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Suisse

Analyse Vox: oui à la santé, réticences sur l'argent le 13 février

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Les Suisses ont plébiscité par deux fois la santé lors des votations de février, mais ils ont dit non aux deux sujets relatifs à l'argent du contribuable (photo symbolique). (© KEYSTONE/EDI ENGELER)

Lors des votations du 13 février, les Suisses ont voté clairement pour la santé. En revanche, ils ont dit non aux largesses financières, qu'il s'agisse du soutien aux médias ou de la suppression du droit de timbre, selon l'analyse Vox publiée samedi.

L'acceptation de l'initiative pour interdire la publicité sur le tabac est un signe clair du désir de protéger la santé des jeunes, écrit l'institut gfs.bern dans son analyse Vox. Avec ce oui, les Suisses ont aussi accepté les conséquences négatives comme la diminution des fonds des sponsors pour l'événementiel.

Les personnes relativement jeunes, celles détenant un haut niveau d'éducation et la classe moyenne ont accepté en majorité le texte. L'initiative a également reçu beaucoup de soutien du côté gauche et du centre de l'échiquier politique. En revanche, les sympathisants du PLR et de l'UDC ont été en majorité contre, misant sur la responsabilité individuelle et la libre concurrence.

Expérimentation: soutien marginal

Le rejet de l'initiative pour interdire l'expérimentation animale suit la même logique. Les Suisses n'ont pas voulu que la qualité des soins médicaux soit revue à la baisse ni que la recherche scientifique suisse soit mise en péril.

Cette initiative n'est pas parvenue à recueillir de majorité, ni chez les jeunes et les moins jeunes, ni chez les personnes de gauche ou de droite, ni même chez celles faisant confiance aux organisations pour la protection des animaux. Pour la minorité du oui (21%), l'objectif était de renforcer la protection des animaux.

Répartition de l'argent discutable

Les deux non à l'encontre du droit de timbre et du train de mesures en faveur des médias se sont cristallisés autour d'une répartition de l’argent jugée non équitable, selon gfs.bern.

Les Suisses n'ont pas vu de motif justifiant que les entreprises soient dispensées de s'acquitter du droit de timbre. Ils ont craint un report sur leurs impôts.

Quant au train de mesures en faveur des médias, ils n'ont pas voulu dépenser plus d'argent des impôts pour un secteur déjà subventionné. Ils ont suivi l'argumentation du comité référendaire selon lequel un soutien supplémentaire aurait entraîné une plus forte dépendance des médias, aurait nui à leur crédibilité et aurait faussé le marché.

Médias: net clivage

De nettes différences sont apparues entre les camps du oui et du non: les personnes de 18 à 29 ans, les personnes de gauche, les sympathisants des Verts, du PS, du PVL et du Centre ainsi que les personnes faisant confiance à la SSR, aux médias locaux et aux journalistes ont en majorité accepté la loi.

En revanche, les personnes moins jeunes, les sympathisants de l'UDC et du PLR ainsi que les personnes faisant peu confiance aux médias ont voté contre la loi.

C'est la question de savoir si des subventions plus importantes rendent les médias dépendants de l'Etat qui a le plus polarisé l'électorat. La majorité a décidé de miser sur l'économie de marché pour garantir que les médias ne dépendent pas de l'Etat et qu'ils conservent leur crédibilité.

Faible participation

Avec 44%, la participation le 13 février a été réduite par rapport aux 65,7% atteints en novembre 2021. Mais ce jour-là, les sujets comme la loi Covid-19 avaient beaucoup mobilisé.

L'analyse Vox est réalisée par l'institut gfs.bern sur mandat de la Chancellerie fédérale. Cette enquête a été menée auprès de 3168 citoyens en ligne et sur questionnaire papier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Olympic mène 2-0 face à Massagno

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Auteur de 20 points, Eric Nottage (au centre) fut le grand artisan du succès fribourgeois mardi (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Fribourg Olympic a imposé une deuxième fois sa loi à domicile à Massagno en finale des play-off de SBL.

Les hommes de Thibaut Petit ont battu les Tessinois 65-62 mardi pour mener 2-0 dans la série et se retrouver déjà à un succès d'un sixième titre national consécutif.

Les Fribourgeois avaient arraché la victoire 73-72 samedi à St-Léonard lors de l'acte I. Trois jours plus tard, Eric Nottage (20 points, 6 assists mardi) et ses équipiers ont à nouveau souffert jusqu'au bout face à une équipe de Massagno toujours privée de Marko Mladjan (suspendu).

Olympic menait pourtant 62-50 à 6'30 de la fin du match, après avoir signé un partiel de 9-1 qui semblait décisif. Mais Massagno, qui avait accusé jusqu'à 14 longueurs de retard au troisième quart (46-32 à la 25e), n'a rien lâché malgré la soirée difficile vécue par son "sniper" Dusan Mladjan (0 point, à 0/7 au tir).

Les joueurs du coach Robbi Gubitosa ont recollé à 62-60 à 41''2 de la fin, après un panier primé d'Isaiah Williams. Ce dernier a même eu l'occasion d'envoyer les deux équipes en prolongation, mais l'arrière américain a manqué la cible à 3 points au buzzer, pour le plus grand bonheur des quelque 2000 supporters fribourgeois.

Olympic bénéficiera donc d'une première occasion de plier l'affaire et de décrocher son 22e titre de champion de Suisse samedi à Massagno (17h30). Le match no 4 est également programmé au Tessin, trois jours plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Live: Lausanne sous pression dans le premier tiers

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Lausanne

Les députés vaudois s'attaquent à la nouvelle péréquation

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La nouvelle péréquation intercommunale était au menu des députés vaudois mardi après-midi (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois s'est penché mardi sur l'examen de la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV). Lors de leurs premières prises de parole et malgré plusieurs critiques, les députés ont globalement réservé un bon accueil au projet du Conseil d'Etat.

Sujet complexe mais essentiel pour les communes, la NPIV prévoit une nouvelle péréquation, réclamée de longue date. Elle intègre également une nouvelle répartition de certaines factures cantonales (sociale et policière), sources de tensions récurrentes entre le canton et les communes.

La NPIV, qui prévoit aussi un renforcement du rééquilibrage financier en faveur des communes, concrétise l'accord conclu en mars 2023 entre le Conseil d'Etat et les faîtières des communes. Un accord alors qualifié "d'historique", mais qui doit désormais être validé par le Grand Conseil.

La gauche radicale s'opposera

Mardi en plénum lors de la discussion générale, les principaux groupes politiques ont indiqué que leurs membres se rallieront majoritairement au projet du Conseil d'Etat, malgré parfois quelques réticences.

Des amendements seront discutés lors des prochaines séances. Parmi eux figure notamment la définition de la compensation accordée aux communes dites "de montagne", en raison de leur altitude et déclivité. Ces différents ajustements, soutenus dans le cadre de la commission, ne modifient toutefois pas les équilibres financiers généraux du projet.

Seul le groupe Ensemble à gauche - POP a affirmé qu'il ne se rallierait pas à la NPIV, estimant que la solidarité entre communes n'était pas assez poussée. Il soutiendra ainsi les différents amendements proposés par son député Vincent Keller, auteur de l'un des deux rapports de minorité.

Le second, signé par le seul Didier Lohri (Vert-e-s), propose aussi que la solidarité intercommunale soit revue à la hausse, via plusieurs amendements qui seront débattus ultérieurement.

Contre-projet à SOS Communes

Des critiques sont aussi venues de la PLR Joséphine Byrne Garelli, co-présidente de l'initiative "SOS Communes". Une initiative qui demande que l'entier de la facture sociale soit repris par le canton (moyennant une bascule d'impôt), et à laquelle la NPIV fait office de contre-projet du Conseil d'Etat.

A noter que si les initiants devaient maintenir leur texte à l'issue des débats du Grand Conseil, une votation populaire aurait lieu en septembre prochain entre l'initiative et le contre-projet.

La conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, n'a pas encore pu prendre la parole lors de cette discussion générale. Elle le fera dans deux semaines, lors de la suite des débats sur ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Les députés expriment encore leur soutien à Vetropack à St-Prex

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Politiques, syndicats, employés: la mobilisation est totale pour sauver le site de la verrerie Vetropack à St-Prex (VD), menacée de fermeture par sa direction. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les parlementaires vaudois ne relâchent pas leur mobilisation pour maintenir la verrerie Vetropack à St-Prex, menacée de fermeture. Après une résolution soutenue en mars dernier, ce ne sont pas moins de trois nouvelles interventions qui ont été défendues mardi au Grand Conseil: deux postulats et une motion. Ils sont tous les trois renvoyés en commissions pour examen.

La motion, déposée par le socialiste Arnaud Bouverat et cosignée par une soixantaine d'élus de tous les bords politiques, prévoit un renforcement de la loi sur l'aménagement du territoire (LATC) et du Plan directeur cantonal. L'objectif est de pouvoir sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

Arnaud BouveratDéputé socialiste au Grand Conseil vaudois

Le premier postulat, déposé par le chef du groupe PLR Nicolas Suter et cosigné par quelque 75 députés, demande, lui, un rapport au Conseil d'Etat sur l'enjeu de Vetropack, dernière verrerie de Suisse, pour une région mais aussi pour toute une filière industrielle.

Le gouvernement est prié de fournir des réponses sur l'industrie du verre dans le canton (quantité, qualité, acteurs et filières), sur l'état d'avancement des solutions de recyclage et de réutilisation du verre ainsi que des moyens à disposition de l'aménagement du territoire pour maintenir un tissu industriel et artisanal.

Aide directe et indirecte

Avec presque autant de signatures, le deuxième postulat, déposé par le PLR Alexandre Berthoud, demande au gouvernement d'étudier tous les outils économiques et disponibles pour sauver l'usine de Vetropack.

"Cela peut se traduire par un soutien économique direct notamment. Mais il est possible de soutenir de manière indirecte certains secteurs spécifiques par le biais d'allégements fiscaux ou par des mesures d'aménagement du territoire en maintenant l'affectation de certains terrains propices à l'industrie ou à l'artisanat", note le postulant.

Pour Arnaud Bouverat, ces trois interventions parlementaires soulignent l’importance de Vetropack dans le canton.

Arnaud BouveratDéputé socialiste au Grand Conseil vaudois

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d'Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Pétition

Une pétition - "Non à la fermeture de Vetropack" - a par ailleurs été remise la semaine dernière aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois.

Pour rappel, la direction de Vetropack avait annoncé début mars l'ouverture d'une procédure de consultation concernant la fermeture de son site de St-Prex pour manque de rentabilité. La procédure a été prolongée jusqu'au 30 avril.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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