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International

Présidentielle: Macron fait durer le vrai-faux suspense

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A 68 jours du premier tour de l'élection présidentielle, Emmanuelle Macron ne s'est encore pas déclaré candidat. Mais c'est un secret de polichinelle. (© KEYSTONE/EPA/SARAH MEYSSONNIER / POOL)

Emmanuel Macron a confirmé mardi que le temps de sa candidature à la présidentielle n'était pas encore venu, mais il rafle déjà la mise des parrainages d'élus, au moment où son camp s'active à 68 jours du premier tour.

La question n'est pas de savoir si le chef de l'Etat, favori des sondages depuis des mois avec environ 25% des intentions de vote au premier tour, est candidat mais quand il va l'annoncer et comment. Ce qui assurément relancera une campagne qui pour l'instant peine à mobiliser les Français.

"J'ai d'abord l'obsession que la phase aiguë de l'épidémie et le pic de la crise géopolitique actuelle soient derrière nous", a affirmé mardi soir le président dans une interview à La Voix du Nord.

"Je ne peux pas raisonnablement expliquer aux Français que je vais m'adonner à ce temps démocratique important, alors que je leur ai dit que je serai président jusqu'au bout et que nous avons une crise à la frontière ukrainienne qui menace notre sécurité collective", a-t-il fait valoir.

Pour Emmanuel Macron, l'exercice est délicat: trop tôt et il se voit reprocher de confondre les rôles, comme l'en accusent déjà ses adversaires, ne manque pas de souligner une ministre. Mais attendre trop longtemps, c'est prendre le risque d'entrer tardivement dans l'arène et de se voir accuser par les oppositions d'avancer masqué.

Son entourage évoque une "fenêtre de tir entre le 10 et le 20 février", à condition que "la question sanitaire soit passée et qu'on ne soit ni dans une crise internationale, ni en pleine séquence européenne".

Ces 40 dernières années, les déclarations de candidature de président sortant varient de 70 jours (Jacques Chirac en 2002) avant le premier tour à seulement 33 jours (François Mitterrand en 1988).

105 parrainages

En attendant, Emmanuel Macron arrive largement en tête du sésame des parrainages d'élus avec 105 à son compteur, selon une première liste mise en ligne mardi par le Conseil Constitutionnel.

Il devance la socialiste Anne Hidalgo (48), la candidate des Républicains, Valérie Pécresse (34) et le communiste, Fabien Roussel (30).

Derrière, l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon et le candidat d'extrême droite Eric Zemmour en recueillent tous deux 14, tandis que l'écologiste Yannick Jadot en a 11 et la dirigeante du Rassemblement national, Marine Le Pen, 2.

Les candidats ont jusqu'au vendredi 4 mars pour réunir les 500 parrainages nécessaires à leur participation au scrutin.

Multiples casquettes

Les rivaux d'Emmanuel Macron critiquent vivement la confusion selon eux entre les fonctions de président et de candidat.

Comme le président de LR Christian Jacob qui l'a accusé fin janvier de faire campagne "avec les moyens de l'Etat", une situation "pas loin du détournement de fonds publics".

Il a saisi le 11 janvier la commission des comptes de campagne, ainsi que l'Arcom (ex-CSA) pour les alerter sur les dépenses liées aux déplacements présidentiels.

Emmanuel Macron sera justement mercredi dans les Hauts-de-France avec ses multiples casquettes: président, futur candidat et chef en exercice du conseil de l'UE.

Il défendra une réforme européenne de l'espace Schengen mais aussi sa propre stratégie sur l'immigration, l'un des enjeux de la campagne présidentielle, particulièrement au sein de l'électorat de droite et d'extrême droite, dont les candidats rassemblent près de 50% des intentions de vote.

La candidate d'extrême droite Marine Le Pen, au coude-à-coude dans les sondages avec Valérie Pécresse pour décrocher la deuxième place au premier tour, a pris les devants mardi en fustigeant lors d'un déplacement à Brest "quarante ans de laxisme" en matière de sécurité qu'elle associe notamment à "l'immigration incontrôlée".

A l'inverse, le candidat écologiste Yannick Jadot, en campagne dans les rues de Lille, a insisté que, lui président, les migrants seraient "accueillis dignement", accusant certains responsables politiques d'"instrumentaliser le désespoir".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Bundesliga: Tatjana Haenni devient la nouvelle CEO du RB Leipzig

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La dirigeante sportive suisse Tatjana Haenni devient la première femme à diriger un club professionnel allemand. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Darryl Dyck)

Le RB Leipzig a nommé mercredi la Suissesse Tatjana Haenni au poste de CEO. A 59 ans, elle prendra ses fonctions le 1er janvier 2026 et sera la première femme à diriger un club professionnel allemand.

Tatjana Haenni a marqué le football féminin en Suisse pendant des années : en tant qu'ancienne directrice de l'Association suisse de football, elle était responsable de projets de développement, après avoir disputé 23 matches internationaux. Au niveau international, elle a travaillé pour l'UEFA et la FIFA, auprès desquelles elle a contribué à l'élaboration de programmes de professionnalisation du football féminin.

Depuis janvier 2023, Haenni est directrice sportive de la ligue professionnelle américaine NWSL à New York. Elle revient maintenant en Europe avec pour mission de maintenir Leipzig sur la voie du succès.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Défaut de logiciel sur l'A320: problème réglé, indique Airbus

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Airbus a annoncé qu'il livrerait 790 avions cette année au lieu de 820 prévus initialement. (archive) (© KEYSTONE/EPA/FREDERIC SCHEIBER)

L'ensemble des Airbus A320 volant dans le monde qui présentaient un défaut de logiciel vulnérable aux radiations solaires ont "été changés".

"Tout est rentré dans l'ordre, les logiciels ont été changés, les avions sont conformes" au niveau de configuration recherché a déclaré Guillaume Faury sur France inter, il reste "zéro" avion dans le monde à adapter. "Au bout de trois jours, on avait fait 4400 avions et au bout de quatre jours on avait tout fait" a-t-il ajouté, évoquant les quelque 6000 avions mono-couloirs A320 rappelés d'urgence par le constructeur fin novembre.

"Tous les avions qui volent aujourd'hui" ont vu leur logiciel ajusté, a-t-il insisté. Par ailleurs, le dirigeant a souligné que le "problème de qualité" intervenu sur des panneaux de fuselage, quasiment simultanément, n'est "pas un sujet de sécurité". "Ce sont deux problèmes très différents".

"Dans quelques cas exceptionnels, on va remplacer les panneaux, dans d'autres cas, les avions vont continuer à voler ou vont continuer à être produits", a-t-il dit. Ce qui fait, selon lui, que le sujet des panneaux a pris de l'ampleur, "c'est qu'on est en décembre". "Cela nous a amenés à changer la prévision du nombre d'avions qu'on va livrer cette année", a-t-il expliqué.

Airbus a en effet annoncé qu'il livrerait 790 avions cette année au lieu de 820 prévus initialement. "Sur le total, à peu près les trois quart sont des A320" a dit M. Faury.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

USA: vers un examen de l'historique des réseaux sociaux des touristes étrangers

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L'administration Trump souhaite que les visiteurs étrangers exemptés de visas fournissent l'historique de leurs réseaux sociaux pour les cinq dernières années (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'administration Trump veut exiger des visiteurs étrangers exemptés de visas qu'ils fournissent l'historique de leurs activités sur les réseaux sociaux depuis cinq ans, selon un avis publié mercredi dans le Register Federal, le Journal officiel américain.

Cette proposition concerne les ressortissants de pays bénéficiant du programme d'exemption de visa, notamment l'Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, la France, l'Allemagne, Israël, le Japon ou encore la Corée du Sud. Le texte sera appliqué d'ici 60 jours sauf contestation en justice, précise l'avis.

Actuellement, les ressortissants de 42 pays peuvent voyager aux États-Unis pendant 90 jours sans visa, à condition d'obtenir au préalable une autorisation de voyage électronique (Esta). L'avis suggère d'ajouter les médias sociaux comme "élément obligatoire de données" pour une demande d'autorisation de séjour.

Outre l'historique des médias sociaux, les services des douanes et de la protection des frontières (CBP) ajouteraient d'autres nouveaux champs de collecte de données. Notamment les numéros de téléphone utilisés au cours des cinq dernières années et les adresses électroniques utilisées au cours des dix dernières.

Ils exigeraient également des demandeurs d'Esta qu'ils fournissent des informations sur les membres de leur famille - notamment noms, numéro de téléphone, date de naissance, lieu de naissance et adresse de résidence.

Coupe du monde en 2026

La proposition intervient alors que les Etats-Unis doivent accueillir, avec le Canada et le Mexique, la Coupe du monde de football en 2026 qui doit attirer des centaines de milliers de supporters du monde entier.

Le mois dernier, l'administration Trump avait sensiblement relevé le prix d'entrée des parcs nationaux pour les touristes étrangers, afin de donner "la priorité aux Américains".

Le secteur touristique américain pâtit déjà depuis plusieurs mois d'un déclin de voyageurs étrangers, refroidis par la politique du président républicain. L'association professionnelle US Travel Association prévoit ainsi une baisse de 6,3% des arrivées de touristes étrangers en 2025 par rapport à l'année 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Wayve s'associe à Nissan dans l'IA et l'autonomie

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Nissan se prépare à intégrer l'IA de Wayve "sur une large gamme de véhicules" du grand public au premium. (archive) (© KEYSTONE/AP Pool Getty/CARL COURT)

La jeune pousse britannique Wayve, spécialisée dans les systèmes d'intelligence artificielle (IA) pour véhicules autonomes, a conclu mercredi un accord avec le constructeur japonais Nissan pour déployer pour la première fois ses solutions à une échelle industrielle.

Après avoir dévoilé en septembre un premier prototype, Nissan se prépare à intégrer l'IA de Wayve "sur une large gamme de véhicules" du grand public au premium, en combinant le logiciel du britannique à ses propres systèmes d'aide à la conduite ProPilot.

ProPilot nouvelle génération restera une conduite autonome de niveau 2 (le conducteur doit rester prêt à prendre les commandes) mais permettra au constructeur nippon de faire jeu égal avec l'américain Tesla et de rivaliser avec Waymo (groupe Alphabet) dans la course à la voiture autonome.

Nissan, qui poursuit un douloureux plan de redressement et cherche à renouveler son offre, prévoit de lancer au Japon le premier modèle équipé durant l'exercice 2027.

Les systèmes d'assistance de Nissan prenaient déjà en charge la conduite sur plusieurs voies et la conduite mains libres sur autoroute, mais l'IA de Wayve leur permettra de s'adapter aux rues plus étroites des métropoles japonaises.

Celle-ci, en digérant les données des capteurs du véhicule (caméras, radars...), appréhende directement l'environnement réel au lieu de s'appuyer sur des itinéraires pré-cartographiés.

Ce qui permettra dans le cas des véhicules Nissan d'"assurer le freinage d'urgence automatique et surveiller votre conduite pour prévenir une inattention", explique à l'AFP le directeur général de Wayve Alex Kendall.

Il rappelle que cet accord n'est "pas exclusif", le britannique ayant vocation à fournir son modèle IA à d'autres constructeurs. Il est le partenaire d'Uber pour le déploiement de robotaxis au Royaume-Uni.

Le réseau labyrinthique des villes nippones représente un terrain de déploiement propice, poursuit Alex Kendall. "On ne peut pas se contenter de concevoir la conduite autonome pour les villes du désert avec leurs rues quadrillées, à l'instar de l'Arizona où elle a vu le jour", insiste-t-il.

Déjà testé dans 500 villes du monde, le système de Wayve "n'a pas besoin de cartes haute définition et peut donc se déplacer dans des endroits inconnus", et tirer les leçons des spécificités locales (signalisation, usages de conduite...), précise-t-il.

Par ailleurs, dans un archipel aux vastes zones rurales et à la population vieillissante, "le gouvernement japonais perçoit les véhicules autonomes comme un moyen efficace de soutenir cette population âgée" grâce à une conduite plus accessible et "sûre", ajoute M. Kendall.

Après le Japon, Nissan compte généraliser le nouveau système aux Etats-Unis -son premier marché- puis dans le reste du monde selon les contraintes réglementaires.

Des services de taxis autonomes sont déjà en circulation aux Etats-Unis et surtout en Chine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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