments marquants du budget 2022, on peut relever une hausse des revenus fiscaux (+4 millions), principalement en raison de l'augmentation des prévisions de l'impôt des personnes morales.
Celles-ci ont su largement s'adapter à la crise sanitaire, constate la Ville de Fribourg. En ce qui concerne les personnes physiques, la diminution des revenus provenant de l'impôt à la source en raison d'un changement législatif (-2,5 millions) est en partie compensée par la hausse des entrées de l'impôt sur le revenu (+2,2 millions).
Des départs de contribuables survenus l'an passé pénalisent toutefois les prévisions à titre pérenne, à hauteur de plus de 2,6 millions de francs par an.
Dépenses
Du côté des dépenses, les charges de transfert ont un impact de 5,1 millions de francs, dont 3,1 millions sont liés à la péréquation financière intercommunale et 1,1 million à l'Agglomération de Fribourg. En même temps, les revenus de transfert diminuent de 0,7 million.
Les charges de personnel affichent pour leur part une croissance de 2,7 millions de francs (2,4 millions en termes d'effectifs, dont 0,4 million est ou sera refinancé ou activé sur des investissements votés par le Conseil général). Les biens, services et autres charges d'exploitation diminuent de 0,6 million.
Enfin, la réévaluation du patrimoine administratif implique un recul de 1,5 million des amortissements concernés. Divers prélèvements et attributions aux fonds et financements spéciaux ont en outre été programmés. Outre le budget, le programme de législature 2021-2026 sera présenté au Conseil général lors de la session de décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Des films sur l'au-delà au festival "il est une foi"
La 9e édition du festival "Il est une foi", qui aura lieu à Genève du 1er au 5 mai, s'intéressera à la thématique de l'au-delà. Au programme de ce rendez-vous cinéma de l'Eglise catholique romaine (ECR) ouvert à tous: 22 films et dix débats.
Où allons-nous quand nous mourons? Y a-t-il une vie après la mort? Et si c'est le cas, à quoi ressemble-t-elle? Ces quelques questions fondamentales sous-tendent la programmation du festival. Les films et les conférences vont explorer les dimensions multiples de l'invisible en variant les visions de l'au-delà au cinéma.
La question des revenants et des fantômes occupera une place importante dans la sélection, avec des films comme "The Others" d'Alejandro Amenabar. La réincarnation trouvera aussi un large écho avec notamment "Oncle Boonmee" d'Apichatpong Weerasethakul.
Les expériences de mort imminente, intrigantes et mystérieuses, ont été largement exploitées au cinéma. Le festival propose de redécouvrir "Au-delà" de Clint Eastwood et "Et Après" de Gilles Bourdos avec Romain Duris et John Malkovich.
Parmi les intervenants qui s'exprimeront après les projections, le psychiatre Jacques Besson, l'anthropologe Aurélie Netz ou encore le Père Patrice Gourrier qui a vécu une expérience de mort imminente qui a influencé en profondeur sa vocation. Le festival, qui se veut un lieu de rencontre ouvert à tous, catholiques ou pas, croyants ou non-croyants, investira les cinémas du Grütli.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Robin Kovacs, de buteur à passeur
Damien Riat a inscrit le 3-2 décisif du succès du LHC jeudi lors de l'acte II de la finale contre Zurich. Buteur devenu passeur sur cette action, Robin Kovacs s'adapte à son rôle de joker.
Si Lausanne est revenu à égalité dans la série, c'est en partie grâce à lui. A la 51e minute et alors que le score était de 2-2, Robin Kovacs a chipé le puck à Christian Marti, a foncé dans la zone de défense zurichoise et a servi un caviar à Damien Riat. L'attaquant suédois a fait honneur à son prénom Robin en assistant son acolyte Batman Riat.
"J'essaie d'aider l'équipe du mieux que je peux, comme je ne joue pas tout le temps, explique le Suédois avec humilité et professionnalisme. Lors de ce match, je me sentais bien, j'avais les jambes fraîches. Ces temps j'ai de la peine à marquer, alors j'essaie de me rendre utile d'une autre façon."
Passeur émérite
Et ce n'est pas la première fois que celui qui était vu comme un serial buteur lors de son arrivée en Suisse en 2022 se mue en passeur émérite. A l'occasion du deuxième match de la demi-finale contre Fribourg, c'est déjà lui qui avait offert le but de la victoire à la 107e minute à Jason Fuchs.
L'ancien attaquant d'Örebro se sent-il pousser des ailes lors des deuxièmes actes? "Non, il n'y a rien de spécial, glisse-t-il en souriant. Ce qui est sûr, c'est que ce sont des goals importants. Et si j'ai un poil plus de chance, peut-être que je peux marquer deux buts dans ce deuxième match."
A la 58e, Kovacs a en effet trouvé le poteau de Simon Hrubec. Le Suédois s'est consolé en voyant que les Zurichois ont concédé une pénalité et que le LHC a inscrit le 4-2 dans la foulée.
Sincère et touchant, Kovacs n'a jamais donné l'impression de pester malgré la difficulté de sa situation. Le Suédois a travaillé dans son coin sans faire des vagues. "J'ai vécu une situation difficile pendant la saison, raconte-t-il. J'ai vraiment cherché à m'entraîner le mieux possible. J'essaie de saisir ma chance à chaque fois qu'elle se présente et d'aider l'équipe. On verra si j'ai la chance de jouer le prochain match."
Aider l'équipe comme il peut
Comme le prochain match est agendé à Zurich samedi et que Kovacs est aligné lors des rencontres à domicile, il y a doute sur sa participation à l'acte III. Sait-il pourquoi il joue à domicile et pas à l'extérieur? "Il faut demander à Geoff (réd: Ward, le coach). Je me contente d'être prêt le mieux possible chaque jour. Si je ne suis pas dans l'alignement, je vais apporter mon soutien à mes coéquipiers, et si je joue je vais donner le meilleur pour aider l'équipe."
Samedi, c'est à Zurich que les Vaudois tenteront de prendre l'avantage en allant s'imposer sur la glace du "Z". Logiquement, Robin Kovacs y croit. "On n'était pas très satisfait de la manière dont on a joué mardi à Zurich, conclut-il. Là nous avons joué notre jeu de la bonne façon. Ca sera une série intéressante à suivre."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le Prix du Meilleur espoir romand pour Dumont et Imsand
Les Valaisans étaient à l'honneur vendredi au Musée olympique de Lausanne.
La spécialiste de skicross Margaux Dumont et le perchiste Valentin Imsand sont en effet les gagnants du Prix du Meilleur espoir romand, annonce l'Aide Sportive suisse dans un communiqué.
Margaux Dumont (22 ans) est notamment récompensée pour sa 3e place aux Mondiaux juniors de ski freestyle et pour son sacre en Coupe d'Europe. Valentin Imsand (19 ans) s'est quant à lui illustré en se parant d'argent lors des Européens M20 de 2023 en athlétisme.
Margaux Dumont et Valentin Imsand ont été élus par un jury de médias et un jury de professionnels, ainsi que par un vote en ligne du public. Ils ont chacun reçu une prime de 6000 francs, précise le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Visions du Réel: le Grand Prix décerné à la Suissesse Nicole Vögele
Pour la troisième année consécutive, la plus haute distinction de Visions du Réel récompense un film helvétique. Vendredi soir à Nyon, Nicole Vögele a reçu le Grand Prix 2024 de la compétition internationale longs métrages du festival du cinéma documentaire.
La cinéaste et journaliste suisse alémanique de 41 ans est récompensée pour son film "The Landscape and the Fury", qui arpente la frontière bosno-croate avec des démineurs et des familles migrantes. "C'est une joie de voir récompenser le travail d'une cinéaste audacieuse et suisse de surcroît, pour un très grand film. Son film d'école avait déjà été présenté au festival en 2013", a déclaré Emilie Bujès, directrice artistique de Visions du Réel.
Le jury, composé de la productrice Dora Bouchoucha, du directeur artistique Carlo Chatrian et de la cinéaste Carmen Jaquier, explique avoir été "impressionné par la démarche d'un film qui restitue, touche par touche, la complexité du réel et permet au spectateur de questionner sa place dans le monde".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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