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Le Pen et Zemmour s'affrontent à 200 km de distance

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Avant qu'Eric Zemmour ne s'exprime à Lille devant 6000 sympathisants, un millier de manifestants ont exprimé leur opposition à ce candidat plusieurs fois condamné pour incitation à la haine raciale. (© KEYSTONE/AP/Michel Spingler)

Quelque 1100 personnes, selon la préfecture, ont protesté samedi après-midi à Lille contre la tenue en ville d'un meeting d'Eric Zemmour, une manifestation émaillée de tensions avec les forces de l'ordre qui ont procédé à six interpellations.

La tension est montée dès le départ du cortège, à plusieurs centaines de mètres du lieu du meeting, réunissant militants "antifas", de gauche, syndicalistes et étudiants, ont constaté les journalistes de l'AFP.

Parmi eux, quelque 200 "ultras", selon une source policière.

Les forces de l'ordre ont très vite procédé à des tirs sporadiques de gaz lacrymogènes, notamment pour disperser un groupe d'une vingtaine de manifestants tous vêtus de noir tentant d'empêcher l'extraction par des policiers de l'un d'entre eux.

La police est aussi intervenue pour saisir la banderole de tête, proclamant "Faire Bloc les mettra à genoux", après un début de caillassage des rangs des gendarmes mobiles, a indiqué une source policière ajoutant que trois interpellations ont été effectuées.

Prêts à en découdre

Des militants CGT ou CNT ont de temps à autre pris la tête du cortège, au départ mené par quelques dizaines de manifestants vêtus de noir et s'affichant comme prêts à en découdre.

Sous les slogans "Tout le monde déteste Eric Zemmour" et "Mort aux flics et aux fachos", la manifestation a ensuite été émaillée de tirs de mortier de feux d'artifice, dont certains visant les rangs de la police.

Egalement visés par des tirs de pommes de terre, les policiers ont mené plusieurs charges rapides assorties de tirs de gaz lacrymogène pour faire reculer les perturbateurs.

La manifestation s'est ensuite dispersée dans le calme à l'issue d'un cortège de plus de trois heures, dans le centre-ville, à bonne distance du lieu du meeting.

"Zemmour a été condamné pour propos racistes et misogynes. Il ne devrait pas pouvoir se présenter. Il discrimine une bonne partie de la population, comment il pourrait nous représenter?", s'agaçait une étudiante en art de 18 ans.

Un premier rassemblement avait réuni 500 personnes dans la matinée, en présence de la maire PS, Martine Aubry, pour dire "Non au racisme, non à l'extrême-droite" à l'appel de SOS-racisme.

"L'assistanat est une insulte"

Pendant ce temps, Eric Zemmour a consacré une bonne partie de son meeting de Lille à fustiger "l'assistanat" des "aides sociales", en promettant aux salariés de "la France qui travaille" une "prime zéro charge" au bon vouloir des employeurs.

Dans le Nord, longtemps le "coeur industriel" du pays avec ses "générations d'ouvriers", "encore plus qu'ailleurs, l'assistanat est une insulte", a martelé le candidat Reconquête!, devant quelque 6000 partisans.

Il a fustigé "les dépenses folles de l'immigration", mais aussi le coût de l'audiovisuel public, dont il veut privatiser les principales chaînes. Il reproche aux chaînes publiques leur "propagande immigrationniste, woke et décoloniale".

Il a fait huer la maire PS Martine Aubry, qui avait dit qu'il "n'était pas le bienvenu" à Lille et a manifesté avec SOS Racisme dans la matinée contre "la haine".

Le candidat a aussi fait siffler Emmanuel Macron à qui il reproche de "ruiner" la France à coup "d'argent gaspillé".

Adversaire Macron

Dans un duel à distance, Marine Le Pen, qu'un dernier sondage Ipsos Sopra-Steria donne à égalité avec son rival Eric Zemmour (14%) derrière Valérie Pécresse (16,5%) et Emmanuel Macron (24%), a tenu à marquer ses différences, à Reims, avec Eric Zemmour, indiquant avoir un "projet travaillé, réfléchi, complet".

Son adversaire est clairement Emmanuel Macron, vu le nombre de fois que la candidate du Rassemblement national a prononcé le nom du président de la République. Il est responsable selon elle de la "régression" d'une France "polytraumatisée", "abandonnée" et "ensauvagée.

Devant 4000 militants, drapeaux bleu-blanc-rouge à la main et chantant à plusieurs reprises "On va gagner!", la candidate du RN a appelé à "briser le cycle du défaitisme" face à "un appauvrissement des Français" qui "n'est pas une fatalité" à ses yeux.

Seul léger incident à noter, l'irruption de deux Femen, torses nus et scandant "Le Pen fasciste, pas féministe", rapidement maîtrisées par la sécurité.

Mme Le Pen a tenu à conclure son discours sur une note plus personnelle, exercice rare pour elle, évoquant son parcours et confessant "avoir parfois échoué", "être tombée" et "s'être toujours relevée".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Giro: la 15e étape pour Verona, Del Toro reste en rose

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Isaac Del Toro reste en rose avant la dernière semaine du Giro (© KEYSTONE/EPA/ANSA / LUCA ZENNARO)

L'Espagnol Carlos Verona a remporté en solitaire la 15e étape du Tour d'Italie à Asiago. Primoz Roglic, l'un des favoris au départ du Giro, a perdu pied.

Le Mexicain Isaac del Toro, insolent de facilité pour répondre aux nombreuses attaques d'Egan Bernal et Richard Carapaz, a conservé le maillot rose de leader à l'issue de cette étape de montagne animée qui a tourné au calvaire pour Roglic.

Le Slovène, dans un très mauvais jour, a été distancé dans la montée pourtant roulante de Dori par tous les autres favoris dont les équipes se sont ensuite alliées pour rouler et creuser l'écart sur le leader de Red Bull Bora. Sur la ligne, le Slovène a perdu plus d'une minute sur les autres favoris avant la journée de repos lundi qui sera suivie d'une troisième semaine très montagneuse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jil Teichmann défiera la no 1 mondiale

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Jil Teichmann: un sacré défi mercredi à Roland-Garros. (© KEYSTONE/EPA PAP/PIOTR POLAK)

Carton plein pour les Suissesses dimanche à Roland-Garros ! Comme Viktorija Golubic, Jil Teichmann (WTA 97) a parfaitement négocié son premier tour.

La gauchère s’est imposée 6-4 6-4 devant la qualifiée italienne Lucrezia Stefanini (WTA 193). Elle a cueilli son premier succès à Paris trois ans après son accession en huitième de finale pour le meilleur résultat de sa carrière dans un tournoi du Grand Chelem. Face à une adversaire au bagage trop limité, Jil Teichmann a su très vite prendre l’ascendant pour vaincre en toute logique.

Mercredi, la tâche de Jil Teichmann sera bien plus ardue. Elle défiera, en effet, la no 1 mondiale Aryna Sabalenka. L’objectif est tracé : offrir une bien meilleure réplique qu'à Doha en 2022 pour leur seule confrontation disputée à ce jour perdue 6-2 6-1.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Présidentielle en Pologne: démonstration de force de chaque camp

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Une "grande marche des patriotes" a convergé vers la place de la Constitution, avec le maire pro-UE de la capitale, Rafal Trzaskowski (à droite), soutenu par le gouvernement centriste de la Pologne et arrivé en tête du premier tour. (© KEYSTONE/EPA/Leszek Szymanski)

Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue dimanche à Varsovie à la faveur de deux grandes manifestations rivales avant le second tour de l'élection présidentielle dimanche prochain qui oppose un candidat pro-européen à un nationaliste.

Une "grande marche des patriotes" a convergé vers la place de la Constitution, avec le maire pro-UE de la capitale, Rafal Trzaskowski, 53 ans, soutenu par le gouvernement centriste de Donald Tusk et qui est arrivé en tête au premier tour.

"Ces élections sont l'occasion de construire, de créer et non de détruire", a-t-il lancé à ses partisans.

La "marche pour la Pologne" de l'historien nationaliste Karol Nawrocki, 42 ans, devait elle se terminer sur la place du Château dans la vieille ville de Varsovie, les manifestants scandant des chants patriotiques ou religieux et brandissant notamment des pancartes demandant l'arrêt de l'immigration.

"Le changement arrive. Nous allons gagner!", a assuré M. Nawrocki.

Selon ses organisateurs, la marche du candidat nationaliste a réuni environ 200'000 personnes, tandis que, selon le Premier ministre Donald Tusk, les pro-Trzaskowski étaient 500'000.

Des chiffres toutefois largement nuancés par le site polonais Onet, selon lequel le rassemblement de M. Nawrocki à réuni 70'000 personnes, contre 160'000 pour celui de M. Trzaskowski.

Course serrée

Ce dernier a viré en tête d'un cheveu dimanche dernier au premier tour de la présidentielle, obtenant 31% contre 30% pour M. Nawrocki. Pour le deuxième tour, les sondages prévoient une égalité parfaite, avec les deux candidats à 46,3%.

La victoire de M. Trzaskowski permettrait de mettre fin à une cohabitation difficile du gouvernement pro-européen du Premier ministre Donald Tusk avec le chef de l'Etat sortant Andrzej Duda, alors que le succès de son adversaire nationaliste pourrait la compliquer davantage.

Une victoire de M. Nawrocki, un partisan du président américain Donald Trump, pourrait aussi ébranler le soutien indéfectible de la Pologne à l'Ukraine voisine : il s'oppose en effet à l'adhésion de Kiev à l'Otan et a dénoncé les avantages accordés au million de réfugiés ukrainiens en Pologne, pays d'Europe centrale de 38 millions d'habitants.

"Je suis polonais et donc je vote pour un candidat qui garantira notre avenir et agira comme un contrepoids au gouvernement actuel", explique Piotr Slaby, employé dans le secteur secteur financier à Przemysl (sud-est) et venu participer à la "marche pour la Pologne".

"Nous avons un gouvernement cosmopolite. Il veut introduire l'euro et nous allons perdre notre souveraineté", a renchéri Piotr Nowak, technicien de 41 ans, qui habite Varsovie.

Protéger les LGBTQ

De nombreux drapeaux de l'UE et LGBTQ flottaient au dessus de la "grande marche des patriotes" de M. Trzaskowski.

Olivia, une étudiante de 20 ans qui préfère ne pas donner son nom de famille, dit soutenir M. Trzaskowski "avant tout parce qu'il veut protéger les personnes LGBTQ et les droits des femmes sur la question de l'avortement".

Kurnik Irek, un homme d'affaires de 52 ans, a déclaré qu'un vote pour M. Trzaskowski était "le seul moyen d'aller vers l'Europe" plutôt que la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Viktorija Golubic a su attendre son heure

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Une victoire indiscutable pour Viktorija Golubic. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Viktorija Golubic (WTA 78) n’a pas laissé passer sa chance. La Zurichoise s’est qualifiée pour 2e tour de Roland-Garros à la faveur de son succès face à une Petra Kvitova (WTA 607) en souffrance.

Elle s’est imposée 4-6 6-0 6-4 devant la Tchèque, double gagnante de Wimbledon mais qui traverse un retour aux affaires bien laborieux après découvert les joies de la maternité. Après un premier set très convenable, elle a baissé pavillon devant une Viktorija Golubic qui a eu le mérite d’attendre son heure.

La Zurichoise a raflé la mise grâce à un break au dernier jeu. La maîtrise qu’elle a témoigné tout au long du troisième set sur son service souligne pourquoi cette victoire n’est pas le fruit du hasard. Elle espère afficher la même rigueur mercredi face à la gagnante de la rencontre entre la qualifiée serbe Nina Stojanovic (WTA 167) et la tête de série no 16 Amanda Anisimova.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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