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Moscou va réduire "radicalement" son activité militaire en Ukraine

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Funérailles d'un soldat ukrainien tué à Mikolaïv dans un bombardement russe. (© KEYSTONE/EPA/SEDAT SUNA)

La Russie va radicalement réduire son activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv en Ukraine, ont indiqué mardi des négociateurs russes. Cette annonce intervient après des pourparlers russo-ukrainiens "substantiels" à Istanbul.

"Les négociations sur un accord sur la neutralité et le statut non-nucléaire de l'Ukraine entrant dans une dimension pratique (...), il a été décidé, pour accroître la confiance, de réduire radicalement l'activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv", a déclaré à Istanbul le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine.

Le chef de la délégation russe, Vladimir Medinski, a fait état de "discussions substantielles". Il a affirmé que les propositions "claires" de l'Ukraine en vue d'un accord allaient être "étudiées très prochainement et soumises au président" Vladimir Poutine.

Selon lui, une rencontre des dirigeants ukrainien Volodymyr Zelensky et russe Vladimir Poutine et de représentants d'Etats garants, serait possible en cas d'accord pour mettre fin aux hostilités.

"En ce qui concerne une rencontre des deux présidents, nous avons dit depuis le début qu'elle sera possible lorsqu'il y aura un accord (...) La rencontre pourrait être multilatérale, avec la participation d'Etats garants", a-t-il dit.

"Après la discussion substantielle d'aujourd'hui, nous nous sommes entendus et proposons que la rencontre se fasse pour parapher l'accord", a-t-il dit. "A condition d'(effectuer) un travail rapide sur l'accord, et de trouver les compromis nécessaires, la possibilité de conclure la paix se rapprochera", a dit M. Medinski.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Pollution aux PFAS - Les eaux européennes contaminées

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L'équipement utilisé pour tester les substances connues sous le nom de PFAS, dans l'eau potable (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP The Grand Rapids Press/CORY MORSE)

Les eaux européennes sont massivement contaminées par un produit chimique très persistant, l'acide trifluoroacétique, selon des associations qui dénoncent la plus grande contamination connue de l'eau à l'échelle européenne par un produit chimique fabriqué par l'homme.

Le Réseau européen d'action sur les pesticides (PAN Europe) et ses membres, dont Générations Futures en France, ont analysé 23 échantillons d'eau de surface et six échantillons d'eau souterraine provenant de dix pays de l'UE à la recherche de ce produit. Il est issu de la dégradation de PFAS, surnommés "polluants éternels", mais sert aussi de produit de départ pour la production de certains d'entre eux.

Résultat: "l'ampleur de la contamination est alarmante et appelle une action décisive", écrivent les associations dans un rapport publié lundi.

Ces TFA peuvent être issus de la dégradation de pesticides PFAS, utilisés en agriculture pour leur stabilité, mais aussi de certains gaz réfrigérants ou de rejets de l'industrie de fabrication des PFAS, largement utilisées, par exemple pour le revêtement anti-adhésif des poêles, des mousses anti-incendie ou des cosmétiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / belga

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Les mains liées de Kiev par les restrictions sur l'usage d'armes

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La défense de l'Ukraine dépend plus que jamais de la livraison d'armes et de munitions occidentales (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP U.S. Department of Defense/SEBASTIAN APEL)

L'Ukraine a les mains liées en raison des restrictions sur l'usage des armes fournies par ses alliés occidentaux sur le territoire russe, a déploré lundi à Sofia le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.

"Cela lie les mains dans le dos des Ukrainiens et rend très difficile pour eux d'assurer leur défense", a déclaré M. Stoltenberg, à l'ouverture d'une réunion de l'Otan dans la capitale bulgare.

Plusieurs pays ont restreint l'usage des armes qu'ils fournissent à l'Ukraine à son seul territoire, Crimée et Donbass compris, interdisant des frappes sur le sol russe.

"Je pense qu'il est temps de reconsidérer certaines de ces restrictions", a souligné plus tard devant la presse M. Stoltenberg, en marge d'une réunion de l'assemblée parlementaire de l'Alliance atlantique.

Kiev "a le droit de se défendre" et a donc "le droit de frapper des objectifs militaires légitimes en dehors de l'Ukraine", a-t-il insisté.

Le secrétaire général de l'Otan a déjà plaidé dans le passé pour la levée des restrictions occidentales.

Washington et Berlin réticentes

Mais, a-t-il souligné lundi, cette décision appartient aux Alliés. Certains d'entre eux n'ont pas imposé de restrictions, mais d'autres l'ont fait, a-t-il ajouté, sans plus de détails.

Les Etats-Unis, principal fournisseur d'aide militaire à l'Ukraine, et d'autres pays européens comme l'Allemagne se sont montrés très réticents à fournir des armes sans aucune restriction.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a toutefois estimé récemment, lors d'un déplacement à Kiev le 15 mai, que cette décision revenait à l'Ukraine. "Nous n'avons pas encouragé ou favorisé les frappes hors d'Ukraine, mais au final c'est à l'Ukraine de prendre ses décisions sur la manière dont elle mène cette guerre", a-t-il dit, alors que la Russie met régulièrement en garde les Occidentaux contre toute attaque sur son territoire à l'aide d'armes occidentales.

Poussée russe

La Russie pour sa part a revendiqué lundi la prise de deux nouvelles localités dans les régions de Donetsk et Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, continuant sa poussée dans ces deux secteurs du front où elle est à l'offensive face à une armée ukrainienne en difficulté.

L'armée russe a "libéré le village" de Netaïlové, dans la région de Donetsk, ainsi que la localité d'Ivanivka, dans celle de Kharkiv, plus au nord, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Pluie de condamnations après un bombardement meurtrier sur Rafah

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La Défense civile palestinienne a fait état de nombreux corps "carbonisés" dans l'incendie qui a ravagé après le bombardement israélien le camp de déplacés de Barkasat, géré par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), dans le nord-ouest de Rafah. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Israël fait face lundi à une vague de condamnations internationales après un bombardement nocturne sur Rafah qui a fait 45 morts, selon le ministère de la Santé à Gaza. L'attaque a mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens dans un camp de déplacés.

L'armée israélienne a assuré lundi enquêter sur la mort de victimes civiles, le premier ministre Benjamin Netanyahu parlant d'"incident tragique". La veille, l'armée avait affirmé avoir ciblé à l'aide de "munitions précises" deux hauts responsables du Hamas, "des cibles légitimes au regard du droit international", selon elle.

Le gouvernement a indiqué de son côté examiner les faits concernant ce bombardement qu'il a qualifié de "grave", assurant qu'Israël cherchait à "limiter les pertes civiles".

L'ONU veut une enquête

L'ONU a elle "condamné les frappes israéliennes" et demandé une enquête "complète et transparente" après l'attaque dans la ville surpeuplée de Rafah, où Israël a lancé des opérations au sol le 7 mai en dépit des mises en garde de la communauté internationale.

La frappe meurtrière a été dénoncée notamment par l'Union européenne (UE), l'Union africaine (UA), la France, ainsi que par l'Egypte et le Qatar, deux pays médiateurs dans les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre dévastatrice déclenchée il y a bientôt huit mois.

Corps carbonisés, démembrés

La Défense civile palestinienne a fait état de nombreux corps "carbonisés" dans l'incendie qui a ravagé le camp de déplacés de Barkasat, géré par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), dans le nord-ouest de Rafah.

Mohammed al-Mughayyir, un responsable de la Défense civile dans la bande de Gaza, décrit un "massacre": "nous avons vu des corps carbonisés, démembrés (...), des cas d'amputations, des enfants blessés, des femmes et des personnes âgées".

Lieu désigné "zone humanitaire"

Des images du Croissant-Rouge palestinien, selon lequel le lieu visé par la frappe avait été désigné par Israël "comme une zone humanitaire", ont montré des scènes de chaos, des ambulances toutes sirènes hurlantes et des secouristes en pleine nuit sur un site en feu, évacuant les blessés parmi lesquels des enfants.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a dit recevoir dans un de ses hôpitaux de campagne un "afflux de blessés ayant subi des brûlures".

"Du feu tout autour"

"Le massacre à Rafah hier a fait 45 morts", selon un bilan fourni lundi par le ministère de la Santé de l'administration du Hamas dans la bande de Gaza, qui fait aussi état de "249 blessés".

"Nous venions de terminer les prières du soir. Nos enfants dormaient (...), soudain, nous avons entendu un grand bruit et il y avait du feu tout autour de nous. Les enfants criaient. Le bruit était terrifiant. On aurait dit des éclats d'obus traversant les pièces", raconte une Palestinienne refusant d'être identifiée.

La frappe est intervenue quelques heures après des tirs de roquettes sur Tel-Aviv depuis Rafah, revendiqués par le Hamas.

Décisions de la CIJ ignorées

Le Hamas a dénoncé un "massacre horrible". En Cisjordanie occupée, l'Autorité palestinienne a accusé Israël d'avoir "délibérément visé" le camp de Rafah.

De son côté, le président français, Emmanuel Macron, s'est dit "indigné". Son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, a promis que son pays ferait "tout son possible pour que les autorités israéliennes "barbares rendent des comptes".

Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell s'est dit "horrifié", tandis que la Jordanie a fermement condamné les "crimes de guerre en cours", ajoutant que la frappe israélienne à Rafah "défie les décisions de la Cour internationale de justice (CIJ).

L'Union africaine a dénoncé de son côté un "mépris" pour l'arrêt de la CIJ, la plus haute juridiction de l'ONU, qui avait ordonné vendredi à Israël de suspendre ses opérations à Rafah. Ces dernièes ont poussé en près de trois semaines selon l'ONU quelque 800'000 personnes à la fuite.

"Efforts de médiation compliqués"

Médiateur clé avec le Qatar et les Etats-Unis, l'Egypte a condamné un "bombardement délibéré des forces israéliennes sur des tentes de déplacés" à Rafah, appelant Israël à "mettre en oeuvre les mesures édictées par la CIJ".

Le Qatar a prévenu que les frappes israéliennes à Rafah pourraient "compliquer les efforts de médiation", appelant "à agir de toute urgence pour empêcher un génocide et protéger les civils". L'Arabie saoudite a également condamné "la poursuite des massacres" et le Koweït a dénoncé des "crimes de guerre flagrants".

L'armée israélienne a déclaré par ailleurs examiner un "incident" impliquant des "tirs" lundi à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, ajoutant qu'elle échangeait avec "les Egyptiens" à ce propos. L'armée égyptienne a annoncé de son côté la mort d'un garde-frontière dans des "tirs" à la frontière avec Israël.

La barre des 36'000 morts franchie

La guerre a été déclenchée par une attaque menée le 7 octobre sur le sol israélien par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza.

Les représailles d'Israël, qui dit vouloir anéantir le Hamas, ont fait au moins 36'050 morts dans la bande de Gaza, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé de l'administration Hamas dans le territoire palestinien.

Hôpitaux hors service

Après près de huit mois de guerre, la pression monte sur Israël et l'ONU prévient d'une famine imminente dans la bande de Gaza assiégée, où la plupart des hôpitaux ne fonctionnent plus.

Mardi, l'Espagne, la Norvège et l'Irlande vont reconnaître l'Etat de Palestine, une annonce faite la semaine dernière et qui avait suscité la colère d'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'entreprise xAI d'Elon Musk obtient 6 milliards de dollars

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Elon Musk et l'un des rares investisseurs à avoir assez de capitaux pour rivaliser avec OpenAI, Google ou Meta dans la course à l'intelligence artificielle. (archive) (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/PATRICK PLEUL)

La startup d'intelligence artificielle du milliardaire américain Elon Musk, xAI, a annoncé avoir levé 6 milliards de dollars (5,5 milliards de francs) de nouveaux financements pour son développement.

"xAI est ravi d'annoncer (...) un tour de table de six milliards" de dollars, abondé notamment par Valor Equity Partners, Andreessen Horowitz, Sequoia Capital et le prince saoudien Alwaleed Bin Talal, a déclaré la société sur son site internet dimanche.

"Les fonds levés seront utilisés pour mettre sur le marché les premiers produits de xAI, construire une infrastructure avancée et accélérer la recherche et le développement de futures technologies", explique l'entreprise.

Elon Musk a lancé la startup en juillet 2023, peu après avoir signé un appel à ralentir le développement de l'intelligence artificielle.

Il est un des rares investisseurs à disposer des capitaux suffisants pour rivaliser avec OpenAI (allié à Microsoft), Google ou Meta dans la course à l'intelligence artificielle.

Ce dernier tour de table porte la valorisation de xAI à 24 milliards de dollars, si l'on se base sur la précédente évaluation de 18 milliards avancée par Elon Musk sur son réseau social X.

xAI veut se concentrer sur le développement d'un "système avancé d'intelligence artificielle réellement fiable, efficace et le plus bénéfique possible pour toute l'humanité", selon son communiqué.

L'entreprise développe un robot conversationnel (chatbot en anglais) appelé Grok, qui pourra accéder en temps réel au réseau social X, anciennement Twitter, aussi détenu par Elon Musk.

Le milliardaire américain a déjà annoncé aux investisseurs qu'il souhaite construire un supercalculateur pour développer xAI. Ce supercalculateur devrait être "quatre fois plus puissant" que ceux qu'utilise Meta pour entraîner ses modèles d'intelligence artificielle, selon Elon Musk.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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