Suisse
Le paquet d'aide à la presse était trop chargé, disent les journaux
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"Dimanche noir pour la presse", la "solitude des médias", "le journalisme en danger": la presse suisse parle d'un rejet "attendu" des aides fédérales à la presse. Elle appelle les autorités à revenir à la charge, en tenant compte des critiques.
"Trop chargé, le bateau a sombré": les Suisses ont refusé dimanche par 54,6% un paquet d'aide de 151 millions de francs, "mal ficelé" et "trop complexe", pour soutenir les journalistes, constate Le Quotidien Jurassien. Le journal pointe les grands éditeurs du pays. "Sans ces passagers de première classe, il est fort probable que le navire d'aides fédérales aux médias serait arrivé à bon port hier".
Il relève aussi un "nein" alémanique imposé au reste de la Suisse, qui s'explique "par la présence des grands éditeurs du pays à Zurich, le poids de l'UDC, la manière de concevoir l'aide de l'État et l'environnement médiatique différent de celui de la Suisse romande".
Ce "Röstigraben" apparaît non seulement au niveau fédéral, mais aussi dans les cantons de Fribourg et du Valais, remarquent La Liberté et Le Nouvelliste. "Si les citoyens fribourgeois acceptent nettement (57,4% des suffrages) le paquet d'aide à la presse, avec un soutien culminant à 64,8% en Sarine, les districts germanophones se montrent nettement moins enthousiastes", écrit le commentateur fribourgeois.
"Machine de guerre de l'UDC"
En Valais, le rejet de la loi par les germanophones a fait basculer le canton dans le camp du "non". "Difficile d'expliquer ce résultat en demi-teinte", juge Le Nouvelliste. "Si les autres Romands ont offert dimanche une vraie preuve d'amour à leurs médias en défiant les Alémaniques (et les Haut-Valaisans) plus froids sur sujet, le Valais romand nous donne au mieux une marque d'affection", le Bas-Valais et le Valais central ayant accepté le projet du bout des lèvres.
Pour le journal fribourgeois, cette défiance populaire au plan national vient en partie de la crise liée au Covid-19. "Des voix reproch[ent] aux médias d'être les porte-parole trop dociles des autorités". Dans ce contexte, "les opposants à la loi ont eu beau jeu de prétendre que l'argent de la Confédération irait engraisser des grands groupes de presse qui n'en ont pas besoin".
Et, remarque Le Courrier, "la machine de guerre de l'UDC a une nouvelle fois montré sa redoutable efficacité. Pas question de verser de l'argent aux gros éditeurs, a claironné la formation d'extrême droite. Et tant pis si c'était une Fake News, le gros des 150 millions devant aller aux petits éditeurs".
Etre davantage à l'écoute
Le journal genevois estime que la presse "porte aussi une part de responsabilité", en ayant rejeté pendant longtemps l'idée d'une aide directe aux médias. "Ce n'est que depuis quelques années, sous les coups de boutoir des géants d'Internet qui siphonnent la publicité et le contenu des journaux, que la croyance aveugle aux bienfaits des lois du marché a cédé la place à une vision moins dogmatique. Trop tard sans doute".
La forme de paquet qu'avaient ces aides à la presse est également en cause, affirme Le Temps. "Une nouvelle fois, les Suisses ont démontré qu'ils détestent les paquets électoraux. Le Conseil fédéral et les parlementaires doivent enfin l'entendre. Tout comme ils seraient bien inspirés d'être davantage à l'écoute pour éviter que le décalage se creuse entre la population et les élus".
En effet, ce dimanche de votations est un fort "désaveu" pour l'exécutif fédéral et le législatif fédéral, qui "se sont inclinés sur trois des quatre objets soumis à votations [...] Ces résultats prouvent que le fossé se creuse entre les préoccupations de la population et celles de la majorité des dirigeants", ajoute le journal.
Pour L'Agefi, ces votations doivent se lire sous l'angle du rôle de l'Etat et de la place laissée au marché. "Les subventions aux médias [...] auraient accru le rôle de l'Etat sur un marché dont une des raisons d'être tient précisément dans sa capacité à critiquer les autorités publiques".
Des pistes
"Et maintenant, que faire?", s'interroge Le Courrier. Car "après ce 'non' du peuple, la mission des médias suisses [...] demeurera la même: vous informer même si cela ne vous plaît pas toujours", avec des moyens qui resteront pareils à ceux d'aujourd'hui: "insuffisants", constate Le Nouvelliste.
Et "la prochaine initiative de l'UDC pour réduire de moitié les redevances radio et TV dessine clairement un projet global: profiter de la crise actuelle pour affaiblir les médias professionnels non partisans", estime ArcInfo. "S'il se concrétise, dans dix ans, les titres actuels pourraient être supplantés par des publications orientées, sans nuances, au service de tel ou tel courant politique ou financier".
A l'instar des autres journaux, Le Quotidien Jurassien appelle à remettre "urgemment" l'ouvrage sur le métier. Il demande que le Conseil fédéral intervienne "afin que La Poste renonce aux hausses de tarifs de distribution". Et "l'idée d'une aide à la transition numérique ne doit pas être abandonnée". Une autre piste possible consisterait en "une action un peu résolue pour instaurer la fameuse Google Tax", ajoute Le Courrier.
Dans l'immédiat, note le journal 24 Heures, "il faudra faire sans de nouvelles ressources pour distribuer à prix correct ce bon vieux journal dans les boîtes aux lettres en plaine comme en montagne, en ville comme en campagne", alors que le prix du papier est en forte hausse. "Aide aux médias ou pas, nous continuerons à vous informer avec passion et en toute indépendance", poursuit-il.
Outre-Sarine
Conséquence d'une campagne "terne" et sans "débats passionnés sur la cohésion du pays", "les arguments expliquant pourquoi le quatrième pouvoir a besoin d'un soutien urgent n'ont pas pris", remarque le TagesAnzeiger, outre-Sarine. S'il peut y avoir des raisons valables au "non" des citoyens, il faut se "demander si seules des insuffisances ponctuelles ont conduit au rejet ou si un mécontentement plus profond à l'égard des médias suisses en est la cause. Ce débat doit être mené, non pas pour satisfaire la vanité d'une branche, mais pour des raisons de politique nationale".
Ce n'est en tout cas pas un vote de défiance envers la presse, même si le rejet de la loi est clair, assure le Blick. La pandémie de Covid19 "a montré qu'en temps de crise, la plupart des gens s'informent auprès des médias établis [...] En réalité, les médias ne souffrent pas de la perte de lecteurs, de téléspectateurs et d'utilisateurs, mais de la fuite de la publicité vers Google, Facebook & Co". Le journal zurichois voit d'un bon oeil le projet "prometteur" de la ministre de la justice Karin Keller-Sutter, qui envisage l'instauration d'un droit voisin, comme certains Etats de l'UE. "Les géants de la technologie devraient dédommager les médias pour l'utilisation de leurs contenus. Ce ne serait rien moins qu'équitable".
Pour la Berner Zeitung, en revanche, ce "'non' révèle une nouvelle méfiance envers les médias et rend le journalisme politique plus difficile [...] Le journal, en tant que principal média de formation de l'opinion politique, en ressort affaibli". Le nombre de médias qui peuvent encore s'offrir des reportages régionaux va probablement diminuer, estime le journal bernois. "La population rurale en pâtira le plus [...] Les cartes du paysage médiatique seront peut-être redistribuées. La SSR, financée par la redevance, pourrait en profiter temporairement, car elle s'engage de plus en plus dans le numérique".
Rare voix discordante avec L'Agefi, la NZZ se réjouit de ce "non". Le paquet d'aide pour les médias était plus que "douteux", écrit-elle. "Le Parlement a massivement développé le projet présenté par le Conseil fédéral". Le journal zurichois dénonce en outre un "produit de l'année Covid-19", accepté pendant une période où la Berne fédérale considérait être responsable de tout et où "des milliards étaient alloués presque toutes les semaines à des dépenses spéciales" dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Guy Parmelin célébré par « son » canton
Entre fanfare de Gilly-Bursins, évocation de chasselas et autres clins d'oeil à ses racines, le président de la Confédération élu Guy Parmelin a été célébré ce jeudi dans "son" canton de Vaud. Les festivités l'ont conduit de Berne à l'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL).
Elu à la présidence de la Confédération le 10 décembre, le Vaudois Guy Parmelin est célébré ce jeudi dans son canton. Comme le veut la tradition, le trajet a débuté par un train spécial depuis Berne avec une première halte à Fribourg, puis à Oron-le-Châtel. A bord du convoi présidentiel notamment: son épouse, l’actuelle présidente de Confédération Karin Keller-Sutter mais aussi la présidente du gouvernement vaudois Christelle Luisier. Le trajet s’est terminé à Epalinges et son école hôtelière où le magistrat a été accueilli au son de la Fanfare de Gilly-Bursins par la Municipalité de Lausanne et son syndic Grégoire Junod. Après la cérémonie officielle qui a réuni un peu plus de 300 invités, nous avons demandé au président nouvellement élu quel message il souhaitait adresser au Vaudois pour son année de présidence.
Les personnalité politiques ont chaleureusement salué le pragmatisme et l'enthousiasme du "Plus Vaudois des Vaudois" comme l'a dit Karin Keller-Sutter. Comme rappelé à plusieurs reprises, ce mandat couronne plusieurs succès récents, comme l’accord douanier de la Suisse avec Washington. Et nous avons nous aussi, usé de l’expression de Guy Parmelin qui a fait rire la Suisse Romande en lui demandant «où est-ce que la chatte aura mal au pied l’année prochaine", voici sa réponse.
Rappelons que Guy Parmelin a été élu la semaine dernière par l’Assemblée fédérale à 203 voix sur 210, un score historique.
Après les traditionnelles allocutions , Guy Parmelin a assuré aborder 2026 « avec sang-froid, pragmatisme et enthousiasme. » Mais avant cela, nous avons cherché à savoir quels étaient ses projets durant les fêtes de fin d’année.
Guy Parmelin va assumer ses fonctions de président de la Confédération pour la deuxième fois de sa carrière après 2021. Il a été élu la semaine dernière par l’Assemblée fédérale à 203 voix sur 210, un score historique.
Sophie Vassutine & KEYSTONE ATS
Suisse
Deux rentes de cinq ans grâce à l'Eurodreams
Deux personnes chanceuses ont décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams jeudi soir. Elles ont coché les six bons numéros 10, 12, 19, 21, 25 et 27, mais pas le numéro "dream" 1, a annoncé la Loterie romande.
Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream".
Huit pays européens proposent ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.
https://jeux.loro.ch/games/eurodreams
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Le Valais se dote d'une université cantonale, à distance
A l'exception de l'UDC du Valais romand, le Grand Conseil a validé, jeudi, sa loi sur l'Université du Valais par 105 oui contre 15 non et deux abstentions. Le canton se dote ainsi d'une structure permettant un enseignement à distance et à temps partiel.
La loi a été adoptée en une seule lecture. Bien que l’enseignement soit dispensé à distance, les activités de recherche se dérouleront en présentiel, selon le Département de l'économie et de la formation. Les locaux actuels d'UniDistance Valais à Brigue-Glis sont suffisamment spacieux pour accueillir les futures activités d'Uni Valais-Wallis auquel il succédera.
L’Université du Valais sera la seule université suisse à proposer une formation universitaire entièrement à distance et à temps partiel. Par son modèle pédagogique, elle se positionne de manière complémentaire aux universités traditionnelles essentiellement présentielles.
A l'horizon 2028
L’université sera autonome dans sa gestion académique, financière et administrative et aura la responsabilité de rendre des comptes à l’Etat. Le canton exercera un rôle de régulation stratégique et d’accompagnement de l’université. Le Grand Conseil validera le crédit-cadre quadriennal et aura la tâche de veiller, via les mandats de prestation, à la bonne utilisation des ressources financières du canton.
L’entrée en vigueur de la LUVa est prévue à l’horizon 2028, sous réserve d’une décision positive du Conseil suisse d’accréditation, au printemps 2027. Les activités de formation et de recherche en cours au sein d’UniDistance Suisse, le personnel engagé par la Fondation actuelle ainsi qu’une part significative des actifs de la Fondation seront transférés à l’Uni Valais-Wallis.
91 amendements traités
Les différents groupes politiques ont déposé 91 amendements en lien avec cette proposition de loi. Ils ont tous été traités jeudi. Souvent cosmétiques, ceux-ci n'ont pas bouleversé le projet du gouvernement.
Le Grand Conseil a toutefois pris quelques décisions plus stratégiques: chaque faculté sera ainsi dirigée par un doyen élu par le conseil de faculté et nommé par le rectorat, sur proposition du conseil de faculté. Le mandat du recteur sera de quatre ans, renouvelable deux fois. Enfin, le Conseil d'Etat nommera les membres de la commission de recours, notamment en faisant appel à des personnes externes à l'Université.
Cinq facultés
L'Université du Valais devra ½uvrer pour une société équitable et inclusive en garantissant l'égalité des chances. Le plénum a validé une participation des étudiants à la gouvernance de l'université, notamment par l'intermédiaire des associations estudiantines. Par contre, il ne sera pas instauré de commission de surveillance de l'Université.
UniDistance Suisse compte aujourd'hui 2600 étudiants, dont 140 Valaisans, 500 collaborateurs et 25 professeurs. Cinq facultés sont actuellement proposées soit la psychologie, l'économie, le droit, l'histoire et les mathématiques-informatique. Il en ira de même avec l'Uni Valais-Wallis.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Suisse suit de près les discussions sur les fonds russes gelés
La Suisse suit de près les discussions internationales sur l'utilisation des fonds de la banque centrale russe. Jeudi à Bruxelles, les chefs d'Etats et de gouvernements européens ont discuté de cette possibilité pour soutenir l'Ukraine.
Aux yeux de la Suisse, il est essentiel que toute approche convenue au niveau international soit pleinement conforme aux principes de l'Etat de droit et du droit international, a indiqué à Keystone-ATS le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).
La stabilité financière doit aussi être préservée afin d'éviter des conséquences imprévues pour les marchés financiers et les futures opérations des banques centrales au sein du système financier international.
Pas moins de 7,45 milliards de francs appartenant à la banque centrale russe étaient gelés en Suisse le 31 mars 2025, selon le SECO.
Jusqu'à 210 milliards d'euros
Les chefs d'Etats et de gouvernements de l'Union européenne (UE) ont discuté à Bruxelles de l'utilisation des fonds russes gelés dans l'UE. La Commission européenne a proposé de les mettre à disposition de l'Ukraine sous forme de prêts.
Selon les calculs des autorités, jusqu'à 210 milliards d'euros (environ 196 milliards de francs) pourraient ainsi être versés en Ukraine, dont 90 milliards pour les deux prochaines années. La Russie ne récupérerait cet argent qu'en contrepartie de réparations des dommages causés en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assisté jeudi à l'ouverture du sommet, espérant une décision positive pour son pays. Il a déclaré en conférence de presse que si l'Ukraine ne recevait pas de soutien, elle risquait de plier.
Selon lui, le transfert à l'Ukraine d'avoir russes gelés se justifie pleinement, dans le sens où la Russie mène une guerre d'agression.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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