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Suisse

Près de 10'000 personnes défilent à Berne pour la paix en Ukraine

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Des manifestants pour la paix en Ukraine se sont rassemblés samedi à Berne. (© Keystone-SDA/Rainer Schneuwly)

Près de 10'000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté samedi à Berne pour la paix en Ukraine.Elles ont exigé un cessez-le-feu et le retrait des troupes russes ainsi qu'une enquête internationale sur les crimes de guerre et les violations des droits humains.

Le temps hivernal n'a pas empêché les manifestants de se rassembler et de marcher de la Schützenmatte à la Place fédérale en passant par la vieille ville de Berne.

Situation des femmes

Les participants à la manifestation ont demandé un soutien humanitaire pour les réfugiés ainsi qu'un accueil généreux et non discriminatoire des réfugiés en Suisse, peut-on lire dans un communiqué des organisateurs. La situation des femmes a été particulièrement soulignée, car la guerre et les déplacements qui en découlent augmentent le risque de violences sexuelles.

Des sanctions sévères contre le régime de Poutine ont également été demandées, ainsi qu'une réduction rapide de la dépendance au pétrole et au gaz russes. En politique étrangère, les manifestants ont plaidé pour des interventions humanitaires et une politique de paix active dans le cadre de l'OSCE et de la Charte des Nations Unies.

"Le siège de Marioupol rappelle celui d’Alep"

Alexandra Karle, directrice d’Amnesty International Suisse, a plaidé pour un accueil généreux et facilité des personnes déplacées en Suisse. Elle a critiqué les agissements guerriers russes : "la Russie attaque de manière ciblée des installations civiles et transforme les voies de fuite en pièges mortels. Le siège de Marioupol rappelle douloureusement celui d’Alep, en Syrie."

"La population doit se tapir dans les sous-sols sans électricité, sans eau, sans nourriture ni soins médicaux. Des bombes sont déversées au hasard et frappent les hôpitaux, les quartiers résidentiels, les écoles", a-t-elle poursuivi.

Un appel pour la paix

Rita Famos, présidente de l’Église évangélique-réformée, s’exprimant au nom du Conseil suisse des religions, a lancé avec insistance un appel à la paix : "tous les êtres humains désirent la paix. La paix dans le monde est un objectif qui réunit toutes les religions. Mais la paix ne tombe pas du ciel. Elle doit être obtenue, préservée et défendue chaque jour, par toutes et tous. "

Les prises de parole se sont terminées par une minute de silence à la mémoire des victimes de la guerre.

L'éventail des partis qui ont appelé à la manifestation allait de la gauche à la droite. Les syndicats, de nombreuses organisations de la société civile et des communautés religieuses ont également invité à se joindre à la rencontre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

La FPEM célèbre 25 ans d'engagement auprès des enfants hospitalisés

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@ FPEM

Depuis un quart de siècle, la Fondation Planètes Enfants Malades oeuvre au CHUV pour améliorer le quotidien des jeunes patients. À cette occasion, toute une série d’animations sont organisées ce mercredi, au sein de l’Hôpital des enfants.

Offrir aux jeunes patients hospitalisés un environnement plus doux et stimulant: tel est l’objectif de la Fondation Planètes Enfants Malades (FPEM). Elle célèbre en ce mois de décembre ses 25 ans, au CHUV. La FPEM propose au quotidien plusieurs activités dédiées aux enfants et adolescents qui font face à la maladie ou à des problèmes de santé.

Avant d'étoffer son offre, la Fondation a démarré par des petits programmes de musique et de lecture de contes. Ceux-ci ont toujours le même succès aujourd'hui.

Paola Möhl PignatelliDirectrice de la Fondation Planètes Enfants Malades

Elle souhaite apporter un soutien, des moments d’évasion et de bien-être aux enfants. Plus récemment, elle a développé des programmes d'activités physiques et éducatives.

Paola Möhl PignatelliDirectrice de la Fondation Planètes Enfants Malades

Toutes ces initiatives sont délivrées par des intervenants professionnels. Ces derniers collaborent chaque jour avec les équipes soignantes pour s'informer des besoins des jeunes patients. Et si chaque enfant est unique, le partage et la tendresse semblent former le remède idéal pour les aider à affronter la maladie.

Paola Möhl PignatelliDirectrice de la Fondation Planètes Enfants Malades
Paola Möhl PignatelliDirectrice de la Fondation Planètes Enfants Malades

Pour cette journée d'anniversaire, des personnalités du Lausanne Sport et du LHC, ainsi que d'autres athlètes vaudois, sont présents pour les enfants au CHUV, ce mercredi, afin d'offrir à certains des souvenirs impérissables.

Paola Möhl PignatelliDirectrice de la Fondation Planètes Enfants Malades
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Suisse

Le bitcoin pourrait rebondir en 2026, estime Bitcoin Suisse

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Sur un an, le bitcoin a cédé 8,9% de sa valeur. (archive) (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Malgré sa perte de vitesse des derniers mois, le bitcoin pourrait rebondir l'année prochaine et même atteindre les 180'000 à 200'000 dollars, anticipe mercredi la plateforme zougoise de cryptomonnaies Bitcoin Suisse.

La principale cryptomonnaie pourrait démarrer en 2026 dans "un marché haussier intact", ont ajouté les analystes de la firme. Selon ces derniers, le plus haut historique à 126'198 dollars, atteint le 6 octobre, pourrait même être largement franchi.

Le bitcoin a joué au yoyo en 2025, plongeant début avril à 76'273 dollars avant de s'envoler jusqu'à son pic de début octobre. Depuis, la devise électronique n'a cessé de reculer pour se négocier actuellement à 92'326 dollars. Sur un an, elle a cédé 8,9% de sa valeur.

Mais le chemin vers de nouveaux plus hauts risque d'être semé d'embuches, a averti l'analyste en chef de Bitcoin Suisse. Selon Dominic Weibel, le bitcoin va clôturer 2025 sur une performance négative, avant de repartir en 2026. Le bitcoin n'ayant pas franchi à la baisse la barre des 75'000 dollars, le potentiel de progression de cet actif reste intact.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Vaud

Collision frontale mortelle mardi à Ballaigues

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Un grave accident de la circulation s'est produit mardi à Baillaigues, dans le canton de Vaud. (image d'illustration) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un grave accident de la circulation s'est produit mardi, alors que deux voitures sont entrées en collision sur la route A9b entre Ballaigues et Le Creux (VD). Le conducteur d'un des véhicules impliqués est décédé, l'autre n'a pas été blessé.

La centrale vaudoise police (CVP) a été avisée de l'incident mardi aux alentours de 12h20, indique la police cantonale vaudoise dans un communiqué mercredi. "D’après les premières constatations, un des véhicules a dévié sur la droite de sa trajectoire pour venir percuter un mur de soutènement. Sous le choc, la voiture a rebondi et a percuté une voiture qui circulait normalement en sens inverse", précise-t-elle.

Les deux personnes impliquées étaient domiciliées dans la région. Le conducteur de la voiture qui a dévié de sa trajectoire est décédé sur place. Il s'agissait d'un ressortissant tunisien âgé de 36 ans. L’autre automobiliste, un Suisse âgé de 51 ans, n’a pas été blessé.

Une enquête a été ouverte par la procureure de service, qui a confié les investigations aux spécialistes de l’unité de circulation de la gendarmerie vaudoise, indique encore la police cantonale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Guy Parmelin: une présidence aux allures de dernier tour de piste

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Guy Parmelin a été élu président de la Confédération pour 2026 par 203 voix sur 210 bulletins valables. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le conseiller fédéral Guy Parmelin sera une seconde fois président de la Confédération en 2026. Ce mandat a des allures de dernier tour de piste pour le Vaudois de 66 ans. Il couronne aussi plusieurs succès récents, comme l'accord douanier avec Washington.

Les Chambres ont élu mercredi le conseiller fédéral UDC. Le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) deviendra président après avoir été régulièrement sur le devant de la scène ces derniers mois, notamment dans le contexte des droits de douane décidés par le gouvernement américain de Donald Trump.

Ayant pris le relai de la présidente actuelle Karin Keller-Sutter, Guy Parmelin a effectué à la mi-novembre une visite-éclair à Washington pour décrocher une déclaration d'intention juridiquement non contraignante, qui permet de réduire ces droits de douane de 39 à 15% pour la Suisse. Le but est d'obtenir à l'avenir un accord contraignant, mais le processus prend du temps.

Pragmatique et adepte de la politique des petits pas, M. Parmelin a salué cette première étape en conférence de presse. "La priorité du Conseil fédéral était de donner un bol d'air à une partie de l'industrie suisse."

En porte-à-faux avec son parti

Autre gros dossier qui occupera le vigneron de Bursins (VD) durant son année de présidence: les relations bilatérales avec Bruxelles. Le Vaudois devra continuer à défendre la position du gouvernement quant au paquet d'accords avec l'Union européenne, contre son parti. Le mois dernier, il a parlé de "grande joie" en signant l'accord sur les programmes de l'UE, qui associe de nouveau la Suisse à Horizon Europe, entre autres.

Le conseiller fédéral sera également en porte-à-faux avec l'UDC au sujet de l'initiative "Pas de Suisse à 10 millions", probablement soumise au vote populaire l'année prochaine. L'adoption de ce texte compromettrait les relations avec l'UE. En 2021, c'est Guy Parmelin déjà, en tant que président, qui avait dû signifier à Bruxelles l'abandon unilatéral des discussions par la Suisse en vue d'un accord-cadre, un moment délicat.

Accords de libre-échange

Hors Union européenne, le conseiller fédéral UDC a toujours encouragé une diversification des partenaires commerciaux. Entré au gouvernement le 1er janvier 2016, le ministre de l'économie a fait de la conclusion et de la modernisation d'accords de libre-échange une priorité de son mandat.

Il peut se targuer d'avoir signé en mars 2024 l'accord de libre-échange de l'AELE avec l'Inde, après seize ans de négociations. Au lendemain de la signature à New Delhi, Guy Parmelin a déclaré: "Je suis fier d'avoir signé cet accord après un processus long et sinueux."

Le Vaudois a aussi défendu avec succès l'accord de libre-échange avec l'Indonésie devant le peuple suisse en mars 2021. Puis, Mercosur, Malaisie, Thaïlande, Chili ou encore Turquie: d'autres accords ont été signés. Des actualisations de traités sont en outre souhaitées, notamment avec la Chine et le Japon.

Ces accords ne sont toutefois pas tous dans la poche. Dans sa politique de diversification commerciale, le ministre doit jongler en Suisse entre plusieurs fronts.

D'un côté, la gauche exige que les accords respectent des critères en matière de durabilité et de droits humains. D'un autre côté, la droite économique demande le moins d'exigences possible pour les entreprises. Enfin, les agriculteurs craignent une concurrence déloyale envers les produits suisses, notamment dans le cadre de l'accord avec le Mercosur.

Dossier agricole

Guy Parmelin doit faire face à ces mêmes préoccupations dans le dossier agricole à l'interne. Alors que la PA30+ est en cours d'élaboration, les débats parlementaires au sujet de la PA22+ étaient vifs.

Le Parlement a finalement adopté la Politique agricole, mais dans une version allégée en matière de mesures environnementales par rapport à ce qui était prévu initialement. Le ministre n'a pas voulu se mettre à dos les agriculteurs et l'industrie agro-alimentaire.

Il doit aussi essuyer les critiques de surcharge administrative, lancées notamment lors des manifestations d'agriculteurs début 2024, en Suisse et dans les pays voisins. "Trop de bureaucratie": le reproche est formulé également au sein des entreprises. Le conseiller fédéral dit comprendre ces critiques.

Confiante bonhomie

Durant sa première année de présidence en 2021, Guy Parmelin s'est révélé, notamment sur la scène internationale, en recevant ses homologues américain Joe Biden et russe Vladimir Poutine à Genève. Sur le perron de la Villa La Grange, à l'aise dans sa fonction, il a montré son savoir-faire en interpellant les deux hommes d'Etat dans leur langue, balayant les moqueries sur ses capacités linguistiques.

Son année de présidence a par ailleurs été marquée par la pandémie de Covid-19. Affichant une attitude de confiante bonhomie, le Vaudois s'est montré ouvert, simple et proche des gens. Malgré son faux-pas lorsqu'il a utilisé l'expression "oreiller de paresse" pour qualifier les soutiens aux entreprises et lors d'hésitations face aux cas de rigueur, le ministre de l'économie a été salué pour sa rapidité de réaction au début de la crise sanitaire.

Sur la vaccination ou le respect des directives du Conseil fédéral, Guy Parmelin a affiché sa confiance tranquille dans la population et fait preuve de plus de collégialité que son collègue de parti Ueli Maurer. Il a aussi condamné sans ambiguïté les violences qui ont émaillé certaines manifestations contre le certificat vaccinal en 2021.

Cette même année, il a également regretté la campagne de votation parfois violente sur les initiatives populaires "phytosanitaires", plaidant l'apaisement. Guy Parmelin a encore manifesté cette même rondeur face à l'éventualité d'une crise énergétique en 2022. "L'Etat n'ira pas vérifier chez les gens si leur chauffage dépasse les 19 degrés", avait-il promis.

Sur d'autres dossiers, le conseiller fédéral se tient plutôt en retrait. Par exemple en ce qui concerne les sanctions contre la Russie ou les questions de logement et de droit du bail.

Rumeurs de démission

Maux de dos, chute dans son bureau, âge de la retraite, doyen de fonction au sein du gouvernement: en poste depuis dix ans, le conseiller fédéral a déjà fait l'objet de rumeurs de démission à plusieurs reprises. A tel point qu'il a pris le temps en 2023 de communiquer sur un réseau social dans le seul but de démentir les bruits qui couraient sur son retrait. Les observateurs ont ensuite tablé sur un départ de Guy Parmelin après sa deuxième présidence, pour terminer en beauté, et avant les élections fédérales de 2027.

Le Vaudois s'est affirmé dans sa fonction de conseiller fédéral au fil des années. Par le passé, il a parfois été dépeint en simple porteur d'eau de son parti, comme lors de son accession en 2019 au Département de l'économie et de la recherche, qui ne semble pas avoir été son premier choix. Il a aussi été souvent mal noté dans les classements de popularité et d'influence.

Elu le 9 décembre 2015 pour succéder à Eveline Widmer-Schlumpf, le ministre UDC a fait ses premières armes au Département de la défense. Il y a hérité de certaines casseroles, comme la disparition de documents liés à l'organisation secrète P-26. Mais il a marqué le terrain en faisant augmenter le budget militaire. Il a aussi relancé la procédure d'achat d'avions de combat après l'échec de son prédécesseur Ueli Maurer avec les Gripen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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