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Ukraine: les Etats-Unis saisissent le Conseil de sécurité de l'ONU

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Un soldat ukrainien surveille la ligne de démarcation près de Lougansk, alors que quelque 100'000 militaires russes campent à la frontière ukrainienne avec leurs blindés depuis la fin 2021. (© KEYSTONE/AP/Vadim Ghirda)

Les Etats-Unis ont demandé une réunion du Conseil de sécurité lundi sur la crise autour de l'Ukraine à cause de la menace que fait peser la Russie sur la sécurité et la paix internationales. Washington a déjà menacé Moscou de sanctions en cas d'invasion de l'Ukraine.

"Plus de 100'000 soldats russes sont déployés à la frontière ukrainienne et la Russie se livre à d'autres actes de déstabilisation visant l'Ukraine, ce qui constitue une menace claire pour la paix et la sécurité internationales et la charte des Nations unies", a affirmé jeudi l'ambassadrice américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield.

"Alors que nous poursuivons notre poursuite incessante de la diplomatie pour désamorcer les tensions face à cette grave menace à la paix et à la sécurité européennes et mondiales [...] les membres du Conseil de sécurité doivent examiner sans détour les faits", a justifié la diplomate dans son communiqué.

Ils doivent "considérer ce qui est en jeu pour l'Ukraine, pour la Russie, pour l'Europe et pour les obligations et principes fondamentaux de l'ordre international si la Russie envahissait davantage l'Ukraine", a-t-elle précisé, en faisant implicitement allusion à la Crimée annexée en 2014 par la Russie.

Biden appelle Zelensky

Lors d'un entretien téléphonique, le président américain Joe Biden a pour sa part répété jeudi à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky que les Etats-Unis et leurs alliés répondraient "résolument" en cas d'invasion russe, a indiqué la Maison-Blanche. Le démocrate "réfléchit à une aide économique supplémentaire" pour l'Ukraine.

Les Etats-Unis ont dit préparer de sévères sanctions économiques en cas d'attaque de l'Ukraine, lui ont livré des équipements militaires et se disent également disposés, si besoin, à renforcer leur présence militaire en Europe de l'Est. Mais une intervention militaire américaine en Ukraine, qui n'est pas membre de l'OTAN, est exclue.

Les deux dirigeants ont aussi répété le principe selon lequel, dans cette crise, il n'y aurait pas de "décision sur l'Ukraine sans l'Ukraine". Selon la Maison-Blanche, il s'agissait du troisième entretien téléphonique entre les deux hommes depuis décembre.

Quelque 100'000 militaires russes campent à la frontière ukrainienne avec leurs blindés depuis la fin 2021. Les Etats-Unis jugent que le président russe Vladimir Poutine pourrait passer à l'action d'ici à la "mi-février". La Russie dément tout projet d'invasion, mais s'estime menacée par l'expansion de l'OTAN depuis 20 ans ainsi que par le soutien occidental à son voisin ukrainien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Moscou propose une deuxième séance de pourparlers avec l'Ukraine

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Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov propose une deuxième séance de pourparlers entre Russes et Ukrainiens, à Istanbul. (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

La Russie a proposé mercredi à l'Ukraine une deuxième séance de pourparlers directs à Istanbul, le 2 juin. Moscou entend transmettre à Kiev son "mémorandum" censé exposer les conditions russes pour un accord de paix durable

"Notre délégation, dirigée par (Vladimir) Medinski, est prête à présenter ce mémorandum à la délégation ukrainienne et à fournir les explications nécessaires lors d'un deuxième cycle de négociations directes reprenant à Istanbul lundi prochain, le 2 juin", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans un communiqué.

Vladimir Medinski avait mené la délégation russe lors des pourparlers du 16 mai à Istanbul. Il s'agissait des premières discussions de paix directes entre Kiev et Moscou depuis le printemps 2022, au début de l'attaque russe à grande échelle contre l'Ukraine.

Les échanges du 16 mai à Istanbul n'avaient pas abouti à une percée majeure pour trouver une issue diplomatique au conflit, mais les deux camps s'étaient engagés à mener un échange de prisonniers d'une ampleur inédite, au format 1000 personnes contre 1000 personnes, qui s'est achevé le week-end dernier.

Tout en remerciant ses "partenaires turcs", le ministre russe Sergueï Lavrov a dit mercredi espérer que "tout ceux qui sont sincèrement intéressés" dans "la réussite du processus de paix" soutiennent la tenue de ce deuxième cycle de négociations.

Pour l'heure, Kiev n'a pas réagi à cette proposition. Plus tôt, mercredi, le Kremlin avait écarté la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d'un sommet trilatéral avec ses homologues Vladimir Poutine et Donald Trump pour faire avancer des discussions de paix.

"Une telle rencontre doit être le résultat d'accords concrets entre les deux délégations" russe et ukrainienne, a tranché le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien auquel participait l'AFP.

En visite à Berlin pour rencontrer le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, le président ukrainien a lui accusé la Russie d'entraver les pourparlers de paix en cherchant "des raisons de ne pas arrêter la guerre".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La superbe réponse d'Isaac Del Toro

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Une première victoire d'étape dans un grand tour pour Isaac Del Toro. (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

Le maillot rose Issac Del Toro a enlevé à Bormio la 17e étape du Tour d’Italie. Il a devancé le Français Romain Bardet et l’Equatorien Richard Carapaz qui s’empare de la deuxième place du général.

A la peine la veille, le Mexicain a réagi un grand champion pour cueillir son premier succès d’étape dans un grand tour. Il a attaqué dans la descente sur Bormio pour surprendre Romain Bardet, l’ultime rescapé de l’échappée matinale, et Richard Carapaz, les deux seuls coureurs à l’accompagner dans ce final. Il avait auparavant porté une première offensive dans l’ascension du col de La Motte à laquelle seul Carapaz avait pu répondre.

Le grand perdant du jour se nomme Simon Yates qui a cédé sa deuxième place à Carapaz. Mais les positions demeurent extrêmement serrées avec une avance de 41’’ pour Del Toro sur Carapaz et de 51’’ sur Yates. Jeudi, les trois hommes vivront une étape promise aux sprinters avant les grandes explications de vendredi à Champoluc et de samedi à Sestrière.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Casper Ruud trahi par son genou

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Casper Ruud (à droite): rien à faire contre Nuno Borges... (© KEYSTONE/AP/Lindsey Wasson)

Finaliste en 2023 et 2024 et demi-finaliste l'an dernier, Casper Ruud a chuté au 2e tour de Roland-Garros. Diminué par une blessure au genou, le Norvégien a été éliminé par Nuno Borges (ATP 41).

Le no 8 mondial s'est incliné 2-6 6-4 6-1 6-0 devant le Portugais. On a très vite compris qu'il n'était pas vraiment en mesure de défendre ses chances en raison de cette douleur au genou. Victorieux le mois dernier du Masters 1000 de Madrid, Casper Ruud avait fait l'impasse sur le Geneva Open dont il était le tenant du titre, pour se ménager avant ces Internationaux de France. Son tableau devait le conduire théoriquement vers un quart de finale contre Carlos Alcaraz.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Israël affirme avoir tué le chef présumé du Hamas à Gaza

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Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que le chef du Hamas avait été tué par Israël. (© KEYSTONE/AP/Ronen Zvulun)

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé mercredi qu'Israël avait tué Mohammed Sinouar, considéré comme le chef du mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza.

"Nous avons chassé les terroristes de notre territoire, pénétré de force dans la bande de Gaza, éliminé des dizaines de milliers de terroristes, éliminé (...) Mohammed Sinouar", a-t-il déclaré lors d'une session au Parlement.

L'armée israélienne avait annoncé avoir frappé le 13 mai "un centre de commandement et de contrôle du Hamas situé dans une infrastructure souterraine terroriste, sous l'hôpital européen de Khan Younès", dans le sud de la bande de Gaza.

Selon des médias israéliens, cette frappe visait en fait Mohammed Sinouar, frère de Yahya Sinouar, ex-chef suprême du Hamas tué par l'armée israélienne en octobre 2024 à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Yahya Sinouar est considéré comme le principal architecte de l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.

Selon les experts du mouvement islamiste, Mohammed Sinouar dirigeait la branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, considérées, au même titre que leur mouvement politique, comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne notamment.

"Indigne et dangereux"

L'annonce intervient après qu'un haut responsable de l'ONU a jugé indigne le nouveau système d'aide mis en place par Israël dans le territoire palestinien, après une distribution chaotique ayant fait 47 blessés la veille.

L'armée israélienne a démenti mercredi avoir ouvert le feu sur la foule en marge de cette distribution à Rafah (sud), dans un nouveau centre tenu par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une société privée créée avec le soutien d'Israël et des Etats-Unis.

L'opération a tourné au chaos lorsque des milliers de Palestiniens se sont rués sur le site, selon des journalistes de l'AFP.

"Environ 47 personnes ont été blessées", "la plupart par balles", et "les tirs provenaient de l'armée israélienne", a affirmé mercredi Ajith Sunghay, chef du Bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme dans les Territoires palestiniens occupés.

L'armée israélienne a elle fait état de "tirs de sommation en l'air" effectués par ses soldats "dans la zone à l'extérieur" du centre géré par la GHF, "en aucun cas vers les gens".

La GHF a également démenti tout tir en direction de la foule, indiquant avoir ouvert un nouveau site de distribution qui a fonctionné "sans incident". L'organisation se targue d'avoir acheminé huit camions d'aide et distribué plus de 840'000 repas mercredi.

"C'était chaotique, indigne et dangereux", a commenté le responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.

Ce responsable - dont l'agence est accusée par Israël d'être une "organisation terroriste" liée au Hamas - a qualifié de "distraction par rapport aux atrocités" le nouveau modèle promu par Israël et les Etats-Unis consistant à déléguer la distribution d'aide à une société privée.

Les Palestiniens de Gaza méritent "plus que de survivre", a lancé pour sa part Sigrid Kaag, l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient devant le Conseil de sécurité.

Israël a partiellement levé la semaine dernière le blocus total de l'aide imposé à la bande de Gaza depuis le 2 mars, officiellement pour contraindre le Hamas à relâcher ses derniers otages. Depuis, Israël a dit avoir autorisé le passage de plusieurs centaines de camions humanitaires à entrer.

La guerre déclenchée par le Hamas est entrée mercredi dans son 600e jour sans espoir apparent dans l'immédiat de trêve ni de libération des otages détenus depuis le 7-Octobre.

Soutien aux otages

Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 16 personnes tuées par des frappes israéliennes mercredi.

A l'appel du Forum des familles, principale organisation israélienne plaidant pour un cessez-le-feu et la libération des otages, des centaines de personnes se sont réunis à des carrefours en Israël à 06h29 (05h29 en Suisse), heure du début de l'attaque du Hamas.

Des pancartes portant le chiffre 600 ont été placées le long des routes et des manifestants ont bloqué la principale autoroute urbaine de Tel-Aviv.

"Je veux que vous sachiez que lorsqu'Israël torpille des accords, il le fait au détriment des otages. Leurs conditions s'aggravent immédiatement, la nourriture diminue, la pression augmente et les bombardements et les actions militaires ne les sauvent pas, ils mettent leur vie en danger", a dit l'ancienne otage Arbel Yehud, lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv.

L'attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes.

Plus de 54'084 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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