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Culture

"The Power of the Dog" en tête des nominations aux Oscars

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Le film "The Power of the Dog", qui met en scène Benedict Cumberbatch dans le rôle d'un cowboy tourmenté, prend la tête de la course aux Oscars avec 12 nominations. (© KEYSTONE/AP/Kirsty Griffin)

"The Power of the Dog", western sombre et psychologique de Jane Campion, est parti mardi en tête de la course aux Oscars. La course est très ouverte et diversifiée après une année de disette liée à la pandémie.

Le film produit par Netflix a récolté au total douze nominations, notamment dans les catégories du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur (Benedict Cumberbatch en cow-boy tourmenté) et meilleurs seconds rôles féminin (Kirsten Dunst) et masculin, où il parvient à aligner deux candidats sur cinq au total (Jesse Plemons et Kodi Smit-McPhee).

Encore plus remarquable, sa réalisatrice, la Néo-Zélandaise Jane Campion, entre dans l'histoire en tant que première femme à décrocher deux nominations pour l'Oscar du meilleur réalisateur, 28 ans après "La Leçon de piano".

"The Power of the Dog" est suivi de près par le space opera à gros budget "Dune" (dix nominations) de Denis Villeneuve, snobé cette année en tant que réalisateur par l'Académie des arts et sciences du cinéma qui décerne les Oscars. Cette adaptation du roman de science-fiction de Frank Herbert a fait un tabac dans les catégories techniques mais sa vedette, Timothée Chalamet, n'a pas été retenue.

Films en noir et blanc ou musical

Kenneth Branagh fait partie des cinq candidats en lice dans la catégorie du meilleur réalisateur grâce à son film "Belfast", plongée en noir et blanc dans son enfance au coeur des violences nord-irlandaises de la fin des années 1960. Avec sept nominations, "Belfast" est à égalité avec le remake du film musical "West Side Story" par le maître Steven Spielberg, lui aussi sélectionné par le jury.

Malgré l'accueil mitigé reçu par son remake, "West Side Story" s'est frayé un chemin parmi les dix films candidats à l'Oscar du meilleur long-métrage, récompense suprême d'Hollywood, avec aussi une nomination pour Ariana DeBose pour le second rôle féminin.

Les deux derniers candidats à l'Oscar du meilleur réalisateur sont Paul Thomas Anderson, pour "Licorice Pizza", et le Japonais Ryusuke Hamaguchi pour "Drive My Car" qui, bien que sous-titré, est également présent dans la catégorie du meilleur long-métrage.

Pas Spider-Man ni James Bond

Des superproductions comme "Spider-Man: No Way Home" et le dernier James Bond ont en revanche échoué à s'y faire une place. Le super-héros rouge et bleu doit se contenter d'une maigre nomination pour les effets spéciaux tandis que "Mourir peut attendre" repart avec trois nominations techniques.

Pour promouvoir la diversité, l'Académie des Oscars avait pourtant cette année fixé à dix le nombre de films en lice pour le meilleur long-métrage.

Will Smith élu, Lady Gaga déçue

Sans grande surprise, le toujours très populaire Will Smith a été sélectionné pour son rôle dans "La Méthode Williams", où il incarne le père entraîneur des championnes Serena et Venus Williams. Il trouvera face à lui Benedict Cumberbatch, Denzel Washington ("The Tragedy of Macbeth"), Andrew Garfield (le film musical "Tick, Tick... Boom!") et Javier Bardem ("Being the Ricardos").

Déception chez les actrices pour Lady Gaga dont le film "House of Gucci" n'a qu'une nomination, pour le maquillage. Les heureuses élues sont Jessica Chastain ("Dans les yeux de Tammy Faye"), Olivia Colman ("The Lost Daughter"), Kristen Stewart ("Spencer"), Penelope Cruz ("Madres Paralelas") et Nicole Kidman ("Being the Ricardos").

"Retour du grand cinéma"

Avec la reprise des tournages et la réouverture des cinémas aux Etats-Unis après les restrictions sanitaires, les candidats de poids se bousculaient cette année pour la 94e édition des Oscars.

"L'an dernier, on a eu des Oscars très indépendants... Cette année, c'est le retour du grand cinéma, des grands films de studios", analysait avant les nominations un membre de l'Académie des Oscars, qui a requis l'anonymat. "La course est très ouverte", ajoute Pete Hammond, éditorialiste du site spécialisé Deadline.

La cérémonie de remise des prix est prévue à Hollywood le 27 mars. Près de 9500 membres de l'Académie qui décerne les Oscars sont appelés à voter cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

L'autrice Banu Mushtaq remporte le Booker Prize international

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L'écrivaine indienne Banu Mushtaq a reçu mardi soir la version internationale du Booker Prize pour son recueil de nouvelles "Heart Lamp". (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

L'écrivaine et activiste indienne pour les droits des femmes Banu Mushtaq a reçu mardi soir la version internationale du Booker Prize pour son recueil de nouvelles "Heart Lamp" sur la vie quotidienne de femmes issues des communautés musulmanes du sud de l'Inde.

Ecrit en kannada, la langue régionale du sud de ce pays, ce livre dresse le portrait de plusieurs femmes musulmanes en proie à des tensions familiales et communautaires.

C'est le premier livre en kannada à obtenir cette récompense décernée lors d'une cérémonie à Londres mardi soir et dotée de 50'000 livres sterling à partager entre l'autrice et la traductrice Deepa Bhasthi. Ces nouvelles avaient initialement été publiées entre 1990 et 2023.

Selon les organisateurs du prix, le livre a suscité la censure des milieux conservateurs en Inde et a été boudé par les principaux prix littéraires du pays.

"J'accepte ce grand honneur non pas en tant qu'individu, mais en tant que voix qui s'élève avec tant d'autres", a déclaré l'autrice au moment de recevoir son prix, décrivant ce moment comme "incroyable".

Le président du jury Max Porter a décrit le livre comme "quelque chose de vraiment nouveau pour les lecteurs anglophones (...) de belles histoires pleines de vie".

Peu avant l'annonce du lauréat, il a rendu hommage aux "livres qui défient le pouvoir du Soudan à l'Ukraine, en passant par la Chine, l'Érythrée, l'Iran, la Turquie, partout".

Le Booker Prize international est un prix littéraire récompensant des écrivains de fiction. Il était à l'origine bisannuel, mais est attribué depuis 2016 sur une base annuelle.

L'année dernière, le Booker prize international avait été remporté par le roman allemand Kairos de Jenny Erpenbeck, traduit par Michael Hofmann.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'UE va aider financièrement Radio Free Europe (Kallas)

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Le personnel travaille dans la salle de contrôle des studios de télévision au siège de Radio Free Europe/Radio Liberty à Prague. (© Keystone/EPA/MARTIN DIVISEK)

L'Union européenne va débloquer 5,5 millions d'euros pour aider Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) à poursuivre ses activités après le gel de son financement par les États-Unis, a indiqué mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

"Cette somme permettra de soutenir le travail vital de Radio Free Europe", a déclaré Mme Kallas aux journalistes à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

"Il s'agit d'un financement d'urgence à court terme conçu comme un filet de sécurité pour le journalisme indépendant", a-t-elle ajouté.

Le président américain Donald Trump a suspendu le financement de Radio Free Europe/Radio Liberty en mars, en même temps que le financement d'autres diffuseurs américains, y compris Voice of America, dans le cadre de sa campagne visant à réduire les dépenses gouvernementales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le cinéaste iranien Jafar Panahi, à Cannes, défie Téhéran

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Pour la première fois depuis 15 ans, le cinéaste iranien Jafar Panahi a pu se déplacer en personne à Cannes. (© KEYSTONE/AP/Lewis Joly)

Pour la première fois depuis 15 ans, le cinéaste iranien Jafar Panahi a pu se déplacer en personne à Cannes pour présenter "Un simple accident", un thriller en forme de défi aux autorités de Téhéran et d'introspection pour ses dissidents.

La projection du film, en lice pour la Palme d'or, était l'un des évènements du jour, avec celle du premier long métrage de réalisatrice d'une star d'Hollywood, Scarlett Johansson, et le retour de l'actrice francophile et francophone Jodie Foster, dans un film français signé Rebecca Zlotowski.

Peu de montées des marches auront été aussi symboliques que celle de Panahi, 64 ans, et de son équipe: très grand nom du cinéma iranien, le réalisateur de "Taxi Téhéran" ou "Trois visages" est habitué à voir ses oeuvres primées dans les plus grands festivals, beaucoup moins à fouler les tapis rouges.

Depuis sa condamnation en 2010 pour "propagande contre le régime", il n'avait pu se rendre à aucun de ces rendez-vous internationaux. Nul ne sait quel sort lui réserveront les autorités de Téhéran après ce onzième long-métrage qui s'en prend très directement à elles et à l'arbitraire des forces de sécurité.

L'an dernier, un autre cinéaste iranien, Mohammad Rasoulof, a choisi l'exil, arrivant clandestinement à Cannes pour son film brûlot "Les graines du figuier sauvage" (prix spécial du jury).

La justice et la vengeance

Comme lui, Panahi a tourné dans la clandestinité. Au mépris des lois, plusieurs de ses actrices apparaissent cheveux nus, comme récemment dans "Mon gâteau préféré" du couple de cinéastes Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha, sélectionnés à Berlin l'an dernier puis condamnés à des peines de prison avec sursis pour "propagande contre le régime et obscénité".

Thriller très réussi, "Un simple accident" raconte l'histoire d'un homme enlevé par d'anciens détenus convaincus qu'il était leur tortionnaire en prison. Le long-métrage est aussi une réflexion sur la justice et la vengeance face à l'arbitraire.

Avec ce film, Panahi, incarcéré à deux reprises dans son pays, devient un candidat très sérieux à la Palme d'or, décernée samedi par la présidente du jury Juliette Binoche. Actrice engagée, celle-ci l'a régulièrement soutenu.

Son compatriote Saeed Roustaee présentera jeudi "Woman and Child". Sa dernière venue à Cannes pour "Leïla et ses frères", en 2022, lui a valu une peine de six mois de prison en Iran.

"Historique et très actuel"

Seconde star hollywoodienne à présenter un premier film dans la section Un certain regard cette année, après Kristen Stewart avec "The chronology of water", Scarlett Johansson a, pour sa part, fait salle comble avec "Eleanor the Great" - "un rêve devenu réalité", a-t-elle confié, citée sur le site spécialisé Variety.

Le long métrage de l'actrice de 40 ans, vue dans "Lost in translation" et "Match Point", suit Eleanor Morgenstein (June Squibb) qui, à 94 ans, retourne à New York pour prendre un nouveau départ après des décennies passées en Floride.

"C'est un film sur l'amitié, sur le deuil, sur le pardon. Et je pense que ce sont tous des thèmes dont nous avons particulièrement besoin aujourd'hui (...) C'est un film que je trouve historique et également très actuel", a poursuivi Scarlett Johansson.

L'autre film en compétition, "Fuori", adapte l'histoire d'une autrice italienne, Goliarda Sapienza, incarcérée pour vol en 1980. Ce long-métrage, réalisé par Mario Martone et avec Valeria Golino, signe le retour de l'Italien de 65 ans après ses premiers pas en 2022 avec "Nostalgia".

Hors compétition (section Cannes Première), les festivaliers devaient découvrir en soirée "Vie privée", le nouveau thriller psychologique de Rebecca Zlotowski ("Les enfants des autres", "Une fille facile") qui, aux côtés de Virginie Efira et Daniel Auteuil, a embauché Jodie Foster.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Martigny: la Médiathèque Valais explore la domestication animale

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La nouvelle exposition de la Médiathèque Valais est à découvrir à Martigny, dès vendredi et jusqu'au 28 mars 2026. (© Sedrik Nemeth/DR)

La Médiathèque Valais - Martigny présente une nouvelle exposition intitulée "Domestiques photogéniques." Dès vendredi et jusqu'au 28 mars 2026, elle mettra en exergue les liens entre les humains et certains animaux.

Cette exposition se veut un hommage aux animaux et aux êtres humains qui ont cheminé côte à côte durant plus de 5000 ans, grâce aux savoirs élaborés et développés, notamment au Proche-Orient et Moyen-Orient. Cette mise en perspective intègre l’archéozoologie et les récentes découvertes liées à la génétique.

La Médiathèque Valais - Martigny "donne la parole" aux animaux concernés, via ses collections audiovisuelles. Elle compose ainsi un album photographique de l’agriculture et de la vie quotidienne dans les Alpes.

Du XXe siècle à la préhistoire

L’exposition valorise plus de 600 images d’archives et autant de témoignages d’une économie agro-pastorale de subsistance aujourd’hui disparue. En parallèle, elle évoque les tâches d’une économie invisible – l’économie domestique humaine – du Valais d'autrefois,

A Martigny, cette notion de domestication animale est traitée par une sorte de grand écart historico-archéologique. En effet, les images qui ont été choisies datent majoritairement de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, tandis que la discipline archéozoologique nous rappelle ce que signifie domestiquer, à l’origine du monde. On passe ainsi d’un album photographique collectif relativement récent à la préhistoire..

Dans sa démarche, la Médiathèque Valais-Martigny a voulu faire découvrir des animaux, pour la plupart présents dès les débuts de la vie agricole et pastorale en Valais. Le phénomène documente ainsi les prémisses de l’élevage, très riches dans la vallée du Rhône.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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