International
Google: la justice européenne confirme une amende de 2,4 milliards d'euros
La justice européenne a confirmé mercredi une amende de 2,4 milliards d'euros (2,53 milliards de francs) infligée par Bruxelles à Google. Le géant américain est accusé de pratiques anticoncurrentielles sur le marché des comparateurs de prix.
Le tribunal de l'UE, basé à Luxembourg, a rejeté un recours du géant américain de l'internet en constatant qu'il avait bien "abusé de sa position dominante en favorisant son propre comparateur de produits par rapport aux comparateurs concurrents". Google a toutefois la possibilité de contester cette décision devant la juridiction supérieure, la cour de justice de l'UE.
L'amende infligée par la Commission européenne en juin 2017, avait constitué à l'époque un montant record, dépassé depuis. Ce dossier est l'un des trois gros contentieux ouverts par Bruxelles à l'encontre du géant américain des moteurs de recherche et qui font l'objet de batailles judiciaires au long cours.
La Commission, gardienne de la concurrence au sein de l'UE, accuse Google d'avoir abusé de sa position dominante dans la recherche en ligne pour favoriser son comparateur de prix Google Shopping dans 13 pays européens et lui assurer une position hégémonique en rendant ses concurrents moins visibles pour les consommateurs.
"Positionnement privilégié"
Google Shopping a bénéficié "d'une présentation et d'un positionnement privilégiés" tandis que les résultats des comparateurs concurrents étaient relégués dans les pages de résultats de recherches "par le biais d'algorithmes de classement", a indiqué le tribunal dans un communiqué.
"Google reste en défaut de démontrer des gains d'efficience liés à cette pratique qui compenseraient ses effets négatifs pour la concurrence", a-t-il estimé.
L'enquête avait été ouverte en 2010, après des plaintes déposées par des rivaux comme l'américain TripAdvisor ou le comparateur français Twenga.
Outre le paiement de l'amende, il avait été demandé à Google de remédier au problème sous peine d'astreintes, alors même que le recours en justice se poursuivait. La société a dû modifier l'affichage des résultats de recherches afin de donner plus de place aux services concurrents.
Mais ces derniers restent insatisfaits, s'estimant toujours traités de façon inéquitable.
En saisissant la justice en septembre 2017, Google avait affirmé que l'UE avait "tort sur le plan du droit, des faits et de l'économie". Le géant de l'internet estime que les sanctions à son encontre ont surtout pour effet de brider l'innovation, au détriment des consommateurs.
"Un bon jour pour la concurrence"
"C'est un bon jour pour la concurrence sur les marchés numériques. Ce verdict envoie un signal clair que même les entreprises du "Big Tech" ne peuvent pas faire ce qu'elles veulent. Les règles sont les règles, même pour Google", a réagi Markus Ferber, député européen, porte-parole pour les affaires économiques du Groupe PPE (droite).
L'affaire constituait un test majeur pour la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, qui avait subi l'an dernier un échec retentissant devant la justice européenne face à Apple, dont elle dénonçait les avantages fiscaux en Irlande.
Selon des experts, cette décision pourrait encourager Bruxelles à ouvrir de nouvelles procédures ciblant d'autres activités de Google notamment dans le domaine des locations de vacances ou des annonces d'emplois pour des griefs similaires.
Plusieurs amendes
Dans une autre affaire, Google a contesté fin septembre devant la justice européenne une amende record de 4,3 milliards d'euros infligée en juillet 2018 par Bruxelles au sujet de son système d'exploitation Android pour téléphones mobiles, accusé d'asseoir la suprématie de son moteur de recherche et de son navigateur Chrome.
La Commission européenne avait aussi sanctionné Google d'une amende de 1,5 milliard d'euros en mars 2019 pour des pratiques anticoncurrentielles de sa régie publicitaire AdSense.
Au total, la Commission réclame donc au groupe de Mountain View (Californie) quelque 8,2 milliards d'euros, en additionnant les trois procédures, ce qui en fait l'une des firmes les plus lourdement sanctionnées par Mme Vestager.
En revanche, Google a obtenu gain de cause mercredi au Royaume-Uni face à une plainte en nom collectif qui l'accusait d'utilisation illégale de données personnelles sur des iPhones, et lui demandait un à trois milliards de livres de dommages et intérêts pour les utilisateurs.
Constatant la lenteur des enquêtes et des recours judiciaires, l'UE est en train d'élaborer une nouvelle législation pour enfin mettre au pas les géants du numérique.
Bruxelles a présenté en décembre 2020 un projet de réglementation (DSA/DMA) qui prévoit des obligations et interdictions assorties de sanctions dissuasives. Le texte est actuellement examiné par le Parlement européen et les États membres.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
"Tôt ou tard", Poutine devra négocier, assure Starmer
Le président russe Vladimir Poutine devra "venir à la table" des négociations "tôt ou tard", a déclaré samedi le Premier ministre britannique Keir Starmer en ouvrant un sommet virtuel à Londres avec quelque 25 dirigeants alliés de l'Ukraine.
"Si Poutine veut vraiment la paix, c'est très simple: il doit cesser ses attaques barbares contre l'Ukraine et accepter un cessez-le-feu", a déclaré M. Starmer, avant son échange avec une coalition de pays "volontaires" pour aider au respect d'un éventuel cessez-le-feu avec Moscou.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Musk prévoit de lancer sa mégafusée Starship vers Mars fin 2026
Le fondateur de SpaceX, Elon Musk, a déclaré samedi que sa fusée massive Starship décollerait vers Mars fin 2026 avec à son bord le robot humanoïde Tesla Optimus. Il a estimé que des hommes pourraient suivre trois à cinq ans plus tard.
"Le Starship part pour Mars à la fin de l'année prochaine, transportant Optimus. Si ces atterrissages se passent bien, alors les atterrissages humains pourraient commencer dès 2029, bien que 2031 soit plus probable", a déclaré sur son réseau social X le multimilliardaire fondateur de SpaceX et proche du président Donald Trump.
Haute de 123 mètres, soit la taille d'un immeuble d'environ 40 étages, Starship est la plus grande et la plus puissante fusée du monde. Son développement est essentiel pour satisfaire à l'ambition d'Elon Musk de développer des voyages vers la Lune et Mars.
La NASA attend également une version modifiée du vaisseau pour son programme Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes sur la Lune cette décennie.
Explosion en vol
Mais avant de pouvoir mener à bien ces missions, SpaceX doit prouver que la mégafusée est fiable, sûre pour l'équipage, et capable d'un ravitaillement complexe en orbite - essentiel pour les missions dans l'espace lointain. Or l'entreprise d'Elon Musk a essuyé un nouveau revers le 7 mars lors du dernier vol d'essai.
Comme lors du précédent test en janvier, l'immense vaisseau Starship a explosé en altitude, générant une constellation de débris incandescents au-dessus des Caraïbes qui a brièvement perturbé le trafic aérien.
Le premier étage, le propulseur, a néanmoins réussi à revenir et atterrir dans une manoeuvre spectaculaire que seule SpaceX maîtrise, attrapé par deux bras mécaniques sur le pas de lancement, au Texas.
L'Administration Fédérale de l'Aviation (FAA) a soumis depuis toute reprise des lancements à une enquête de SpaceX.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Sri Lanka recense les animaux sauvages nuisibles aux récoltes
Près de 40'000 agents publics et volontaires sont mobilisés samedi dans tout le Sri Lanka pour mener un recensement inédit des animaux sauvages, éléphants, singes ou paons, accusés de nuire à l'activité agricole et de faire monter les prix des denrées alimentaires.
Dans le district d'Anuradhapura (centre), l'inventaire a été rondement mené à l'aube en quelques minutes par des volontaires du village, sous l'oeil vigilant d'une poignée d'officiels, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Nous avons recensé 227 macaques à toque et 65 langurs sauvages (singes)", a énuméré un agent du ministère de l'Agriculture, Chaminda Dissanayake.
"Ça s'est très bien passé, avec des participants enthousiastes", a-t-il ajouté. "La plupart sont des agriculteurs dont les récoltes sont continuellement endommagées par les animaux".
"Nous effectuons ce recensement en un temps le plus court possible pour éviter de compter deux fois les mêmes animaux", a expliqué à la presse un responsable du ministère de l'Agriculture, Ajith Pushpakumara.
Résultats fiables à 80%
"Nous espérons des résultats fiables à environ 80%. Une fois ces chiffres en main, nous pourrons travailler sur les mesures à prendre", a-t-il ajouté.
Selon les estimations officielles, près d'un tiers des récoltes du pays sont mangées ou détruites par la faune sauvage, dont les éléphants, protégés par la loi et considérés comme sacrés au Sri Lanka, les sangliers, les loris, les singes ou même les paons.
"Le prix élevé des fruits et légumes peut être attribué à ces nuisibles", a estimé le ministère de l'Agriculture.
Un député d'opposition a raillé l'opération lancée par le gouvernement. "C'est un gâchis complet, de l'argent jeté par les fenêtres", a déploré Nalin Bandara. "Qu'en est-il des nuisibles nocturnes? Ils ne sont même pas comptés".
En 2023, le ministre de l'Agriculture de l'époque avait proposé d'expulser quelque 100'000 macaques vers les zoos chinois, avant d'y renoncer après les protestations des ONG de défense de la vie sauvage.
Le Sri Lanka a retiré la même année de sa liste des espèces protégées trois types de singes, les paons et les sangliers, et autorisé les agriculteurs à les tuer.
Les éléphants font partie du peloton de tête des espèces animales destructrices et sont à l'origine de nombreux conflits avec les humains.
De 2015 à 2024, un total de 1195 personnes et 3484 éléphants ont été tués dans tout le pays lors de ces incidents, selon des statistiques publiées en février.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une finale Sabalenka - Andreeva à Indian Wells
La sensation Mirra Andreeva a sorti la tenante du titre Iga Swiatek vendredi en demi-finale du WTA 1000 d'Indian Wells.
La Russe, âgée de seulement 17 ans, défiera le no 1 mondial Aryna Sabalenka dimanche en finale.
Devenue la plus jeune joueuse titrée en WTA 1000 à Dubai en février, Mirra Andreeva n'en finit pas de confirmer son nouveau statut de cador du tennis mondial. Vendredi, elle a signé un exploit face à Iga Swiatek (WTA 2), déjà deux fois titrée à Indian Wells où la Polonaise s'était montrée jusque-là intraitable.
Battue 7-6 (7/1) 1-6 6-3, Iga Swiatek n'avait plus perdu un set à Indian Wells depuis 2023, entre deux titres (2022 et 2024), et n'avait lâché que 12 jeux en quatre matches cette année. Mirra Andreeva lui en a pris 14 en une journée, bousculant la tenante comme rarement dans la vallée de Coachella.
Mirra Andreeva, qui fêtera ses 18 ans le 29 avril, est la plus jeune joueuse à se qualifier pour la finale à Indian Wells depuis la Belge Kim Clijsters en 2001. Elle sera au pire 8e mondiale lundi, son meilleur classement, et peut espérer grimper au 6e rang en cas de succès en finale dimanche.
Mais il lui faudra pour cela grimper encore d'un cran et battre Aryna Sabalenka, dans une forme éblouissante. La Bélarusse a écrasé l'Américaine Madison Keys (WTA 5) 6-0 6-1 en demi-finale en seulement 51 minutes de jeu, prenant une revanche éclatante après sa finale perdue à l'Open d'Australie en janvier.
"Rien à perdre"
"J'avais très envie de cette revanche, donc j'étais très concentrée, je pense avoir tactiquement joué un très bon tennis, a apprécié Sabalenka. J'ai bien joué dès le départ, elle a perdu son rythme sans pouvoir jouer son meilleur tennis. C'est pour cela que le match est passé si vite."
Un score ébouriffant contre Madison Keys, jusque-là la meilleure joueuse de la saison, qui restait sur 16 succès d'affilée après ses titres à Adélaïde et donc à l'Open d'Australie, son premier en Grand Chelem. Dont un cinglant 6-1 6-1 face à Belinda Bencic en quart de finale à Indian Wells.
Andreeva a déjà été battue deux fois sèchement par Sabalenka cette année, en demi-finale du WTA 500 de Brisbane (6-3 6-2), puis en huitièmes de finale du Grand Chelem australien (6-1 6-2). "Je peux presque dire qu'elle m'a tuée, surtout à Melbourne. Je vais essayer de prendre ma revanche, je n'ai rien à perdre", a prédit la Russe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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