International
Macron veut "une Europe puissante" et "souveraine"
Emmanuel Macron a fixé jeudi comme objectif de la présidence française du Conseil de l'UE, qui débute le 1er janvier, de rendre l'Europe "puissante dans le monde", proposant notamment de réformer Schengen pour mieux protéger les frontières européennes.
Au cours d'une conférence de presse solennelle à l'Elysée, le chef de l'Etat a affiché une forte ambition pour cette présidence, qui va coïncider avec la campagne pour la présidentielle d'avril et les législatives de juin.
"S'il fallait résumer en une phrase l'objectif de cette présidence, je dirais que nous devons passer d'une Europe de coopération à l'intérieur de nos frontières à une Europe puissante dans le monde, pleinement souveraine, libre de ses choix et maître de son destin", a déclaré Emmanuel Macron devant une centaine de journalistes.
Une fois de plus, le président a défendu l'importance cruciale de renforcer la souveraineté européenne en soutien à la souveraineté nationale.
"Complément indispensable"
"Face à toutes ces crises qui percutent l'Europe, nombreux sont ceux qui voudraient ne s'en remettre qu'à la seule nation. Ces nations sont notre force, notre fierté, mais l'unité européenne est leur complément indispensable", selon lui. "Nous devons agir en Européens, nous devons penser en Européens", a-t-il martelé.
Depuis son élection en 2017, célébrée au son de l'hymne de l'UE, Emmanuel Macron se pose en chef de file des pro-Européens face aux "nationalistes" et "populistes", et vante les avancées obtenues à 27, comme le plan de relance post-Covid 19 de 750 milliards d'euros adopté en 2020.
Service civique européen
Pendant une introduction d'une heure, Emmanuel Macron a détaillé ses multiples chantiers pour cette 13e présidence tournante française et la première depuis 2008. Dont celui, jugé prioritaire, de réformer l'espace Schengen pour que l'UE "protège ses frontières" face aux crises migratoires qui se succèdent.
Durant ces six mois, un effort particulier sera consacré à une réforme de l'espace Schengen pour que l'UE "protège ses frontières" face aux crises migratoires qui se succèdent.
Il a ainsi souhaité la "mise en place d'un pilotage politique de Schengen", à travers des réunions régulières des ministres européens en charge de ces questions, ainsi que des mécanismes de soutien solidaire en cas de crise à la frontière d'un Etat membre.
Macron a proposé de "repenser le cadre budgétaire" européen des accords de Maastricht.
Il a aussi annoncé la tenue d'un sommet entre l'Union africaine et l'UE les 17 et 18 février à Bruxelles afin de "refonder en profondeur" la relation "un peu fatiguée" entre les deux continents.
Parmi les autres propositions, figurent "la mise en oeuvre concrète et véritable" d'un "service civique européen" de six mois pour les moins de 25 ans, et le lancement "un grand travail sur l'histoire de l'Europe" face au "révisionnisme" qui "s'installe dans plusieurs pays".
Sommet le 10 mars
Au total, quelque 400 rendez-vous sont prévus, essentiellement sur les trois premiers mois en raison de la présidentielle en France. Ils débuteront par un discours suivi d'un débat au Parlement européen le 19 janvier et seront répartis aux quatre coins de la France. Un sommet européen informel se tiendra les 10 et 11 mars, soit un mois juste avant le premier tour de la présidentielle.
Les marges de manoeuvre françaises seront toutefois limitées car si la présidence tournante permet de donner un élan à certaines priorités, il reste ensuite à construire des consensus à 27, ce qui n'est jamais aisé.
En finir avec l'arrogance
"Pour peser en Europe, la France doit en finir avec cette image d'arrogance qui lui colle à la peau depuis le début de la présidence Macron", a attaqué jeudi la candidate du parti Les Républicains à la présidentielle Valérie Pécresse. Le pays "doit mieux défendre ses intérêts qu'il ne l'a fait ces dernières années", a-t-elle estimé dans une tribune publiée dans Le Monde.
Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, les Français sont deux fois plus nombreux (32% contre 15%) à considérer que présider l'UE sera un atout plutôt qu'un handicap pour Emmanuel Macron et 63% assurent que les propositions des candidats sur l'Europe compteront dans leur choix de vote.
Le candidat écologiste Yannick Jadot a regretté mercredi une "présidence (...) biaisée et coupée en deux par l'élection présidentielle".
L'agenda européen du chef de l'Etat sera chargé jusqu'à Noël avec la réception du nouveau chancelier allemand Olaf Scholz, qui fera son premier déplacement international à Paris vendredi.
Lundi, Emmanuel Macron se rendra en Hongrie pour rencontrer le Premier ministre souverainiste Viktor Orban, avant le sommet européen des 16 et 17 décembre.
En attendant, le président a préparé sa conférence de presse en échangeant avec les deux têtes de l'UE: les présidents de la Commission européenne Ursula Von der Leyen lundi et du Conseil européen avec lequel il a déjeuner jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un expert cible "une traîtrise" américaine contre les Birmans
Le rapporteur spécial de l'ONU sur la Birmanie Tom Andrews dénonce les effets des coupes de l'aide internationale américaine et de celles d'autres pays. "C'est une traîtrise" et "c'est une honte", a-t-il affirmé lundi à la presse à Genève.
"Il y a un coût grave" aux coupes, estime l'Américain, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et qui doit présenter son rapport mercredi au Conseil des droits de l'homme. "La fin abrupte de ce soutien va les tuer, un nombre considérable de personnes dont des enfants, a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas indispensable et c'est cruel", a-t-il encore dit. Plus de la moitié de la population a basculé dans la pauvreté. Plus de 15 millions de personnes font face à une insécurité alimentaire grave. "Une famine est imminente dans l'Etat de Rakhine" où deux millions de personnes sont exposées, a également insisté le rapporteur spécial, mandaté par le Conseil des droits de l'homme.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a récemment affirmé qu'il était contraint de mettre un terme début avril à son assistance pour un million de personnes. Et des financements de soins ont aussi été arrêtés, de même que la vaccination, selon des indications crédibles reçues par le rapporteur spécial. Les effets pourraient être observés dans toute la région.
Augmentation des attaques
"Il faut prendre une position" sur cette question, a aussi ajouté M. Andrews qui admet qu'une discussion sur un partage plus large des financements de l'aide doit être menée. Et de demander au Conseil des droits de l'homme d'oeuvrer pour faire face à cette situation. Le rapporteur spécial redoute davantage de violences dans certaines régions en raison de la situation de la population et davantage de trafics de migrants.
Plus largement, il dénonce une augmentation des attaques aériennes des militaires au pouvoir et de l'"horreur" des assauts dans certains villages. Une approche est menée pour "terroriser" la population et éviter qu'elle ne lutte, selon lui.
Ces dernières années, l'ONU a dénoncé de son côté des actes équivalant à des crimes contre l'humanité et crimes de guerre perpétrés par les militaires au pouvoir. Fin janvier, le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk avait estimé que la situation se détériorait "de jour en jour".
Dans un rapport, son bureau mentionnait les chiffres d'une ONG birmane selon lesquels plus de 1800 civils ont été tués l'année dernière. L'ONU met en cause l'armée et, dans une dimension moins importante, les groupes armés qui luttent contre elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Rory McIlroy remporte son 2e Players Championship
Rory McIlroy a remporté lundi pour la deuxième fois le Players Championship, après 2019. Le Nord-irlandais a battu en play-off l'Américain J.J. Spaun sur le parcours du TPC Sawgrass en Floride.
La météo avait empêché les deux joueurs de se départager dimanche soir à l'issue du quatrième tour. Lundi, McIlroy s'est montré solide sur les trois trous de play-off quand son adversaire a perdu pied, notamment sur le par 3 du 17, le deuxième trou de ce barrage, où Spaun a concédé un triple bogey.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Bach dit partir "très détendu" après 12 ans de présidence
Le président du CIO Thomas Bach a dit lundi quitter son poste "très détendu", estimant être "en paix" avec lui-même après avoir "donné" à l'olympisme. Son successeur doit être choisi jeudi.
Interrogé sur son état d'esprit avant d'aborder ses derniers jours à son poste, Thomas Bach s'est dit "très détendu", notamment car il n'a "jamais eu sur (son) bureau de problème existentiel pour le mouvement olympique ou pour les Jeux", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse à Costa Navarino, en Grèce, où se réunissent les membres du CIO pendant trois jours.
"J'ai le sentiment d'avoir donné au mouvement olympique. En Allemand, on dirait +je suis en paix avec moi-même+", a-t-il ajouté.
Si le Bavarois de 71 ans passera officiellement la main le 23 juin, son successeur sera connu dès jeudi à l'issue d'une élection qui s'annonce aussi historique qu'indécise. Avec le Français David Lappartient et ses six adversaires, dont l'Espagnol Juan Antonio Samaranch Junior et le Britannique Sebastian Coe, jamais le CIO n'avait vu autant de candidats s'affronter en 130 ans d'existence.
"Ce que je me sens obligé de dire à propos du profil de mon successeur, je l'ai déjà dit", a expliqué Thomas Bach, sans vouloir donner de nom.
Plusieurs médias assurent qu'officieusement l'Allemand soutient la seule femme candidate, la Sud-Africaine Kirsty Coventry. "Il fait tout pour que ce soit elle", a récemment confié à l'AFP un membre du CIO sous couvert d'anonymat.
"Je pense que c'est le bon moment, parce que c'est une ère nouvelle qui réclame de nouveaux leaders", a-t-il dit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nouvelle condamnation pour l'ex-président géorgien Saakachvili
Un tribunal géorgien a condamné lundi à quatre ans et demi de prison l'opposant et ex-président géorgien Mikheïl Saakachvili. Incarcéré depuis 2021, il avait déjà été condamné la semaine dernière à 9 ans de détention, ce qui porte sa peine cumulée à 12 ans et demi
M. Saakachvili, 57 ans, est incarcéré depuis son arrestation à son retour d'un exil qu'il avait notamment passé en Ukraine, pays dont il a obtenu la nationalité et où il a occupé des fonctions officielles.
A la tête de la Géorgie entre 2004 et 2013, Mikheïl Saakachvili avait déjà été condamné en 2018 par contumace à six ans de prison pour abus de pouvoir et la semaine dernière, il a écopé de neuf ans de réclusion pour détournement de fonds.
"Franchissement illégal de frontière"
Dans une troisième condamnation lundi, l'ancien dirigeant "a été condamné à quatre ans et six mois de prison pour avoir illégalement franchi la frontière de la Géorgie" en 2021, a déclaré à l'AFP son défenseur Dito Sadzaglichvili.
Compte tenu de ses condamnations précédentes prononcées en Géorgie, "Mikheïl Saakachvili devra purger au total 12 ans et demi de prison", a précisé le juge Mikheïl Djindjolia.
"Poursuites politiquement motivées"
L'ex-président géorgien et des ONG de défense des droits humains dénoncent toutes les poursuites le visant comme politiquement motivées.
Mikheïl Saakachvili est hospitalisé à Tbilissi depuis 2022, après avoir observé une grève de la faim pendant 50 jours.
"Vengeance politique"
Le Parlement européen a appelé à sa libération immédiate et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé que Mikheïl Saakachvili soit transféré à Kiev.
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe le qualifie de "prisonnier politique", alors que l'ONG Amnesty International dit voir dans les poursuites à son encontre "une vengeance politique apparente".
Croisade contre la corruption
Mikheïl Saakachvili, qui a étudié aux Etats-Unis et en France et parle couramment cinq langues, avait été porté au pouvoir par la Révolution des Roses en 2003, qui avait évincé pacifiquement les vieilles élites héritées de la période soviétique.
Lors de sa présidence, M. Saakachvili a mené une croisade contre la corruption, réformé une police touchée notoirement par ce fléau, emprisonné des chefs criminels et reconstruit des infrastructures en ruines.
Mais de nombreuses voix critiques ont dénoncé sous sa présidence des atteintes aux libertés et un penchant autoritaire, citant notamment la violente répression de manifestations antigouvernementales.
Malgré sa détention, il reste une figure de l'opposition au gouvernement actuel du parti du Rêve géorgien, accusé de dérive autoritaire et de vouloir se rapprocher de Moscou.
"Signal de Moscou"
Réagissant au jugement prononcé lundi, M. Saakachvili a accusé les autorités géorgiennes "prorusses" de le "punir de manière cynique" pour avoir "refusé de céder la Géorgie" lors d'une guerre-éclair qui avait vu l'armée russe entrer en territoire géorgien en 2008.
Alors que la Russie mène depuis trois ans une offensive contre l'Ukraine, Mikheïl Saakachvili est apparu dans une vidéo publiée sur Facebook en maillot portant l'inscription "Je suis Ukrainien".
Selon lui, sa condamnation est "un signal de Moscou à Zelensky qu'il partagera le même sort, s'il ne cède pas l'Ukraine". Son parti Mouvement national uni (MNU) a accusé les tribunaux géorgiens d'"exécuter les ordres du régime qui se sert de la justice pour faire taire ses opposants".
Plusieurs responsables du gouvernement de M. Saakachvili ont été emprisonnés en Géorgie depuis son départ du pouvoir, une campagne dénoncée par des ONG de la défense des droits humains comme une "chasse aux sorcières" politique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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