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International

Pas de mort au Théâtre de Marioupol - Dialogues tous azimuts

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Des centaines de personnes se trouvent sous les décombres du théâtre de Marioupol bombardé, a affirmé vendredi le président ukrainien Zelensky. (© KEYSTONE/AP)

Macron-Poutine, Biden-Xi ou à l'ONU, les échanges se sont multipliés vendredi pour trouver une issue au conflit en Ukraine et réduire ses conséquences dans le monde. Sur le terrain une bonne nouvelle: le bombardement du théâtre de Marioupol n'aurait pas fait de mort.

Deux jours après le bombardement d'un théâtre à Marioupol, Volodymyr Zelensky a annoncé que "plus de 130 personnes ont pu être sauvées. Mais des centaines d'habitants sont toujours sous les décombres", a-t-il ajouté dans une vidéo, alors même que l'armée russe a annoncé se battre désormais dans le centre-ville de ce port sur la mer d'Azov, assiégé depuis des jours.

M. Zelensky a promis la poursuite des opérations de secours "malgré les bombardements" qui continuent dans cette ville.

L'armée russe a elle affirmé avoir réussi à pénétrer dans la ville et y mener des combats, aux côtés de troupes de la "république" séparatiste de Donetsk. Ces troupes "resserrent leur étau d'encerclement et combattent les nationalistes dans le centre de la ville".

La prise de Marioupol serait un important tournant dans le conflit et permettrait à la Russie d'assurer une continuité territoriale entre ses forces venues de la Crimée annexée, et les troupes du Donbass.

La mairie de Marioupol a signalé que la situation était "critique" en ville avec des bombardements russes "ininterrompus" et des destructions "colossales". Selon les premières estimations, environ 80% du parc de logements de la ville a été détruit.

8 ans de l'annexion de la Crimée

Dans un nouvel échange téléphonique, d'une heure dix, le président français Emmanuel Macron a exprimé à son homologue Vladimir Poutine sa "préoccupation extrême" concernant la situation à Marioupol. Il a "de nouveau exigé le respect immédiat d'un cessez-le-feu" en Ukraine.

Le chef de l'Etat a mis sur la table "la détérioration de la situation, la poursuite des frappes touchant les civils et le non-respect du droit humanitaire, tandis que les négociations entre délégations russe et ukrainienne n'ont pour le moment pas produit d'avancées", selon l'Elysée.

Le chef de la délégation russe aux pourparlers avec Kiev a annoncé vendredi avoir constaté un "rapprochement" des positions sur la question d'un statut neutre de l'Ukraine et des progrès sur celle de la démilitarisation du pays. Il a toutefois relevé des "nuances" à propos des "garanties de sécurité" réclamées par l'Ukraine, précisant ne pas pouvoir révéler les détails des négociations mais que les délégations sont "à mi-chemin" d'un accord sur la question.

L'Ukraine avait estimé mercredi que des "contradictions profondes" persistaient dans les pourparlers russo-ukrainiens, mais qu'un "compromis" était encore possible.

Avant son téléphone avec son homologue français, M.Poutine a célébré vendredi les huit ans de l'annexion de la Crimée ukrainienne devant près de 100'000 personnes. "Pour un monde sans nazisme", "Pour la Russie", proclamaient des banderoles déployées dans le stade Loujniki de Moscou, plein à craquer.

Des missiles contre Lviv

Sur le terrain, Moscou poursuit son offensive, qu'elle étend à l'ouest où "des missiles ont frappé le quartier de l'aéroport", près de Lviv, sans faire de victimes, a écrit sur son compte Facebook Andriy Sadovy, le maire de cette grande ville située près de la frontière polonaise, jusque-là épargnée par les combats.

"C'est une frappe sur la ville de Lviv, un hub humanitaire où se trouvent plus de 200'000 déplacés" et cela montre "qu'ils se battent non pas contre des militaires mais contre la population", a affirmé Maksym Kozytsky, le gouverneur régional de Lviv, faisant état d'un blessé léger.

Le président ukrainien a imploré une nouvelle fois jeudi les Occidentaux d'aider à "arrêter cette guerre", au moment où des frappes russes faisaient au moins 27 morts dans l'est du pays.

"Un peuple est en train d'être détruit en Europe", a-t-il dit, ovationné par les députés du Bundestag allemand auxquels il s'est adressé par visioconférence.

Aucun bilan global précis n'a été fourni même si le président Zelensky a mentionné le 12 mars la mort d'"environ 1300" militaires ukrainiens, tandis que Moscou a seulement rapporté près de 500 morts dans ses rangs le 2 mars.

D'après le décompte au 16 mars du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme en Ukraine consulté par l'AFP, soulignant que ses chiffres sont probablement très inférieurs à la réalité, au moins 780 civils - dont 58 enfants - ont été tués en Ukraine et plus de 1250 blessés.

Humanitaire

Plus de 3,2 millions d'Ukrainiens ont pris les routes de l'exil, dont près des deux tiers vers la Pologne, parfois seulement une étape avant de continuer leur exode.

Les besoins humanitaires en Ukraine se font "de plus en plus urgents", avec plus de 200'000 personnes privées d'eau rien que dans la région de Donetsk et de "graves pénuries" de nourriture, d'eau et de médicaments dans des villes comme Marioupol ou Soumy, a déclaré vendredi un porte-parole du HCR, Matthew Saltmarsh.

A l'étranger aussi, les conséquences de la guerre en Ukraine inquiètent. Les présidents américain Joe Biden et Chinois Xi Jinping se sont entretenus plus de deux heures. "La crise ukrainienne n'est pas quelque chose que nous souhaitions voir" arriver, a déclaré M. Xi, selon des propos rapportés par la télévision chinoise.

Les grandes organisations économiques internationales telles que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), le Fonds monétaire international et la Banque mondiale se sont déclarées vendredi "horrifiées et profondément inquiètes" de l'invasion russe de l'Ukraine, prévoyant de "vastes retombées économiques mondiales".

Le directeur du Programme alimentaire mondial a lancé vendredi un vibrant appel aux pays développés pour qu'ils ne "négligent" pas les pays, autres que l'Ukraine, qui sont également dans une extrême précarité. "S'il vous plaît, ne négligez pas le Sahel, s'il vous plaît, ne négligez pas la Syrie, la Jordanie, le Liban. Si vous le faites, les conséquences seront catastrophiques, plus que catastrophiques", a dit son directeur David Beasley.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Convention des droits de l'homme ne sera pas affaiblie

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"Face aux défis complexes de notre époque, notre rôle n'est pas d'affaiblir la Convention mais au contraire de la garder solide et pertinente", a déclaré Alain Berset (archives). (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

Le président du Conseil de l'Europe, l'ex-conseiller fédéral Alain Berset, a rejeté samedi tout affaiblissement de la Convention européenne des droits de l'homme. Neuf Etats, emmenés par l'Italie, appellent à réinterprétrer le texte en matière de migrations.

"Face aux défis complexes de notre époque, notre rôle n'est pas d'affaiblir la Convention mais au contraire de la garder solide et pertinente", a déclaré dans un communiqué le président du Conseil de l'Europe, qui, avec 46 pays membres, est la vigie de la démocratie et des droits de l'homme sur le Vieux Continent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Cambodge:rares bovins sauvages guidés vers le salut par hélicoptère

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Les bantengs, une espèce originaire d'Asie du Sud-Est, sont inscrits sur la Liste rouge des espèces menacées de l'UICN. Leurs habitats naturels sont les forêts et les prairies, mais il n'en reste que quelques milliers à l'état sauvage, menacés par la chasse, l'exploitation forestière et l'industrie. (© KEYSTONE/DPA/HENNING KAISER)

Seize bantengs, des bovins sauvages en grand danger d'extinction à caue notamment de la déforestation, ont été pour la première fois au Cambodge guidés par un hélicoptère jusqu'à un camion. Celui-ci les a ensuite transportés vers une réserve naturelle.

Les bantengs, une espèce originaire d'Asie du Sud-Est, sont inscrits sur la Liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Leurs habitats naturels sont les forêts et les prairies, mais il n'en reste que quelques milliers à l'état sauvage, menacés par la chasse, l'exploitation forestière et l'industrie.

Zones protégées défrichées

Selon Global Forest Watch, le Cambodge a perdu environ 33% de sa couverture forestière depuis 2000, le gouvernement autorisant les entreprises à défricher de vastes étendues y compris dans des zones protégées.

Les associations de défense de l'environnement Rising Phoenix et Siem Pang Conservation ont expliqué que les 16 bantengs avaient été rassemblés pendant trois jours la semaine dernière grâce à un piège en entonnoir, puis transférés avec l'aide d'un hélicoptère dans un camion avant d'être emmenés dans une réserve de la province de Siem Pang, dans le nord-est du Cambodge.

L'opération a au total duré quatre jours. Les associations concernées, qui ont parlé d'une "prouesse significative", ont estimé que cette méthode "ouvrait la voie à d'autres opérations similaires visant à relocaliser les bantengs piégés dans des zones forestières isolées ailleurs dans le pays".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

"Un simple accident" de Jafar Panahi remporte la Palme d'or

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Jafar Panahi a pu se rendre à Cannes pour la première fois depuis 15 ans. (© KEYSTONE/AP/Joel C Ryan)

Le Festival de Cannes a envoyé un signal politique fort en décernant samedi la Palme d'or au dissident iranien Jafar Panahi pour son film "Un simple accident". Le long-métrage a été tourné en clandestinité.

Le cinéaste de 64 ans a pu se rendre à Cannes pour la première fois depuis 15 ans et recevoir son prix, décerné par la présidente du jury Juliette Binoche.

Thriller moral auscultant le dilemme d'anciens détenus tentés de se venger de leur tortionnaire, "Un simple accident" s'en prend très directement à l'arbitraire des forces de sécurité. Le long-métrage est aussi une réflexion sur la justice et la vengeance face à l'arbitraire.

Panahi, qui a connu la prison à deux reprises en Iran, pays dont il ne pouvait pas sortir jusqu'à récemment, a promis de rentrer après Cannes malgré les risques de représailles. Nul ne sait quel sort lui réserveront les autorités après ce onzième long-métrage.

Son film, qui succède à "Anora" de l'Américain Sean Baker, a été tourné dans la clandestinité, le réalisateur se refusant à demander les autorisations pour tourner. Au mépris des lois de la République islamique, plusieurs de ses actrices apparaissent sans voile.

Il est le deuxième Iranien à remporter la Palme après Abbas Kiarostami pour "Le goût de la cerise" (1997). L'an dernier, un autre Iranien, Mohammad Rasoulof, avait décroché un prix spécial pour un autre film brûlot, "Les graines du figuier sauvage". Arrivé clandestinement à Cannes, il avait ensuite choisi l'exil.

La révélation Nadia Melliti

Dans le reste du palmarès, le jury a récompensé une révélation, celle de l'actrice française Nadia Melliti, qui reçoit le prix d'interprétation à 23 ans, et pour son tout premier rôle au cinéma dans "La petite dernière" de sa compatriote Hafsia Herzi.

Etudiante en sport et repérée dans un casting sauvage, elle incarne Fatima, 17 ans, une jeune femme musulmane qui découvre son homosexualité. Le film est adapté du roman, d'inspiration autobiographique, de Fatima Daas, publié en 2020.

"L'Agent secret" du Brésilien Kleber Mendonça Filho repart avec deux prix: la mise en scène et l'interprétation masculine pour Wagner Moura, 48 ans, connu hors du Brésil pour avoir interprété Pablo Escobar dans la série "Narcos".

Le Grand Prix a été remporté par le Norvégien Joachim Trier pour "Valeur sentimentale".

Nouveau trophée pour les frères Dardenne

Cinéastes déjà parmi les plus primés de l'histoire de Cannes, avec deux Palmes d'or, les frères Luc et Jean-Pierre Dardenne sont repartis avec un nouveau trophée, le prix du scénario, pour "Jeunes Mères". Ils l'obtiennent pour la deuxième fois de leur carrière, après "Le silence de Lorna" (2008).

Le Franco-Espagnol Oliver Laxe a reçu ex-aequo le prix du jury pour "Sirat", plongée captivante dans une rave-party hallucinatoire et apocalyptique au pays de "Mad Max", avec Sergi Lopez. Il le partage avec la réalisatrice allemande Mascha Schilinski, qui explore cent ans de traumas familiaux à travers le destin de quatre femmes dans "Sound of Falling".

Ce 78e festival de Cannes a fait écho aux guerres au Proche-Orient et en Ukraine et a aussi été marquée par des déclarations engagées, à commencer par la charge de Robert De Niro contre Donald Trump lors de la cérémonie d'ouverture.

Côté paillettes, la quinzaine a connu ses défilés de stars, de Denzel Washington à Tom Cruise, venu présenter le dernier "Mission: Impossible", en passant par Scarlett Johansson, pour son premier film de réalisatrice, et Nicole Kidman.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: les attaques israéliennes font 15 nouveaux morts

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Mettant fin à une trêve de deux mois ayant permis le retour d'une trentaine d'otages israéliens (dont huit morts) en échange de la libération de quelque 1800 Palestiniens, Israël a repris son offensive à la mi-mars sur la bande de Gaza, dévastée et en proie à une situation humanitaire catastrophique (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

La Défense civile de Gaza a annoncé la mort de 15 personnes, dont des enfants, dans des frappes israéliennes samedi dans le territoire palestinien assiégé et dévasté par la guerre.

L'armée israélienne a intensifié à la mi-mai sa campagne aérienne et terrestre dans la bande de Gaza dans le but affiché d'anéantir le Hamas, de prendre le contrôle du territoire palestinien et de libérer les otages israéliens qui y sont retenus.

Ces derniers ont été enlevés lors de l'attaque sans précédent menée par des commandos du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.

Dans l'enceinte de l'hôpital Nasser de Khan Younès dans le sud de Gaza, des Palestiniens pleurent devant les corps de leurs proches dont celui d'un enfant, placés dans des housses blanches, selon des images de l'AFP. Un homme tente de consoler deux femmes en larmes. D'autres récitent la prière des morts.

"Un missile largué par un avion est tombé sur la maison et l'a détruite. Il n'y avait que des civils, ma soeur, son mari et leurs deux enfants ont été tués", raconte à l'AFP Wissam Al-Madhoun à l'hôpital.

"On a trouvé leurs corps dans la rue. Qu'a fait cet enfant contre Netanyahu pour mériter cela?", s'est-il exclamé, en référence au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"100 cibles terroristes"

Selon le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal, "au moins 15 Palestiniens dont des femmes et des enfants ont péri dans les frappes israéliennes" dans la bande de Gaza, où les quelque 2,4 millions d'habitants sont confrontés à de graves pénuries d'eau, de nourriture et de médicaments.

Quatre Palestiniens dont un enfant ont été tués dans la région d'al-Touffah (nord), et cinq dans une frappe "contre un rassemblement de citoyens attendant des camions d'aide à l'ouest de Khan Younès", a-t-il précisé.

Dans le quartier d'Amal à Khan Younès, "quatre martyrs, membres d'une même famille, sont tombés après une frappe contre un appartement", a dit M. Bassal, en faisant état de deux morts à Nousseirat (centre).

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé que ses troupes avaient ces dernières 24 heures "éliminé des terroristes et démantelé des infrastructures terroristes y compris souterraines" à Gaza. L'armée de l'air "a frappé plus de 100 cibles terroristes".

Israël assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre et interdit l'accès du territoire aux journalistes venant de l'extérieur.

Après une trêve de deux mois ayant permis le retour d'une trentaine d'otages israéliens (dont huit morts) en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens, Israël a repris son offensive le 18 mars à Gaza.

Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, sont au point mort.

"Ma fille demande du pain"

Face à une indignation croissante à l'international sur l'interdiction par Israël de l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza depuis le 2 mars, Israël a commencé à laisser passer l'aide lundi, au compte-gouttes.

Les camions autorisés par Israël ne représentent "qu'une pincée d'aide alors qu'un déluge est nécessaire", a dit Antonio Guterres, le patron de l'ONU.

Samedi, la municipalité de Gaza-ville a lancé un appel à l'aide pour la réparation et la réhabilitation "des installations d'eau détruites", faisant état "d'une crise majeure de l'eau" à l'approche de l'été.

"Je lance un appel au monde pour qu'il nous aide. Nous avons besoin d'eau potable et de la nourriture. Ma fille demande du pain depuis ce matin et nous n'avons rien à lui donner", affirme Nady Nasrallah, une déplacée à Gaza-ville (nord).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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