International
Bruxelles et Londres enquêtent sur l'accord Google-Facebook
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La Commission européenne et l'Autorité britannique de la concurrence ont annoncé vendredi enquêter sur l'accord conclu en 2018 par les géants américains de l'internet Google et Meta (Facebook) dans la publicité en ligne, soupçonné de leur offrir un monopole illégal.
Cet accord, baptisé "Jedi Blue", est déjà depuis 2020 dans le collimateur de la justice américaine, les deux groupes étant accusés d'avoir conclu une entente "illégale" pour asseoir leur domination sur le marché de la publicité numérique en évinçant toute concurrence via leurs enchères publicitaires.
De même, Bruxelles et Londres soupçonnent Facebook et Google d'avoir manipulé le système ultra-perfectionné qui détermine quelles publicités s'affichent sur les pages web en fonction du profil de l'internaute - potentiellement un accord anti-concurrentiel ou un abus de position dominante.
La Commission, gardienne du marché intérieur de l'UE, et le gendarme britannique de la concurrence (CMA) ont chacun annoncé, dans des communiqués distincts, l'ouverture d'une enquête visant les géants californiens, et assuré qu'ils collaboreraient "étroitement" l'un avec l'autre.
"Si notre enquête le confirme, cela signifierait qu'ils faussent la concurrence sur un marché déjà très concentré, au détriment de leurs rivaux, des éditeurs (de contenus) et finalement des consommateurs", a indiqué la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager.
"Nous sommes préoccupés par le fait que Google se soit associé à Meta pour mettre des bâtons dans les roues des concurrents qui fournissent aux éditeurs d'importants services de publicité en ligne", ce qui complique l'entrée sur le marché de petites entreprises et "peut réduire le choix des clients", a abondé Andrea Coscelli, directeur général du CMA.
"L'ouverture d'une enquête formelle ne préjuge pas de son issue", rappelle Bruxelles.
"Aucun avantage"
En pratique, Google fournit la technologie qui sert d'intermédiaire entre les annonceurs et les éditeurs de sites, en mettant aux enchères en temps réel des espaces publicitaires d'affichage sur des sites web ou applications mobiles par le biais d'un "programme d'enchères ouvertes".
De son côté, Meta (Facebook) fournit des services d'affichage publicitaire en ligne et participe aux enchères pour les espaces d'éditeurs tiers, notamment en utilisant les technologies Google.
"Les allégations sur cet accord sont fausses. Il s'agit d'un accord favorisant la concurrence (...) qui permet à Facebook de participer à notre programme d'enchères ouvertes avec des dizaines d'autres entreprises", a réagi auprès de l'AFP un porte-parole de Google, assurant que le réseau social "ne bénéficie d'aucun avantage pour gagner des enchères".
Le programme de Google vise à "augmenter la demande d'achat d'espaces publicitaires pour permettre aux éditeurs de générer plus de revenus, et la participation de Facebook y contribue", a-t-il insisté.
L'accord "non exclusif" de 2018, "de même que les accords similaires que nous avons passés avec d'autres plateformes d'enchères, nous ont aidés à accroître la concurrence pour le placement de publicités", renchérit un porte-parole de Meta, jugeant que "ces accords permettent de générer de meilleurs résultats pour les annonceurs comme les éditeurs".
"Monopole illégal"
Pour autant, Google a été visé fin 2020 par trois procédures antitrust aux États-Unis. Une coalition de 38 États et territoires américains, ciblant l'accord avec Facebook, l'accuse d'exercer un "monopole illégal" sur la recherche en ligne et la publicité, et estime que les dirigeants les plus hauts placés des deux groupes sont "directement impliqués".
De son côté, Bruxelles avait déjà ouvert en juin 2021 une enquête contre Google pour pratiques anticoncurrentielles dans les technologies d'affichage publicitaire. Le même mois, l'Autorité de la concurrence française lui avait imposé une amende de 220 millions d'euros (225,8 millions de francs au cours actuel) pour ses pratiques publicitaires.
Fondé en 1998 dans la Silicon Valley, Google a connu le succès avec son moteur de recherche, puis dans la cartographie (Google Maps), les courriels (Gmail) et le cloud, mais la publicité en ligne génère l'essentiel de ses revenus.
Alphabet (maison mère de Google) a réalisé un chiffre d'affaires de 75,3 milliards de dollars (70,15 milliards de francs) au dernier trimestre 2021, dont 61 milliards de recettes publicitaires. Le cabinet eMarketer estime que la publicité numérique devrait lui rapporter plus de 171 milliards de dollars cette année, soit 30% du gâteau mondial, juste devant Facebook (23,7% de parts de marché).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le récital de Jannik Sinner se poursuit
Jannik Sinner est toujours aussi impitoyable. Le no 1 mondial s’est hissé dans le dernier carré de Roland-Garros sans lâcher le moindre set.
Malgré la magie qui peut sortir parfois de sa raquette, Alexander Bublik (ATP 62) n’a rien pu faire pour s’opposer à la puissance de l’Italien, à *ce véritable robot" comme il décrivait la veille de cette rencontre. Le Kazakh s’est incliné 6-1 7-5 6-0 en seulement 1h49’ pour son premier quart de finale dans un tournoi du Grand Chelem.
Eliminé l’an dernier par Carlos Alcaraz en cinq sets, Jannik Sinner attend le vainqueur du choc de mercredi soir entre Alexander Zverev et Novak Djokovic. L’Italien s’avance comme le favori logique de cette demi-finale dans la mesure où le tennis qu’il produit depuis le début de la quinzaine est d’une qualité rare. Il frappe très fort, il touche les lignes et il ne laisse aucun répit à ses adversaires.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Revolut lance des distributeurs de billets en Espagne
C'est une première pour une banque en ligne: la fintech britannique Revolut, a annoncé mercredi le lancement de distributeurs automatiques de billets en Espagne, sur lesquels il sera aussi possible d'ouvrir un compte ou d'obtenir une carte bancaire.
Revolut, qui a indiqué à plusieurs reprises ces derniers mois son intention d'investir davantage le monde physique, affirme dans un communiqué vouloir moderniser un système "resté quasiment inchangé au cours des dernières décennies".
La marque ouvrira 50 premiers distributeurs "dans les prochaines semaines" à Madrid et Barcelone avant de s'étendre à d'autres villes, avec l'objectif d'installer au total 200 appareils dans le pays. Le projet est d'étendre l'initiative dès 2026 à d'autres pays européens.
Revolut a plus que doublé son bénéfice net l'an dernier, à 790 millions de livres (938 millions d'euros), grâce à des clients toujours plus nombreux: elle en compte plus de 55 millions --dont plus de 5 millions en France, son deuxième marché après le Royaume-Uni, et presque autant en Espagne.
Concurrence des banques classiques
L'entreprise, valorisée 40 milliards d'euros l'an dernier, a acquis une place de banque secondaire mais elle veut concurrencer les banques traditionnelles. Elle a commencé à commercialiser des crédits immobiliers en Lituanie, où elle dispose d'une licence bancaire, et prévoit d'étendre cette offre en Europe.
La néobanque a annoncé le mois dernier un investissement d'un milliard d'euros en France, ainsi que l'installation à Paris de son siège pour l'Europe de l'Ouest, d'où elle supervisera entre autres l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne et l'Irlande.
Revolut a par ailleurs annoncé mardi sa participation au consortium European payments initiative (EPI), qui développe la solution de paiement Wero, initialement imaginée comme une réponse européenne aux géants américains Visa et Mastercard, et proposera cette dernière à ses clients français, allemands et belges à partir de juillet.
Ses nouveaux distributeurs fonctionneront avec une carte physique ou sans contact, et Revolut précise que l'authentification par reconnaissance faciale sera "lancée prochainement".
Les appareils permettront aux clients de la banque de retirer des espèces sans frais supplémentaires, notamment à l'étranger. Les usagers d'autres établissements pourront également les utiliser "moyennant des frais compétitifs", promet l'entreprise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le gouvernement suédois veut louer des places de prison en Estonie
La Suède a annoncé mercredi avoir conclu un accord avec l'Estonie pour louer des cellules de prison pour 600 prisonniers, anticipant une forte pression sur ses propres établissements. Sa mise en oeuvre est toutefois soumise à l'accord du Parlement.
Selon l'accord, la Suède pourrait louer 400 cellules dans la prison de Tartu, dans le sud-est de l'Estonie.
L'Estonie est "un partenaire très important et très proche" et est liée par les mêmes engagements internationaux en ce qui concerne les prisonniers, a estimé le ministre suédois de la Justice, Gunnar Strommer. "Les conditions sont donc très bonnes pour une coopération plus approfondie entre la Suède et l'Estonie", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
La mise en oeuvre de l'accord nécessitera certaines modifications de la législation et devra être approuvée par le parlement suédois à une majorité des trois quarts, a ajouté le ministre.
Il est donc soumis au feu vert des sociaux-démocrates, premier parti au Parlement avec 106 sièges sur 349 et qui siègent dans l'opposition. Une porte-parole du parti s'est dite "sceptique" tandis que le parti du Centre se dit opposé au projet.
Solutions similaires en Europe
Plusieurs autres pays européens ont déjà expérimenté des solutions similaires, notamment la Norvège et la Belgique, qui ont loué des cellules aux Pays-Bas par le passé, tandis que le Danemark se prépare à envoyer des détenus au Kosovo.
La Suède a connu une augmentation de la criminalité violente ces dernières années, avec des fusillades et des attaques à l'engin explosif liées à des règlements de compte entre réseaux criminels rivaux.
Le gouvernement de centre-droit du Premier ministre Ulf Kristersson, soutenu au parlement par les Démocrates de Suède, un parti anti-immigration, est arrivé au pouvoir en 2022 en promettant de sévir contre la criminalité.
Ingemar Kihlstrom, du parti chrétien-démocrate, partenaire de la coalition, a déclaré aux journalistes que la sévérité accrue de la politique du gouvernement va peser sur le système pénitentiaire.
Entrée en vigueur possible en 2026
Les prisonniers ne seront envoyés en Estonie que s'ils n'ont pas besoin d'un traitement médical approfondi et s'ils ne présentent pas un risque élevé pour la sécurité, selon le gouvernement.
M. Strommer a déclaré que "l'un des principes directeurs" de la Suède dans les négociations avec l'Estonie avait été "d'assurer que l'exécution des peines en Estonie soit aussi similaire que possible à ce qu'elle serait en Suède".
Il espère signer l'accord avec son homologue estonienne Liisa-Ly Pakosta "dans quelques semaines". Selon le calendrier du gouvernement, si l'accord est adopté par le parlement suédois, il entrera en vigueur le 1er juillet 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Assemblée nationale rejette la motion de censure contre Bayrou
Sans surprise et dans un hémicycle clairsemé, l'Assemblée nationale a rejeté mercredi une motion de censure déposée par LFI contre le Premier ministre François Bayrou et son gouvernement. Les deux camps s'accusent de manoeuvres au Parlement.
En l'absence de soutiens suffisants, et notamment des voix PS et du RN, la septième motion de censure contre François Bayrou n'a obtenu que 116 voix sur 289 nécessaires pour faire chuter le gouvernement.
Elle aura surtout offert le terrain pour un match retour sur une proposition de loi agricole clivante.
"Il y a bientôt un an que le résultat des urnes est bafoué par le président de la République", a lancé depuis la tribune la députée insoumise Mathilde Hignet. Elle a accusé le gouvernement et ses soutiens de faire "alliance une fois de plus avec l'extrême droite sur l'un des textes les plus rétrogrades pour notre environnement".
Les députés écologistes, et une partie du groupe GDR (communiste et ultramarin) ont voté pour, la députée Sophie Taillé-Polian, dénonçant une "loi poison". Dans le viseur: un coup tactique du bloc central, soutenu par l'alliance entre le RN et les ciottistes, concernant la loi agricole dite Duplomb-Menonville.
Le texte, clivant, porte notamment une mesure de réintroduction à titre dérogatoire d'un pesticide néonicotinoïde. Ecologistes et insoumis avaient répondu dans l'hémicycle en déposant une multitude d'amendements (quelque 1500 écologistes et 800 LFI).
Invoquant une "obstruction", les députés favorables à l'essentiel de la loi ont choisi de rejeter eux-mêmes le texte de manière préventive, pour sauter l'étape de l'Assemblée, et l'envoyer directement devant une commission mixte réunissant sept députés et sept sénateurs.
"Le gouvernement n'est pas à l'origine de ce texte. Il n'est pas à l'origine de son adoption. Il n'est pas à l'origine de la motion de rejet, mais il est coupable", a ironisé depuis la tribune François Bayrou, estimant que "c'est la première fois que l'Assemblée nationale est invitée à voter contre l'Assemblée nationale".
PS et RN renvoient à plus tard
Plus offensif ensuite le chef du gouvernement a accusé les Insoumis de se livrer à une "tactique méthodique et constante, permanente de l'obstruction, du blocage, c'est-à-dire, au bout du compte, de l'immobilisme" au Parlement.
Le chef du gouvernement a également défendu la loi Duplomb-Menonville, dont "plusieurs mesures sont vitales pour notre agriculture".
Quant au Parlement, il a appelé à en revoir le fonctionnement, et privilégier l'examen de plusieurs textes de loi en même temps, que les députés voteraient ensuite "lors de séance plénière concentrée sur une demi journée par exemple, comme cela se passe au Parlement européen".
Comme prévu le RN n'a pas soutenu la motion de censure, qui "n'aura aucun résultat au bénéfice des Français" selon son vice-président Sébastien Chenu.
"Votre tour viendra, monsieur le Premier ministre, plus vite que celui que vous réservez aux Français", a-t-il cependant lancé à l'adresse de François Bayrou, l'accusant entre autres de "préparer un budget (pour la France en 2026) sans toucher au tabou de l'immigration".
Pour le PS, Mélanie Thomin a déploré une Assemblée "bâillonnée" par la tactique sur la loi Duplomb. Mais "nous ne voulons pas voter une motion de censure contre le Parlement", a-t-elle confirmé, alors qu'une seule élue a au final voté cette motion. Le PS renvoie une éventuelle censure aux suites données par le gouvernement au conclave sur les retraites.
Jeudi matin les oppositions auront l'occasion de remettre le sujet sur la table, avec un vote attendu sur une proposition de résolution communiste qui appelle à revenir sur le passage de l'âge de départ à 64 ans. Ce serait le premier véritable vote sur le sujet dans l'hémicycle, mais le texte n'aurait pas de valeur contraignante.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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