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L'Ukraine appelle les Occidentaux à être "fermes" avec la Russie

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La France a annoncé l'envoi de "plusieurs centaines" de soldats en Roumanie, pays frontalier. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et son homologue allemande Annalena Baerbock sont attendus en Ukraine les 7 et 8 février. (© KEYSTONE/AP/Kay Nietfeld)

L'Ukraine a appelé samedi les Occidentaux à être "fermes" dans leurs négociations avec la Russie, accusée de préparer une invasion du pays. Washington maintient la pression en annonçant l'envoi de soldats en Europe de l'Est.

Les tensions sont au plus haut depuis fin 2021 autour de l'Ukraine, aux frontières desquelles Moscou a massé des dizaines de milliers de soldats. Si la Russie se défend de tout projet d'attaque, elle exige des garanties pour sa sécurité, dont le rejet d'une adhésion de Kiev à l'Otan.

Cette demande clé a été rejetée par les Etats-Unis cette semaine dans une réponse écrite à Moscou. Mais la porte reste ouverte à des négociations, le Kremlin ayant dit vouloir prendre le temps d'analyser la réponse de Washington.

"Etre vigilants"

Lors d'une conversation téléphonique avec son homologue français Jean-Yves Le Drian, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a appelé samedi les Occidentaux à "être vigilants et fermes dans les contacts avec la Russie", disant viser "un règlement politique et diplomatique" de la crise.

Il a aussi appelé à "éviter les mesures susceptibles d'alimenter l'anxiété" et de "compromettre la stabilité financière" de cette ex-république soviétique, l'un des pays les plus pauvres d'Europe.

Ces propos font écho à ceux du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a exhorté vendredi à ne pas semer la "panique" face au déploiement de quelque 100'000 soldats russes aux frontières, alors que plusieurs pays dont les Etats-Unis ont évacué les familles de leurs diplomates.

Des renforts US mais "pas beaucoup"

Le président américain Joe Biden maintenait pour sa part la pression en annonçant l'envoi prochain d'un contingent de soldats en Europe de l'Est, une nouvelle qui ne manquera pas d'irriter Moscou, qui dénonce le renforcement de l'Alliance à ses frontières depuis vingt ans.

"Je vais envoyer des troupes américaines en Europe de l'Est et dans les pays de l'Otan prochainement", a annoncé vendredi M. Biden, dont le pays a déjà placé 8500 militaires en alerte pour renforcer l'Otan. Il a cependant ajouté que ces soldats ne seraient "pas beaucoup".

Soldats français en Roumanie

La France a elle annoncé l'envoi de "plusieurs centaines" de soldats en Roumanie, pays frontalier. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et son homologue allemande Annalena Baerbock sont attendus en Ukraine les 7 et 8 février.

A Londres, Boris Johnson s'est dit "déterminé à accélérer les efforts diplomatiques et à renforcer la dissuasion pour éviter une effusion de sang en Europe". Le Premier ministre britannique doit s'entretenir dans les prochains jours avec Vladimir Poutine, avant un déplacement dans la région.

Pour sa part, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki est attendu mardi à Kiev. "La Pologne soutient l'Ukraine pour empêcher l'agression de la Russie", a tweeté le porte-parole du gouvernement polonais Piotr Muller.

Demandes russes rejetées

S'estimant menacée par l'élargissement continu de l'Otan à ses frontières et par le soutien occidental à l'Ukraine, la Russie souhaite un retour des déploiements militaires aux frontières de 1997. Les demandes russes ont été formellement rejetées mercredi par les Etats-Unis et l'Otan.

"Les réponses des Etats-Unis et de l'Otan n'ont pas tenu compte des inquiétudes fondamentales de la Russie", a relevé le Kremlin vendredi, à l'issue d'une conversation entre Vladimir Poutine et le président français Emmanuel Macron.

Menace de sanctions

"Le président Poutine n'a exprimé aucune intention offensive", a noté la présidence française, ajoutant que les deux dirigeants avaient convenu de la "nécessité d'une désescalade".

Les Européens et les Américains ont promis des sanctions sans précédent en cas d'attaque contre l'Ukraine. Ont été évoqués le gazoduc stratégique Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne, ou encore l'accès des Russes aux transactions en dollars, la monnaie reine dans les échanges internationaux.

Les Etats-Unis ont par ailleurs saisi jeudi le Conseil de sécurité de l'ONU, réclamant une réunion lundi en raison de la "menace claire" que fait peser à leurs yeux la Russie sur "la paix et la sécurité internationales".

De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a assuré que la Russie ne voulait "pas de guerre" et préférait la "voie de la diplomatie". Moscou avait prévenu qu'un rejet de ses demandes allait se traduire par des représailles, sans plus de précisions.

Des députés russes ont proposé que Moscou reconnaisse l'indépendance des territoires séparatistes prorusses en Ukraine, qui combattent les forces de Kiev depuis 2014, et qu'elle leur fournisse ouvertement des armes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"De grandes chances que ce soit mon dernier" Roland, dit Nadal

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Nadal a confirmé qu'il devrait s'agir de son dernier Roland-Garros (© KEYSTONE/AP/Hamish Blair)

Rafael Nadal a reconnu samedi, à la veille du début de l'édition 2024, qu'il y avait "de grandes chances" que ce soit son dernier Roland-Garros. Il a néanmoins laissé la porte entrouverte.

"Je ne dirais pas que je suis certain à 100% que ce soit mon dernier" Roland-Garros, a ainsi nuancé l'Espagnol de bientôt 38 ans, qui s'est battu durant des mois contre les pépins physiques pour pouvoir revenir Porte d'Auteuil où il a triomphé 14 fois.

Quoi qu'il décide en fin d'année concernant la poursuite ou non de sa carrière, Rafael Nadal aura l'occasion de foulée encore une fois la terre battue parisienne. Roland-Garros sera en effet le théâtre des tournois de tennis des Jeux olympiques de Paris cet été.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Wawrinka-Murray en "night session" dimanche

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Wawrinka et Murray en découdront en "night session" dimanche à Paris (© KEYSTONE/AP/DAVID VINCENT)

Le 1er tour entre Stan Wawrinka et Andy Murray aura les honneurs de la "night session" dimanche à Roland-Garros. Le Vaudois et l'Ecossais en découdront dès 20h15 sur le Court Philippe-Chatrier.

Wawrinka et Murray ont déjà été opposés à 22 reprises, avec 13 succès à la clé pour le Britannique. Mais le vainqueur de l'édition 2015 a les faveurs de la cote sur terre battue: il a remporté cinq de leurs six affrontements sur cette surface.

Deuxième représentante de Swiss Tennis engagée en simple dans ces Internationaux de France, Viktorija Golubic sera également en lice dimanche. La Zurichoise défiera la lauréate de l'édition 2021 Barbora Krejcikova en quatrième rotation sur le Court Suzanne-Lenglen, sans doute pas avant 18h.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Italie annonce reprendre son financement de l'UNRWA

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Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani (à gauche) a reçu son homologue palestinien Mohammad Mustafa à Rome. (© KEYSTONE/EPA/GIUSEPPE LAMI)

Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a annoncé samedi la reprise des financements en faveur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Il l'a dit après un entretien avec le Premier ministre palestinien Mohammad Mustapha à Rome.

"J'ai informé M. Mustapha que le gouvernement a prévu de nouveaux financements en faveur de la population palestinienne d'un montant global de 35 millions d'euros (...) dont cinq seront alloués à l'Unrwa", a dit M. Tajani selon un communiqué.

"L'Italie a décidé de reprendre le financement de projets spécifiques destinés à l'assistance aux réfugiés palestiniens, mais seulement après des contrôles rigoureux qui garantissent que pas même un centime ne risque de servir à soutenir le terrorisme", a souligné M. Tajani.

Les 30 autres millions d'euros sont destinés à l'initiative "Food for Gaza" lancée par l'Italie en collaboration avec des agences onusiennes, précise le communiqué.

M. Mustapha, dont c'était le premier voyage en Europe depuis sa nomination à ce poste en mars dernier par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a rencontré par la suite la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni.

En crise

L'Unrwa, qui coordonne la quasi-totalité de l'aide à Gaza, est en crise depuis janvier, lorsque Israël a accusé une douzaine de ses 13'000 employés de Gaza d'être impliqués dans l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

Cela a conduit de nombreux pays, dont les Etats-Unis, principal bailleur de fonds, et la Suisse, à suspendre brusquement le financement de l'agence, menaçant ainsi ses efforts d'acheminement de l'aide à Gaza, bien que plusieurs Etats aient depuis repris leurs versements.

Un examen indépendant de la situation de l'Unrwa, mené par l'ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a mis en évidence certains "problèmes liés à la neutralité" de l'agence, mais a souligné qu'Israël n'avait pas encore fourni de preuves de ses principales accusations.

Créée en 1949, l'agence emploie environ 30'000 personnes dans les territoires palestiniens, en Jordanie, au Liban et en Syrie.

Relancer le processus politique

M. Tajani a en outre confirmé à M. Mustapha "le plein soutien" de l'Italie à l'Autorité palestinienne (ANP). "En ce qui nous concerne, nous soutenons pleinement l'ANP. En tant que présidence en exercice du G7, nous travaillons pour une période de paix, nous demandons avec force un cessez-le-feu immédiat à Gaza", a-t-il dit.

Mme Meloni a pour sa part réitéré dans un message à l'issue de sa rencontre avec M. Mustapha "le soutien italien à tous les efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu durable, à la libération de tous les otages aux mains du Hamas et à un saut qualitatif dans l'assistance humanitaire à la population de Gaza".

La cheffe du gouvernement italien a en outre souligné "la nécessité de relancer un processus politique conduisant à une paix durable basée sur la solution de deux Etats".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Uribe accusé formellement de fraude et subornation de témoins

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L'ancien président colombien Alvaro Uribe est accusé par le parquet. (© KEYSTONE/AP/Lina Gasca)

Le parquet colombien a formellement accusé vendredi l'ex-président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) de fraude et de subornation de témoins, à l'occasion du premier procès pénal dans ce pays contre un ancien chef d'Etat.

Álvaro Uribe est soupçonné d'avoir "offert de l'argent liquide et autres avantages à certains témoins de faits délictueux pour qu'ils occultent la vérité", dans une affaire qui le lie à des groupes paramilitaires, selon l'accusation présentée par le procureur Gilberto Villarreal.

Lors de la reprise du procès qui a débuté le 18 mai, l'ancien président, qui comparait en visioconférence, a rappelé son innocence et demandé l'abandon des poursuites. "Je n'ai jamais pris l'initiative de rechercher des témoins. J'ai cherché à défendre ma réputation", a affirmé M. Uribe.

La juge Sandra Heredia a rejeté sa demande et reconnu comme d'éventuelles victimes, un sénateur, l'ex-épouse d'un paramilitaire qui a permis de relier M. Uribe à ces groupes armés, et deux anciens procureurs.

Considéré comme l'un des hommes politiques les plus influents de Colombie, M. Uribe, 71 ans, a affirmé avoir ressenti "un choc" en étant le premier ex-président à devoir se défendre devant un tribunal.

Accusé, sur plusieurs fronts, de liens avec le narcotrafic et les paramilitaires, il a subi un effet boomerang du système judiciaire colombien.

En 2012, il avait déposé une plainte contre un sénateur de gauche, Ivan Cepeda, l'accusant d'avoir cherché à obtenir de faux témoignages le liant aux paramilitaires en guerre contre les guérillas de gauche entre les années 1990 et le début des années 2000.

La Cour suprême s'était abstenue de poursuivre M. Cepeda et avait au contraire commencé à enquêter sur M. Uribe. Les juges ont conclu qu'il avait lui-même tenté de manipuler les témoins pour discréditer son adversaire. Des faits pour lesquels il encourt une peine de six à 12 ans de prison.

Selon sa défense, l'ancien sénateur n'a fait que contacter des témoins pour qu'ils disent la vérité dans le cadre d'enquêtes sur son éventuelle implication avec des groupes paramilitaires, un lien qu'il a toujours nié.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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