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Longue table entre Poutine et Macron: Macron a refusé un dépistage

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La longue table lors de la rencontre Poutine - Macron a une explication: le président français a refusé un test Covid en Russie, soutient Moscou. (archives) (© KEYSTONE/EPA/KREMLIN POOL / SPUTNIK / POOL)

Le Kremlin a expliqué vendredi que la longue table séparant Vladimir Poutine d'Emmanuel Macron lors d'un entretien sur l'Ukraine visait à respecter une distance sanitaire après le refus du président français de se soumettre à un test Covid en Russie.

Les images des deux présidents assis de part et d'autre de cette table blanche longue de six mètres ont suscité de nombreux commentaires, certains y voyant le signe d'une froideur de M. Poutine envers M. Macron qu'il a reçu lundi au Kremlin.

Interrogé par un journaliste qui lui demandait si M. Macron avait bien refusé de se soumettre à un test PCR à son arrivée en Russie, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu par l'affirmative.

"Certains suivent leurs propres règles (...) Mais dans ce cas, un protocole sanitaire est appliqué pour protéger la santé de notre président et celle de son hôte", a déclaré M. Peskov.

"Si les médecins des deux parties interagissent, alors il est possible de réduire la distance", a-t-il ajouté, pour expliquer les entretiens où M. Poutine apparait bien plus proche physiquement qu'il ne l'était de M. Macron.

"Pas politique"

"Il n'y a pas de considérations politiques sur ce sujet" et la distance physique "n'interfère en rien avec les négociations", a-t-il insisté.

Depuis janvier, le Premier ministre hongrois et le président iranien Ebrahim Raissi, deux alliés de la Russie, ont ainsi aussi été assis à la grande table de six mètres.

Le président argentin Alberto Fernandez et le président Kazakh Kassym-Jomart Tokaïev ont eux été assis à proximité immédiate de M. Poutine.

Les mesures sanitaires ont été considérablement renforcées au Kremlin depuis le début de la pandémie de nouveau coronavirus. Les journalistes sont soumis à plusieurs tests de dépistage avant les conférences de presse et M. Poutine, 69 ans, s'affiche régulièrement à plusieurs mètres de distance de ses hôtes.

Le déplacement de M. Macron à Moscou lundi visait à faire baisser les tensions entre la Russie et l'Ukraine, qui n'ont cessé de se renforcer ces derniers mois.

La Russie a massé plus de 100'000 militaires aux frontières de l'Ukraine et l'Occident l'accuse de préparer une agression de ce pays, ce que Moscou dément.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Plus de 120 drones ukrainiens interceptés par la Russie

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Une soixantaine de drones ukrainiens ont été abattus au-dessus de la seule région de Briansk (archives). (© KEYSTONE/EPA/STRINGER)

La Russie a indiqué avoir intercepté plus de 120 drones ukrainiens en quelques heures mardi soir et mercredi matin. L'attaque a provoqué de nouvelles perturbations du fonctionnement d'aéroports de Moscou.

Alors que l'Ukraine a été visée ces derniers jours par des bombardements russes sans précédent, le ministère russe de la défense a annoncé sur le réseau social Telegram que sa défense antiaérienne avait "totalement détruit et intercepté 112 drones ukrainiens" entre 21h00 et minuit (20h00 et 23h00 en Suisse), dont 59 au-dessus de la seule région de Briansk (sud-ouest).

Plus tard dans la nuit, le maire de Moscou Sergueï Sobianine a indiqué dans une série de messages sur les réseaux sociaux que 12 drones se dirigeant vers la capitale avaient été abattus.

Si l'armée russe dit quotidiennement intercepter des dizaines de drones ukrainiens, leur nombre est rarement aussi élevé en quelques heures et la capitale russe, à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière ukrainienne, a été rarement ciblée depuis le début de l'offensive russe à grande échelle en Ukraine il y a plus de trois ans.

Attaques russes massives

Ces derniers jours, ces attaques contre Moscou sont devenues plus fréquentes, perturbant le trafic aérien.

Tôt mercredi matin, le fonctionnement de deux aéroports moscovites, Vnoukovo et Joukovski, a été suspendu, a indiqué l'agence de régulation du transport aérien.

L'Ukraine a annoncé avoir été visée par des attaques aériennes russes massives ces derniers jours. Dimanche, 13 civils, dont trois enfants de la même famille, ont péri dans des frappes de missiles et drones russes, selon Kiev.

Lundi, les attaques n'ont pas fait de morts, mais ont impliqué 355 drones, un "record" depuis le début du conflit, selon l'armée de l'air ukrainienne.

Le ministère russe de la défense a affirmé mardi que c'était l'Ukraine, soutenue par "certains pays européens", qui avait "pris une série de mesures provocatrices visant à faire échouer le processus de négociations", citant la multiplication des "attaques à l'aide de drones et de missiles" contre des installations civiles en Russie depuis le 20 mai.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un résultat historique pour les gymnastes suisses

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Matteo Giubellini et les Suisses en argent à Leipzig. (© KEYSTONE/AP/CHARLIE RIEDEL)

La Suisse a cueilli l'argent au concours par équipes des Championats d'Europe de Leipzig. Noe Seifert, Luca et Matteo Giubellini, Florian Langenegger et Ian Raubal ont écrit une page d'histoire.

Jamais en effet, une équipe de Suisse n'avait obtenu un tel résultat dans un grand championnat. Il y avait eu, certes, le bronze aux Championnats d'Europe de Berne en 2016, mais cette deuxième place à Leipzig restera longtemps comme un résultat extraordinaire.

La Suisse n'a été devancée que par la Grande-Bretagne. Le bronze est revenu à l'Italie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les membres de l'OMS approuvent un plan mondial sur le climat

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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) va aider les pays les plus vulnérables à faire face aux effets du changement climatique pour la santé (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) étendent les efforts de la branche contre le changement climatique. Mardi à Genève, ils ont validé un plan mondial pour renforcer les initiatives dans la branche pour limiter les effets pour la santé.

La discussion à l'Assemblée mondiale de la santé aura été plus compliquée que prévu. L'année dernière, les pays avaient toutefois donné un large mandat au secrétariat de préparer ce plan mondial.

Des heures de débat n'ont toutefois pas permis d'aboutir lundi et ont étendu la discussion jusqu'à mardi en commission où celle-ci s'est prolongée à nouveau pendant plusieurs heures. Soutenue par la Russie, l'Arabie saoudite avait demandé le report du dispositif à 2026.

Le groupe des pays de l'Est de la Méditerranée, dont fait partie Riyad, a ensuite formalisé un amendement dans cette direction, rejeté par 86 voix contre 23 favorables et 11 abstentions. Le plan a ensuite été approuvé par 109 voix contre aucune opposition et 19 abstentions.

Moscou estimait que celui-ci, qui sera alimenté par plus de 167 millions de dollars sur les deux prochaines années et demie, était trop cher et redondant. Des dizaines d'Etats ont rétorqué qu'il ne fallait pas d'atermoiement et au contraire accélérer les initiatives.

Le plan n'est pas contraignant. Parmi les principales avancées, il doit aider les pays vulnérables à accéder au financement climatique pour augmenter la solidité de leur système de santé.

Il doit aussi rapprocher les acteurs de la santé avec ceux des branches qui provoquent de nombreuses conséquences sur la pollution de l'air. Les questions de santé doivent également mieux être associées au menu des discussions climatiques nationales et internationales. Et des dizaines de milliers de centres de santé dans le monde seront aidés pour qu'ils puissent s'appuyer sur une énergie renouvelable et durable, selon le plan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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SOS Méditerranée accuse des pays d'avoir abandonné une embarcation

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SOS Méditerranée a dénoncé à plusieurs reprises le manque de soutien des autorités de plusieurs pays (archives). (© KEYSTONE/AP/JEREMIAS GONZALEZ)

SOS Méditerranée s'en prend aux autorités italiennes, libyennes et maltaises, accusées d'avoir abandonné entre samedi et lundi une embarcation avec 116 migrants à son bord. Mardi à Genève, elle a demandé une investigation, alors que trois personnes se sont noyées.

"L'embarcation a été abandonnée en mer", dans des conditions difficiles, "pendant plus de deux jours", a affirmé l'ONG dans une déclaration. "Les autorités maritimes ont abdiqué leur responsabilité" et violé le droit maritime et les droits humains, selon elle.

Trois navires, dont celui de SOS Méditerranée, et des volontaires de la ligne d'alerte civile Alarm Phone ont cherché à porter assistance aux migrants. Or, malgré des alertes par ces acteurs, aucun soutien adapté n'a été donné par les centres de secours italiens, laissant ces entités intervenir séparément, déplore aussi l'ONG.

Un second cas mentionné par Alarm Phone, proche de la première embarcation, a été secouru par les autorités italiennes, ajoute-t-elle encore. Ce qui montre, selon elle, que les capacités de sauvetage étaient présentes.

Samedi, seuls 35 des 116 passagers avaient pu être secourus par un navire marchand. Trois personnes se sont ensuite noyées alors que les ONG cherchaient à mener un dispositif de sauvetage. Autre problème, les discussions entre les autorités italiennes et libyennes ont abouti à un retour forcé des 35 rescapés vers la Libye, en violation du droit maritime et du droit international, ajoute encore SOS Méditerranée.

Les passagers auraient été emmenés vers un centre de détention controversé à Zawiyah. Ceux qui sont restés à bord sont restés injoignables pendant plus d'une journée. Dans la nuit de samedi à dimanche, 26 autres personnes ont pu être sauvées par un navire de ravitaillement. Mais celui de SOS Méditerranée aurait pu arriver plus tôt sur place si l'alerte avait été partagée par les autorités.

Peu après, il a pu sauver les 53 rescapés restants. Tous étaient dans des conditions difficiles et certains avaient besoin de soins médicaux urgemment. L'ONG demande une investigation pour établir les responsabilités sur les trois victimes et sur qui a donné l'ordre de débarquer 35 personnes en Libye.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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