Économie
USA: un responsable de la Fed voit l'inflation reculer à 2,5%
La hausse des prix devrait ralentir aux États-Unis en 2022, après avoir atteint l'an passé son plus haut niveau depuis 1982, pour retomber aux alentours de 2,5%, a indiqué vendredi John Williams, président de la Fed de New York.
"Avec le ralentissement de la croissance et la résolution progressive des contraintes d'approvisionnement, je m'attends à ce que l'inflation chute à environ 2,5% cette année," a-t-il indiqué lors d'un discours devant le Council of Foreign Relations.
Il anticipe ensuite une inflation qui "se rapproche de 2% en 2023", soit l'objectif à long terme de la banque centrale américaine.
L'inflation a atteint 7% en 2021, un record depuis près de 40 ans, selon l'indice CPI du département du Travail. La Fed privilégie cependant une autre mesure de l'inflation, l'indice PCE, dont le chiffre pour 2021 sera publié le 28 janvier.
Un autre responsable de la Fed avait lui aussi anticipé, jeudi, un ralentissement de l'inflation à 2,5% en 2022.
Mais d'autres économistes sont moins optimistes: "je m'attends à ce que l'inflation reste élevée cette année, peut-être même plus qu'en 2021", avait ainsi alerté jeudi Jason Furman, ancien conseiller économique du président Barack Obama et professeur à Harvard.
"Bien que la vague Omicron pose de nouvelles difficultés, certains problèmes d'approvisionnement commencent à se résoudre à mesure que l'économie s'adapte", a souligné John Williams.
Il dit ainsi s'attendre "à ce que la vague Omicron prolonge et intensifie temporairement les problèmes d'offre de main-d'oeuvre et les goulets d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement que nous connaissons".
Pour tenter d'enrayer l'inflation, la Fed devrait, dès mars, commencer à relever ses taux directeurs, qui avaient été abaissés dans une fourchette de 0 à 0,25% en mars 2020, face à la pandémie de Covid-19.
"Nous approchons d'une décision pour lancer ce processus", a-t-il précisé.
Le président de l'antenne new-yorkaise de la banque centrale américaine évalue, en outre, à 5,5% la croissance du Produit intérieur brut (PIB) en 2021, qui sera publiée le 27 janvier. Il s'agirait de la plus forte croissance "en plus de 35 ans", a-t-il souligné.
Pour 2022, "en prenant en compte les effets d'Omicron sur l'économie dans la première partie de l'année", il table plutôt sur 3,5% de croissance.
"Je m'attends à ce que la vague actuelle d'Omicron ralentisse la croissance au cours des prochains mois, les gens s'éloignant une fois de plus des activités avec beaucoup de contact", a-t-il détaillé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Trump promet des droits de douane "réciproques"
Le président américain Donald Trump a assuré jeudi qu'il allait imposer des "droits de douane réciproques" aux alliés comme aux rivaux des Etats-Unis. Il précise ainsi son offensive tarifaire internationale qui plonge le monde au bord de la guerre commerciale.
"S'ils nous imposent un droit de douane ou une taxe, on leur impose exactement le même niveau de droit de douane ou de taxe, c'est aussi simple que ça", a déclaré Donald Trump, affirmant qu'il s'agissait d'une question d'"équité".
Le président a admis que les prix "pourraient augmenter à court terme" pour les ménages américains, mais estimé qu'ils finiraient par reculer, et que le pays tout entier profiterait de ces barrières douanières destinées à mieux protéger l'industrie de la concurrence.
Les alliés des Etats-Unis se "comportent souvent moins bien que nos ennemis" sur le plan commercial, a lancé le chef l'Etat depuis le Bureau ovale, avant un entretien avec le Premier ministre indien Narendra Modi. Il a aussi qualifié "d'extrêmement dur" le comportement de l'Union européenne sur le plan des affaires.
Revue pays par pays
Donald Trump compte imposer aux produits qui arrivent aux Etats-Unis le même niveau de taxes que ce que le pays d'origine fait peser sur les produits américains.
Mais l'exécutif américain ne veut pas en rester là: il vise aussi les barrières non douanières telles que des réglementations pénalisant les produits américains, ou encore la TVA que les Etats prélèvent en bas des tickets de caisse.
Dans un mémo signé dans la foulée, Donald Trump demande à ses équipes de faire une revue complète des disparités commerciales entre les Etats-Unis et le reste du monde pour mettre en place des droits de douane "réciproques", "personnalisés" pays par pays, selon des précisions apportées par un responsable de la Maison Blanche à la presse.
Ce tour d'horizon devrait "prendre quelques semaines ou quelques mois, mais pas plus", selon la même source.
Déficit commercial
"L'Amérique accuse un déficit commercial néfaste de plus de mille milliards de dollars parce que les principales nations exportatrices du monde attaquent nos marchés avec des droits de douane punitifs et des barrières non tarifaires encore plus punitives", a déclaré Peter Navarro, le conseiller au commerce et à l'industrie de Donald Trump.
Après les 10% de droits de douane supplémentaires annoncés sur les produits chinois, les 25% sur l'aluminium et l'acier... Donald Trump poursuit sa politique économique agressive, guidée par son agenda et un cap: "L'Amérique d'abord".
Cette politique de réciprocité pourrait représenter un coup sévère pour certaines économies émergentes, tels le Brésil ou la Thaïlande, qui fixent des barrières douanières plus élevées pour protéger leurs économies respectives.
L'Inde de Narendra Modi applique des droits de douane de 25% sur les voitures américaines, ce qui voudrait dire que les Etats-Unis pourraient faire de même sur les véhicules indiens.
"Grand jour"
La journée de jeudi avait commencé avec un message du président américain annonçant un "grand jour" sur le front de la guerre commerciale entamée depuis le début de son mandat.
Ce furent "trois semaines extraordinaires, peut-être les meilleures jamais eues, mais aujourd'hui c'est le grand jour: droits de douane réciproques!!!", a écrit le président sur son réseau Truth Social, accompagné de son célèbre slogan "Make America Great Again".
Le président a répété jeudi qu'il utilisait les droits de douane comme un outil à part entière "pour rendre notre pays à nouveau riche".
Nombre d'analystes s'attendent à voir les prix augmenter pour les Américains, car les droits de douane sont réglés par les importateurs, qui les répercutent généralement à leurs acheteurs.
Coût de la vie critiqué
Or le mécontentement des ménages face au renchérissement des biens de consommation courante a été analysé comme l'une des raisons de la victoire de Donald Trump lors de l'élection du 5 novembre.
Après un pic d'inflation à +9,5% au printemps 2022 (selon l'indice CPI), les hausses de prix ont par la suite continué, mais à un rythme plus mesuré. Mais l'indice CPI publié mercredi a jeté une nouvelle ombre au tableau: les prix à la consommation ont augmenté en janvier de 3% sur un an, en accélération, et ce avant même l'entrée en vigueur de nouveaux droits de douane.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Les tâches de sûreté pourront toujours être externalisées
Le Grand Conseil genevois a refusé jeudi d'internaliser les tâches de sûreté à l'Aéroport de Genève. Un projet de loi de la gauche et du MCG, qui visait précisément à mettre fin à la sous-traitance dans ce domaine, a été rejeté par 51 voix contre 42.
Pour la droite, le coût d'une telle réforme évalué à 72 millions de francs par année plus 20 millions pour la caisse de pension est trop élevé. Patrick Lussi, député UDC et rapporteur de majorité, a aussi insisté sur la flexibilité indispensable pour effectuer ces tâches de sûreté, notamment lors des pics d'affluence saisonniers.
A gauche, le PS a rappelé que les tâches de sûreté aéroportuaire sont de nature régalienne. A ce titre, elles devraient être exécutées par des agents employés directement par la régie publique, et non par des sous-traitants, estime le PS.
Or actuellement, deux-tiers du personnel qui assume ces tâches travaillent pour des entreprises privées, a souligné Romain de Sainte-Marie. Une pratique préjudiciable pour les conditions de travail, selon le socialiste.
Des arguments balayés par la conseillère d'Etat PLR Nathalie Fontanet qui a rappelé que les conventions collectives de travail en vigueur permettent précisément d'éviter la sous-enchère salariale. La magistrate a aussi mis en garde contre une atteinte à l'autonomie de l'aéroport.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Lancement d'un vaste programme de construction britannique
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a lancé jeudi un vaste programme de construction de "nouvelles villes", présenté comme le plus important depuis la Seconde Guerre mondiale. Son but est de répondre à une grave crise du logement au Royaume-Uni.
Le gouvernement travailliste, arrivé au pouvoir en juillet, a pour ambition de construire 1,5 million de logements d'ici à 2029.
Keir Starmer s'est rendu jeudi matin sur un site en construction à Milton Keynes, au nord de Londres, afin de dévoiler les plans de son gouvernement pour "la prochaine génération de nouvelles villes", des quartiers "bien conçus, beaux, avec des logements abordables, des cabinets médicaux, des écoles et des transports publics".
Ce déplacement a cependant dû être écourté à cause d'une manifestation d'agriculteurs protestant contre une nouvelle taxe sur la succession de leurs exploitations.
Le programme de construction va être mis en oeuvre après "une décennie de déclin dans la construction de logements", selon le dirigeant travailliste. "Pour tant de familles, devenir propriétaire est un rêve lointain", déplore-t-il. Keir Starmer promet que "des centaines de milliers de travailleurs et de familles" à travers le pays bénéficieront de ce programme.
Il s'inspire de celui du gouvernement travailliste à la fin des années 1940, qui a permis de construire de nouvelles zones urbaines pour pallier la pénurie de logements après la Seconde Guerre mondiale.
Plus de 100 sites
Le Royaume-Uni est en proie à une crise du logement depuis plusieurs années, l'offre ne parvenant pas à répondre à la demande, en hausse du fait de la croissance démographique. Les prix ont fortement augmenté et, avec le manque de logements abordables, devenir propriétaire est devenu hors de portée pour de nombreux Britanniques, en particulier les jeunes.
Plus de 100 sites à travers l'Angleterre ont été identifiés pour construire ces nouvelles villes, chacun ayant le potentiel d'accueillir "au moins 10'000 logements", selon Downing Street.
M. Starmer s'est engagé à revoir les lois sur l'aménagement du territoire afin de permettre aux promoteurs de passer outre certaines réglementations environnementales et de construire davantage.
Bev Craig, la cheffe du conseil municipal de Manchester (nord de l'Angleterre) a salué le plan du gouvernement, mettant en avant le projet de construction de Victoria North dans sa ville, "l'un des plus ambitieux d'Europe".
Plus de 15'000 logements doivent y être construits d'ici 10 ans. Ce programme va permettre de "transformer" des friches industrielles et des terrains sous-utilisés dans certains des quartiers les plus défavorisés de Manchester, s'est félicitée l'élue travailliste.
Inspiration royale
Selon des médias britanniques, ces nouvelles villes seront en partie inspirées de projets du roi Charles III. Le thème du logement est cher au souverain britannique, également connu pour ses prises de positions écologistes, et qui a imaginé le village "modèle" de Poundbury au début des années 1990.
Charles III et Keir Starmer ont d'ailleurs visité ensemble lundi un projet de logement durable sur le domaine du duché de Cornouailles, propriété de la famille royale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Crédit d'étude pour reconstruire le Centre sportif du Bout-du-Monde
Le Conseil administratif de la Ville de Genève va proposer au Conseil municipal l'ouverture d’un crédit d’étude de 19 millions de francs pour la reconstruction du Centre sportif du Bout-du-Monde. Ce projet "conséquent" inclut le concours d'architecture, l'étude pour la construction d’un nouveau pavillon des sports et le réaménagement des espaces extérieurs du site, jusqu'au devis général.
Au vu de sa vétusté et de sa consommation énergétique, la démolition, transformation et densification du site du Bout-du-Monde apparaît aujourd'hui comme prioritaire dans le Plan directeur des équipements sportifs, écrit la Ville de Genève jeudi dans un communiqué.
Avec la construction de ce nouvel équipement sportif, la Ville souhaite offrir un site ouvert à tous, qui puisse répondre aux besoins des clubs et associations et à la pratique libre du sport. Ce lieu doit permettre aux associations de se développer, de former la jeunesse, ainsi qu'accueillir des manifestations régionales, nationales et internationales.
Piscine olympique
Les nouveaux bâtiments devront proposer des espaces permettant le développement de nouvelles activités sportives. Parmi elles deux halles, dont l’une pourra accueillir des compétitions et de l’événementiel grâce à un gradin rétractable de 600 places, l'autre étant destinée aux entraînements d’athlétisme et autres disciplines sportives.
Le projet prévoit une piscine intérieure avec un bassin olympique, une halle pour un skatepark, une salle d’armes pour l’escrime, un espace sportif d’accueil de vie enfantine et une salle de musculation. Les lieux intègreront également un restaurant, des locaux techniques, des vestiaires équipés, des bureaux administratifs, ainsi qu'un local anti-dopage.
Certains équipements actuels du site, dont le stade d’athlétisme et sa tribune, seront maintenus, avec des mises aux normes et transformations envisagées. A l’extérieur, sur la surface non bâtie du périmètre d’implantation, une zone pour la pratique des sports urbains et de nouvelles aires de jeux sera créée.
Site sensible
Le centre sportif étant situé sur une nappe phréatique d'eau potable au bord de l'Arve, le nombre de niveaux en sous-sol sera limité. Le traitement des berges devra être particulièrement soigné. Une importance particulière sera donnée à la biodiversité, au parc et à l'arborisation du site.
Les installations de production de chaleur à gaz et au mazout seront remplacées par des solutions renouvelables. Le potentiel solaire sera valorisé en maximisant l’exploitation des toitures par l'installation de panneaux solaires photovoltaïques.
Requalifier l'espace
Le Conseil administratif propose encore au délibératif l'ouverture de deux crédits de préétude. D'un montant total d'un million, ils sont destinés au réaménagement des centres sportifs de Varembé et des Vernets.
Face notamment à la grande vétusté des installations, la Ville de Genève souhaite étudier la possibilité de démolir et reconstruire la piscine de Varembé. Cette option permettrait de réorganiser l’ensemble du site, piscine et stade, avec pour objectifs l'optimisation et la requalification de l’espace à disposition.
Au coeur du PAV, le Centre sportif des Vernets dispose lui aussi d'installations vieillissantes et ne correspondant plus aux normes en vigueur. La rénovation de la piscine est devenue nécessaire. L'enveloppe de la patinoire doit également subir une cure de jouvence.
Optimiser et densifier
Le Conseil administratif rappelle que dans la région genevoise les équipements sont saturés et répondent difficilement aux besoins des nouveaux sports et à l'évolution des pratiques sportives. Manquent notamment des lieux d'entraînement pour l'athlétisme en hiver et de bassins de natation. Les autorités ont ainsi décidé d’adapter et d’optimiser l’offre sportive, tout en la densifiant.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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