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International

Les prorusses de Kherson évoquent une annexion par la Russie

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La région de Kherson, située juste au nord de la Crimée annexée par Moscou, est essentielle pour approvisionner la péninsule en eau. (© Google Maps)

Les autorités installées par Moscou dans la région ukrainienne de Kherson ont indiqué mercredi vouloir demander à Vladimir Poutine une annexion. Cette annonce est le dernier signe en date que la Russie compte bien conquérir des terres ukrainiennes.

"Il y aura une demande (adressée au président russe) pour intégrer la région de Kherson en tant que sujet à part entière de la Fédération de Russie", a déclaré Kirill Stremooussov, chef adjoint de l'administration de cette cité côtière. Kherson est la seule ville ukrainienne d'importance dont les Russes aient revendiqué le contrôle total en deux mois et demi de guerre.

"La base juridique (...) sera prête avant la fin de l'année", a-t-il affirmé. Il a précisé que, comme la communauté internationale n'a pas reconnu le référendum de rattachement de la Crimée à la Russie de 2014, la région de Kherson n'organiserait pas de tel scrutin.

"Mars ou Jupiter"

Vendredi, un haut responsable parlementaire russe, Andreï Tourtchak, avait déjà affirmé, en visite à Kherson, que la Russie resterait "pour toujours" dans le sud de l'Ukraine.

Kiev accusait depuis plusieurs semaines Moscou de vouloir organiser dans cette région un référendum sur l'indépendance, comme cela a été fait en 2014 en Crimée.

Le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podoliak a réagi avec sarcasme: "Les occupants peuvent toujours demander l'union, même avec Mars ou Jupiter, mais l'armée ukrainienne libèrera Kherson".

La région de Kherson, située juste au nord de la Crimée, est essentielle pour approvisionner la péninsule en eau. Sa conquête permet aussi de constituer un pont terrestre reliant la Crimée, la région séparatiste pro-russe de Donetsk et le territoire russe.

Objectif Transdniestrie ?

Ces déclarations interviennent alors que la cheffe du renseignement américain Avril Haines a averti mardi que M. Poutine se prépare "à un conflit prolongé" et vise "des objectifs au-delà du Donbass", en comptant sur un affaiblissement progressif de la détermination occidentale à l'arrêter.

Selon elle, Moscou a dans son viseur la Transdniestrie, région séparatiste de Moldavie dont la pointe sud n'est qu'à 60 km de la grande ville ukrainienne d'Odessa, sur la mer Noire.

Le commandement ukrainien pour le sud souligne d'ailleurs que les troupes russes frappent "sans merci" la région de Mykolaïv, ultime verrou avant Odessa. "Des maisons privées, des installations agricoles ont été endommagées et l'alimentation en électricité de l'une des localités a été interrompue", a-t-il affirmé dans la nuit de mardi à mercredi.

Baisse des livraisons gazières

Pour la première fois depuis le début du conflit, les livraisons de gaz russe à l'Allemagne transitant par l'Ukraine étaient en baisse mercredi, de 25%, a indiqué l'agence gouvernementale allemande chargée de l'énergie. Elle a assuré toutefois que cette baisse était compensée par des flux plus importants en provenance notamment de Norvège et des Pays-Bas.

Ukrainiens et Russes se sont rejeté la responsabilité de ces perturbations: l'opérateur ukrainien des gazoducs OGTSOU avait prévenu mardi soir qu'il fermerait mercredi l'un des robinets livrant du gaz à l'Europe, invoquant un cas de "force majeure" après que les forces russes eurent, selon lui, pénétré dans ses installations de la région de Lougansk, au coeur du Donbass.

Mais le géant russe Gazprom a réfuté cette notion de "force majeure". Il a affirmé qu'il était impossible de dérouter les livraisons par un autre point de passage, comme le demandaient les Ukrainiens.

Jusqu'ici, Moscou et Kiev maintenaient les flux de transit vers l'Allemagne. L'UE s'efforce néanmoins de se préparer à une rupture de ses approvisionnements depuis que la Russie a ordonné le paiement des livraisons en roubles - coupant fin avril les livraisons à la Pologne et la Bulgarie qui refusaient de s'exécuter. Berlin a déjà réduit sa dépendance au gaz russe de 55% à 35% ces dernières semaines.

Lente progression russe

Ces perturbations surviennent alors que Moscou poursuit son offensive dans le Donbass, gagnant lentement du terrain. Les villes jumelles de Severodonetsk et Lyssytchansk, assiégées, semblent notamment pouvoir tomber à tout moment, a constaté l'AFP.

Les offensives russes "arrivent par vagues", selon un soldat interrogé sur place, nécessitant des opérations périlleuses d'évacuation des blessés.

Kiev se félicite en revanche d'avoir fait reculer les forces russes qui tiraient depuis des semaines sur les quartiers nord-est de Kharkiv, deuxième ville du pays, et d'avoir repris quelques petites localités de cette région toute proche de la frontière russe.

"Les occupants sont progressivement repoussés de Kharkiv", a affirmé le président Volodymyr Zelensky dans une vidéo mardi soir, saluant les combattants ukrainiens qui "font preuve d'une force surhumaine pour chasser l'armée d'envahisseurs".

A Marioupol, si les centaines de combattants ukrainiens qui s'y sont retranchés tiennent toujours l'aciérie Azovstal. Ils sont aussi constamment bombardés, selon Kiev.

La Garde nationale ukrainienne, à laquelle appartient le régiment Azov qui assure la défense de cette aciérie, a annoncé mercredi que 561 de ses soldats ont été tués depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine. Et 1697 de ses membres ont été blessés.

Aide militaire américaine

Dans ce contexte, la Chambre américaine des représentants a adopté mardi une enveloppe d'aide à Kiev de près de 40 milliards de dollars, comprenant un volet économique et humanitaire, mais aussi des armes et des munitions. Il doit être voté dans les prochains jours au Sénat, avant d'être promulgué par le président américain.

Volodymyr Zelensky a lui plaidé à nouveau mercredi pour une adhésion de son pays à l'UE, par visioconférence devant des étudiants de plusieurs établissements d'enseignement supérieur français après que le président français Emmanuel Macron eut averti lundi que cela prendrait "des décennies".

"C'est comme une table où toute la famille est réunie, et où vous êtes invité, mais on ne vous a pas mis de chaise", a déclaré M. Zelensky. "Et je pense que c'est injuste. L'Ukraine est un pays qui respecte les pays de l'Union européenne, et qui souhaite bénéficier du même respect, ni plus ni moins."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Gaza: le corps d'un otage thaïlandais ramené en Israël

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Cinquante-huit otages, selon l'armée israélienne, sont toujours détenus dans la bande de Gaza, dont au moins 35 sont décédés. En photo, une manifestation pour leur retour en Israël, il y a une dizaine de jours. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé samedi que le corps d'un otage thaïlandais enlevé le 7 octobre 2023 lors de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël et emmené dans la bande de Gaza avait été ramené au pays.

"À la suite d'une opération spéciale de Tsahal (l'armée israélienne) et du Shin Bet (service de sécurité intérieure) dans la région de Rafah, le corps de Natpong Pinta, qui avait été enlevé au kibboutz Nir Oz le 7 octobre, a été ramené en Israël", a déclaré M. Katz dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Économie

Conflit social au Panama: des négociations prévues lundi

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Des manifestants qui protestent contre la nouvelle loi sur la sécurité sociale, font face aux forces de l'ordre. (© KEYSTONE/EPA/CARLOS LEMOS)

Le gouvernement panaméen et les travailleurs de la filiale de la compagnie bananière américaine Chiquita Brands se rencontreront lundi. Ils tenteront de mettre fin à plus d'un mois de manifestations et de blocages de routes, a annoncé vendredi un dirigeant syndical.

Depuis le 28 avril, les travailleurs du secteur bloquent les routes de la province caribéenne de Bocas del Toro, à la frontière du Costa Rica, pour protester contre la nouvelle loi sur la sécurité sociale.

Le blocage des routes perturbe fortement l'activité touristique locale et a conduit à des pénuries de marchandises et de carburant ainsi qu'à la fermeture des écoles.

Ce mouvement social a entraîné quelque 75 millions de dollars de pertes pour le géant américain de la banane, qui a répliqué en licenciant ses plus de 6500 salariés dans la province.

Les grévistes protestent notamment contre la suppression de prestations de santé et de retraite pour les travailleurs du secteur, prévue par la récente réforme de la sécurité sociale.

"Il est temps d'entamer un dialogue et d'écouter ces humbles personnes", a déclaré Francisco Smith, dirigeant du syndicat de la banane, précisant lors d'une conférence de presse qu'une délégation du syndicat rencontrerait lundi dans la capitale panaméenne des ministres et des députés afin de trouver un accord pour mettre fin à la grève.

M.Smith a indiqué que les routes bloquées seront rouvertes six heures par jour et que si les négociations progressent, cette durée sera "augmentée".

Ces déclarations ont été faites après que le président panaméen, José Raúl Mulino, s'est engagé à présenter un projet de loi visant à rétablir les droits des salariés du secteur si les blocages prenaient fin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Pour rallumer la flamme

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Murat Yakin: le temps est venu de livrer à nouveau la marchandise. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Suisse dispute samedi à Salt Lake City le premier match de sa tournée américaine (22h00 en Suisse). Face au Mexique, vainqueur de la Ligue des nations de la Concacaf, elle doit convaincre.

Un cadre presque au complet - seul Ruben Vargas manque à l'appel aux Etats-Unis -, une semaine d'entraînement dans des conditions plus qu'idéales sous le soleil de l'Utah et un adversaire solide: tout semble réuni pour que la Suisse marque enfin les esprits avant le début des qualifications pour la Coupe du monde 2026 en septembre.

Attention à la "Tri"

Au Rice-Eccles Stadium, une arène de 50'000 places chauffée à blanc à chaque apparition des Utes, l'équipe de football américain de l'Université de l'Utah, la Suisse jouera son premier match sur le sol étasunien depuis 2007. Il y a 18 ans, en Floride, la sélection de Köbi Kuhn avait livré deux matches amicaux contre la Jamaïque (victoire 2-0) et la Colombie (défaite 3-1).

Les hommes de Murat Yakin défient, quant à eux, une équipe en pleine forme. Porté par l'attaquant de Fulham Raul Jiménez (34 ans), double buteur en demi-finale et en finale, le Mexique a remporté en mars la Ligue des nations de la Concacaf. La "Tri" s'apprête à disputer la Gold Cup, répétition générale, avec la Coupe du monde des clubs, du Mondial de la démesure qui se tiendra l'été prochain en Amérique du Nord.

Cela ressemble donc à l'adversaire idéal pour soulever un peu d'enthousiasme autour de l'équipe de Suisse. L'automne morose conclu par une relégation en Ligue des Nations et deux matches amicaux pas vraiment mémorables face à l'Irlande du Nord (1-1) et au Luxembourg (3-1) en mars ont presque fait oublier l'euphorie suscitée par l'Euro 2024.

Chez les basketteurs

"Les résultats que nous avons obtenus ces derniers temps ne sont clairement pas suffisants", a martelé Granit Xhaka, présent jeudi en conférence de presse. "Nous devons en faire plus, nous devons beaucoup mieux jouer. Le Mexique et les Etats-Unis (réd: que la Suisse affrontera mardi à Nashville) sont deux très bons adversaires pour nous permettre de redresser la barre."

Le capitaine bâlois l'assure, l'ambiance reste excellente au sein de la délégation helvétique, qui a placé ce rassemblement sous le signe du "team building". Mercredi, entre deux entraînements, Murat Yakin et ses joueurs ont ainsi pu visiter les installations de l'Utah Jazz, la franchise de NBA établie dans la cité mormone.

Samedi, la Suisse aura également un aperçu de l'ambiance qu'elle pourrait retrouver si elle venait à composter son ticket pour la Coupe du monde. Plusieurs dizaines de milliers de supporters mexicains, une communauté très représentée à Salt Lake City, sont attendus dans un stade qui devrait faire le plein.

Exit la défense à 4 ?

Reste à savoir quel système Murat Yakin décidera d'aligner face au Mexique, un adversaire que la Suisse n'a plus affronté depuis 1994 (victoire 5-1 à Oakland). Après avoir opté sans grand succès pour une ligne de quatre à l'automne, "Muri" pourrait bien retourner définitivement à une charnière de trois défenseurs, celle des exploits helvétiques en Allemagne l'été dernier.

Denis Zakaria aurait dû figurer dans ce trio avec Manuel Akanji et Ricardo Rodriguez, mais le Genevois, qui a dû quitter le rassemblement en raison d'une blessure musculaire, devra être remplacé. Au milieu du terrain, Yakin a sans doute envie de voir son capitaine à l'oeuvre au côté du prometteur Ardon Jashari. Les deux gauchers seront-ils associés à Remo Freuler, auteur d'une nouvelle saison complète à Bologne?

Devenu le héros du peuple rossoblù après son but victorieux en finale de la Coupe d'Italie, Dan Ndoye est, lui aussi, attendu au tournant. Avec Breel Embolo en attaque, le Vaudois, qui a affûté ses capacités de finisseur cette saison (9 buts, 6 passes décisives), doit maintenant faire preuve du même instinct de buteur avec l'équipe de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Sabalenka - Gauff: une finale pour une première

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Aryna Sabalenka aborde cette finale avec les faveurs du pronostic. (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Déjà titrées en Grand Chelem, les no 1 et no 2 mondiales Aryna Sabalenka et Coco Gauff ont rendez-vous en finale de Roland-Garros samedi avec, à la clé, un premier titre sur la terre battue de Paris.

Lauréate de l'Open d'Australie à deux reprises (2023, 2024) et l'US Open (2024), la Bélarusse de 27 ans n'avait jamais fait mieux qu'une demi-finale à Paris, l'an dernier. Mais dès son arrivée porte d'Auteuil, il y a deux semaines, Sabalenka a affirmé se sentir "plus forte que jamais" sur terre battue.

Six rencontres ont suivi, où elle n'a fait que valider ses propos, éliminant notamment la championne olympique à Paris l'été dernier Zheng Qinwen (WTA 7) en quart, puis la triple tenante du titre à Roland-Garros Iga Swiatek (WTA 5) en demi.

"Presque toute ma vie on m'a dit que (la terre battue) ce n'était pas pour moi", s'est souvenue la no 1 mondiale après sa victoire face à la Polonaise jeudi.

Mais après avoir "beaucoup progressé physiquement" et apporté davantage "d'effets" et de "variation" dans son jeu, la lauréate du WTA 1000 de Madrid cette saison a trouvé la recette pour réussir sur ocre.

"Si je parviens à remporter ce trophée, cela signifiera beaucoup", a ajouté Sabalenka. Mais si sa rencontre contre Swiatek, remportée en trois manches après deux premiers sets très accrochés, avait "une allure de finale", elle sait que "le travail n'est pas encore terminé".

Première depuis 2018

Face à elle, Sabalenka retrouvera l'Américaine Coco Gauff dans une opposition entre no 1 et no 2 en finale d'un tournoi du Grand Chelem inédite depuis 2018 et la victoire de la Danoise Caroline Wozniacki face à la Roumaine Simona Halep à l'Open d'Australie.

Empruntée en quart de finale face à sa compatriote Madison Keys (WTA 8), où elle avait concédé la première manche et montré des difficultés au service, Gauff s'est reprise en demi-finale.

Face à la surprise française Loïs Boisson, l'Américaine de 21 ans a été expéditive ne lâchant que trois petits jeux, grâce à un coup droit et un service retrouvé, pour rallier sa deuxième finale à Roland-Garros.

En 2022, elle avait été balayée par Swiatek en 1h08' de jeu, lors de sa première finale en Grand Chelem à 18 ans.

"J'étais très nerveuse et je me voyais perdante avant même que le match n'ait lieu, s'est souvenue Gauff. C'est évident que cette année, j'ai beaucoup plus confiance en moi car j'ai depuis remporté une finale de Grand Chelem" à l'US Open 2023, face à Aryna Sabalenka.

Depuis la Bélarusse a pris sa revanche en demi-finale de l'Open d'Australie 2024 et les deux joueuses sont a égalité dans leurs confrontations en Grand Chelem (1-1), comme sur l'intégralité du circuit WTA (5-5).

Léger avantage cette saison sur terre battue pour Sabalenka, puisqu'elle a battu l'Américaine 6-3, 7-6 (7/3) en finale du WTA 1000 de Madrid, en mai.

Escape game et danse

Face à la no 1 mondiale, Gauff s'attend à une rencontre accrochée, car elle sait que Sabalenka "peut réaliser des coups gagnants depuis n'importe quelle zone du court".

"C'est une battante et elle restera dans la rencontre quel que soit le score du match", a ajouté l'Américaine avant leur premier affrontement en tant que no 1 et no 2 mondiales.

Pour se préparer au mieux, Gauff ne misera pas tout sur le tennis. Ayant déjà participé à deux escape games (jeux d'évasions) depuis le tournoi, elle a confié jeudi qu'elle pourrait en faire un nouveau à la veille de la finale, en compagnie de son père, de sa mère et du joueur américain Christopher Eubanks (ATP 105).

"Je pense que ça fait une différence sur le plan mental et ça permet de s'éloigner du sport", a confié la Floridienne.

A priori, elle n'y croisera pas Aryna Sabalenka. Pour décompresser, la Bélarusse a misé sur une battle de danse à distance face à Novak Djokovic, les deux joueurs se répondant par vidéos interposées depuis les quarts de finale.

Un concours dans lequel s'est immiscée Coco Gauff après sa victoire en demi jeudi. Mais samedi après la finale, il ne devrait y avoir qu'une danseuse victorieuse dans les travées du court Philippe-Chatrier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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