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Économie

La Fed procède à un premier tour de vis pour contrer l'inflation

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La Fed a relevé mercredi d'un demi-point de pourcentage ses taux directeurs pour tenter de contrôler l'inflation record. (© KEYSTONE/AP/Patrick Semansky)

La Banque centrale américaine a annoncé mercredi une hausse de ses taux directeurs d'un demi-point de pourcentage, premier tour de vis de cette ampleur depuis mai 2000, pour tenter de contrôler l'inflation qui est au plus haut depuis 40 ans.

Le Comité de politique monétaire (FOMC) a ainsi porté ces taux d'intérêt dans une fourchette comprise entre 0,75% et 1%, à l'issue d'une réunion de deux jours. Il estime en outre que "d'autres hausses seront justifiées", d'autant que la guerre en Ukraine et les nouveaux confinements en Chine aggravent la pression sur les prix et les problèmes de logistique.

Jerome Powell, le président de la puissante Réserve fédérale, a ensuite précisé au cours d'une conférence de presse que d'autres hausses d'un demi-point de pourcentage seraient "sur la table lors des deux prochaines réunions", soit les 14-15 juin et les 26 et 27 juillet.

Il n'a pas donné d'indication sur la suite, sans pour autant affoler Wall Street qui a terminé dans le vert: le Dow Jones clôturant en hausse de 2,81% et le S&P de 2,99%.

Inflation au sommet

En mars, la Fed avait commencé à relever ses taux, pour la première fois depuis 2018. Mais elle avait agi avec prudence en les portant dans une fourchette comprise entre 0,25 et 0,50%, soit une hausse de 0,25 point de pourcentage.

Elle avait toutefois signalé sa volonté de procéder à six autres hausses cette année, soit autant que de réunions d'ici à fin 2022.

Depuis, l'inflation a continué de grimper. Aggravée par la guerre en Ukraine, elle a atteint en mars un sommet jamais vu depuis décembre 1981: +8,5% sur un an, selon l'indice CPI.

Il est "absolument essentiel de baisser l'inflation", a martelé "Jay" Powell mercredi. La Banque centrale américaine a deux missions principales: assurer la stabilité des prix et le plein emploi.

M. Powell a répété qu'avec un taux de chômage très faible (3,6%), une pénurie de main d'oeuvre, des démissions par millions chaque mois et des offres d'emplois pléthoriques, le marché du travail était "extrêmement tendu" et à un niveau "malsain".

Pour attirer les candidats et fidéliser leurs employés, les entreprises augmentent les salaires, ce qui a pour effet d'alimenter l'inflation.

Réduction du bilan

Outre la hausse des taux directeurs, la Fed a annoncé qu'elle allait commencer à réduire son bilan dès le 1er juin, une autre étape majeure de la normalisation de la politique monétaire. Concrètement, la Fed ne va plus racheter de titres et va laisser les obligations arriver à échéance, ce qui entraînera une diminution mécanique de son bilan.

Le contexte international a changé depuis mars. La croissance mondiale a ralenti en raison de la guerre en Ukraine et des confinements en Chine. Mais Jerome Powell a estimé que l'économie américaine était "forte". Et, a-t-il dit, rien (...) ne suggère qu'elle est proche ou vulnérable à une récession".

"Bien sûr, compte tenu des événements dans le monde, de la disparition des effets de la politique budgétaire et de la hausse des taux, l'activité économique pourrait être plus lente" en 2022, après "une année de croissance extraordinairement forte", a-t-il souligné.

Le Produit intérieur brut (PIB) du pays s'est contracté de 1,4% au premier trimestre. Mais la Fed argue que "les dépenses des ménages et les investissements fixes des entreprises sont restés élevés". De plus, "les gains d'emplois ont été robustes au cours des derniers mois", note la Fed. Les chiffres de l'emploi pour avril seront publiés vendredi.

"Atterrissage en douceur"

Pour l'heure, les économistes restent globalement optimistes, estimant eux aussi que la consommation se maintient malgré l'inflation.

Enfin, les dirigeants de la Fed ont assuré être en mesure de ramener l'inflation à leur objectif de 2% sans porter les taux à plus de 3% pour éviter de faire caler la demande. Il s'agit, selon Jerome Powell, d'une fourchette "neutre" qui ne pourra ni stimuler, ni ralentir la croissance économique.

"Le Comité est particulièrement attentif aux risques d'inflation", insiste la Fed.

M. Powell a enfin estimé que la Fed avait de "bonnes chances" de parvenir à un "atterrissage en douceur", c'est-à-dire relever les taux sans précipiter l'économie vers une récession ou provoquer une hausse du chômage, à supposer que "les conditions économiques et financières évoluent de manière cohérente" avec les attentes de la banque centrale.

La hausse des taux d'un demi-point a été votée à l'unanimité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Croissance: KOF et Seco harmonisent leurs projections

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Guy Parmelin annonçait la semaine dernière une entrée en vigueur avec effet rétroactif de près d'un mois des droits de douane US allégés. (archive) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et le centre zurichois d'études conjoncturelles KOF remanient lundi leurs projections de croissance pour la Suisse - hors évènements sportifs - avec pour résultat une parfaite harmonie.

Le produit intérieur brut (PIB) doit ainsi progresser de 1,4% sur l'année qui s'achève, 1,1% en 2026 et 1,7% en 2027.

Les prévisionnistes du Seco comme ceux du KOF évoquent dans leurs rapports respectifs la baisse des droits de douane étasuniens comme principal facteur d'embellie pour l'année prochaine. L'abaissement à 15% de ces droits d'entrée, contre 39% précédemment, renforce en outre la prévisibilité, souligne le Seco.

Dans l'immédiat, les économistes fédéraux observent des indices de rebond sur le trimestre en cours, après une contraction attribuée à l'industrie pharmaceutique et chimique entre juillet et fin septembre. Le commerce extérieur devrait retrouver de la vigueur l'an prochain, mais l'essentiel de la croissance attendue repose toujours sur la demande intérieure.

Sur le front de l'inflation, le Seco table toujours sur un taux moyen de 0,2% sur l'année en cours et de 0,5% pour la suivante. Le KOF, lui, ne livre plus d'indication pour 2025, mais a raboté de moitié son estimation pour 2026, à 0,3%. Le chiffre de 0,6% pour 2027 est maintenu

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Recul des prix à la production et à l'importation en novembre

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L'industrie pharmaceutique et chimique en Suisse comme à l'étranger a vu ses prix sortie d'usine baisser en novembre. (archive) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les prix à la production et à l'importation (PPI) en Suisse ont connu en novembre un nouveau recul de 0,5% sur un mois et de 1,6% sur un an, selon le relevé périodique de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publié lundi.

Les prix à la production ont reculé de 0,5%, entraînés vers le bas par la chimie-pharmacie, ainsi que les métaux et produits semi-finis métalliques. Les produits pétroliers en revanche ont renchéri.

Les prix à l'importation ont pour leur part baissé de 0,4%, du fait principalement des hydrocarbures, ainsi que des produits chimiques et pharmaceutiques. La tendance a été atténuée par un renchérissement des produits pétroliers et des métaux non ferreux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les loyers ont continué d'augmenter en novembre

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La capitale économique du pays demeure de loin la ville la moins accessible pour les aspirants locataires. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les loyers affichés dans les annonces de la plateforme homegate.ch ont connu des variations régionales aléatoires sur un mois en novembre. La tendance en comparaison annuelle reste en revanche à sens unique: vers le haut.

Le renchérissement moyen sur douze mois a atteint 2,8%, emmené par les cantons des Grisons (+10,5%) et de Zoug (+8,9%). Les aspirants locataires tessinois, les moins mal lotis du pays, ont vu la facture augmenter de 1,0%, selon un relevé périodique diffusé lundi par Swiss Marketplace Group (SMG).

En zones urbaines, les villes de Lucerne et Genève affichent toutes deux des hausses de plus de 5%, quand Zurich enregistre une progression de 3,4%. La Cité de Zwingli reste de loin la moins abordable du pays pour les nouveaux locataires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

De fortes perturbations à prévoir sur les routes pendant les fêtes

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La circulation s'annonce compliquée sur de nombreux axes, notamment en direction des stations de sports d'hiver (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

De fortes perturbations et une augmentation des embouteillages sont attendues pour la période de Noël et de Nouvel An, en raison des vacances. Cela touchera principalement les routes menant aux stations de sports d'hiver, mais aussi les autoroutes du Plateau.

Le début des vacances devrait engendrer des perturbations sur différentes autoroutes, en particulier dans les régions de Zurich, Berne, Bâle, Lucerne et Lugano ainsi que sur les tronçons du Gothard et du San Bernardino. Les routes menant en Valais et dans l'Oberland bernois seront elles aussi chargées, annonce mercredi l'Office fédéral des routes (OFROU) dans un communiqué. Les retours de vacances devraient être nombreux entre le 1er et le 4 janvier.

Du côté du ferroutage, des temps d'attente sont à prévoir de 08h00 à 16h00 les jours de départs en vacances pour les tunnels de la Furka à Realp (UR), du Lötschberg à Kandersteg (BE) et de la Vereina à Klosters-Selfranga (GR).

Pour les retours, il faudra compter avec des temps d'attente entre 11h00 et 18h00 dans le sens inverse, à Oberwald (VS) pour la Furka, à Goppenstein (VS) pour le Lötschberg ainsi qu'à Lavin-Sagliains (GR) pour la Vereina.

Impacts du trafic d'évitement

Un important trafic sur les autoroutes incite souvent des conducteurs à quitter les grands axes pour transiter par les localités, ce qui conduit à une paralysie du trafic dans les régions concernées.

Ce trafic d'évitement pèse sur la population locale dans ses déplacements et perturbe les bus de ligne, tout comme la mobilité douce. Il est donc important de rester sur l'autoroute, même en cas d'embouteillages, rappelle l'OFROU.

Les aéroports s'attendent eux aussi à un afflux de passagers. A Zurich, près de 100'000 voyageurs sont attendus pour la seule journée du 19 décembre, a indiqué l'aéroport. Parmi les principales destinations, on compte notamment New York, Londres, Paris ou Pristina, ainsi que Miami, les Maldives, Ibiza et la Scandinavie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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