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Suisse

Un non et un oui du Centre pour les votations de cet automne

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Devant les délégués du Centre réunis samedi en assemblée à Näfels (GL), le président du parti Gerhard Pfister a exigé une politique de sanctions cohérente de la Suisse envers la Russie. (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

L'assemblée des délégués du Centre recommande de voter non à l'initiative contre l'élevage intensif et de voter oui à la suppression partielle de l'impôt anticipé. Les deux objets devraient être soumis au peuple cet automne, avec la réforme de l'AVS.

Samedi à Näfels (GL), le président de l'Union suisse des paysans Markus Ritter a été le seul délégué à prendre la parole sur l'initiative sur l'élevage intensif. Selon lui, elle est inutile et coûteuse. La Suisse dispose déjà d'une loi stricte sur la protection des animaux. Un oui entraînerait une hausse des prix et renforcerait le tourisme d'achat à l'étranger. Les délégués ont largement suivi ces arguments et rejeté l'initiative par 175 voix et 6 abstentions.

Le texte veut interdire l'élevage intensif et inscrire dans la Constitution la dignité des animaux dans l'agriculture. Pour cela, il faut fixer des exigences qui correspondent au moins à celles du cahier des charges de Bio Suisse. L'initiative exige en outre des prescriptions pour l'importation d'animaux et de produits animaux. Elle autorise des délais transitoires allant jusqu'à 25 ans.

Abolir l'impôt anticipé

Le parti recommande en outre de voter oui à l'abolition de l'impôt anticipé. Le mot d'ordre a été décidé par 117 voix contre 46 et 19 abstentions.

"La suppression de l'impôt anticipé permettra de rapatrier des activités de financement, et de renforcer l'attractivité de la Suisse en tant que place économique", a expliqué Peter Hegglin, conseiller aux Etats. La réforme de l'impôt anticipé permettra de générer des recettes fiscales supplémentaires pour la Confédération, les cantons et les communes, qui profiteront selon lui à l'ensemble de la population.

Les délégués du Centre ont déjà dit oui, lors de leur assemblée virtuelle de janvier dernier, au projet de stabilisation de l'AVS et à l'arrêté fédéral sur le financement supplémentaire de l'AVS par un relèvement de la TVA.

Réforme achevée

Les délégués ont encore approuvé sans discussion samedi une révision totale des statuts du parti. Elle est l'aboutissement de la vaste réforme de la formation conservatrice, qui lui a permis de fusionner avec le PBD, de mettre en place des structures internes professionnelles et de changer de nom, passant de PDC à Le Centre.

La réforme visait à mettre fin à une érosion continue de son électorat. Depuis, le Centre a enregistré quelques succès électoraux, notamment en avril dans le canton de Vaud, où la nouvelle venue Valérie Dittli, 29 ans, a fait sensation en s'emparant du siège de la socialiste Cesla Amarelle au Conseil d'Etat.

La formation centriste a également gagné des sièges lors des élections législatives à Obwald et en ville de Zurich. Aussi, le président Gerhard Pfister s'est réjoui samedi de la bonne santé du parti.

Politique de sanctions cohérente

En ouverture de l'assemblée, Gerhard Pfister a exigé une politique de sanctions cohérente de la Suisse envers la Russie. "Faire le jeu d'un agresseur, sous prétexte de neutralité, est le contraire de la neutralité", a déclaré le Zougois. La Suisse doit s'engager "en faveur d'une Europe libre et démocratique".

Compte tenu de l'importance de la place financière suisse pour la Russie, "nous devons assumer davantage de responsabilités et prendre activement les devants".

Le conseiller national zougois estime que le Conseil fédéral doit procéder de manière "proactive à une politique de sanctions cohérente, globale et autonome". Cela doit se faire "dans la mesure du possible" en collaboration avec les partenaires européens et la communauté internationale "et non de manière non coordonnée comme l'a demandé la gauche".

"Manque de préparation"

Il est "surprenant" que la Suisse ait eu du mal à mettre en oeuvre les sanctions de l'UE, ce qui "témoigne d'un manque de préparation". Gerhard Pfister s'est étonné que le Seco ne dispose pas de plus de compétences "pour pouvoir dire clairement aux cantons comment ils doivent mettre en oeuvre ces sanctions".

Selon le président du Centre, "cela montre qu'en période extraordinaire, le Conseil fédéral ne se donne pas les bons instruments pour maîtriser une telle situation de crise". "Il est incompréhensible que le gouvernement ne mette pas en place une cellule de crise permanente".

Après la pandémie et maintenant avec la guerre en Ukraine, Gerhard Pfister demande que le Conseil fédéral prépare les mesures nécessaires pour soutenir le pouvoir d'achat de la population et atténuer les effets de la hausse des prix. "Il s'agit peut-être d'un défi plus important que celui de la pandémie".

Réduire la dépendance énergétique

Concernant l'approvisionnement en énergie, il est "essentiel" pour le Centre qu'il puisse être assuré "de manière aussi indépendante que possible". La guerre en Ukraine "nous montre à quel point il est important de réduire notre dépendance". A long terme, "il faudra renoncer davantage aux importations de pétrole et de gaz naturel" et miser sur la production d'énergie renouvelable locale.

La politique énergétique est aussi une politique de sécurité, a déclaré Gerhard Pfister. La Suisse doit apporter sa contribution en matière de politique de sécurité. Le président du Centre exclut "clairement" une adhésion à l'OTAN, mais la coopération et la coordination sont possibles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Nant de Drance a bouclé sa première année complète d'exploitation

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La centrale hydro-électrique de Nant de Drance se situe 600 mètres sous terre (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Nant de Drance, la centrale de pompage turbinage de Finhaut (VS), a bouclé sa première année complète d'exploitation. En 2023, les six machines ont fonctionné pendant près de 18'900 heures.

Pour l’exercice écoulé, "la production s’est élevée à 1010 GWh et la consommation pour le pompage à 1222 GWh, des valeurs qui correspondent à une cinquantaine de remplissages de la retenue supérieure du Vieux Emosson", a indiqué récemment Nant de Drance SA dans un communiqué.

Lors de sa séance du 26 avril 2024, le Conseil d'administration de Nant de Drance SA a par ailleurs approuvé les comptes de l’exercice 2023 à l’attention de l’Assemblée générale prévue le 28 mai. Les charges de l’exercice 2023, couvertes par les actionnaires de la société, se sont élevées à 119,3 millions de francs, et la part des fonds propres représente 22,37 % du total du bilan, note encore la société.

Société de partenaires

Nant de Drance SA est gérée comme une société de partenaires regroupant l'énergéticien vaudois Alpiq (39%), les CFF (36%), les services industriels de Bâle-Ville (15%) et les Forces motrices valaisannes (10%). Chaque actionnaire dispose de capacités de production et de pompage proportionnellement à sa participation au capital-actions. En contrepartie, chacun d'entre eux s’engage, dans les mêmes proportions, à couvrir les charges annuelles (maintenance, amortissements, redevances hydrauliques, intérêts, etc.).

"En conséquence, les résultats publiés ne reflètent pas la performance économique de Nant de Drance SA, la flexibilité de la centrale étant valorisée exclusivement par ses actionnaires sur les marchés de l’électricité", précise le communiqué.

La centrale hydro-électrique de Nant de Drance étant entrée en service en juillet 2022; 2023 constitue la première année complète d’exploitation des installations. Située 600 mètres sous terre, entre le barrage du Vieux-Emosson en amont et celui d'Emosson en aval, sur la commune de Finhaut, elle utilise la différence de 300 mètres environ entre les deux lacs artificiels pour produire de l'énergie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Suisse Tourisme se dote d'un nouveau logo après presque 30 ans

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Pour Suisse Tourisme, le nouveau logo "Switzerland" - exclusivement en anglais – "constitue la base logique pour la marque de la destination de vacances et de voyage qu’est la Suisse". (© ST)

Après presque 30 ans sous la bannière de la fleur dorée, Suisse Tourisme a présenté lundi à Genève son nouveau logo. Avec "Switzerland", Suisse Tourisme affirme se doter de plus qu'une image: un "univers de marque touristique complet".

Ainsi, l'organisme ne se contentera plus de promouvoir la destination, mais "accompagnera les touristes tout au long de leur parcours, de l'inspiration à la planification du voyage".

Le nouveau logo "Switzerland" - exclusivement en anglais – "constitue la base logique pour la marque de la destination de vacances et de voyage qu’est la Suisse", écrit Suisse Tourisme.

L'Office national suisse du tourisme (ONST) est devenu l'actuelle organisation nationale de marketing touristique Suisse Tourisme (ST) en 1995. L'image de la Suisse touristique connue aujourd’hui dans l’imaginaire collectif avait alors été créée sous l'égide d'un nouveau logo: la fleur dorée.

Pendant de nombreuses années, non seulement Suisse Tourisme, mais aussi un certain nombre d'organisations sectorielles et de destinations ont fait la promotion de leur offre touristique avec ce logo. La fleur dorée est ainsi aujourd'hui associée à la Suisse touristique par la population et de nombreux visiteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Banque Heritage augmente son bénéfice en 2023

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Le bénéfice net de Banque Heritage, qui a son siège à Genève, est passé de 2,9 millions en 2022 à 16,2 millions de francs en 2023. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Banque Heritage a vu son bénéfice net passer de 2,9 millions en 2022 à 16,2 millions de francs l'année dernière. L'établissement genevois souligne l'environnement favorable des taux d'intérêts couplé à la pertinence de sa gestion des coûts.

De janvier à décembre derniers, le chiffre d'affaires consolidé a atteint 73,9 millions, 26,7% de plus sur un an, rapporte un communiqué paru lundi. La masse sous gestion a augmenté de 0,5% à 4,08 milliards, bien que la performance a été "neutralisée par les effets de change négatifs dus à l'appréciation du franc", souligne la banque.

Les activités en Suisse et en Uruguay ont contribué aux afflux nets de capitaux à hauteur de 134 millions, après 59,1 millions en 2022. Illustration d'une banque "solidement capitalisée", le taux de fonds propres durs (Tier 1) est affiché à 20,8% et le ratio de liquidité (LCR) à 248%.

Pour 2024, Banque Heritage entend poursuivre sa croissance en termes de performance et d'actifs sous gestion "et les résultats du premier trimestre 2024 vont dans ce sens", assure le directeur général Marcos Esteve à l'agence AWP. Dans l'optique d'investissements continus, notamment en termes de numérisation, l'établissement envisage de renforcer ses équipes sur ses différents sites. Fin décembre, l'effectif était de 173 postes.

Concernant le contexte géopolitique sous tension de ce début d'année, "la place bancaire helvétique se démarque une fois de plus, offrant à sa clientèle suisse et internationale stabilité et savoir-faire en gestion patrimoniale", souligne M. Esteve. Au premier trimestre, la banque enregistre un apport net d'actifs. "Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive dans les prochains trimestres", ajoute-t-il.

Au sein du conseil d'administration, deux nouveaux membres ont fait leurs entrées lors de l'assemblée générale du 23 avril. Torsten Koster a été nommé président et Johannes Barth vice-président. M. Koster succède à Paul-André Sanglard qui quitte son siège après sept ans de service.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Caisse de prévoyance de l'Etat: un projet fâche les syndicats

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Ce projet sur la répartition des cotisations de prévoyance provoque la colère des syndicats de la fonction publique genevoise (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la volonté du gouvernement genevois de modifier, au détriment de l'employé, la répartition des cotisations de prévoyance du personnel de l'Etat, ne passe pas auprès des syndicats des fonctionnaires. Lundi, ils ont dit tout le mal qu'ils pensaient de ce projet.

"Nous sommes très en colère", a souligné Geneviève Preti, la présidente du Cartel intersyndical du personnel de l'Etat et du secteur subventionné, devant les médias. L'exécutif veut faire passer la part de cotisation de l'Etat à la CPEG de deux-tiers à 58%. Celle de l'employé, d'un tiers aujourd'hui, augmenterait à 42%.

La réforme, qui toucherait également les caisses de retraite de la police et des transports publics genevois, ne concernerait que les nouveaux arrivants à l'Etat. Les employés déjà en place garderaient les conditions actuelles. Pour Mme Preti, si le projet passe, cette distinction va causer une "fracture générationnelle".

Le Conseil d'Etat estime qu'avec la nouvelle clé de répartition il économisera 14 millions de francs d'ici à 2027. Aux yeux de Jean-Luc Ferrière, du syndicat SIT, l'exécutif se moque du monde avec son argument financier. Ces dernières années, les recettes de l'Etat ont crû plus vite que ses dépenses et la dette a diminué, a-t-il noté.

Un projet inutile

Par ailleurs, évoquer, comme le fait le gouvernement, que la réforme permettra de se rapprocher de la moyenne suisse, est "politiquement pathétique", a relevé le syndicaliste. "Il faudrait faire comme les autres" et ne pas se démarquer avec une approche "progressiste". Ce projet de loi est inutile et injuste, a conclu Mme Preti.

Pour les nouveaux employés de l'Etat ou des transports publics, la clé de répartition des cotisations voulue par le gouvernement aura des incidences sur le salaire net. La baisse attendue s'échelonne entre 1,7% et 3%. Une telle diminution réduirait à néant d'autres mesures qui ont été accordées comme l'indexation des salaires.

Les syndicats de la fonction publique craignent, en outre, que les attaques contre les conditions régissant la caisse de prévoyance de la fonction publique (CPEG) continuent. Un projet visant à passer de la primauté des prestations à la primauté des cotisations serait en "gestation" à droite de l'échiquier politique.

Les syndicats vont appeler à la mobilisation de leurs troupes contre ce projet. Ils envisagent déjà le lancement d'un référendum si la modification de la répartition des cotisations est acceptée par le Grand Conseil. "Nous espérons toutefois ne pas en arriver là", a souligné Mme Preti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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